Juan Marsé
Últimas tardes con Teresa

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage

Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,

Qui suivent, indolents compagnons de voyage,

Le navire glissant sur les gouffres amers.

Á peine les ont-ils déposés sur les planches,

Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,

Laissent piteusement leurs grandes ailes planches

Comme des avirons trainer á cóté d’eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!

Lui, naguére si beau, qu’il est comique et laid!

L’un agace son bec avec un brúle-gueule,

L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait!

Baudelaire


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