—How could you, Madam, be so inattentive in reading the last chapter? I told you in it, That my mother was not a papist.—Papist! You told me no such thing, Sir.—Madam, I beg leave to repeat it over again, that I told you as plain, at least, as words, by direct inference, could tell you such a thing.—Then, Sir, I must have miss’d a page.—No, Madam, you have not miss’d a word.—Then I was asleep, Sir.—My pride, Madam, cannot allow you that refuge.—Then, I declare, I know nothing at all about the matter.—That, Madam, is the very fault I lay to your charge; and as a punishment for it, I do insist upon it, that you immediately turn back, that is as soon as you get to the next full stop, and read the whole chapter over again. I have imposed this penance upon the lady, neither out of wantonness nor cruelty; but from the best of motives; and therefore shall make her no apology for it when she returns back:—’Tis to rebuke a vicious taste, which has crept into thousands besides herself,—of reading straight forwards, more in quest of the adventures, than of the deep erudition and knowledge which a book of this cast, if read over as it should be, would infallibly impart with them—The mind should be accustomed to make wise reflections, and draw curious conclusions as it goes along; the habitude of which made Pliny the younger affirm, ‘That he never read a book so bad, but he drew some profit from it.’ The stories of Greece and Rome, run over without this turn and application,—do less service, I affirm it, than the history of Parismus and Parismenus, or of the Seven Champions of England, read with it.
—But here comes my fair lady. Have you read over again the chapter, Madam, as I desired you?—You have: And did you not observe the passage, upon the second reading, which admits the inference?—Not a word like it! Then, Madam, be pleased to ponder well the last line but one of the chapter, where I take upon me to say, ‘It was necessary I should be born before I was christen’d.’ Had my mother, Madam, been a Papist, that consequence did not follow. (The Romish Rituals direct the baptizing of the child, in cases of danger, before it is born;—but upon this proviso, That some part or other of the child’s body be seen by the baptizer:—But the Doctors of the Sorbonne, by a deliberation held amongst them, April 10, 1733,—have enlarged the powers of the midwives, by determining, That though no part of the child’s body should appear,—that baptism shall, nevertheless, be administered to it by injection,—par le moyen d’une petite canulle,—Anglice a squirt.—’Tis very strange that St. Thomas Aquinas, who had so good a mechanical head, both for tying and untying the knots of school-divinity,—should, after so much pains bestowed upon this,—give up the point at last, as a second La chose impossible,—‘Infantes in maternis uteris existentes (quoth St. Thomas!) baptizari possunt nullo modo.’—O Thomas! Thomas! If the reader has the curiosity to see the question upon baptism by injection, as presented to the Doctors of the Sorbonne, with their consultation thereupon, it is as follows.)
It is a terrible misfortune for this same book of mine, but more so to the Republick of letters;—so that my own is quite swallowed up in the consideration of it,—that this self-same vile pruriency for fresh adventures in all things, has got so strongly into our habit and humour,—and so wholly intent are we upon satisfying the impatience of our concupiscence that way,—that nothing but the gross and more carnal parts of a composition will go down:—The subtle hints and sly communications of science fly off, like spirits upwards,—the heavy moral escapes downwards; and both the one and the other are as much lost to the world, as if they were still left in the bottom of the ink-horn.
I wish the male-reader has not pass’d by many a one, as quaint and curious as this one, in which the female-reader has been detected. I wish it may have its effects;—and that all good people, both male and female, from example, may be taught to think as well as read.
Mémoire présénté à Messieurs les Docteurs de Sorbonne
Vide Deventer. Paris Edit. 4to, 1734, p. 366.
Un Chirurgien Accoucheur, représente à Messieurs les Docteurs de Sorbonne, qu’il y a des cas, quoique très rares, où une mère ne sçauroit accoucher, & même où l’enfant est tellement renfermè dans le sein de sa mère, qu’il ne fait paroître aucune partie de son corps, ce qui seroit un cas, suivant les Rituels, de lui conférer, du moins sous condition, le baptéme. Le Chirurgien, qui consulte, prêtend, par le moyen d’une petite canulle, de pouvoir baptiser immédiatement l’enfant, sans faire aucun tort à la mère.—Il demand si ce moyen, qu’il vient de proposer, est permis & légitime, & s’il peut s’en servir dans les cas qu’il vient d’exposer.
Réponse
Le Conseil estime, que la question proposée souffre de grandes difficultés. Les Théologiens posent d’un côté pour principe, que le baptême, qui êst uné naissance spirituelle, suppose une première naissance; il faut être né dans le monde, pour renâitre en Jésus Christ, comme ils l’enseignent. S. Thomas, 3 part. quaest. 88 artic. II, suit cette doctrine comme une vérité constante; l’on ne peut, dit ce S. Docteur, baptiser les enfans qui sont renfermés dans le sein de leurs mères, & S. Thomas est fondé sur ce, que les enfans ne sont point nés, & ne peuvent être comptés parmi les autres hommes; d’où il conclud, qu’ils ne peuvent être l’objet d’une action extérieure, pour reçevoir par leur ministère, les sacremens nécessaires au salut: Pueri in maternis uteris existentes nondum prodierunt in lucem ut cum aliis hominibus vitam ducant; unde non possunt subjici actioni humanae, ut per eorum ministerium sacramenta recipiant ad salutem. Les rituels ordonnent dans la pratique ce que les théologiens ont établi sur les mêmes matières, & ils deffendent tous d’une manière uniforme, de baptiser les enfans qui sont renfermés dans le sein de leurs mères, s’ils ne sont paroître quelque partie de leurs corps. Le concours des théologiens, & des rituels, qui sont les régles des diocèses, paroît former une autorité qui termine la question presenté; cependant le conseil de conscience considérant d’un côté, que le raisonnement des théologiens est uniquement fondé sur une raison de convenance, & que la deffense des rituels, suppose que l’on ne peut baptiser immédiatement les enfans ainsi renfermés dans le sein de leurs méres, ce qui est contre la supposition présente; & d’un autre côté, considérant que les mêmes théologiens enseignent, que l’on peut risquer les sacremens que Jésus Christ a établis comme des moyens faciles, mais nécessaires pour sanctifier les hommes; & d’ailleurs estimant, que les enfans renfermés dans le sein de leurs mères, pourroient être capables de salut, parce qu’ils sont capables de damnation;—pour ces considérations, & en égard à l’exposé, suivant lequel on assure avoir trouvé un moyen certain de baptiser ces enfans ainsi renfermés, sans faire aucun tort à la mère, le Conseil estime que l’on pourroit se servir du moyen proposé, dans la confiance qu’il a, que Dieu n’a point laissé ces sortes d’enfans sans aucuns secours, & supposant, comme il est exposé, que le moyen dont il s’agit est propre à leur procurer le baptéme; cependant comme il s’agiroit, en autorisant la pratique proposée, de changer une règle universellement établie, le Conseil croît que celui qui consulte doit s’addresser à son évêque, & à qui il appartient de juger de l’utilité, & du danger du moyen proposé, & comme, sous le bon plaisir de l’évêque, le Conseil estime qu’il faudroit recourir au Pape, qui a le droit d’expliquer les règles de l’église, & d’y déroger dans le cas, où la loi ne sçauroit obliger, quelque sage & quelque utile que paroisse la maniére de baptiser dont il s’agit, le Conseil ne pourroit l’approver sans le concours de ces deux autorités. On conseile au moins à celui qui consulte, de s’addresser à son évêque, & de lui faire part de la présente décision, afin que, si le prélat entre dans les raisons sur lesquelles les docteurs soussignés s’appuyent, il puisse être autorisé dans le cas de nécessité, ou il risqueroit trop d’attendre que la permission fût demandée & accordée d’employer le moyen qu’il propose si avantageux au salut de l’enfant. Au reste, le Conseil, en estimant que l’on pourroit s’en servir, croît cependant, que si les enfans dont il s’agit, venoient au monde, contre l’espérance de ceux qui se seroient servis du même moyen, il seroit nécessaire de les baptiser sous condition; & en cela le Conseil se conforme à tous les rituels, qui en autorisant le baptême d’un enfant qui fait paroître quelque partie de son corps, enjoignent néantmoins, & ordonnent de le baptiser sous condition, s’il vient heureusement au monde.
Délibéré en Sorbonne, le 10 Avril, 1733.
A. Le Moyne.
L. De Romigny.
De Marcilly.
Mr. Tristram Shandy’s compliments to Messrs. Le Moyne, De Romigny, and De Marcilly; hopes they all rested well the night after so tiresome a consultation.—He begs to know, whether after the ceremony of marriage, and before that of consummation, the baptizing all the Homunculi at once, slapdash, by injection, would not be a shorter and safer cut still; on condition, as above, That if the Homunculi do well, and come safe into the world after this, that each and every of them shall be baptized again (sous condition)—And provided, in the second place, That the thing can be done, which Mr. Shandy apprehends it may, par le moyen d’une petite canulle, and sans faire aucune tort au père.