Nous donnons les textes dans leur ordre d’écriture quand nous le connaissons, même s’ils ont fait l’objet d’une publication plusieurs années après ; en fait, nous ne le connaissons que pour les trois nouvelles mettant en scène l’Amiral ; il se trouve ainsi qu’elles sont les premières du recueil. Ensuite, sont présentés en respectant l’ordre chronologique de leur apparition imprimée les textes retrouvés dans des périodiques. Pour finir, sont publiés les textes que nous pouvons croire inédits, même en revue.
Un métier de chien. Manuscrit de trois pages de papier quadrillé 21 X 27 dont deux recto-verso. Stylo encre noire. Quelques corrections : Zozo (d’Halluin) avait été oublié avant de faire Pancho. Existe aussi une copie dactylographiée avec quatre corrections de la main de Boris Vian. Écrit le 2 janvier 1946 sous le titre Cinéma et Amateurs ; publié dans Dans le train, n° 14, octobre 1949.
Divertissements culturels. Manuscrit de six pages recto 21 X 27. Assez nombreuses corrections ou modifications : ainsi Ops s’appelait d’abord Nique ; les « journaux roulés bien dur » étaient à l’origine des parapluies. On possède en plus une copie dactylographiée (titre manuscrit de la main de Vian) de quatre pages sans correction. Écrit le 10 janvier 1946 sous le titre Ciné-Clubs et Fanatisme ; publié dans Dans le train, n° 10, juin 1949.
Une grande vedette. Manuscrit de trois pages de papier quadrillé 21 X 27 dont deux recto-verso. Stylo encre noire. Nombreuses corrections et ajouts, certains au crayon, d’autres à l’encre bleue. Écrit le 5 mars 1946 sous le titre le Premier Rôle ; publié dans Dans le train, n° 12, août 1949.
Le Ratichon baigneur. Trois pages dactylographiées papier pelure 21 X 27, comportant des ajouts et corrections manuscrites de la main de Vian. Publié dans la Rue, n° 8, 26 juillet 1946.
Méfie-toi de l’orchestre. Publié, avec des illustrations de Jean Boullet, dans Jazz 47, numéro spécial d’America (directeur : Pierre Seghers ; rédacteurs en chef : Robert Goffin et Charles Delaunay) ; ce numéro contient, entre autres, des textes de Jean-Paul Sartre, Jean Cocteau, Frank Ténot, et des illustrations de Félix Labisse, Fernand Léger, Jean Dubuffet.
Francfort sous-la-Main. Manuscrit de cinq pages papier quadrillé 21 X 27 dont quatre recto-verso. Stylo encre bleue. Corrections sans importance de la même encre ; le manuscrit est conservé sous chemise de papier quadrillé portant le titre de la nouvelle de l’écriture de Boris Vian. Publié dans Dans le train, n° 8, avril 1949.
Un test. Manuscrit de huit pages 21 X 27. Stylo encre bleue. Corrections de la même encre. Une suppression lisible à la fin du premier paragraphe : « J’oublie les messieurs de la bicyclette… ceux-là on était tous d’accord pour leur tomber dessus et leur marcher sur les doigts sans le faire exprès bien sûr », vieille hostilité de Vian envers le vélo ! En outre, copie dactylographiée avec corrections manuscrites. Nous reproduisons le texte de la copie, tel qu’il a été publié dans Dans le train, n° 11, juillet 1949.
Les Filles d’avril. Manuscrit (copie au carbone noir) de six pages 21 X 27 recto. Rares et insignifiantes corrections. Publié dans Dans le train, n° 13, septembre 1949.
L’Assassin. Manuscrit de sept pages papier pelure 21 X 27. Stylo encre bleue, à l’exception du premier paragraphe au stylo bille bleu. Peu de corrections et minimes. Publié dans Dans le train, n° 17, décembre 1949.
Un drôle de sport. Manuscrit (copie au carbone noir) de sept pages 21 X 27 recto. Rares corrections, sans importance. À noter toutefois que les Frères Jacques chantaient Barbara au lieu des Nombrils. Publié dans Dans le train, n° 18, janvier 1950.
Le Motif. Manuscrit (copie au carbone noir) de trois pages 21 X 27 recto-verso. Une seule correction, sans importance. Publié dans Dans le train, n° 19, février 1950.
Marthe et Jean. Manuscrit (sans titre, nous lui donnons ceux des deux héros) de douze pages sur papier quadrillé 21 X 27 (la fin de la nouvelle étant rédigée au dos de la page 1). Stylo bille bleu. Ce conte moral a été utilisé, sous le titre Un seul permis pour leur amour et la signature de Joëlle Bausset, dans Constellation, n° 47, mars 1952, et sous forme condensée. Nous le publions dans la version manuscrite.
La Valse. Manuscrit de sept pages 21 X 27. Stylo encre bleue. Le sous-titre « nouvelle inédite par Joëlle du Beausset » est de la main de Boris Vian. Peu de ratures ou remords, en général sans importance, sauf que primitivement il était question de Duke Ellington et non d’un « vrai orchestre d’Amérique ». Cette nouvelle sans doute destinée à Constellation, peut sembler inachevée.
Maternité. Manuscrit signé de quatorze pages 21 x 27. Stylo encre bleue. Quelques corrections à l’encre violette, aucune significative.
L’Impuissant. Manuscrit signé de dix-sept pages 21 X 27. Stylo encre violette. Ratures sans importance, sauf une : la herse de ses dents a remplacé le barrage de ses dents ; on remarque aussi qu’Hervé Bazin a été ajouté entre Claudel et Gide.