[1] 40, 55 centigrade.

[2] Mondeux (Henri), calculateur, né à Neuvy-le-Roi (Indre-et-Loire) le 22 juin 1826, mort vers 1862. Doué d'aptitudes prodigieuses pour le calcul, mais ne sachant ni lire ni écrire, il effectuait de tête, tout en gardant les vaches, des opérations arithmétiques très complexes, et cela à l'aide d'ingénieuses simplifications qu'il avait lui-même imaginées. Note du correcteur – ELG.)

[3] Des deux centièmes de millimètres.

[4] Soit 160 kilomètres ou 40 lieues.

[5] Soit 175 lieues.

[6] Appareil qui sert à fractionner l’intervalle entre les points de division d’une ligne droite ou d’un arc de cercle.

[7] La présence d’une montagne peut, en effet, par son attraction, dévier la direction d’un fil, et ce fut précisément le voisinage des Alpes qui produisit une différence assez notable entre la longueur observée et la longueur mesurée de l’arc qui fut calculé entre Andrate et Mondovi.

[8] Afin de faire mieux comprendre à ceux de nos lecteurs qui ne sont pas suffisamment familiarisés avec la géométrie, ce qu’est cette opération géodésique qu’on appelle une triangulation, nous empruntons les lignes suivantes aux Leçons nouvelles de Cosmographie de M. H. Garcet, professeur de mathématiques au lycée Henri IV. A l’aide de la figure ci-jointe, ce curieux travail sera facilement compris:

«Soit AB l’arc du méridien dont il s’agit de trouver la longueur. On mesure avec le plus grand soin une base AC, allant de l’extrémité A du méridien à une première station C. Puis on choisit de part et d’autre de la méridienne, d’autres stations D, E, F, G, H, I, etc. de chacune desquelles on puisse voir les stations voisines, et l’on mesure au théodolite, les angles de chacun des triangles ACD, CDE, EDF, etc., qu’elles forment entre elles. Cette première opération permet de résoudre ces divers triangles: car, dans le premier on connait AC et les angles, et l’on peut calculer le coté CD; dans le deuxième, on connait CD et les angles, et l’on peut calculer le coté DE; dans le troisième, on connait DE et les angles, et l’on peut calculer le coté EF, et ainsi de suite. Puis on détermine en A la direction de la méridienne par le procédé ordinaire, et l’on mesure l’angle MAC que cette direction fait avec la base AC: on connait donc dans le triangle ACM le coté AC et les angles adjacents, et l’on peut calculer le premier tronçon AM de la méridienne. On calcule en même temps l’angle M et le coté CM: on connait donc dans le triangle MDN le coté DM = CD – CM et les angles adjacents, et l’on peut calculer le deuxième tronçon MN de la méridienne, l’angle N et le coté DN. On connait donc dans le triangle NEP le coté EN = DE – DN, et les angles adjacents, et l’on peut calculer le troisième tronçon NP de la méridienne, et ainsi de suite. On comprend que l’on pourra ainsi déterminer par partie la longueur de l’arc total AB.»

[9] Adanson a mesuré dans l’Afrique occidentale des baobabs qui ont jusqu’à 26 mètres de circonférence.

[10] Stations qui correspondraient aux points F et E de la figure, page 73.

[11] Dans la mesure de la méridienne de France poussée jusqu’à Formentera, Arago à Desierto à Campvey dans son 15e triangle a mesuré un côté de 160 904 mètres, de la côte d’Espagne à l’île d’Iviza.

[12] Neuf cents francs.

[13] 56° centigrades.

[14] Ces arbrisseaux, dont les fruits sont des baies assez semblables à l’épine-vinette, doivent appartenir à l’espèce Ardunia bispinosa, sorte d’arbustes auxquels les Hottentots donnent le nom de Num’num.

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