CONCLUSION

Nous avons passé une bonne fin de vacances, Félicie et moi. J’ai télégraphié à Bucher, lequel, après son séjour au cambron, est venu récupérer sa petite. Je pense qu’il va orienter son activité d’un autre côté, car il a eu chaud aux plumes.

Un coup de tube au Vieux pour lui dire que tout a bien boomé. Je lui ai fait part du retard de l’explosion et il a souri.

— Elle devait se produire un quart d’heure après l’amorçage, m’a-t-il expliqué, radieux… Mais je connais votre imprudence… J’ai voulu vous laisser une marge de sécurité…

— Elle m’a sauvé la mise…

— Alors, tant mieux, je ne sais pas trop où je pourrais trouver un garçon comme vous !

Sur ces bons mots j’ai raccroché… Martha était derrière moi, avec son air désenchanté, sa peau blanche, ses yeux bleus, son petit sourire qui réclame du bonheur… et qui vous en donne tant que vous en voulez !

Elle s’est approchée :

— Qu’est-ce que vous faites ce soir ? a-t-elle murmuré.

Je l’ai regardée :

— Comme d’habitude, ai-je ricané, le fantôme dans les couloirs de l’hôtel après minuit !

FIN
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