En dernière, que dis-je, en suprême minute, comme l’imprimeur mettait sous presse et comme l’éditeur se mettait à table, nous avons appris qu’on parlait de ce livre pour le Nobel ! C’est comme je vous le dis, appelez-moi Maître et prêtez-moi mille balles !
Ne pas confondre avec le slip Pardevan, celui qui fait parler le bédiglas !
Je profite de l’occasion pour vous donner la recette du faisan rôti. Prendre un faisan assez tendre, ou à défaut, un corbeau adulte. Plumez, videz et flambez votre faisan (ou votre corbeau). Lorsqu’il est carbonisé, mettez les plumes dans un édredon pouvant aller au four. Ajoutez cinquante grammes de poudre à éternuer, un bandage herniaire, une année bissextile, du poivre, du sel et le dernier roman de San-Antonio. Mettez cuire pendant un an et un jour. Si, au bout de ce laps de temps, personne n’est venu le réclamer, vous pouvez jeter le tout à la poubelle.
Je suis toujours le premier à reconnaître mes faiblesses. De toutes mes nombreuses qualités, la modestie étant la principale.
Ces expéditions sont dangereuses. Ne parle-ton pas fréquemment, de « L’Arctique de la mort » ?
Qu’on ne cherche pas un jeu de mot approximatif dans cette fin de phrase. Elle m’est venue à la plume au fil de mon inspiration. Comme dirait M. Médecin, député des Alpes-Maritimes : « Oh ! Niçois qui mal y pense ».
C’est une publicité Jean Majeur, le cousin de l’homme qui a failli ne pas avoir le téléphone.
Comme on dit dans les haras.
Entendez par là qu’il s’agit d’un escalier à double révolution.
Comme dit toujours un de mes amis qui souffre des reins.
Ce genre d’emprunt n’est pas garanti par l’État. Comment en serait-il autrement du reste ? Lorsqu’on emprunte un couloir, un chemin ou un escalier, on ne les rend jamais !
Je me permets d’attirer votre attention sur la force de cette comparaison et sur la poésie mélancolique qui s’en dégage. Si je me relisais, je crois que je me décernerais le Prix Goncourt, pour une fois ce serait un homme de talent qui l’aurait !
Certains esprits chagrins seront sans doute choqués par mes sous-entendus hardis. Je leur rétorquerai que la pudeur est l’apanage des empêchés. Au même titre que la vantardise du reste. Moi je suis l’homme des justes milieux, à condition de pouvoir les choisit.
Bien que ce jeu de mot se suffise à lui-même, je me permets d’attirer votre attention sur lui. Il serait dommage qu’une lecture hâtive vous empêche de savourer une telle prouesse de style.
Car indéniablement c’en est un, n’est-ce pas ?
Pour le cours du change, prière de vous reporter à votre baveux habituel.
Excusez-moi, il m’a échappé.
Mince, voilà que je parle latin.
Attributs nègres sont réputés.
Lequel, entre nous soit dit, aurait pu garder ses pensées pour lui.
En français dans le texte.
Expression qui vient de Vichy.
À notre époque où le monde achève de se déroitiser, le chaud, le froid, une grande animation sont les rares éléments qui puissent encore régner. Ceux qui seraient contristés par cet état de chose n’ont qu’à téléphoner pour tous renseignements à DANTON 17–89.
Mot allemand signifiant « qué zaco ».
Si vous les trouvez trop idiots, ne lisez pas les renvois en bas de page, ou bien entre deux de mes chapitres, farcissez-vous « L’Annonce faite à Marie » ou le « Soutier de Sapin ».
Ce qui est préférable à un transport au cerveau, mais moins rentable qu’un transport en commun.
Comme on dit à Lyon.
Les romans policiers ont ceci de commun avec les romans d’amour, c’est que l’ombre y est toujours complice.
Si vous trouvez d’autres expressions non répertoriées dans cet ouvrage, adressez-les moi sous pli fermé timbré à 25 centimes. Merci.
Quelle virtuosité !
Ainsi que se plaît à dire mon menuisier.
C’est volontairement que je ne cite pas le nom de ce produit. Vous seriez chiches d’en faire gober à votre belle-doche ou à la dame de vos arrière-pensées !
Exécution est le terme qui convient, n’est-ce pas, bande de clodos !
Pourquoi du reste pousserais-je ce cri-là, vous pouvez me le dire, tas de nouilles moisies ? de fausset : « Que ne t’ai-je connue au temps de ma jeunesse ».
Décidément c’est de l’obsession !
Il faut bien sacrifier de temps à autre au vocabulaire de la plus pure tradition policière, pas vrai, les mecs ?
Comme disait le tennisman borgne qui venait de recevoir la balle dans son œil valide.
Que je préfère au marc de café.
Dans les cas graves, j’ai besoin de m’exprimer par sémaphores !
Pourquoi appeler cette voie ainsi, étant donné que la France n’a pas encore d’autoroute à l’Est !
Ça fait un peu mélo mais ça me plaît !
Lequel plafond se trouve être le plancher de l’étage au-dessus !
Et si vous n’y êtes pas, allez vous faire cuire une soupe à l’oignon…
« À l’oignon ou ailleurs !
N’insistez pas, je ne vous dirai pas le nom de ce produit. Si vous voulez vous débarrasser de votre conjoint, faites comme tout le monde : employez la poudre à doryphore !
Comme disait une maman cygne en parlant de son mari, lequel appartenait à Saint-Saëns.
Rire sous cape est un exercice très périlleux qui nécessite un entraînement forcené. Certains téméraires qui voulurent rire sous cape sans préparation moururent d’étouffement. Nous conseillons aux débutants de rire à la dérobée pour commencer, c’est la méthode qui prévaut chez les pickpockets.
Mot tiré d’une chanson militaire : « C’est pas de la soupe c’est du desiderata » !
Passer outre, se dit surtout dans les caravanes.
Le casse-croûte de voyou se compose d’un demi-pain d’un kilo à l’intérieur de quoi on a fourré des oignons et des filets de hareng. Le tout est obligatoirement enveloppé dans un récent numéro de l’Humanité. (Recette Marie-Chantal.)
Comme disait une fausse blonde de mes relations en ôtant ses vêtements.
Comme aurait écrit la marquise de Sévigné qui s’y connaissent.
On embrasse ce qu’on peut.
Comme disaient les naufragés d’un certain radeau.
Comme disent les Chinois qui sont des spécialistes.
Pourquoi riez-vous ?
Du reste les femmes ne prisent plus beaucoup de nos jours. Et elles ne reprisent pas davantage.