CONCLUSION

Je pousse la porte du jardin au moment où Félicie s’apprête à partir en courses.

Elle me saute au cou.

— Mon grand ! J’étais en soucis, pourquoi ne m’as-tu pas donné de tes nouvelles ?

— Excuse-moi, M’man, j’étais trop occupé…

— Oui, et pendant ce temps, je me ronge les sangs…

Pour la calmer je lui dis :

— Toi qui aimes les épices, je t’ai apporté six flacons de sauce anglaise…

— Merci, mon chéri… C’est gentil.

Je n’ajoute pas que je les ai achetés rue Saint-Lazare.

— J’espère que tu vas mener un peu la vie de famille, maintenant ? demande-t-elle.

Je pense à Kurt et à ses deux filles…

— D’accord, M’man, dis-je. C’est si beau la vie de famille !

FIN
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