[1] Personnage méprisable, vaniteux, malhonnête et sot.

[2] Ne peut-on pas étendre cette règle jusqu’aux individus? et le fils d’un voleur, qui vole, est-il aussi coupable qu’un homme éduqué qui fait une banqueroute frauduleuse?

[3] Cette préface a été écrite en 1829.

[4] On a cité comme un trait de dissimulation profonde, un mot de Charles IX, qui ne me parait au contraire qu’une boutade grossière d’un homme fort indifférent en matière de religion. Le pape faisait des difficultés pour donner les dispenses nécessaires au mariage de Marguerite de Valois, sœur de Charles IX, avec Henri IV; alors protestant: «Si le saint-père refuse, dit le roi, je prendrai ma sœur Margoton sous le bras, et j’irai la marier en plein prêche».

[5] La population de la France était d’à peu près vingt millions d’âmes. On estime que lors des secondes guerres civiles les protestants n’étaient pas plus d’un million cinq cent mille; mais ils avaient proportionnellement plus de richesses, plus de soldats et plus de généraux.

[6] Aux secondes guerres civiles, les protestants s’emparèrent le même jour, et par surprise, de plus de la moitié des places fortes de France. Les catholiques pouvaient en faire de même.

[7] Maurevel fut surnommé le tueur du roi. Voyez Brantôme.

[8] Mot de Napoléon.

[9] Il attribuait l’assassinat de Coligny et le massacre au duc de Guise et aux princes de la maison de Lorraine.

[10] Le prince de Condé.

[11] Par corruption du mot allemand «reuter»: cavalier.

[12] Façon de parler qui fut probablement importée par quelques marchands étrangers.

[13] Coup généralement violent.

[14] Baguette de houx ou de tout autre bois flexible, employée notamment pour faire aller sa monture ou battre les tapis, les vêtements.

[15] Beauté des habits, élégance vestimentaire.

[16] S’emploie comme juron, pour marquer la surprise ou l’irritation.

[17] La prière du Notre Père.

[18] Éclaireurs, troupes légères.

[19] Représentant du roi ou d’un seigneur, dans une circonscription où il exerce par délégation un pouvoir administratif et militaire, et surtout des attributions judiciaires, soit en première instance, soit comme juge d’appel des prévôts ou des hauts-justiciers.

[20] Personnage ridicule d’une vieille chanson populaire.

[21] Jeu qui se joue avec trois dés et auquel il s’agit de faire plus de dix points en un seul coup.

[22] Calviniste, protestant.

[23] L’archevêque de Guise.

[24] Lettre, avis de provocation en duel, de défi.

[25] Cette épithète désignait les duellistes de profession.

[26] Assemblage disparate, mélange confus de choses ou de personnes.

[27] Billet doux.

[28] Lieu classique alors pour les duels. Le Pré-aux-Clercs s’étendait en face du Louvre, sur le terrain compris entre la rue des Petits-Augustins et la rue du Bac.

[29] Aux XVIIème et XVIIIème siècles, longue épée à lame fine, ayant une garde à coquille ajourée, un long pommeau et des quillons (chacune des deux tiges formant la croix dans la garde de l’épée) souvent retournés en spirale, généralement utilisée pour les duels.

[30] Fantassin allemand servant en France comme mercenaire aux XVème et XVIème siècles.

[31] Partie tranchante de l’épée.

[32] Personne ayant renoncé au paganisme pour adhérer au judaïsme.

[33] Les réformés avaient adopté cette couleur.

[34] Prières publiques et prolongées devant le Saint Sacrement exposé, que l’on fait dans des circonstances extraordinaires ou, chaque année, lors de l’entrée en Carême.

[35] Corps de cavalerie légère de la garde du roi.

[36] Le prince Louis de Condé, qui fut tué à Jarnac, était accusé par les catholiques de prétendre à la couronne.

[37] L’amiral de Coligny s’appelait Gaspard.

[38] Poltrot de Méré, qui assassina le grand François, duc de Guise, au siège d’Orléans, au moment où la ville était réduite aux abois. Coligny se justifia assez mal d’avoir commandé ou de n’avoir pas empêché ce meurtre.

[39] Casque léger pour les fantassins.

[40] Aveu et repentir de ses péchés devant Dieu.

[41] Son frère.

[42] Par le traité qui termina la troisième guerre civile, on avait établi dans plusieurs parlements des chambres de justice dont la moitié des conseillers professaient la religion calviniste. Ils devaient connaître des affaires entre catholiques et protestants.

[43] Multitude de personnes qui se pressent les unes les autres dans un espace plus ou moins limité.

[44] Sa mort fut causée, dit d’Aubigné (Hist. univ., t. I, chap. II) par un poison, que des gants de senteur communiquèrent au cerveau, façon de messer René, Florentin, exécrable depuis, même aux ennemis de cette princesse.

[45] Écrit adressé à une personne détenant un pouvoir pour lui demander justice, obtenir une grâce, une faveur.

[46] Valet de chasse qui, à cheval, conduit la meute et poursuit la bête.

[47] Donc, par conséquent.

[48] Mettre en rapport, en communication verbale.

[49] C’était un principe pour un raffiné de n’entrer dans aucune nouvelle querelle tant qu’il en avait une arriérée.

[50] Grande épée à deux tranchants.

[51] Souvent les témoins n’étaient pas de simples spectateurs; ils se battaient entre eux. On disait seconder, tiercer quelqu’un.

[52] Froisser le fer et dégager au corps. Tous les termes d’escrime étaient alors empruntés à l’italien.

[53] Taisez-vous.

[54] Une dame vous attend ce soir.

[55] Dieu vous garde, Monsieur. Soyez le bienvenu.

[56] Parlez-vous espagnol?

[57] Tout doux!

[58] Dieu me pardonne! vous n’êtes point un cavalier, vous êtes un moine.

[59] Adieu, cher Bernard.

[60] On laisse au lecteur à suppléer une épithète. Charles IX se servait souvent de jurons fort énergiques à la vérité, mais d’ailleurs peu élégants.

[61] Mettre quelqu’un dans l’impossibilité de répondre, de répliquer.

[62] Cheval à qui on a coupé la queue.

[63] Religieux de l’ordre de Saint-François d’Assise (appelés aussi Frères Mineurs ou Franciscains) ainsi nommés à cause de la cordelière à trois nœuds qu’ils portent serrée autour de leur taille, symbole de la pauvreté.

[64] Portefaix, commissionnaire qui porte les fardeaux avec des crochets.

[65] Ecclésiastique, prêtre.

[66] Bouger, remuer.

[67] Le duc d’Anjou, depuis Henri III.

[68] Grand panier sans fond bourré de sable ou de terre et qui sert de protection.

[69] Eau-de-vie de vin.

[70] On peut voir de pareilles armures au Musée de l’artillerie. Une fort belle esquisse de Rubens, qui représente un tournoi, explique comment, avec ce jupon de fer, on pouvait cependant monter à cheval. Les selles sont garnies d’une espèce de petit tabouret qui entre sous le jupon, exhaussant le cavalier de manière que ses genoux sont presque au niveau de la tête du cheval. Voyez, pour l’homme brûlé vif dans son armure, «L’histoire universelle» de d’Aubigné.

[71] Qui caractérise spécifiquement une maladie, qui permet le diagnostic certain d’une maladie.

[72] Prière qui a sa place au début de la messe et dans la confession.

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