Aventures d’un gamin de Paris à travers l’Océanie. Librairie illustrée, 7, rue du Croissant, Paris.
Le Baobab (Adansonia digitata) est un arbre, ou plutôt une sorte d’agrégat végétal d’une vitalité inouïe. On peut le creuser, attaquer sa substance avec le fer ou le feu, et son développement n’est pas arrêté. Le docteur Livingstone en a trouvé qui grandissaient encore après avoir été coupés, et constata que certaines branches de l’un d’eux, grossirent encore d’un pouce anglais, après l’abattage du tronc principal.
Il y a, dit Livingstone, dans le sud de l’Afrique, quantité de plantes et d’arbres épineux, portant des épines de toutes tailles et de toutes formes : droites, longues et minces, courtes et grosses, en crochets, en hameçons, en fers de lance, en alênes, si fortes et si coupantes, qu’elles tranchent le cuir comme un rasoir. Les gousses, les noix, les capsules, en un mot, tous les éluis qui renferment les graines de ces plantes, sont épars au milieu de ces appendices. L’un est plat comme un shelling et porte deux épines au centre, afin de s’attacher au pied du premier animal qui marchera dessus, et de se faire transporter au loin ; une autre, qui appartient à l’Uncaria procumbens, appelée vulgairement plante à grappins est armée d’une quantité d’épines effroyables qui lui permettent de s’accrocher à tout ce qui passe. Lorsqu’il s’attache au mufle d’un bœuf, le pauvre animal s’arrête et mugit de douleur et d’impuissance.]
David. Les noirs de l’Afrique Australe appelaient ainsi le Dr David Livingstone.
Nom donné par les indigènes à mistress Livingstone.]
Le lion à museau de chien, plus petit que les autres, est spécial à l’Afrique de Sud.
Antilope ibex.
Cephalopus mergens.
Oryx eapensis.
Oryx eapensis.
Strep iceros capensis.
Gazella euchore.
Hysirix cristata.
Catoblepas gnu.
Antilope melampus.
Les chambocks sont les fouets servant à frapper les bœufs qui sont sous la main du conducteur au timon du chariot. Ce sont d’énormes lanières de peau d’hippopotame ou de rhinocéros, ayant deux mètres de long, environ quatre centimètres de diamètre à la poignée et se terminant en pointe effilée. Le chambock, bien séché et battu avec un maillet de bois, acquiert une solidité et une flexibilité incroyables. Un coup frappé avec une moyenne intensité sur les reins d’un bœuf, suffit pour faire voler le poil et tracer sur la peau un sillon persistant pendant une journée.
Les larves que l’on trouve sur les feuilles du Bauhinia et que mangent les Africains, dit M. O. Westwood, appartiennent à un psylle homoptère de petite taille, mais d’une grande captivité, analogue à celui qui se rencontre en Australie sur les fouilles de l’Eucalyptus.
Pyxicephabus adsperses du docteur Smith.
On donne dans l’Afrique Australe le nom de karosses à de grands manteaux faits avec des peaux de bête.
Springbock, Gazella anchora.
J’ai vu les noirs de la Haute Guyane ainsi que les Peaux-Rouges du Maroni user d’un procédé analogue. Ils brûlent un palmier nommé « Paripou », lavent les cendres et en extraient du sel par évaporation. Je me suis servi de ce sel qui, malgré une légère amertume, peut remplacer, à la rigueur, celui du commerce, L. B.
Monnaie portugaise valant six dixièmes de centime.
Cette racine est sans doute le Mesambryanthemum edule.
Historique.
Le nom scientifique de la tsé-tsé est Glossita morsitans.
Brack-River ou Ongar. L’Orange, s’appelle aussi Gariep.
On donne, en Australie, le nom de bushrangers, littéralement coureurs du buisson, à des malfaiteurs qui forment, encore aujourd’hui, une redoutable association dans le but de piller les mineurs. (Voir à ce sujet notre ouvrage intitulé : Les Pirates des Champs d’or, 1 vol.)
Prospection est le terme employé par les chercheurs d’or, pour désigner l’exploration qui précède l’exploitation des terrains aurifères. (Voir à ce sujet notre ouvrage intitulé Le Secret de l’Or, 1 vol.)
J’ai usé d’un semblable procédé pour l’imperméabilisation de cartouches qui ont résisté en Guyane à des pluies diluviennes et à une immersion de huit jours dans une rivière. J’en ai rapporté une trentaine en France, et je les ai employées dernièrement, au bout de deux ans avec succès, dans une expédition au Maroc. Je profite de l’occasion pour recommander, aux explorateurs, cette méthode préconisée par M. Guinard, l’habile arquebusier de l’avenue de l’Opéra. L. B.
Historique.
Les chutes Victoria.
Lors des voyages du docteur Livingstone, un grand nombre d’enfants reçurent le nom Ma-Robert, que les naturels avaient donné à mistress Livingstone d’après la coutume du pays, et beaucoup d’autres furent appelés Gun (fusil), Horse (cheval), Wagon, Bible, etc. Cet usage s’est perpétué jusqu’à nos jours.
Cette bière appelée également, o-alo n’est autre chose que le bonza des Arabes.
D’après le docteur Livingstone, ce singe serait le Colobus guereza.
Historique.
Borassus flagelliformis.
Merops apiaster (guêpier vulgaire).
Ceryle rudis.
Corvus scapulatus.
Charadrius carunculata.
Psittacus Meyeri.
Loxia capensis.
Ardetta.
Procellaria.
Anser melanogasier.
Plotus Levaillantii.
Cuncuma vocifer.
Phalaeroteron Delalandii.
Cette plante appelée Tulp par les Hollandais et Mokoun par les indigènes est mortelle pour les bœufs, tandis que les chevaux la mangent impunément.
Cette singulière appellation sert à désigner les bœufs ayant subi l’inoculation préventive destinée à les prémunir contre les effets d’une terrible maladie locale qui les décime.
Le docteur Livingstone a rapportée du pays des Makololos, des cornes ayant précisément ces dimensions. On peut les voir au British Muséum.
Ils sont tous religieux par tradition et font remonter leur origine à quelques-uns des hommes les plus justes qui aient jamais existé. Descendants comme ils l’assurent de Hollandais et de huguenots, ils réclament, le titre de chrétiens ; mais, pour eux les hommes de couleur ne sont qu’une « propriété noire ». Étant, disent-ils, le peuple de Dieu, les idolâtres leur ont été donnés par héritage et ils sont l’instrument de la vengeance divine sur les nègres, comme autrefois les juifs sur les païens de leur époque. En outre, comme ils vivent au milieu d’une population beaucoup plus considérable que la leur, et qu’ils sont à plusieurs milles de distance les uns des autres, ils ont, comme les Américains des États du Sud, le sentiment du danger permanent qui les menace. La première parole qu’ils vous adressent, à votre arrivée, est toujours relative à la disposition des esprits. Aussi, lorsqu’ils reçoivent de quelque naturel envieux ou mécontent le moindre rapport contre une peuplade voisine, la chose prend aussitôt à leurs yeux les proportions d’une révolte organisée. Les mesures les plus sévères sont alors impérieusement commandées, même aux plus humains d’entre eux, et quelle que soit la quantité de sang répandu, ils n’en éprouvent ni remords ni défaillance. La nécessité de maintenir la paix leur ayant imposé, disent-ils, cette cruelle obligation. Dr LIVINGSTONE.]
J’ai tenu à citer textuellement les parois du docteur Livingstone. L’opinion de l’illustre voyageur nous permettant d’apprécier sans commentaires les procédés de civilisation employés par les Anglais dans l’Inde, en Australie et en Égypte. Le rapprochement est d’autant plus étrange, qu’il met en présence les Boërs, des sauvages blancs, et les Anglais, ces raffinés du progrès moderne. L.B.
Nous avons mentionné déjà cette étrange contradiction, en raison de laquelle les Boërs pillards éhontés, esclavagistes convaincus, assassins impitoyables, conservent quand même le culte de la famille, et se livrent avec zèle aux pratiques de leur religion.
On attribue cette découverte à M. Paget-Maseley. Mais, nous croyons pouvoir affirmer que l’honorable ingénieur en fit seulement le premier l’application dans les mines de Belgique et d’Angleterre. L. B.