[1] «Le tout-petit.»

[2] «Le petit homme.»

[3] Paraphrase amère de la parabole évangélique: «Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment pas […] et votre Père éternel les nourrit […].» (Matthieu, VI, 26.)

[4] Souvenir d'enfance des Feuillantines particulièrement vif, également recueilli par le Victor Hugo raconté… (ouv. cit., p. 128): «Ils avaient inventé un animal qu'ils se représentaient couvert de poils, avec des pinces, lesquelles étreignaient et enlevaient ce qu'elles saisissaient. Ils avaient appelé cet animal: sourd.» Ce fantasme enfantin est peut-être à l'origine des «monstres» hugoliens, du Quasimodo de Notre-Dame de Paris à l'Ugolin du «bas-fond» parisien – voir plus loin III, 7, 2.

[5] Autrement dit, le «poulailler». Cette «cale étroite, fétide, obscure» n'est pas sans rapport avec le ventre de l'éléphant de la Bastille, appartement de Gavroche en IV, 6, 2.

[6] Géant, héros des Lusiades de Camoëns.

[7] Adaptation d'Horace (Art poétique, 21-22): «L'amphore est commencée; le tour du potier tourne; pourquoi en sort-il une cruche?»

[8] Êpître (I, 10) d'Horace – Quintus Horatius Flaccus, qui commence ainsi: «À Fuscus, amoureux de la ville, je dis bonjour, moi qui aime la campagne.» Ce vers, «Urbis amatorem Fuscum salvere jubemus, ruris amatores» avait déjà été noté et adapté par Hugo dans ses carnets en 1838 – voir éd. J. Massin, t. V, p. 903.

[9] Voir la note 1 du livre II, 4 où Hugo se nommait «promeneur solitaire». La définition donnée plus loin (p. 602) du «rôdeur de barrière» assimile l'auteur à l'escarpe.

[10] C'est là que fut fusillé Lahorie en 1812, comme tous ceux que le Conseil de guerre condamnait à mort.

[11] En 1834, Claude Gueux dit: «Rien ne pouvait faire que cet ancien gamin des rues n'eût point par moments l'odeur des ruisseaux de Paris.» En fait, Hugo avait déjà utilisé ce mot dans Notre-Dame de Paris, en 1831 (II, 6) et Delacroix, dans son tableau «La Liberté guidant le peuple» avait fixé son image la même année. Le mot n'était plus si scandaleux. Toutefois, si elle est vraie, une anecdote pourrait justifier cette impression. C'est en 1836, lors du voyage en Normandie où Juliette et Célestin Nanteuil accompagnaient Hugo. Les voyageurs auraient rencontré sur l'impériale d'une diligence un digne «membre de la Société archéologique de Rouen» qui, ne reconnaissant pas V. Hugo, se serait lancé dans une virulente condamnation de Claude Gueux: «Enfin, Madame, excusez-moi, tenez, je vais vous le dire: il a osé écrire le mot gamin. Voilà où en est la littérature française.» (G. Rivet, Victor Hugo chez lui, 1885.)

[12] Sanson: le bourreau – la même famille fut titulaire de cette charge de 1688 à 1847. L 'abbé Montés: aumônier des prisons sous la Restauration et la Monarchie de juillet

[13] Plusieurs noms de cette liste de condamnés à mort hantent l'œuvre de Hugo depuis Le Dernier Jour d'un condamné. Dautun est déjà présent en I, 3, 1 et Castaing I, 3, 3. Lacenaire et son complice Avril furent particulièrement célèbres: Balzac se souvient d'eux dans Splendeurs et Misères des courtisanes et il est l'un des héros éponymes du crime dans Châtiments.

[14] Un caricaturiste du journal Le Charivari – Philippon – avait rendu célèbre la déformation en poire des traits du roi dont les pièces nouvellement frappées portaient l'effigie. Comme le napoléon – frappé sous l'Empire, le louis vaut 20 F soit de 75 à 150 Euros.

[15] La tradition lycéenne n'a pas encore tout à fait oublié le sens classique donné au vers d'Athalie: «Le peuple saint en foule inondait les portiques». Observant les huguenots sortant du temple un dimanche, Hugo avait déjà noté dans un carnet de 1840: «Je croyais qu'en Allemagne il était interdit d'inonder les portiques.» (Le Tas de pierres, éd. J. Massin, t. VI, p. 1140.) Voir aussi Notre-Dame de Paris (VII, 7).

[16] Célèbre «miracle» napolitain qui liquéfie trois fois par an le sang du saint conservé dans une ampoule. Le clergé local ayant annoncé que la présence des armées de Bonaparte faisait obstacle au miracle, le général Championnet s'employa à faire obéir saint Janvier.

[17] Le jeune Barra combattait aux côté des Bleus en Vendée. Prisonnier, il cria «Vive la République!» au lieu du «Vive le Roi!» exigé et tomba sous les balles. Il avait treize ans et c'était en 1793. Une statue de David d'Angers avait célébré, en 1839, cet héroïsme. Le rappel de ce nom programme ici la mort de Gavroche.

[18] Ce mot de l'Évangile, déjà cité, en français, pour Champmathieu (I, 7, 9), assimile Paris à la fois au Christ et à l'humanité tout entière.

[19] «Qui est-ce qui, alors que je me hâte, me prend par mon manteau?» (Plaute, Épidique).

[20] «Contre les Grecques, nous avons le Tibre; boire le Tibre, c'est oublier l'insurrection.» Le Tibre est ici assimilé au Léthé, fleuve des enfers grecs dont l'eau procure l'oubli.

[21] Horace, Satires, I, 8, traduit par Hugo en 1818 sous le titre Priape:

Un long bruit, par la peur chassé de ma vessie.

S'échappe avec effort, sous ma cuisse durcie;

Le bois s'en fend. Alors, oh! si vous aviez vu

Fuir le couple tremblant, à ce bruit imprévu,

Tomber les fausses dents, la chaudière sonore,

Oui, vous en auriez ri comme j'en ris encore!

[22] Virgile parisien, Hugo a effectivement assidûment hanté ce cabaret, comme en témoignent le vers d'À propos d'Horace:

«Les vagues violons de la mère Saguet […].»

ainsi que le Victor Hugo raconté… (ouv. cit., p. 417 et suiv.) qui, confirmant la présence de Charles et David, y ajoutait Devéria et Boulanger. Ce sera, nous le verrons, un des lieux fréquentés par Grantaire – voir note 15 en III, 4, 1.

[23] Nom donné aux paillasses grotesques en raison du ruban rouge qui nouait la queue de leur perruque.

[24] Sur John Brown, voir Actes et Paroles II, Pendant l'exil (volume Politique) ainsi que, plus loin, la note 29 en V, 1.

[25] «Fex urbis»: «boue de la ville» (Cicéron, Ad Att., I, 16, 11). L'intestin de Léviathan (V, 2) développera cette image. Mob: populace. Tout ce passage sera repris et amplifie dans William Shakespeare, II, 5, Les esprits et les masses: «[…] la grosse bête à mille têtes est là, la Mob de Burke, la Plebs de Tite-Live, la Fex urbis de Cicéron, elle caresse le beau, elle lui sourit avec la grâce d'une femme, elle est très finement littéraire; rien n'égale les délicatesses de ce monstre.»

[26] Ce programme aussi sera développé dans William Shakespeare (II, 5, 1): «C'est pourquoi les poètes sont les premiers éducateurs du peuple. […] C'est pourquoi il faut traduire, commenter, publier, imprimer, réimprimer, clicher, stéréotyper, distribuer, crier, expliquer, réciter, répandre, donner à tous, donner à bon marché, donner au prix de revient, donner pour rien, tous les poètes, tous les philosophes, tous les penseurs, tous les producteurs de grandeur d'âme.»

[27] La fayousse: jeu d'adresse avec des pièces de monnaie, comme la «pigoche» en III, 1, 5. On rétribuait les gamins pour gratter et nettoyer les ruisseaux; l'opération leur offrait aussi l'aubaine d'un sou perdu.

[28] Hugo l'avait d'abord appelé Chavroche. Le nom, un moment envisagé, de Grimebodin explique peut-être le passage de Chavroche à Gavroche. Sont à prendre aussi en considération, comme origine possible, le terme de «gavache», francisation de gavacho, mot espagnol méprisant à l'égard des Français (malpropre) dont le féminin gavacha signifie «fille publique». Hugo pouvait avoir entendu tous ces mots lors de ses voyages en Espagne. Il existe aussi un «gavauche», terme de marine désignant, selon Larousse, un état de désordre dans l'arrimage et le gréement. Sur ce nom et sur le personnage, voir, outre l'article déjà cité d'A. Ubersfeld, celui de J. Seebacher: «Le tombeau de Gavroche ou Magnitudo parvuli» dans Lire LES MISERABLES, ouv. cit.

[29] Il est donc né en 1740. Ce personnage fait partie de la série que Hugo décide, en 1860, de «compléter». Exemple: «Insister sur les immoralités badines et cyniques du père Gillenormand.» (Carnet d'octobre 1860.) Nommé, en 1846, Esprit Charpentier, il devient, en 1860, Luc-Esprit Gillenormand, en souvenir peut-être des ancêtres bretons de Sophie, «Le Normand». Notons également, dans les carnets de Hugo, le 12 avril 1856, jour de l'achat de Hauteville-House, ces mots: «Voir la quittance G. Lenormand» et, le 13 mai 1856, le montant des honoraires pour la tractation signé Jean Le Normand.

[30] Actuel quartier de l'Europe, derrière la gare Saint-Lazare, célèbre, vers 1830, par son parc d'attractions et son bal.

[31] R. Journet signale (Les Misérables, Garnier-Flammarion) que «vers 1845 Hugo a noté des propos assez bizarres de son barbier qui s'appelait Richy. Or, dans la liste des dames qui lui ont accordé à l'époque diverses faveurs, nous trouvons Mme Richy». On rencontrera dans le portrait de M. Gillenormand d'autres traits autobiographiques comme la possibilité de se passer de lunettes, ou la dentition intacte.

[32] La teinture éthérée de perchlorure de fer était utilisée dans le traitement des maladies vénériennes.

[33] Allusion à l'entreprise de Law qui avait fait de la rue Quincampoix le centre de la spéculation.

[34] Mot d'esprit sur un vers de Virgile (Bucoliques, IV): «Si canimus sylvas, sylyae sint consule dignae»: «Si nous chantons les bois, que les bois soient dignes d'un consul.»

[35] On le retrouve et on le nomme, Marius, dès les chapitres qui suivent. Ils transposent dans celle de Marius l'enfance de Hugo lui-même; mais Gillenormand cumule des traits venus des deux parents: royalisme voltairien, froideur, opposition au mariage du fils viennent de Sophie; la maladresse d'une tendresse contrecarrée par l'appartenance politique et tardivement révélée après un long éloignement relèvent de Léopold dont la figure anime aussi l'image du colonel Pontmercy. Mais Hugo savait que son histoire familiale avait été celle de beaucoup d'autres «enfants du siècle».

[36] Cet émigré, devenu sous la Restauration conseiller général du Cher, auteur d'un opuscule politique et religieux, figure ici sans doute, parmi d'autres, pour son nom inconnu et ronflant que le Grand dictionnaire de P. Larousse lui-même ignore. Hugo avait songé à intituler ce chapitre «Mme de T., laquelle signifie peut-être Mme de P. ou Mme de C.».

[37] En 1815 l 'armée de Davout se retira derrière la Loire. Devant l'ordre d'arborer la cocarde blanche, la moitié des effectifs déserta. De là l'expression employée par les ultras de «brigand de la Loire», étendue à l'ensemble des soldats fidèles à Napoléon. Pour Hugo, dont le père s'était installé à Blois, en pays de Loire, cette appellation devait avoir une tonalité toute particulière.

[38] Auguste Romieu fit paraître, en 1851, un pamphlet Le Spectre rouge de 1852 destiné à accroître la peur du socialisme et à faire accepter le coup d'État. Châtiments déjà n'épargnait guère ce petit plumitif et nous retrouverons, chez les «amis de l'A.B.C.», cette dérision de la peur du rouge. L'expression désigne ici le père de Marius, le baron Pontmercy et avec lui Léopold Hugo, mais d'abord son fils Victor.

[39] Les carrières de Léopold Hugo et de G. Pontmercy sont donc identiques à leurs début et fin (engagement avant 1789, armée du Rhin, campagne d'Allemagne, mise en demi-solde). Mais Pontmercy concentre tous les hauts faits des armées impériales: voir plus loin Eylau, Waterloo où Léopold n'était pas.

[40] Louis avait fait aux Hugo le récit de ce combat reproduit dans le Victor Hugo raconté… (ouv. cit., p. 155-165) et repris dans le célèbre Cimetière d'Eylau de La Légende des siècles (Nouvelle série, XXI, 4 – volume Poésie III).

[41] Louis XVIII ne reconnut pas non plus au général Hugo son grade ni son titre de comte, accordé par Joseph en juillet 1810.

[42] Dans la même église, et aussi «furtivement», Victor venait contempler Adèle Foucher que le veto de Sophie lui interdisait de voir et d'épouser en 1820. Leur mariage, qui eut lieu précisément à Saint-Sulpice en octobre 1822, fut l'occasion du premier rapprochement entre Hugo et son père. De même, le voyage à Vernon (chap. 7) emprunte à celui que Victor fit à Dreux en juillet 1821 pour voir Adèle et demander sa main à ses parents. Les retrouvailles posthumes de Marius et de son père seront donc le résultat d'une transposition complexe de l'expérience vécue.

[43] «Qu'ils reposent (en paix)!»: liturgie de la messe des défunts et de l'inhumation. Par-delà l'ironie, cette formule s'adresse aussi aux fantômes personnels de l'adolescence de Hugo qui dit ici adieu à l'univers de sa mère.

[44] Le poème des Contemplations (V, 3), Écrit en 1846, est une réponse au «marquis de C. d'E.» par laquelle le poète justifie l'abandon des convictions royalistes de son enfance.

[45] Lamennais aurait conseillé à V. Hugo de prendre cet abbé comme confesseur (M.-F. Guyard).

[46] La charte de 1814 avait été datée par Louis XVIII de la dix-neuvième année de son règne, lequel avait «commencé» en 1795, à la mort de Louis XVII.

[47] S'agissant de Napoléon Ier, on ne sait qui est ce «quelqu'un». Mais, s'il s'agit de Napoléon III, alors on est sûr que c'est Victor Hugo – voir, par exemple, Châtiments, IV, 3, On loge à la nuit.

[48] 5 septembre 1816: dissolution de la Chambre dite «introuvable». 8 juillet 1815: date du second retour de Louis XVIII à Paris, après les Cent-Jours.

[49] Ce souvenir maternel avoue le caractère autobiographique du texte, et confirme que le portrait de Marius qui suit est bien un autoportrait.

[50] C'est en 1827 que les relations devinrent tout à fait intimes entre V. Hugo et son père à qui il dédie, en décembre, Cromwell. Le Victor Hugo raconté… (ouv. cit., p. 423) précise: «Il [Léopold] était descendu avec sa femme me Plumet, dans le même quartier que ses fils. Le jeune homme [Victor] n'était guère de soir sans aller chez son père.» La mort du général, le 29 janvier 1828, mit brutalement fin à ces retrouvailles qui n'avaient duré que quelques mois: de juin 1827 à janvier 1828.

[51] Membre du «conseil de fabrique» ou administration d'une paroisse.

[52] Le comte Hugo, bien sûr.

[53] Paraphrase de la Genèse – «Et Dieu vit que cela était bon» – qui répond aux théories contre-révolutionnaires de J. de Maistre, voir II, 5, note 8.

[54] V. Hugo prit le titre de baron à la mort de son père, en 1828, puis celui de vicomte après celle d'Eugène en 1837, noblesse reconnue par Louis-Philippe au moment de sa nomination à la Chambre des Pairs.

[55] Ce Théodule devait s'appeler, primitivement, Ernest. On a déjà vu qu'Alfred était à la mode (I, 3, note 33) et Hugo ne devait guère aimer ce nom depuis que les deux Alfred – Vigny et Musset – s'étaient courageusement ralliés au second Empire.

[56] Victor Hugo suivit le même itinéraire pour aller à Dreux, l'été 1821, – voir plus haut note 43. Il fit étape à La Roche-Guyon, invité par le duc de Rohan, que l'on a entrevu dans l'épisode du couvent. Sur ce séjour, voir Victor Hugo raconté…, ouv. cit., p. 341-345.

[57] Cette scène, cette boîte et son contenu font beaucoup penser à la page du Rouge et le Noir où Julien cache sous son matelas le portrait de Napoléon légué par le chirurgien-major, et suscite les jalousies de Mme de Rénal et d'Elisa, sa femme de chambre (I, chap. 9).

[58] Prononciation péjorative qui fait de Bonaparte un étranger. Marius lui-même la commentera en III, 4, 5.

[59] Républicains et bonapartistes disaient de Louis XVIII «le cochon» de même que les royalistes disaient «l'ogre» de Napoléon.

[60] «Royaliste voltairien» correspond aux opinions de la mère de V. Hugo et le «libéralisme bonapartiste» aux idées de Hugo lui-même de 1827 environ à 1830.

[61] Association patriotique allemande dirigée d'abord contre Napoléon Ier. Dissoute en 1813 et ramifiée en sociétés secrètes, une de ses branches était d'orientation républicaine.

[62] La «courge», en provençal. Société secrète, peu nombreuse, de la Monarchie de Juillet.

[63] «Le châtré, à la caserne!»: l'eunuque Narsès, général romain de Byzance au VIe siècle. «Les Barbares et les Barberini»: famille romaine qui avait, au XVIIe siècle, construit son palais avec les matériaux des monuments antiques, plus destructrice donc que les Barbares. «Franchises et foyers»: devise des libéraux espagnols. «Tu es Pierre et sur cette pierre (je bâtirai mon Église)» (déjà cité en I, 3, voir note 51). Sur le mode dérisoire, Tholomyès avait fait la théorie du calembour; elle aboutissait à un comportement opposé: l'abstention (voir I, 3, 7).

[64] Actuellement, rue Cujas.

[65] Harmodius et Aristogiton, deux jeunes nobles athéniens, assassinèrent en 514 avant J.-C. Hipparque, fils du tyran Pisistrate, au cours de la procession des Panathénées, parce que Hipparque avait séduit la sœur d'Harmodius. Leurs poignards étaient dissimulés sous les rameaux de myrthe portés pour la procession.

[66] Ange – comme son nom l'indique: Enj-olras – à la fois par sa beauté, qui l'apparente au personnage enjôleur du Mariage de Figaro, et par sa pureté, qui l'assimile aux anges soldats porteurs de l'épée punitive annoncés par les prophéties d'Ézéchiel.

[67] Prouvaire, comme la rue des Prouvaires – dont le nom était attaché à un complot républicain de la monarchie de Juillet – et Jehan comme Jehan Frollo de Notre-Dame de Paris et peut-être comme Jehan Duseigneur, sculpteur, ami de Hugo et hernaniste de choc.

[68] Il est, avec Champmathieu, le seul ouvrier des Misérables comme Fantine en est la seule ouvrière. Son modèle est un «ouvrier-poète» (le mot et la chose sont spécifiques de la monarchie de Juillet et de la Seconde République), Alphonse Petit, éventailliste admirateur de Hugo, dont Adèle avait fait le portrait pour L'Événement – journal des fils Hugo – en décembre 1850 (Victor Hugo raconté…, ouv. cit., p. 655-666). Son idéal internationaliste est bien de 1848 et non de 1830. Hugo refera d'un éventailliste le héros de sa comédie L'Intervention.

[69] Date du partage de la Pologne entre la Prusse, l'Autriche et la Russie. C'est aussi la date de naissance de Sophie Hugo.

[70] «Comme les coureurs (se transmettent les flambeaux)» – dans les courses de relais des jeux grecs – (Lucrèce, De natura rerum, II, 79).

[71] C'est le 5 juin 1820 – et non 1822, mais la date du 5 juin 1832 appelle cette confusion – que plusieurs milliers de Parisiens manifestèrent à l'enterrement de Lallemand, étudiant tué le 2 juin lors des troubles que suscita la loi dite «du double vote».

[72] Ce personnage concentre bien des traits des jeunes romantiques. Son nom évoque Pétrus Borel, et ses gilets (mais non ses opinions) Théophile Gautier. Cet «étudiant de onzième année» rappelle aussi beaucoup Jehan Frollo de Notre-Dame de Paris.

[73] Le nom de Grantaire, ou Grand R, résulte d'un changement de lettre, Hugo l'ayant d'abord nommé Grangé, – nom qui était celui du remplaçant de Charles au service militaire.

[74] Voire III, 1, 10 et note 22.

[75] La chanson est de Collé, chansonnier dramaturge (1709-1783) qui, outre La Partie de chasse de Henri IV ici cité, est également l'auteur de Alphonse l'impuissant, de L'Amant poussif, etc. (voir, lors du carnaval – V, 6, 1 -, le trio Collé, Panard et Piron). J. Massin signale que les ultras de la Restauration avaient «récupéré» l'air «Vive Henri IV».

[76] Après avoir été professeur de Tholomyès (voir I, 3, 3 et note 40), il était, depuis 1830, doyen de la faculté de Droit.

[77] Boileau (Art poétique, II, 182) dit: «Le Français, né malin…»

[78] «Instruisez-vous, vous qui jugez le monde» (Psaumes, 2), traduit par Bossuet: «Instruisez-vous, arbitres du monde» et cité en tête de l'Oraison funèbre de Henriette de France. De Bossuet, sur qui ses maîtres avaient fait le jeu de mots «Bos suetus aratro» («bœuf accoutumé à la charrue»), Laigle, dit Bossuet, glisse à «Bos disciplinae».

[79] Thénardier fera à son tour allusion (en IV, 6, 1) à cet abandon des enfants de J.-J. Rousseau et de Thérèse. De là peut-être ce goût de Gavroche, «enfantrouvé» par ses parents, pour le refrain «C'est la faute à Rousseau».

[80] «(La crainte du Seigneur est) le début de la sagesse», dit la Bible (Proverbes, I, 7).

[81] Célèbre tonneau du château d'Heidelberg qui peut, paraît-il, contenir 283 000 litres de vin. Hugo affectionne ce monstre.

[82] «Lancé au galop» était en effet le nom du cheval de Caligula.

[83] Serpent venimeux que l'on trouve au Bengale et à Java.

[84] «Si l'usage le veut» (Horace, Art poétique, 71).

[85] Staub: tailleur chic, chez qui s'habille, par exemple, Lucien de Rubempré dans Illusions perdues.

[86] Touquet, ancien officier de la Garde devenu éditeur, fît acte d'opposition en imprimant sous quantité de formes le texte de la Charte octroyée que leurs auteurs auraient préféré voir oubliée. Voir déjà en I, 3, 1, note 4.

[87] Jeu de mots sur le titre d'une fable de La Fontaine, La Chatte métamorphosée en femme. Scribe, en 1827, avait fait jouer sous ce titre une pièce dont la musique, par Mélesville, comportait une mélodie, intitulée Air de Beethoven, sur laquelle Hugo composa Patria (voir Châtiments, Poésie II, Annexe).

[88] «Parce que je m'appelle lion» (Phèdre, Fables, I).

[89] À toute cette conversation fait écho le dialogue entre Lahorie et trois autres généraux, aux Feuillantines devant Victor enfant, raconté dans Le Droit et la Loi (Actes et Paroles I, Avant l'exil, voir vol. Politique) et qui se termine par «Avant tout, la liberté I».

[90] Pastiche du Misanthrope, chanson d'Alceste (I, 2).

[91] Juvénal, Satires, III, 164-165: «Haud facile emergunt quorum virtutibus obstat res angusta domi»: «Ils ne réussissent pas facilement ceux dont le train de vie étroit bloque les qualités.» Notons que Hugo fait se succéder le mot «République» – fin du chapitre 5 – et «Pauvreté» – titre du chapitre VI, selon une formule implicite: Res publica, res angusta. On sait par ailleurs que Hugo affectionnait particulièrement la devise, gravée à Hauteville-House, «Ad augusta per angusta» («Aux choses sublimes par les voies étroites») qui était le mot de passe des conjurés d'Hernani.

[92] L'ensemble de ce livre est nourri des souvenirs de l'année 1821-1822. Le chapitre La Mansarde du Victor Hugo raconté… (p. 353 et suiv.) fait de l'expérience du jeune Hugo un tableau fort proche: «On dînait pour 16 sous par tête chez Rousseau, rue Saint-Jacques […]. Il restait à Victor Hugo, sur les huit cents francs, trois cent soixante francs, c'était plus qu'il n'en fallait pour les dépenses imprévues et la toilette.»

[93] V. Hugo y avait demeuré avec sa mère et Eugène en 1821, dans un rez-de-jardin. C'est là que Sophie mourut en juin 1821. M. Mabeuf tient peut-être du vieux La Rivière, premier maître de Victor et d'Eugène, son goût, du latin et des livres, et des Feuillantines sa passion du jardinage. Son nom, que Gavroche jugera «farce» (IV, 4, 2), tire sans doute son origine de l'unique faute d'orthographe faite par Victor dans sa première dictée où il avait écrit «beuf» pour «bœuf».

[94] Cette amitié confirme la présence sous-jacente des Feuillantines dans le personnage de Mabeuf: Royol tenait un cabinet de lecture où les enfants Hugo, lors du second séjour aux Feuillantines (1812-1813), allaient «essayer» pour leur mère les livres qu'elle louait – voir le Victor Hugo raconté…, p. 135. Sa librairie avait fermé en 1821.

[95] Village annexé à Paris en 1817, situé entre la Salpétrière et l'actuel boulevard de la Gare, derrière le boulevard de l'Hôpital.

[96] Cette légende, toute symbolique, avait été trouvée par Hugo, pendant l'exil, dans un journal.

[97] Amis, d'après Le Droit et la Loi , plutôt de Lahorie que du général Hugo.

[98] L'autobiographie accélérée conduit le Marais de 1832 à une attitude morale et à des convictions proches de celles de Hugo en 1862, quoique la description du manuscrit par M. R. Journet et G. Robert ne donne pas ce passage comme ajouté en 1860-1862. Évidente aujourd'hui, l'autobiographie politique de Hugo dans le personnage de Marius semble n'avoir pas été d'emblée bien perçue – voir le fragment publié par H. Guillemin (repris dans l'éd. J. Massin, t. XVI, p. 455): «J'avais fait, sous le nom de Marius, des quasi-mémoires, expliquant ce que j'ai appelé quelque part [dans Littérature et Philosophie mêlées, «But de cette publication»] la révolution intérieure d'une conscience honnête. Ceci n'a été compris qu'à moitié.»

[99] Parodie de Fontenelle: «Sonate, que me veux-tu?»

[100] Hugo adapte ici un souvenir de l'Assemblée législative de 1849-1851 qui sera raconté dans Le Droit et la Loi (éd. J. Massin, t. XV, p. 593): «Un député, ancien libéral rallié aux servitudes, demandait qu'il n'y eût plus qu'un seul journal, Le Moniteur, ce qui faisait dire à son voisin, l'évêque Parisis: Et encore!»

[101] Autoportrait très ressemblant de Hugo à vingt ans. Mais ses cheveux étaient châtain clair.

[102] Voici réapparaître le quartier de la jeunesse de Victor qui hanta le Luxembourg pour y voir Adèle en 1820-1821.

[103] Troisième verset de la Genèse: «Et la lumière fut.»

[104] Particulièrement vrai de Hugo qui ne vit pas Léopoldine grandir et s'obstinait – sa femme le lui fait observer – à l'appeler «ma Didine» quand elle était déjà une grande jeune fille.

[105] Voir I, 3, 1, note 27 et le passage du Victor Hugo raconté… (p. 305) où est raconté comment V. Hugo se fit le «nègre» de l'académicien. «L'obligeant écolier démontra en une vingtaine de pages l'originalité de Gil Blas et l'académicien mit en tête de l'édition Didot cette étude qu'il signa de son nom.»

[106] Dictionnaires et traités de versification latine.

[107] Encore un trait autobiographique que trahissent, avec simplicité, les Lettres à la fiancée.

[108] Mars 1822, la cheville d'Adèle avait déchaîné de la même façon la jalousie de Victor qui avait sermonné sa «fiancée», très sérieusement argumenté sur la question et concluait: «Je te supplie désormais, bien aimée Adèle, de prendre garde à ce que je te dis ici, si tu ne veux m'exposer à donner un soufflet au premier insolent dont le regard osera se tourner vers toi; tentation que j'ai eu bien de la peine à réprimer hier et aujourd'hui et dont je ne serais plus sûr d'être maître une autre fois.» (Lettre du 4 mars 1822, éd. J. Massin, t. I, p. 1181.)

[109] La métaphore de la mine était déjà présente dans Le Rhin: «De leur côté, tous les ans, le second jour de la Pentecôte, les notables de Coblentz et de Rhens se réunissent au même lieu sous prétexte de fête, et confèrent entre eux de certaines choses obscures; commencement de commune et de bourgeoisie faisant sourdement son trou dans les fondations du formidable édifice germanique déjà tout construit; vivace et éternelle conspiration des petits contre les grands germant audacieusement près du Königstühl, à l'ombre même de ce trône de pierre de la féodalité.» (éd. J. Massin, t. VI, p. 279.). La métaphore théâtrale du «troisième dessous» était, elle, déjà employée par Balzac dans Splendeurs et Misères des courtisanes, où elle sert une représentation très différente de la société.

[110] Le «socialisme utopique».

[111] «Les enfers», ou, littéralement, «ceux d'en dessous». Le mot renvoie à Dante, voir la note suivante.

[112] Tyran italien du XIIIe siècle que Dante rencontre aux enfers, dévorant par la base du crâne la cervelle d'un autre damné. Celui-ci, de son vivant, l'avait enfermé dans une tour avec ses enfants, dont il avait mangé les corps. Voir Dante, L'Enfer, chant XXXIII:

«Aveugle, alors déjà,

Je me mis à chercher chacun d'eux…»

[113] Bobèche: pitre célèbre sous l'Empire et la Restauration. Bobino: théâtre, situé rue Madame, où l'on jouait des pantomimes. À partir de 1828, l 'autorisation fut donnée d'y représenter des vaudevilles et des comédies.

Le portrait de Gueulemer semble bien inspiré d'un (ou plusieurs) portefaix d'Avignon avec lequel Hugo avait eu des démêlés en 1839: «[…] espèces de géants mal taillés, laids, trapus, robustes carrés, velus, odieux à voir. […] La face sinistre et louche du portefaix vous remet d'étranges souvenirs en mémoire; […] vous voyez apparaître […] l'ombre pâle du maréchal Brune et vous entendez ricaner Trestaillon.» (Carnet du voyage de 1839, éd. J. Massin, t. VI, p. 767-768.)

[114] Dernier de la série des «élégants» – Tholomyès, Bamatabois, Théodule – il hérite d'un trait du portrait de Gilé qui lui a été réservé: la touffe de cheveux. (Voir le texte du Victor Hugo raconté… donné en note 16 de I, 5.) Derrière le surnom de Montparnasse, on ne sait si l'on doit deviner le séjour des Muses ou le tout neuf cimetière, inauguré en 1824. Notons enfin que c'est sur un ton et un rythme très proches qu'est écrit le portrait de Morny au début de Histoire d'un crime, comme si l'escarpe et le duc étaient un peu cousins, par le dandysme et la cruauté.

[115] En I, 3, 6.

[116] Après Ugolin (voir note 112 ci-dessus), autre image inquiétante de l'auteur, homérique bandit des lettres. On aurait aimé que Hugo développât l'idée de dialogue indiquée dans cet intitulé isolé:

«Une négresse appelée Mamzelle Juridique – Homère Hogu.» (Fragments dramatiques, éd. J. Massin, t. XII, op. 1051.)

[117] Autocitation ironique d'Hernani (III, 6: grande scène fameuse des portraits): «J'en passe et des meilleurs.»

[118] Horace, Satires, I, 2: «Troupes de joueuses de flûte, marchands de drogues, mendiants, comédiennes.»

[119] Le thème recevra tout son développement dans William Shakespeare. Voir aussi les chapitres retirés du roman et réservés pour L'Ame (Proses philosophiques des années 1860-1865, au volume Critique) qui auraient pu prendre place ici. L'avant-dernier paragraphe de cette «digression» dit: «[…] il nous faut maintenant le bon déluge, le déluge de l'esprit. L'instruction primaire et secondaire à flots, la science à flots, la logique à flots, l'amour à flots […] et les erreurs et les idolâtries, et les exploitations, et les superstitions, et les immondices, et les mensonges, et les opprobres, disparaîtront dans cet immense lavage de l'humanité par la lumière.»

[120] Bal public du boulevard de Montparnasse.

[121] Le 20 janvier 1821, Hugo écrit à Adèle (éd. J. Massin, t. I, p. 1158): «[…] le 16 juillet dernier, je te rencontrai au bal de Sceaux. J'avais à plusieurs reprises opiniâtrement refusé d'y aller; enfin je cédais à l'importunité ou plutôt au conseil de mon bon ange qui me conduisit ainsi à mon insu vers celle que je cherchais partout. Tu parus contrariée de me voir, et moi, j'eus toute la soirée le cruel bonheur de te voir danser avec d'autres. […] Nous partîmes du bal avant toi. J'étais bien fatigué, cependant je voulus revenir a pied, espérant que la voiture où tu reviendrais nous atteindrait; en effet, une demi-heure après, je vis passer un fiacre où je crus te reconnaître, croyance qui me dédommagea de la poussière et de la fatigue de la route.»

[122] Astrologue, peut-être chanoine de Liège au début du XVIIe siècle, père supposé du premier «Almanach liégeois» (1635): prophéties et météorologie.

[123] Jean Maurel a proposé de reconnaître dans plusieurs éléments du roman des traces de la mythologie populaire de l'ours que les enfants Hugo avaient découverte dans le conte de Jean l'ours, aux Feuillantines, à la veille de la condamnation de Lahorie – voir Victor Hugo raconté…, ouv. cit., p. 143. Le monologue prononcé quelques lignes plus loin «Qu'est-ce qui est bon marché à présent? […]», avait été noté mot pour mot, sans doute après avoir été entendu dans la rue, dans les carnets de 1848. (éd. J. Massin, t. VII, p. 1155.)

[124] «Qui a quatre visages», comme le dieu latin Janus.

[125] On sait que Hugo détestait le tabac. Ces trois premières lettres reproduisent à peu près textuellement des lettres de quémandeurs reçues par Hugo ou sa femme; la première était signée «Alban José, Capitaine espagnol de caballerie», la seconde, datée du 11 février 1847, «femme Thévenot», la troisième «Desclergue».

[126] Souvenir de Léopoldine:

Elle entrait […]

Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait

Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait

Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.

(Les Contemplations, IV, 5.)

[127] L'ouvrage, dont le vrai titre est L'Hermitage Saint-Jacques ou Dieu, le Roi et la Patrie , publié en 1815, appartient au fonds de lecture commun à Mme Thénardier et à Hugo enfant – voir I, 4, 2 et note 7.

[128] Parodie de l'Ecclésiaste (I, 2): «Vanité des vanités et tout est vanité.»

[129] On peut y lire, répété, le jour de la mort de Léopoldine (4 septembre).

[130] «Seul à seul dans un lieu écarté, n'allons pas croire qu'ils disent leur Notre-Père.» Hugo utilise souvent cette formule avec cette variation: «Solus cum sola…»: «Seul à seule…».

[131] Le lecteur lui, comme Javert, a identifié Montparnasse, Gueulemer, Babet et Claquesous.

[132] Nom donné à l'Hôpital de la Maternité, rue de la Bourbe, aujourd'hui hôpital Baudelocque.

[133] On appela «bousingots» après 1830 les jeunes romantiques républicains. Réputés tapageurs, ils portaient le gilet à la Marat et le chapeau en cuir bouilli des marins, appelé «bousingot». Ce nom fut vite synonyme d'anarchiste et de démagogue. Pétrus Borel en était. Bahorel aurait pu en être. L'autre branche, moins extrémiste politiquement, formait les «jeune France», souvent confondus avec les Bousingots.

[134] Bottier chic du Palais-Royal, à nouveau cité dans Mille Francs de récompense.

[135] C'était en I, 4, 1.

[136] Dans l'édition originale: «Le petit qui criait au tome III»; l'édition comprenant deux volumes par partie, le tome III était le premier de la seconde partie. C'est en II, 3, 1 que l'on entend «le cri d'un très jeune enfant» au fond de l'auberge Thénardier. Mais on perd quelque chose à changer le numéro du tome: Gavroche est le troisième enfant du couple Thénardier, Victor Hugo aussi était le «tome III» de Sophie et Léopold.

[137] «Chose vue» par V. Hugo le 17 décembre 1846: «5 h du soir. Tout à l'heure, je venais par la rue du Palais-Royal. Une vieille courbée fouillait dans un tas d'ordures à la lueur d'un réverbère. Un gamin passe et se heurte à la vieille.

«- Tiens, moi qui avais pris ça pour un énorme, un énorme chien! (Il renfle sa voix sur le second énorme.)

– Sacré moutard! Si j'avais pas été penchée, je t'aurais joliment foutu mon pied au cul!

– Csss! Csss! Après ça, je ne me suis peut-être pas trompé.» (Choses vues, ouv. cit., 1830-1846, p. 465.)

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