Le passage suivant de l’histoire de la maison Orsini par Sansovino peut amuser un instant:
«Ma molli più jurono i Napoleoni, peiche in tutti i tempi gli orecchi italiani, o nella pace, a nella guerra, udirono questa nobilissima voce in nomini segnalati.» Lib. II, p. 20.
Le Souper de Beaucaire imprimé à Avignon en 1793. N.D.L.É.
Moniteur du 7 décembre 1793. C’est la première fois que le Moniteur nomme Bonaparte, dont il imprime le nom ainsi: le citoyen Bona-parte.
Peut-être: son affaire.
Voir le rapport de Barras à la Convention, Moniteur.
En attendant mieux, voir l’Histoire de la guerre, par le général Dumas, l’Histoire des campagnes d’Italie, par le général Serran, et surtout le Moniteur et l’Annual Register.
Voir Tite Live, liv. IX, p. 242 (Trad. de Bureau de la Malle, t. IV, éd. de Michaud, 1810).
Voir le comment de ceci dans le tome XVI de M. de Sismondi, p. 414.
Un peu plat cette fin.
Voir tous les livres anglais, même les plus estimés de 1800 à 1810, et, ce qui est encore moins généreux, les Considérations de Mme de Staël, composées après les massacres de Nîmes.
Stendhal avait d’abord écrit: «les vieilles dynasties de l’Europe». Puis il changea dynasties par aristocraties en ajoutant en note: «dynasties, plus vrai et moins clair». N.D.L.É.
Beaucoup de furent.
Pour voir Napoléon en Italie sous un vrai jour, il faut monter son âme par un volume de Tite Live. On se purifie ainsi de toutes les petites idées modernes et fausses.
La fortune de Masséna, d’Augereau, de… etc., etc., etc. Un chef de bataillon passe à Bologne, allant faire une expédition dans l’Apennin; il n’avait pas même de cheval; il repasse quinze jours après, il avait dix-sept charrettes chargées lui appartenant et trois voitures avec deux maîtresses. Les trois quarts des sommes pillées furent mangées dans le pays.
Mémoires de Carnot.
Prudence.
Embarrassé, embrouillé à refondre.
On trouve dans le carton R. 292 de la bibliothèque de Grenoble cette curieuse note sur les portraits de Napoléon Bonaparte:
«Presque tous ceux que j’ai vus de lui sont des caricatures. Beaucoup de peintres lui ont donné les yeux inspirés d’un poète. Ces yeux-là ne vont pas avec l’étonnante capacité d’attention qui est le caractère de son génie. Il me semble que ces yeux expriment un homme qui vient de perdre ses idées ou un homme qui vient d’avoir la vue d’une image sublime. Sa figure était belle, quelquefois sublime, mais c’était parce qu’elle était tranquille. Ses yeux seuls avaient des mouvements rapides et beaucoup de vivacité. Il souriait souvent, ne riait jamais. Je l’ai vu une seule fois transporté de plaisir: ce fut après avoir entendu Crescentini chanter l’air: Ombra adorata aspetia. Les moins mauvais portraits sont de Robert Lefèvre et de Chaudet: les plus mauvais de David et de Canova.»
Ici prendre deux pages à Mme la Baronne [de Staël].
Description de l’Égypte dans Volney; histoire militaire: le faible Martin, Berthier, Denon, Wilson, alors bien digne d’être un des écrivains de l’autorité.
Voir le Commentaire de Liège pour corriger cette phrase. 14 décembre 1817 *.
* M. Rover fait remarquer que Stendhal entend parler ici du Commentaire sur l’Esprit des Lois de Destutt de Tracy, Liège, 1817.
Voir Las Cases.
Martens: Lois des Nations, p. 291.
Las Cases.
Voir Tite Live, blâmant avec raison les Samnites de n’avoir pas fait main basse sur les Romains aux Fourches Caudines. Livre [IX], p. [221], 4e volume de la traduction de La Malle.
Même l’histoire calomnieuse du général Robert Wilson.
Il voulut engager M. Desgenettes à soutenir publiquement que la peste n’était pas contagieuse, la vanité de celui-ci s’y refusa.
Voir Las Cases.
L’article de Las Cases.
Voyez leurs livres.
C’est une question très intéressante qu’il faut tâcher d’éclaircir dans un ouvrage tel que celui-ci. (Note de Vismara.)
Réponse: on ne peut rien faire avant la publication des mémoires de Lucien, Sieyès et Barras. (Note de Stendhal.)
Il faut dire quelque chose de la manière dont il quitta l’armée et de son départ, circonstance qui tient du grandiose. (Note de Vismara.) — Oui, je le ferai. (Note de Stendhal.)
Détails de la navigation.
Chaque jour ou trouvait de nouveaux*
aux portes du Luxembourg; par exemple, on y vit un jour une grande affiche représentant fort bien une lancette, une laitue et un rat (L’an sept les tuera).
* En blanc dans le manuscrit.
Les intermédiaires de Barras étaient MM. David, Mounier, Tropès de Guérin, le duc de Fleury. Voir la Biographie moderne de Michaud, rapsodie précieuse par de tels aveux. Le Moniteur peint très bien l’avilissement, le désordre.
Mission du marquis de Rivière dans le Midi; massacres de Nîmes; histoire de Trestaillon.
Prudence. Rendre aux émigrés ce qu’ils ont fait en 1815.
Prudence. Supprimer [cette] phrase.
Je crois [du] devoir de l’historien de son temps d’écrire les faits sûrs et non les doutes on les ouï-dire. Il faut éclaircir ce fait ou le retrancher. (Note de Vismara.) — Non. (Note de Stendhal.)
Ces mémoires existent chez Colburn à Londres. Ils peuvent voir le jour d’un moment à l’autre ainsi que ceux de Carnot et de Tallien.
Par hasard le plus fripon de ces coquins se nommait Rapinat.
Prudence. Surtout peu entreprenants. For me leur plus beau trait: cette conspiration de Lyon en 1817.
Les généraux en 1814 préfèrent les titres de lieutenant-général et de maréchal de camp à celui de général de division et de général de brigade sanctifiés par tant de victoires.
Carrion-Nisas en 1801, ou Ferrand, en 1815.
Les actions du consul sont autant l’histoire de l’Europe que celle de France.
Cinq directeurs renouvelés par cinquième et nommée par un Sénat conservateur; deux chambres élues directement par le peuple, la première, parmi les gens payant mille francs d’impôts: la seconde, parmi les gens qui en payaient dix mille, et renouvelées par cinquième. Un tel gouvernement est une recette sûre contre la conquête.
Longueur. Cela ôte la lumière au sujet principal. À mettre ailleurs ainsi que la peur de la liberté, de l’autre côté de la Manche, faite à l’aristocratie anglaise. Les Anglais, après avoir eu peur de nos armes sous Napoléon, ont maintenant peur de notre liberté.
Note of a great man. I would have added some observation and some anecdotes, here and there, but the departure has robbed me of the opportunity.
Au contraire, une fois pris le parti de la monarchie, qui n’avait pas les idées nouvelles en politique, a dû s’environner de la religion, lui donner un lustre, etc… (Note de Vismara.)
Il n’avait pas besoin du concordat pour régner sur un peuple d’une extrême indifférence sur la religion, et le seul obstacle sérieux qu’il ait rencontré, a été le Pape à Savone. S’il n’avait pas fait de concordat, le Pape eût toujours été a ses genoux. Cela fut très bien dit à Napoléon par le troisième consul le Brun. (Note de Stendhal.)
For me: Ce qui me montre la bêtise des Bourbons c’est que voulant un plaisir absolu, ils ne prennent pas cette route.
Voyez les États qui se réorganisent après la chute de Napoléon, comparez-les à ce qu’ils étaient avant la conquête: Genève, Francfort, etc. Le trésor d’un peuple, ce sont ses habitudes.
Peut-être ôter: bientôt après.
Voir Las Cases.
Ici Las Cases.
On saura plus tard la vérité. En attendant, on peut lire les Mémoires du comte de Vauban, qui fut le général Lannes des émigrés, et les pamphlets de M. de Montgaillard.
La famille de Cadoudal vient d’être anoblie par S.M. Louis XVIII.
Tout ce qui suit à fondre avec Las Cases. 30 juin 1818.
Ailleurs: Napoléon dut sentir vivement la perte de Lucien qu’une jalousie fort naturelle et l’ascendant du parti Beauharnais lui avaient fait éloigner. Lucien avait une partie de ce qui manquait à Napoléon et l’eût empêché de céder à ce fatal aveuglement qui peu à peu n’en fit qu’un despote ordinaire. Biographie des hommes vivants, 1, 543.
Jamais de plus grands bienfaits ne semblèrent établir de plus grands droits. Il aurait fallu pour le bonheur de la France que Napoléon mourût tandis qu’il était occupé à monarchiser sa belle armée du camp de Boulogne. — Dominique.
P. 128. 6e éd. chez Ackerman.
Voir les dépositions de M. de Maubreuil, marquis d’Aulay, sténographiées, et qui coûtent Paris manuscrites.
Prudence; archi-prudence.
Warden, p. 144.
Warden, p. 147.
M. Boyer fait remarquer que c’est par prudence que Stendhal a travesti les noms du comte d’Artois et du duc de Berry. N.D.L.É.
Les Bourbons, bien entendu. N.D.L.É.
Voir les massacres de Nîmes. La meilleure histoire est celle d’un ministre protestant de Londres, M… Voyez Lyon en 1817, par le colonel Fabyler.
Warden, 6e. éd., p. 149.
Georges, Pichegru, Moreau; voici une seconde justification d’un fait de N., qui occupe de trop; de même que les faits qui en sont la cause renferment beaucoup de répétition et une prolixité. (Note de Vismara.) — Vrai. (Note de Stendhal.)
Il s’agit ici de Louis XVIII. N.D.L.É.
Toujours le nom que Stendhal par prudence donne aux Bourbons. N.D.L.É.
Prudence.
En 1788, l’ancienne France avait vingt-cinq millions d’habitants; en 1818, elle en a plus de vingt-neuf. C’est que le nombre d’hommes est toujours proportionnel au nombre de grains de blé. Voir l’appendice de l’ouvrage de M. Le Sur sur la France. Paris, fin de 1817: cet appendice est fourni par les ministères.
Voir l’Edinburgh Review, nos 56 ou 55*.
* En réalité c’est au № 54 que Stendhal renvoie ici, à un article sur la question catholique en Irlande. N.D.L.É.
Ni Nelson, ni lord Cochrane. Voir l’histoire de l’amiral Villeneuve.
Iéna: 14 octobre. Entrée de Napoléon à Berlin: 27 octobre. N.D.L.É.
Voir dans le Moniteur de 1809 les raisons qu’il donne pour n’être pas entré dans Vienne.
Voir le pamphlet du général Wilson publié en 1806*.
* Le pamphlet du général Wilson, fait remarquer M. Royer, est de 1817. N.D.L.É.
Un an de constance de plus et elle réussissait.
On ne garantit pas tout ceci qui est littéralement traduit de l’Edinburgh review, № 54.
La suite dans l’Edinburgh review, № 54, p. 486.
On ne sait encore lien de positif sur les détails de l’entrevue d’Erfurt.
Du 22 mal au 6 juillet 1809.
Ironie pour 1814.
Voir l’ouvrage de M. Escoïquiz.
Voir les ouvrages de MM. Escoïquiz et de Pradt dont tout ceci n’est qu’un extrait.
Principe jacobin repoussé par le congrès de Vienne.
Moniteur, 6 mai 1808.
Cevalhos, p. 52.
«Quoique vos représentants aient sans cesse refusé de le reconnaître comme légitime souverain.» (Conversation de Escoïquiz.)
Fidèlement extrait du livre de M. Escoïquiz. L’on ne cite ici que des ouvrages publiés par des ennemis de l’empereur.
Conversation publiée par Escoïquiz.
Voir la lettre du général Bertrand à sir Hudson Lowe. Pièces relatives au prisonnier de Sainte-Hélène, Londres, 1818. Voir l’hypocrite discours de lord Bathurst, les lettres du médecin O’Méara.
Saint-Simon, le marquis de Saint-Philippe, Mémoires du maréchal de…
Moniteur du 18 juin 1808.
Voir le discours du duc de l’Infantado, Moniteur du 18 juin. Les héros castillans, auteurs de M. le duc, auraient eu quelque peine à s’y reconnaître.
Le mécanisme de la fausse morale, fruit du papisme, est très bien développé dans le tome XVI de l’histoire d’Italie de M. de Sismondi.
Moniteur du 22 juin 1808.
Le despotisme tempéré par l’aristocratie des nobles et celle des prêtres, c’est-à-dire trois pouvoirs conjurés contre le citoyen utile et producteur et le pillant à l’envi.
Mém. de Rocca, p. 190
«Notre maxime était que tromper avec adresse, sans déguiser entièrement la vérité, un homme aussi faux que Napoléon, était une action digne d’éloges bien loin d’être blâmable.» Escoïquiz, p. 124.
Le résumé plein de faits n’aurait qu’une page (226 et suivante [de Pradt]), mais il refroidirait; le réserver pour ailleurs. Le caractère de Napoléon me fait une excellente transition d’idées et non de mots. 10 juillet 1818.
Le comte Réal, par exemple.
En 1810, MM. les ducs de Massa, de Cadore, de Feltre, de Gaète, d’Otrante, Montalivet, Mollien, Cessac, Decrès, Bigot-Préameneux et le duc de Bassano. Plus tard le ministre du commerce, Sussy.
31 décembre 1817. Le gouvernement actuel est aussi tyran qu’il peut.
Quelques étrangers seront peut-être bien aise de se rappeler la manière dont une loi ou décret recevait son exécution. (Vingt lignes d’explication du mécanisme de l’administration.)
Consultations de M. Dalpozzo, Italie, 1817.
Serviles ajoutés au Conseil d’État: Chauvelin, Fréville de Néville.
On s’étonnait de voir le duc de Choiseul tenir ainsi longtemps contre Mme Dubarry. Au moment ou il paraissait le plus chanceler, il se procurait un travail avec Louis XV, et il lui demandait ses ordres relativement à cinq ou six millions d’économie qu’il avait faits dans le département de la guerre, observant qu’il n’était pas convenable de les envoyer dans le trésor royal, le roi entendait ce que cela voulait dire et lui répondait: «Parlez à Bertin, donnez-lui trois millions en tels effets, je vous fais présent du reste.» Le roi n’était pas sûr que le successeur lui offrît les mêmes facilités.
C’est-à-dire lorsqu’elle aura la liberté de la presse.
Par les gens payant cent francs d’impôt.
Tous les petits gens de lettres qui avilissent la littérature et servent au parti vainqueur à injurier le parti vaincu et à exalter sa propre insolence, vivent par un bureau. Voir les biographies Michaud (Villemain, Auger, Roger).
C’est le contraire aujourd’hui. Si l’on veut avoir la liste de ce qu’il y a de plus innocent, de plus sot et de plus plat en France, il faut prendre celle des gens qui ont eu la Légion d’Honneur depuis trois ans.
Voir les discussions par Locré, quoique Locré soit bien plat.
Le comte Français par exemple.
Mole, Chauvetin, Fréville et Néville.
Il n’est pas question des neuf dixièmes de la société qui ne sont ni polis, ni influents.
Mémoires de Bezeuval.
Même à un Pezay qui lui dit de sortir son mouchoir.
En soutenant le sage Turgot.
M. de Coigny.
Tout ceci sera sans doute admirablement peint dans l’ouvrage posthume de Mme de Staël qui était appelée par son talent, à faire l’Esprit des Lois de la société.
MM. Barnave, Mounier, Thibaudeau, Bérenger, Boissy d’Anglas, les Merlin, etc., etc.
Danton, Saint-Just, Collot d’Herbois, d’Églantine et toute la canaille si énergique de la Convention et des Jacobins.
Le général Hoche, fils d’une fruitière, Moreau, étudiant en droit.
Voir les indices des conspirations de cette époque dans la Biographie des Vivants, par Michaud.
Les bals des victimes, les salons de Tallien.
L’anecdote des cerises: «Votre Majesté a les plus belles cerises de son empire.»
Se rappeler l’admirable conspiration du général Mallet, octobre 1812.
Celles du ministre, du premier inspecteur de la gendarmerie, du préfet de police, du directeur général des postes, enfin la police secrète aboutissant directement à l’empereur.
Victor, duc de Bellune, ménétrier à Valenca. Augereau, maître d’armes à Naples, protégé par l’ambassadeur Talleyrand qui, au moment des troubles, lui donna vingt-cinq louis pour venir faire sa fortune en France.
À l’exemple de M. Molé.
De 1808 à 1810. Il faisait dire à un riche bijoutier de Paris qui avait trois filles: «Le général N… épouse l’aînée de vos trois filles à laquelle vous donnez 60.000 écus.» Le père, éperdu, qui avait quelque accès aux Tuileries, vient lui demander grâce; il lui répète les mêmes paroles, ajoutant: «Le général N… ira faire sa cour demain, et épousera après-demain.» Ce ménage est fort heureux.
Mme Rapp.
Le ministre Roland allant chez le roi sans boucles à ses souliers.
Étienne. (Note de Colomb.)
La chanson de Michaud:
Ce héros vaut son pesant d’or,
En France personne n’en doute,
Mais il vaudrait bien plus encor
S’il valait tout ce qu’il nous coûte (bis).
La chanson de ce plat Martainville qui lui fit recevoir des douches à Charenton par la protection spéciale du duc de Rovigo.
Exactement traduit des ouvrages de Goldsmith.
Ce mameluck et Constant ont eu vingt mille livres de rente de leur maître, ont été ingrats et ne l’ont pas même suivi à l’île d’Elbe. Ils jouissent de leur fortune à Paris.
Celui qui, comme ministre de la guerre, déclara la guerre à tout le monde au commencement de la Révolution, et faisait ses tournées militaires suivi de Mme de Staël.
Il fut chargé par le maître de composer l’étiquette du palais impérial, volume de 306 pages, chez Galand, 1808, et d’injurier la philosophie à l’Institut le jour de la réception du comte de Tracy. Il était plaisant de voir avec quelle hauteur de phrases le grand chambellan gourmandait cette pauvre philosophie. En 1817, n’ayant pas de place, le grand chambellan s’est fait libéral*.
* True, but supprimer.
En face de ce passage Stendhal a tracé ces mots: «Le prince de Neufchâtel avait toutes les qualités morales qui font l’honnête homme, mais il est permis de mettre en doute ses talents.»
Puis à la fin du manuscrit, parmi les fragments à placer, ce jugement: «Le prince de Neufchâtel, élevé à Versailles dans les grades subalternes de la cour, et fil d’un homme qui était parvenu par la géographie à plaire à Louis XV, n’eut jamais rien de l’enthousiasme républicain qui avait enflammé la jeunesse de la plupart de nos généraux. C’était un produit très complet de l’éducation de la cour de Louis XVI; un très honnête homme qui haïssait tout ce qui portait un caractère de générosité ou de grandeur. C’était l’homme de l’armée le moins fait pour comprendre le caractère tout romain de Napoléon; aussi, s’il plaisait au despote par ses habitudes de cour, il blessait sans cesse le grand homme par ses sentiments de l’Ancien Régime. Quand il fut major-général et prince, il délibéra longtemps sur la forme de salut qu’il mettrait à la fin de ses lettres. On sut que ses flatteurs faisaient de profondes recherches à la Bibliothèque; mais aucun de leurs projets ne lui parut convenable; il finit par décider qu’il terminerait ses lettres sans aucun salut et par son nom de prince Alexandre. Du reste il eut toutes les vertus privées; il ne fut médiocre que comme prince et comme général. Quoique un peu brusque, il était agréable en société». (N.D.L.É.)
Marché à la main, cela ne me semble pas exact; peut-être que j’ai oublié le fait.
Prudence; remplacer inepties par erreurs.
Ordre du jour à Moscou vers le 10 octobre pour les sous-officiers et soldats qui ne se sentaient pas la force de faire dix lieues par jour.
Près de Gorlitz, à vingt pas de la maison où venait d’expirer le duc de Frioul.
Voir le voyage à Vienne en 1800 par M. Cadet-Gassicourt. Ce n’est pas une plume vendue.
Ceci est la liaison des chapitres du Conseil d’État et de la Cour avec le cours des événements.
Après M. Royer, nous reprenons ce chapitre dans la correspondance où Colomb l’avait inséré à la date, on sans doute il fut écrit, du 18 août 1818. N.D.L.É.
L’incendie de Moscou commença dans la nuit du 14 au 15 septembre.
À Borodino.
Il ne faut pas se figurer que l’hiver ait été précoce, au contraire; à Moscou, il faisait le plus beau temps du monde. Quand nous en partions, le 19 octobre, il gelait à trois degrés avec un soleil superbe.
Montesquieu: Religion des Romains.
Voir le pamphlet de sir Robert Wilson, 1817. En 1810 et 1811, le ministre de la guerre russe faisait traduire et mettre en pratique toutes les ordonnances militaires de Napoléon.
Colère de Napoléon après la capitulation de Dupont. Conseil où était M. de Saint-Vallier. Il secoue les fenêtres aux Tuileries. Il marche à grands pas.
Il y a un homme qui peut être excellent historien militaire de ces grands événements, c’est le libérateur du comte Lavalette, le général Robert Wilson. Je pense que dans toute la partie militaire, les mémoires de Napoléon seront parfaitement exacts.
Voir la négociation de Prague dans les Moniteurs des premiers jours d’août 1813 et l’Annual Register d’Édimbourg.
To see: Staël’s Considérations for the names.
Voir le Moniteur, comme de juste. Les plus vils signataires de ces adresses sont les hommes qui devaient se montrer, deux ans après, les ultras les plus ridicules et les plus sanguinaires. Voir le discours de M. S[eguier].
Il y a du décousu dans ce chapitre.
The very paroles of Mme de Staël; Leviathan, je crois, tome 2.
S’il y a eu révolution, c’est uniquement par l’ineptie des ministres de 1815.
MM. Stein, Gneisenau.
Stendhal avait écrit le nom en toutes lettres. Il le biffa, ne laissant que l’initiale, et en marge il écrivit: «Ménagement pour le malheur du ministre de l’intérieur Montalivet.» (N.D.L.É.)
Le 24 Janvier 1814, Beyle n’était point à Paris, mais à Grenoble avec le comte de Saint-Vallier. (Note de Colomb.)
En note, quelque plate injure de la Staël.
Société fondée en partie par le spirituel Arndt.
Hobhouse, 86.
Machine infernale du 3 nivôse.
Dans tout gouvernement qui n’est pas fondé uniquement pour l’utilité de tous en suivant la raison et la justice, dans tout gouvernement où les sujets sont corrompus et ne demandent pas mieux que d’échanger des droits contre des privilèges, je crains qu’une police ne soit nécessaire.
L’illustre auteur que je cherche à combattre était-elle de bonne foi dans ses déclarations? En ce cas, cette femme célèbre avait une bien pauvre tête. C’est une triste excuse, quand on calomnie, que la faiblesse du jugement. Qui vous forçait à parler? Et si vous n’avez élevé la voix que pour calomnier le malheur et battre des gens à terre, quelle barrière avez-vous laissée entre vous et les plus vils des hommes?
La personne qui écrit serait véritablement heureuse de voir détruire ce raisonnement. Elle a besoin d’estimer ce qu’elle admire et ce qu’elle a respecté si longtemps.
On remarquera peut-être comme un motif d’indulgence, qu’il faut plus d’une sorte de courage pour défendre aujourd’hui la police impériale. Quant à garder toutes les avenues contre la critique, il faudrait un luxe de paroles qui n’est pas dans le caractère de l’auteur. Pauca intelligenti. Pour les gens qui n’ont que des intérêts et pas d’opinions, ils peuvent être dignes d’estime dans le courant de la vie, mais, la plume à la main, ils sont toujours méprisables*.
Ai-je besoin d’ajouter que la police de Bonaparte tendant à éloigner le souverain légitime, agissait dans un but essentiellement criminel? Mais, marchant dans cette fausse route, a-t-elle été cruelle, a-t-elle commis et laissé commettre des crimes?
* For me: Les gens de province parlent comme juges et ils ne sont la plupart du temps qu’avocats.
D’autres rapports disent quarante.
Et probablement de celui de l’Europe d’ici à 1888.
Stendhal avait d’abord écrit: Demosthène de la Rochefoucauld. Nom qu’il a barré en écrivant au dessous: «Par prudence trois étoiles: M***». N.D.L.É.
Oublié l’Italie dans l’abdication.
Par prudence Stendhal désigne sous ce nom l’abbé de Pradt. N.D.L.É.
Ce fait ne me semble pas prouvé.
Plus bas dans la déclaration d’Alexandre, la Biographie dit qu’il y avait qu’il reconnaîtrait et garantirait la constitution que la nation française se donnerait. D’après cet exemple et celui de l’article de la capitulation de Paris relatif à Ney, bien fou le peuple qui se fiera à la promesse d’un roi. Si l’empereur Alexandre eût garanti la constitution du Sénat, il n’aurait pas eu l’alarme qui finit par hasard à Waterloo.
L’s est comique. Tous en voulaient tâter.
De Pradt, p. 69.
Ce chapitre est encore traduit mot à mot du №54 de l’Edindurgh Review. Sans doute le personnage inculpé a une justification à faire entendre.
Voir la véridique histoire du mois d’avril 1814 par M. de Pradt.
Prendre une page ou deux et les adieux à Hobhouse.
Hobhouse, I, p. 91.
Style niais.
Qui dit cela? Est-ce Hobhouse? Non, Je l’ai oublié.
Staël, I, 127: Quand les nations sont de quelque chose dans les affaires publiques, tous ces esprits de salon sont inférieurs à la circonstance. Ce sont des hommes à principes qu’il faut.
Said by Doligny.
Ce qui suit est fidèlement traduit de l’Histoire des Cent Jours par J. Hobhouse.
Moniteur du 15 avril 1814.
Chercher les termes propres. — To take the words in the Moniteur.
Considérations sur la Révolution, 1, p…
Couleur comique pour faire variété; d’ailleurs c’est la couleur du sujet.
For me: is that took from Jefferson?
Commentaires sur l’Esprit des Lois, p. 13, 14, Liège, 1817.
Idée de B[enjamin] Constant.
Interrogatoire du maréchal Ney.
Hobhouse, I, p. 63.
Hobhouse, I, p. 88.
Voir la loi dite d’amnistie qui a exilé les gens qui avaient voté la mort de Louis XVI.
On n’aime pas la liberté de la presse, mais on est trop faible pour l’empêcher. L’air de braver le gouvernement donne du piquant au journal Le Nain Jaune et ce qui… *
* La fin de la note a été coupée à la reliure.
C’est ce qui fait que les gens qui se respectent n’aiment pas à devenir auteurs et à mettre leur nom aux titres de leurs livres.
J’en suis à 11 violations; l’Edinburgh en compte 14 ou 15, je crois.
Adresse du clergé de Paris au roi le 15 août 1814.
Et dont plusieurs joignaient le mépris de la race humaine à…
Journal des Débats, octobre.
Littéralement traduit de J. Hobhouse, I, p. 96, 2e édition.
Paley.
Il y a plus: il fallait rendre aux émigrés jusqu’au maximum de six mille livres de rente par tête et en rentes sur l’État, tout ce qu’on leur avait pris justement lorsqu’ils sortirent de France pour appeler les étrangers dans la patrie.
Hobhouse, p. 115. Voir les récits du Moniteur qui sont exacts.
Voir la Biographie.
À vérifier dans Hobouse. Quand, le 28, ou le 1er mars?
Ce tour est-il juste? ne veut-il pas dire partant?
Au lieu de passages, peut-être époques.
Est-ce français: être d’un ton pour avoir un ton d’aisance? À voir dans J.-J.
27 décembre 1819, Hobhouse, 121.
Hobhouse, 122, 123, 180.
Hobhouse, 124.
Hobhouse, 125.
Hobhouse, 126.
Hobhouse, 126–127.
Hobhouse, 128.
Hobhouse, 129.
Mettre ici la chanson en mauvais français qui paraît avoir été faite pour les paysans et qui exprimait surtout la haine et le mépris profond pour les gens qui l’avaient trahi. On nommait Augereau, Harmont, Marchand.
Passage projeté à Miribelle. Voitures chargées; pas d’accident; accident pour le comte d’Artois.
Dans Machiavel et mieux encore dans les auteurs originaux, abrégés par Pignotti.
Raisonnable, mais style froid et dur.