[1] Mgr Antoine, métropolite de Kiev et de Galicie, l’Âme russe d’après Dostoïevski, trad. Leuchtenberg, p. 193.
[2] Cette indication semble en contradiction avec un passage ultérieur. – N. d. T.
[3] Gare frontière allemande de la ligne Berlin-Pétersbourg. – N. d. T.
[4] Nom usuel de la pelisse en peau de mouton que portent les paysans russes. – N. d. T.
[5] Fonctionnaire ou ancien fonctionnaire de l’État. – N. d. T.
[6] Avant l’affranchissement des serfs (19 février 1861), la valeur d’un bien-fonds était estimée d’après le nombre d’«âmes», c’est-à-dire de paysans attachés à ce fonds. – N. d. T.
[7] Karamzine (Nicolas Mikhaïlevitch), historien russe (1766-1826), autour d’une célèbre histoire de l’État russe en douze volumes, dont le dernier ne parut qu’après sa mort.
[8] C’était une catégorie de paysans qui n’ont jamais passé par le servage mais qui se sont fondus depuis des siècles avec la masse rurale, tout en gardant les preuves authentiques d’une origine noble. Le terme qui désigne le gentilhomme-paysan signifie littéralement. «qui ne possède qu’un seul feu» (odnodvorets). - N. d. T.
[9] La grande majorité des marchands, vers le milieu du XIXe siècle, étaient des paysans enrichis par le négoce. Dès qu’ils cessaient de payer la guilde, ils retombaient en principe au rang des campagnards. Le législateur alla au-devant du sentiment de classe qui se dessinait dans le commerce en créant des catégories stables, indépendantes du paiement de la guilde: c’étaient celles de «bourgeois honoraires à vie» et de «bourgeois honoraires héréditaires».
[10] On désigne sous ce nom des illuminés qui courent tête et pieds nus par les plus grands froids avec la croix en main et tiennent au peuple des sortes d’homélies. – N. d. T.
[11] Nevski et Prospekt ou, d’après l’habitude française, la Perspective Nevski. – N. d. T.
[12] Formule célèbre gravée sur la tombe du général Araktchéïev, favori de Paul Ier, puis ministre de la guerre d’Alexandre Ier, conformément à la dernière volonté du défunt qui avait essuyé maintes fois le reproche de servilité. – N. d. T.
[13] À religieux d’un autre ordre, n’impose pas ta règle. – N. d. T.
[14] La grande réforme des tribunaux et de la procédure judiciaire en Russie date du 24 novembre 1864 (institution du jury, publicité des débats, création des justices de paix, etc.). – N. d. T.
[15] Cette réflexion a la valeur d’une réminiscence autobiographique, Dostoïevski ayant été gracié sur l’échafaud. – N. d. T.
[16] Diminutif familier de Gabriel. – N. d. T.
[17] C’est-à-dire: consolation, – N. d. T.
[18] Voir note 14.
[19] En français dans le texte.
[20] En français dans le texte.
[21] En français dans le texte.
[22] En français dans le texte.
[23] Diminutif de Nicolas. – N. d. T.
[24] À cette époque les tchinovniks étaient toujours rasés. – N. d. T.
[25] En français dans le texte.
[26] En français dans le texte.
[27] En français dans le texte.
[28] En français dans le texte.
[29] En français dans le texte.
[30] Le Vassilievski ostrov (couramment appelé le Vassili Ostrov par la colonie étrangère de Pétersbourg) est le quartier universitaire de la ville, dans une grande île entre les bras de la Neva. – N. d. T.
[31] Allusion au carreau d’étoffe que les forçats portaient sur le dos. – N. d. t.
[32] En français dans le texte.
[33] L’expression camélia a été souvent employée, dans la littérature russe, comme synonyme de lorette, depuis la vogue de la Dame aux Camélias de Dumas fils. – N. d. T.
[34] Pirogov était un chirurgien russe de renom, qui a également laissé des ouvrages pédagogiques. – N. d. T.
[35] Diminutif familier d’Hélène. – N. d. T.
[36] En français dans le texte.
[37] En français dans le texte.
[38] Diminutif de Pierre. – N. d. T.
[39] En français dans le texte.
[40] Diminutif de Catherine. – N. d. T.
[41] Marlinski, pseudonyme d’Alexandre Bestoujev (1795-1887), écrivain romantique qui avait obtenu, dans le genre échevelé, une vogue considérable. Il est aujourd’hui bien oublié. – N. d. T.
[42] Le verchok, seizième partie de l’archine, équivaut à environ 44 millimètres. – N. d. T.
[43] Le grand quotidien pétersbourgeois de l’époque (1861-1879). – N. d. T.
[44] Diminutif de Pélagie ou de Parascève. – N. d. T.
[45] En français dans le texte.
[46] La législation russe de la première moitié du XIXe siècle classait les marchands en trois «guildes» ou corporations suivant la valeur du capital déclaré et imposé. Vers la fin du siècle, la loi ne distinguait plus que deux guildes. – N. d. T.
[47] Ekaterinhof est une localité aux portes de Pétersbourg où il était de traditions naguère, de se rendre en nombreuse compagnie pour y passer joyeusement la nuit. – N. d. T.
[48] En français dans le texte.
[49] Établissement rival du célèbre bal Mabille dont les «soirées dansantes» et les «bal-concerts» attiraient une clientèle un peu plus familiale. Il se trouvait aux Champs-Élysées, rue des Vignes-de-Chaillot (actuellement rue Vernet). – N. d. T.
[50] Petite ville des environs de Pétersbourg: c’était un centre de villégiature particulièrement agréable à cause des vastes parcs qui s’étendaient entre cette localité et Tsarskoïé-Sélo. – N. d. T.
[51] Les Sables: quartier au nord-est de Pétersbourg, dans une boucle de la Neva; Il était surtout habité par les gens de condition modeste. – N. d. T.
[52] Diminutif de Tatiana. – N d. T.
[53] Prénom féminin qui signifie Charité; il est très usité ainsi que les deux autres noms des vertus théologales: Vera (Foi) et Nadejda (Espérance). – N. d. T.
[54] D’après le statut de 1864, les petites causes, civiles ou criminelles, étaient portées, dans chaque quartier, devant le juge de paix. En appel elles allaient à l’assemblée des juges de paix du district. – N. d. T.
[55] Cette célèbre formule figurait dans l’ukase impérial du 24 novembre 1864 qui promulgua les nouveaux «statuts judiciaires». Elle était gravée en lettres d’or sur une plaque de marbre dans la salle des Pas-perdus de l’ancien Palais de justice de Pétersbourg. – N. d. T.
[56] Jeu de cartes. – N. d. T.
[57] En français dans le texte.
[58] En français dans le texte.
[59] Forme russe de Timothée. – N. d. T.
[60] C’est Kolia que Lébédev désigne sous cette forme pompeuse et inhabituelle quand on parle d’un mineur. – N. d. T.
[61] Apocalypse, VI, 6. – N. d. T.
[62] Ibidem, 8. – N. d. T.
[63] Skopets (pl. Skoptsi), c’est-à-dire castrat, membre de cette secte religieuse dont les adhérents se châtrent par fanatisme; ils exerçaient en général la profession de changeurs. – N. d. T.
[64] La grande majorité des marchands, vers le milieu du XIXe siècle, étaient des paysans enrichis par le négoce. Dès qu’ils cessaient de payer la guilde, ils retombaient en principe au rang des campagnards. Le législateur alla au-devant du sentiment de classe qui se dessinait dans le commerce en créant des catégories stables, indépendantes du paiement de la guilde: c’étaient celles de «bourgeois honoraires à vie» et de «bourgeois honoraires héréditaires».
[65] Serge Mikhaïlovitch Soloviov (1720-1879), célèbre historien russe dont l’œuvre maîtresse est l’Histoire de Russie en 29 volumes, parue de 1851 à 1879, rééditée en 7 volumes en 1897. – N. d. T.
[66] Secte qui remonte à la scission religieuse consécutive à la réforme liturgique du patriarche Nicon. – N. d. T.
[67] À la manière des vieux-croyants. – N. d. T.
[68] C’est-à-dire 1 m. 77 sur 26 centimètres. – N. d. T.
[69] Contraction de «boïarine»; ce terme donne un sens intermédiaire entre celui de «monsieur» et celui de «seigneur» ou «maître». -. N. d. T.
[70] La croix à huit branches est celle des vieux-croyants. – N. d. T.
[71] L’échange des croix, dans l’ancienne Russie, instituait entre deux personnes une fraternité conventionnelle considérée comme sacrée. – N. d. T.
[72] Apocalypse, chapitre X, verset 6. – N. d. T.
[73] Selon les commentateurs du Coran (XVII, 1), le Prophète fut enlevé aux sept Cieux et revint à temps dans sa chambre pour rattraper une cruche d’eau qu’il avait fait chavirer en s’élevant. – N. d. T.
[74] Quartier de la ville droite; c’est la partie de la ville bâtie du temps de Pierre le Grand. – N. d. T.
[75] C’était aussi le nom de la ligne qui réunit Pétersbourg à Moscou, dont le tracé est l’œuvre de Nicolas Ier. – N. d. T.
[76] Proverbe russe. – N. d. T.
[77] Poésie de Pouchkine, extraite des Scènes des temps féodaux (1833). – N. d. T.
[78] Cette locution semble empruntée à un passage du Revizor de Gogol, qui met en scène (acte I, scène 1) un professeur d’histoire auquel on reproche de s’exalter au point de «casser les chaises» quand il parle d’Alexandre le Grand. – N. d. T.
[79] Une de ces premières éditions critiques du grand poète, publiée de 1855 à 1857 par P. Annenkov. – N. d. T.
[80] Le terme de «nihiliste», mis à la mode, dit-on, par Tourguéniev, était encore une nouveauté. – N. d. T.
[81] Allusion à une polémique retentissante vers 1865, au cours de laquelle le chef de la critique nihiliste, Pisarev, avait dénigré le culte de la poésie et attaqué violemment la mémoire de Pouchkine. – N. d. T.
[82] Entendez: les simples d’esprit. Proverbe imaginaire introduit ici par Dostoïevski dans une intention satirique. – N. d. T.
[83] Phrase stéréotypée empruntée à la comédie de. Griboïedov, Le malheur d’avoir trop d’esprit. - N. d. T.
[84] Le Nuage (1815), une des meilleures fables du grand fabuliste russe. – N. d. T.
[85] Vieux-Croyants: Secte qui remonte à la scission religieuse consécutive à la réforme liturgique du patriarche Nicon. – N. d. T.
[86] Prénom du rejeton.
[87] Nom du professeur suisse.
[88] Le «secrétaire de collège» menait au dixième rang du tchin ou hiérarchie du service de l’État; c’était le grade civil équivalent à celui de capitaine en second. Ce fonctionnaire devait avoir un minimum de douze années de services administratifs, sauf s’il était gradue de l’Université. – N. d. T.
[89] Sans doute le docteur Botkine, médecin d’Alexandre II. – N. d. T.
[90] En français dans le texte. – N. d. T.
[91] «Mon Dieu, que va dire la princesse Marie Alexéïevna?», phrase à effet comique du Malheur d’avoir trop d’esprit, de Griboïedov, passée en locution courante. – N. d. T.
[92] VIII, 11. – N. d. T.
[93] Contradiction apparente avec un passage précédent. – N. d. T.
[94] On peut supposer, ou que Lébédev, habitué à chercher des thèmes de conversation inattendus, avait en effet parlé de Bourdaloue; ou que Keller, par un mauvais jeu de mots, fait allusion, soit au mot français «bordeaux», soit au mot russe bourda qui désigne une boisson mélangée et trouble. Le titre d’«archevêque» donné ici au célèbre jésuite français est de pure fantaisie. – N. d. T.
[95] Bourdovski devant non deux cents mais deux cent cinquante roubles puisqu’il en avait rendu cent. – N. d. T.