[1] Ne pas confondre avec son cousin, prénommé Pierre lui aussi, qui sera garde des Sceaux et chancelier de France.
[2] Louis XIII.
[3] Dans la haute noblesse, le fils aîné porte toujours un nom différent jusqu'à la mort du père : Fronsac chez les Richelieu, Crussol chez les d'Uzès, Mercœur chez les Vendôme, etc.
[4] Aujourd'hui Port-Louis, dans le Morbihan.
[5] Louis XIII et Anne d'Autriche étaient nés la même année.
[6] Titré duc d'Anjou jusqu'à ce qu'il devienne duc d'Orléans en 1626.
[7] Née Marie de Luxembourg.
[8] Louise de Vaudémont, épouse d'Henri III.
[9] On appelait ainsi la bibliothèque.
[10] Alde Manuce, fort célèbre, est l'inventeur des caractères italiques.
[11] À l'époque, les voitures n'étaient pas vitrées. On utilisait des rideaux de cuir plus ou moins ornés.
[12] Elle ne revint jamais.
[13] Aujourd'hui le Palais-Royal.
[14] Metz, Toul et Verdun.
[15] Anagramme de Catherine, prénom de la marquise de Rambouillet qui était en quelque sorte la reine des Précieuses.
[16] On appelait ainsi le prince de Condé.
[17] De même que l'on appelait Condé Monsieur le Prince, on donnait à Soissons, cousin du Roi et prince du sang lui aussi, le titre de Monsieur le Comte sans autre ajout.
[18] Nous dirions : du bordel.
[19] Philippe IV d'Espagne, frère d'Anne d'Autriche, avait épousé Elisabeth, sœur de Louis XIII, qui devait être la mère de Marie-Thérèse, future femme de Louis XIV.
[20] La toise équivalait à deux mètres environ.
[21] Le château de Madrid, dans le bois de Boulogne, a été construit par François Ier en souvenir de sa captivité espagnole.
[22] Seules les duchesses et princesses pouvaient s'asseoir en présence des souverains. Le tabouret était le symbole de la dignité ducale.
[23] Le connétable de Montmorency avait construit un château Renaissance à côté de l’ancien château féodal.
[24] Lorsqu’elle était seule – et c’était souvent ! – la Reine vivait à l’heure espagnole.
[25] Il était alors ambassadeur à Rome.
[26] On disait que, sous le château de Rueil, le Cardinal avait fait creuser des cachots et même des oubliettes.
[27] Voir tome I, La Chambre de la Reine.
[28] À cette époque, le bourg du Palais s'étendait derrière la citadelle occupant la place du glacis construit par Vauban et en face du bourg actuel, sur le lieudit Haute-Boulogne. Progressivement, au cours du XVIIe siècle, l'agglomération s'étendit vers le sud, sur la Basse-Boulogne, et l'église elle-même fut transférée au temps des Fouquet.
[29] Seuls avec les prélats, les princes des familles souveraines ont droit à l'appellation monseigneur.
[30] Celui que nous connaissons. Il ne reste du Château-Neuf que le pavillon Henri-IV.
[31] Voir tome I, La Chambre de la Reine.
[32] Voir tome I, La Chambre de la Reine.
[33] Détruire cet assemblage hétéroclite et créer une véritable police sera l'œuvre de Nicolas de La Reynie, le Lieutenant de police de Louis XIV.
[34] Aujourd'hui Collège de France.
[35] Voir tome I, La Chambre de la Reine.
[36] Voir tome I, La Chambre de la Reine.
[37] La chapelle existe toujours. C'est actuellement un temple protestant.
[38] La deuxième vague, avec la fameuse Marie Mancini, n'arrivera que six ans plus tard, avec les deux sœurs du cardinal.
[39] L'hôtel de Beaufort a été détruit par Haussmann pour le percement de la rue Rambuteau.
[40] Il est le père de la marquise de Brinvilliers.
[41] Née Léonore de Berg.
[42] François de La Rochefoucauld, dans l'avenir célèbre auteur de Maximes.
[43] Depuis la mort de Louis XIII, Chantilly avait été rendu à la princesse de Condé, née Charlotte de Montmorency.
[44] Disgraciée à la mort de Richelieu, elle avait épousé en 1644 Claude de la Bazinière.
[45] Délimité à peu près, de nos jours, par la rue de Condé, la rue Monsieur-le-Prince et la rue de Vaugirard.
[46] Destiné jadis aux jeux de boule sur gazon, le boulingrin est un peu l'ancêtre des pelouses.
[47] Vin sucré où l'on a fait infuser de la cannelle et du girofle.
[48] Les troupes royales étant insuffisantes pour encercler Paris, le courrier passait assez bien dans les deux sens. Ainsi, Mme de Sévigné correspondait avec son cousin Bussy-Rabutin qui campait à Saint-Denis avec les hommes du maréchal de Gramont.
[49] Marbre bleu veiné de blanc, provenant d'Italie.
[50] Dans les duels en règle il était d'usage que les seconds s'affrontent, mais ce jour-là, Nemours et Beaufort employaient le pistolet.
[51] Plus connu sous le nom de Lauzun qu'il portera plus tard.
[52] Cette troupe d'élite portait une hache d'arme terminée par une pointe recourbée. Ceux qui la composaient se tenaient près du Roi au combat et marchaient devant lui, deux par deux, aux grandes cérémonies.
[53] Ces « baleiniers » allaient fournir l'une des plus belles lignées de corsaires basques.
[54] Marie-Thérèse était petite-fille d'Henri IV par sa mère Elisabeth, épouse de Philippe IV d'Espagne, et Mademoiselle l'était aussi par son père, Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII.
[55] Tous deux étaient béarnais, cousinant même quelque peu.
[56] Mme de Navailles était la cousine de la future Mme de Maintenon dont on connaît l'action sur l'éducation des filles. Elle en avait d'ailleurs partagé l'enfance durant plusieurs années.
[57] Ne pas confondre avec la seconde épouse de Monsieur. Anne de Gonzague de Nevers était la sœur de cette Marie de Gonzague qui avait fait perdre la tête - à tous les sens du terme - au jeune Cinq-Mars avant de devenir reine de Pologne. Toujours à cause du titre, Anne avait épousé l'électeur Palatin de Bavière dont elle était veuve.
[58] Cet endroit, qui prendra le nom de place du Trône puis, sous la Révolution, de place du Trône renversé, est aujourd'hui la place de la Nation.
[59] Voir tome I, La Chambre de la Reine.
[60] Marguerite de Lorraine, seconde épouse de son père feu Gaston d'Orléans.
[61] Ceux du Roi étaient les comédiens de l'hôtel de Bourgogne.
[62] Philippe Erlanger, Louis XIV.
[63] Le thé qui avait déjà des adeptes était en France depuis 1648.
[64] Dix-neuf vaisseaux, dont onze seulement en état de prendre la mer, plus une dizaine de galères, c'était tout ce que la France possédait alors (J.P. Desprats, Les Bâtards d'Henri IV).
[65] Les maîtres charpentiers de marine.
[66] Quai Malaquais actuel.
[67] Habituée à la pénombre des palais espagnols où les personnes royales recevaient une sorte de culte, Marie-Thérèse souffrait de vivre dans les perpétuels courants d'air des appartements français que tout un chacun pouvait traverser selon sa fantaisie.
[68] Il s'agit de l'auteur de La Princesse de Clèves qui était aussi l'amie et la confidente de Madame.
[69] Bâti en bois au centre duquel on plaçait un réchaud pour chauffer un lit.
[70] Après l'arrestation de Fouquet, Vatel avait jugé bon de passer en Angleterre.
[71] Après le départ de la reine Henriette d'Angleterre qui l'habitait jusque-là, Monsieur et Madame avaient pris possession de l'ancien Palais-Cardinal.
[72] La rue Taranne a été absorbée par le boulevard Saint-Germain. La maison occupée par les Montespan se situait à peu près à l'emplacement de la brasserie Lipp.
[73] Voir tome I, La Chambre de la Reine.
[74] Qui, du coup, va devenir New York !
[75] Seuls deux autres vaisseaux devaient au XVIIe siècle en égaler la splendeur : le Soleil-Royal et la Reale, la prestigieuse galère.
[76] Il était le frère de Sœur Louise-Angélique, l'amie de Louis XIII, et le beau-frère de Marie-Madeleine, l'amie de Madame et l'auteur de La Princesse de Clèves.
[77] Une autopsie avec, bien sûr, les moyens et les connaissances de l'époque.
[78] Aujourd'hui Héraklion, l'île de Candie étant la Crète.
[79] Frère cadet du ministre et de quatorze ans plus jeune, le comte de Maulévrier était, curieusement, l'ami de Beaufort qu'il admirait.
[80] Francesco Morosini, 1619-1694, sera le dernier des grands doges de Venise après avoir reconquis sur les Turcs Fatras, Lépante, Corinthe, Athènes et Sparte. Après avoir aussi écrit l'une des plus belles pages de l'histoire de la Sérénissime, il mourra à Nauplie où la flotte avait pris ses quartiers d'hiver.
[81] Du nom d'un ruisseau qui, à l'époque grecque, coulait de Longchamp, à peu près sur l'emplacement de la Canebière.
[82] Voir tome I, La Chambre de la Reine.
[83] À Pignerol, M. de Saint-Mars gouvernait seulement le château proprement dit qui était la prison. La citadelle et la place forte relevaient d'un lieutenant du Roi, en l'occurrence M. de Rissan.
[84] La principauté d'Achaïe ou de Morée, conquise au XIIIe siècle par Guillaume de Champlitte et Geoffroy de Villehardouin, faisait partie de l'Empire latin d'Orient.
[85] Fouquet et Lauzun y étaient enfermés. M. de Rissan, gouverneur militaire, occupait celle du sud et la troisième était réservée aux prisonniers de moindre importance.
[86] Il sera tué au siège de Maastricht un an après, alors qu'il devenait maréchal de France.
[87] Certains chercheurs ont vu une anagramme dans un nom venu de nulle part : ce (fameux) amiral !…