[1] Paroles de madame Stowe dans sa lettre au docteur Wardlaw.
[2] Avant la publication de l’Oncle Tom, madame Stowe avait fait paraître dans différents journaux des esquisses de mœurs, fort remarquables par la pureté et la fraîcheur des impressions. Réunies en un volume intitulé: Fleurs de Mai, elles ont été traduites en français et éditées par M. Charpentier sous le titre de Nouvelles Américaines.
[3] Isaïe XXXII, verset 4.
[4] Psaume LXII, verset 12.
[5] Psaume LXII, verset 14.
[6] Deuxième épître aux Corinthiens, ch. III, verset 17.
[7] Ps. 72, versets 12,13,14, 15, 17, 18.
[8] Assemblées religieuses qui se tiennent au milieu des bois, et auxquelles accourent de toutes parts les nègres des plantations voisines pour prier, chanter, et entendre prêcher.
[9] Épithète qui correspond à celle de paillasse, de clown.
[10] Il s’agit toujours de la Nouvelle-Orléans, dont on abrège ainsi le nom.
[11] La liberté religieuse complète aux États-Unis et la multiplicité des sectes protestantes rendent le chois difficile à faire; il arrive souvent que sans être irréligieux, un homme ne se rattache pas à telle ou telle forme de culte. Il suit les diverses prédications, et attend d’être convaincu pour faire sa profession de foi et se ranger parmi les disciples d’une Église, ou société religieuse particulière.
[12] Une machine de ce genre a été réellement inventée dans le Kentucky par un jeune homme de couleur.
[13] Galerie couverte qui fait avant-corps sur la façade de l’habitation, et règne quelquefois tout autour.
[14] Les titres affectueux d’oncle et de tante se donnent aux noirs qui vivent dans la familiarité de la maison, et qui ont vu grandir les enfants. Leurs camarades les leur donnent aussi par esprit d’imitation.
[15] Cette épithète n’implique pas que Tom soit vieux. C’est, comme en France, une façon de dire amicale.
[16] Diminutif de monsieur, et plus familier que maître.
[17] Meeting, réunion religieuse tenue par les noirs, partout où on leur laisse la liberté de s’assembler, et qu’ils passent en lectures, en prières et en chants.
[18] La Bible.
[19] Tout nègre trouvé à quelque distance de l’habitation peut être arrêté, s’il n’a sa passe ou une permission de circuler signée par son maître.
[20] «Prendre à l’arbre comme un raccoon,» dit Haley. Allusion à la façon de chasser au raton, plantigrade de l’Amérique septentrionale.
[21] Fameux orateur au Congrès et trois fois candidat à la présidence.
[22] L’État de l’Ohio où l’esclavage n’existe pas, et qui est séparé du Kentucky par le fleuve du même nom. D’après la loi à laquelle il est souvent fait allusion dans ce livre, il y a maintenant extradition des esclaves de l’État libre où ils se réfugient à l’État d’où ils se sont enfuis. C’est en Canada seulement, l’ancienne terre française, sous la domination de l’Angleterre aujourd’hui, que les noirs fugitifs peuvent se croire en sûreté.
[23] Il y a ici un jeu de mots intraduisible, une espèce de calembour sur understanding, qui veut dire à la fois intelligence, et familièrement chaussures, socques, sous-pieds.
[24] Auteur du Pilgrim’s Progress, ouvrage religieux et allégorique, qui jouit d’une grande popularité en Angleterre et aux États-Unis.
[25] Anniversaire de la déclaration d’indépendance des États-Unis.
[26] O-Hio, mot indien qui signifie belle eau, belle rivière.
[27] Aux critiques qui accusent l’auteur d’exagération, nous répondrons par un fait récent, extrait d’un journal américain, le Boston Daily Evening Transcript, du 14 décembre 1852: «Une négresse a été dernièrement pendue à Cedartown. Voilà pourquoi. Son maître lui signifia qu’il avait vendu ses quatre enfants. L’acquéreur était un homme connu dans tout le voisinage pour un avare et un tyran, qui, non seulement affamait ses esclaves, mais les battait avec la plus odieuse brutalité. La mère au désespoir supplia son maître à genoux de résilier le marché, de lui laisser ses enfants, ou tout ou moins de les vendre à quelque autre. Ses supplications furent vaines. Les enfants devaient être livrés le lendemain. Elle les tua dans la nuit. Elle a été jugée et pendue pour crime d’infanticide.»
(Note des traducteurs).
[28] Rocking-chair. Sorte de chaise à bascule, très en usage chez les Américains, et à laquelle on imprime, en s’y asseyant, un mouvement d’escarpolette.
[29] Les quakers ou amis regardent tous les hommes comme frère, et tutoient même les étrangers.
[30] Mot illisible. (Note du correcteur – ELG.)
[31] Journal populaire de la Nouvelle-Orléans, qui tire son nom de la petite monnaie avec laquelle on le paye.
[32] Ne regarde point le vin quand il se montre rouge et quand il donne sa couleur dans la coupe… Il mord par derrière comme un serpent, etc.
Proverbes de Salomon.
[33] Disciples du docteur Pusey, qui a récemment ramené une portion de l’Église anglicane aux traditions et coutumes catholiques.
[34] Cantique des Cantiques de Salomon, ch 9, verset 5.
[35] Sobriquet donné au noir, qui vient du verbe anglais quash, écraser, faire pâtir, et qui correspond à l’épithète familière de pâtiras.
[36] Kentucky.
[37] Take to the stump, prendre le tronc d’arbre, comme on dirait grimper à la tribune. Dans les États de l’ouest, où se précipite toute une population d’aventuriers, pour ceux qui se posent candidats et vont vanter eux-mêmes leurs propres mérites, comme pour les prédicateurs errants qui cherchent à se former une congrégation, le meilleur piédestal est le tronc de l’arbre que la hache des pionniers vient d’abattre.
[38] Calaboose, maison de châtiment.
[39] Évangile de saint Mathieu, ch. XI, verset 25.
[40] Évangile de saint Marc, ch. IX, verset 26.
[41] Les aborigènes du Massachusetts, s’essayant à prononcer le mot english, anglais, en firent yenghese au pluriel, et yankee au singulier: de là ce surnom resté depuis aux habitants des États du Nord.
[42] Ô doux Jésus, qu’il te souvienne
Que tu daignes, dans ton amour,
Pour rendre mon âme chrétienne,
Naître, vivre, et mourir un jour.
Ne laisse pas choir dans l’abîme
L’âme que tu venais sauver!
Sur la croix, auguste victime,
Ton sang coula pour me laver.
[43] Évangile selon saint Marc, ch. IX, verset 42.
[44] Saint Mathieu, ch. XI, verset 28.
[45] Isaïe, ch. XLIII, v. 8.
[46] Mot illisible. (Note du correcteur – ELG.)
[47] Daniel, ch. III, verset 25.
[48] Jules César, de Shakespeare.
[49] Le delirium tremens.
[50] Ceux-ci, sans se préoccuper de l’avenir des esclaves libérés, ne voient que leur droit. L’affranchissement immédiat et sans restriction est pour eux un devoir, une religion. Les autres parlent d’affranchir successivement, et d’exporter les esclaves sur les rives de l’Afrique, à Libéria.
[51] Isaïe, ch. IX, verset 15.
[52] Malachie, ch III, verset 2, 5; ch. IV, verset 1.