Nous nous abstiendrons de décrire ces choses, car même les moins moches évoquent le fruit d’un croisement entre un octopode et une bicyclette. Il est bien connu que les choses d’univers indésirables sont toujours à l’affût d’un accès vers celui des humains, pour des raisons qu’on pourrait ainsi transcrire : c’est commode pour le bus et ça rapproche des commerces.
Le lecteur étourdi qui aurait omis de se plonger dans La Huitième Couleur, premier livre des « Annales du Disque-monde », s’aperçoit ici avec surprise que la Mort est de sexe masculin. Dont acte. (N.d.T.)
Le thaum est l’unité de base de la force magique, universellement défini comme la quantité de magie nécessaire pour créer un petit pigeon blanc ou trois boules de billard standard.
Une intéressante métaphore. Pour les trolls nocturnes, bien sûr, l’aube des temps appartient au futur.
Pas exactement, évidemment. Les arbres ne s’embrasèrent pas, les gens ne devinrent pas brusquement extrêmement riches et très morts, et les mers ne se vaporisèrent pas d’un coup. Ce serait une meilleure comparaison que d’écrire : « pas comme de l’or fondu ».
Nul ne sait pourquoi, mais les articles les plus mystérieux et magiques s’achètent tous dans des boutiques qui apparaissent puis s’évanouissent en fumée, après une existence encore plus brève que celle d’un commerce de talismans par correspondance. Plusieurs explications ont été avancées, mais aucune ne rend entièrement compte des faits observés. Ces boutiques surgissent n’importe où dans l’univers, et leur non-existence instantanée dans une quelconque cité se remarque normalement aux foules de chalands qui parcourent les rues, les mains crispées sur des articles magiques défunts et des cartes de garantie chamarrées, et qui regardent les murs de briques d’un air soupçonneux.