[1] Estramaçon: ancienne épée large, à deux tranchants.

[2] En 1552, Henri II s’est emparé des Trois Évêchés, Metz, Toul et Verdun. Charles Quint assiège Metz, mais il est repoussé par le duc de Guise (26 décembre). En 1553, il reprend l’offensive, met le siège devant Thérouanne, place forte aux confins de la Flandre et de l’Artois. La ville est prise et rasée.

[3] Le connétable de Montmorency réprima avec une extrême rigueur une révolte populaire contre les impôts, en Saintonge et Bordelais (1547).

[4] Pierre de Ronsard, Sonnets pour Hélène, XLIII (second livre).

[5] On sait que l’i et le j s’écrivent de la même façon en lettres capitales. On écrivait «Iésus» pour Jésus, «Iérôme» pour Jérôme «Ie» pour Je, etc., etc., (Note de M. Zévaco.)

[6] La paix de Saint-Germain (1570) met fin à la troisième guerre de religion.

[7] Noms d’étoiles. (Note de Zévaco.)

[8] Êtes-vous protestant? (Note de M. Zévaco.)

[9] Toise: ancienne mesure de longueur valant 1,949 mètres. 200 toises = environ 400 mètres.

[10] Mignon: terme sous lesquels étaient désignés les favoris du duc d’Anjou, frère de Charles IX, futur Henri III.

[11] Nil mirari. Formule favorite du poète latin Horace qui conseille de ne se troubler de rien, ni des revers de la fortune ni des menaces de la mort.

[12] Que le lecteur prenne patience. Ce frère Thibaut fera bientôt son apparition dans notre récit. Nous ne croyons pas inutile de dire ici que ce Lubin et ce Thibaut sont justement les mêmes qui eurent l’honneur, sous François 1er, d’être chansonnés par Clément Marot. (Note de M. Zévaco.)

[13] Nous ferons également observer que même lorsqu’ils s’exprimaient en français, en langue vulgaire, ces poètes en particulier, et les divers personnages de notre récit en général, employaient force termes que nous traduisons en «moderne» au fur et à mesure. De là, de nombreux anachronismes dans la bouche de nos héros. Mais il fallait choisir entre la couleur locale et la clarté; nous n’avons pas hésité. Comme nous l’avons dit à propos de nos précédents ouvrages, nous visons seulement à donner au lecteur une idée de l’état de nos personnages et, en conséquence, des scènes et mœurs de l’époque où ils évoluent. Le reste ne ferait qu’alourdir la narration. Au surplus, hâtons-nous d’ajouter que nous n’avons d’autre prétention que d’intéresser le lecteur à quelques dramatiques épisodes des temps qui ne sont plus. (Note de M. Zévaco.)

[14] Que nos lecteurs n’auront garde de confondre avec Étienne Marcel. (Note de M. Zévaco.)

[15] Victoires royales lors de la troisième guerre de religion (1569). Voir note 6

[16] Il s’agit de la tour qu’on voit encore à la Bourse du commerce. (Note de M. Zévaco.)

[17] Diane de Poitiers, favorite royale, maîtresse d’Henri II, qui fit construire pour elle le château d’Anet (1499-1566).

[18] Cet hôtel n’a été démoli que vers 1827. Il s’élevait sur l’emplacement actuel du passage de Saint-Avoye. (Note de M. Zévaco.)

[19] Chevalet: ancien instrument de torture.

[20] On sait que le connétable mourut en 1567, c’est-à-dire neuf ans après que cette lettre eut été écrite. Nous aurons à parler de cette mort. (Note de M. Zévaco.)

[21] Vaincu à Moncontour, Coligny battit les catholiques à La Roche-Abeille et à Arnay-le-Duc, avant de signer la paix de Saint-Germain (1570).

[22] Bataille de Saint-Denis. Deuxième guerre de religion.

[23] Bravo: mot italien désignant un assassin à gages.

[24] Le vicomte d’Aspremont, qui joua dans les sanglantes journées de la Saint-Barthélémy un rôle si odieux, était alors âgé d’une trentaine d’années et occupait un poste important dans la maison de Damville. (Note de M. Zévaco.)

[25] Chaise: siège fermé et couvert dans lequel on se faisait porter par deux hommes.

[26] Galimatias prétentieux.

[27] Béranger: chansonnier français de la Restauration (1780-1857).

[28] C’est le vieux nom du duel. (Note de M. Zévaco.)

[29] Jacobins. (Note de M. Zévaco.)

[30] Cordeliers. (Note de M. Zévaco.)

[31] Frères sachats. (Note de M. Zévaco.)

[32] Carmes. (Note de M. Zévaco)

[33] L’usage du crieur des trépassés s’est maintenu jusque sous Louis XIV. Mais cette fonction était généralement confiée à un laïque. (Note de M. Zévaco.)

[34] Quelques-uns écrivent: Kervoer ou Kerver… Le libraire ne se serait-il pas appelé tout bonnement: Cervier?… On sait, ou on ne sait pas, qu’il fut cause de l’assassinat du pauvre vieux savant Rârnus. Et nom ou surnom, Cervier lui conviendrait assez. (Note de M. Zévaco.)

[35] Place de Grève (actuellement Place de l’Hôtel de Ville).

[36] Montfaucon (village hors de Paris, actuellement Buttes-Chaumont). Deux endroits où avaient lieu les exécutions capitales et où se dressait le gibet le plus célèbre du Moyen Age.

[37] Oreste, héros mythologique grec marqué par la fatalité du destin.

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