San-Antonio Réflexions pointées sur le sexe MORCEAUX CHOISIS recueillis par Philippe TAURISSON

Le sexe est le meilleur ami de l’homme.

Et en même temps son pire ennemi.

Les femmes ne m’ont jamais mené par le bout du nez, mais toujours par le bout du nœud.

Si Dieu ne m’avait pas accordé de pénis, je serais sans doute à l’Académie Française puisque je n’aurais rien eu à foutre de mieux.

San-Antonio

Mes couilles

J’ai trop traîné mes couilles en des couches honteuses

Mes couilles j’ai traînées en des lits frelatés

Mes couilles ont arpenté des chattes ténébreuses

Où ma langue déjà les avaient précédées.

Mes couilles sont parties pour de lointains voyages

Vers de noirs marécages aux rivages frisés

Elles sont parties mes couilles chez des dames sauvages

Qui me les caressaient pour mieux me les vider.

Mes couilles ont visité des donzelles novices

Qui pratiquaient le vice avec autorité

Elles y ont débusqué d’affables chaudes-pisses

Qui riaient d’Hippocrate et des sulfamidés.

Elles ont connu mes couilles de très graves alarmes

Parmi des gens bizarres qui me les ont brisées

Et si mon Dieu le foutre ressemblait à des larmes

Grands seraient les chagrins dont elles auraient pleuré.

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L’érection est un phénomène spontané qui correspond à des normes mal établies. Si j’ai un conseil à donner aux heureux bénéficiaires de cette fougue sensorielle, c’est de ne se poser aucune question et de profiter de l’aubaine.

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Les rhumes de chatte sont plus sévères que les rhumes de cerveau.

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Si ton ennemi te sodomise, surtout ne bouge pas: tu risquerais de le faire jouir.

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Le sexe est une chose bien trop grave pour qu’on puisse en rire.

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Bander est une insurrection.

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S’envoyer en l’air est un hymne à la nature, un Te Deum à la vie! Jouir est un don du Ciel. Chaque être qui prend son pied se rapproche de son Créateur. Il Lui OBEIT!

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Je lui joue mon grand air de Chope ça, avant de partir; paroles de Tumlapran, musique de Tumlaskou, orchestration de Tumlastique.

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Dieu, que le cri du morpion est triste au fond des poils!

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Elle me boit à la bouteille.

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Elle est si avide d’amour qu’on est obligé de se mettre la bite sous le bras pour pas qu’elle se sauve avec.

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Il trimbale pas grand-chose dans son Kangourou, le quidam. Ça se situe dans le calibre gnocchi, son bistougnet. Même poché à l’eau bouillante, t’arrives pas à le faire gonfler valablement! Quand il déballe l’outil la première fois, y en a pas de seconde! Sa partenaire se slipe à tout-va dans l’escadrin de l’hôtel en clamant comme quoi elle fait pas collection de cure-dents!

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Les yeux sont la fenêtre de l’âme, comme la braguette est celle de la bistoune.

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La baise, c’est le Te Deum de l’amour quand on s’aime, sinon, c’est juste une passe.

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Après mûre réflexion, je crois pouvoir affirmer que le plus court chemin d’un cul à un autre, c’est ma bite!

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Elle lui pratique un petit frottis flatteur sur le cortinaire orellanus pour lui apprendre à marcher au pas de l’oie.

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L’organe charnu possédait une agilité d’écureuil; il était évident qu’il avait léché davantage de pénis jusqu’à ce jour qu’une postière retraitée de timbres au cours de sa carrière.

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Regarde intensément une femme et tu finiras par voir se refléter ta bite dans ses yeux.

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Son frignoulet? En v’là un qui ne doit pas toucher lourd de chômage!

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Je suis un être d’appétit: une bouteille me donne soif, un lit sommeil et une femme envie de baiser.

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Comment qu’elle sait travailler de la muqueuse! Pas de science, mais une soif d’apprendre qui vous remue.

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Quand tu te penches sur la rivière et que tu te vois deux paires de couilles, n’en tire pas un orgueil trop hâtif; cela signifie simplement que tu es en train de te faire sodomiser.

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Comme on connaît les seins, on les adore.

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Il vaut mieux partager un brasero que de s’assurer l’exclusivité d’une banquise.

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Ça fait glingue glingue, comme quand elle exécute une pogne à un arthritique bourré de calculs.

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Tu la prends plus aisément en levrette qu’au dépourvu.

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La pipe, c’est mal vu chez les Méditerranéennes. Elles te bouffent des trucs à l’huile qui feraient dégobiller un mulot, mais des pafs, ça jamais!

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Elle ne faisait l’amour qu’avec des jumeaux parce qu’elle n’avait pas de miroir chez elle.

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Payer les faveurs d’une fille, c’est la solution idéale pour assurer l’harmonie des rapports (surtout sexuels) entre un monsieur et une dame.

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Certaines te déballent une chaglatte sévère que tu croirais le portrait de Lénine, au point qu’il ne lui manque que des lorgnons.

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Je me dirige en sautillant comme un kangourou (cette bestiole se sert de sa queue pour se détendre, ce en quoi elle a raison, la queue étant un bon moyen de détente).

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C’est la carambolette express, sur coin de bureau. On joue à bureaux fermés, pas se coincer Coquette dans un fâcheux tiroir. L’angle du meuble, c’est un élément propritiatoire. Il te soutient les joyeuses, t’expose bien facilement la moulanche à mademoiselle. Un vrai gâteau!

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Les tordus de maris se figurent qu’elles s’engourdissent des sens, leurs bobonnes imbrossées, qu’elle finissent, à force de négligence, par se scléroser du bas morcif. Tu parles! Toujours disponible, il reste, leur fignozoff. Suffit de le dépoussiérer un brin pour qu’il se retrouve en état de marche. L’hibernation n’est pas de la mort, au contraire, c’est de la vie emmagasinée.

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Dites-vous toujours, lorsqu’une mousmé vous propose de jouer à la brouette chinoise, que c’est un truc qui ne se représentera peut-être jamais.

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Une grosse envie de baise, c’est comme une grande soif, faut pas la gâcher avec n’importe qui.

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Nous attaquons le concerto de Brame, pour matelas et sommiers; puis l’introduction du grand morceau de Faust dans l’ouverture de La Fille de Mme Angot.

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Voir ton cul et mourir.

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J’aime mieux pénétrer dans une pin-up que dans une mosquée.

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Elle appelle tour à tour sa mère, son père, le bon Dieu; mais fort heureusement, personne des interpellés n’annonce son blaze. On est bien seuls et nos anges gardiens eux-mêmes doivent faire une partie d’auréoles dans le couloir.

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Un paf, c’est pas une carotte: tu ne peux pas le râper avant de l’introduire.

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Le lit et la table sont cousins germains, la preuve, ils sont horizontaux.

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Je lui jouerais pour elle toute seule le premier acte de La grosse mite dans les biches, féerie enfantine ayant obtenu le prix du meilleur préjugé qui vous coûtait cher au festival de Pont-de-Beauvoisin.

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Prends ce que t’offre la femme d’un instant! C’est-à-dire son accès.

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La bête à deux dos, qu’on le veuille ou non, c’est une belle invention et ça change les idées…

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Y a de l’apostolat dans la tringle. Faut la respecter, car elle est l’essence de la vie.

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Tout cul plongé dans mon espace vital reçoit une poussée de mon estime au moins égale au volume qui en consécute dans mon Kangourou.

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On se prend debout, cette fois: le fin des fins, pour pro seulement! À la Cosaque, ou à l’Auvergnat. La seule différence, c’est qu’à l’Auvergnat, t’as pas d’éperons!

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En plongeant dans son regard, on comprend qu’elle n’est ni conne ni intellectuelle et qu’elle aime baiser, trois qualités que j’apprécie extrêmement chez une femme.

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On entend la pauvrette claquer des dents dans son slip!

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Vaut mieux payer qui on baise que baiser qui on paie.

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Si cette dame n’a pas lu le Kama-Sutra, elle l’a sûrement écrit.

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C’est une Américaine dont le mari doit faire l’amour sans lâcher son téléphone. Ces sinistres mâles de là-bas, vous croyez qu’ils bandent, mais c’est leur calculatrice de poche qui produit le renflement!

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Certaines pétasses, tu leur flanques ton braque dans le clapoir uniquement pour les faire taire un moment.

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Vaut souvent mieux embroquer une tarderie qu’un prix de beauté; y a plus de rendement à l’indice énergique.

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Le cul, sans le cœur, c’est un potage sans cuiller.

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J’ai vu une fille, belge, vous lui flanquiez deux doigts dans la tirelire, elle vous sifflait La Brabançonne avec la chaglatte.

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Son cul, c’est pas qu’il soit gros, il est majestueux. Nuance! Le plus émouvant centre d’accueil de la région parisienne. C’est un monument classé. Un édifesse public. Un édit-cul. Le Panthéon du sexe. La tour de contrôle de toutes les voluptés.

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Elle possède une voix qui te met un aimable pétillement sous les testicules.

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Un feu au cul, c’est en le tisonnant qu’on le transforme en brasier.

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— Mes seins, tu les trouves comment?

— À tâtons, quand tu es de dos, chérie!

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Les mochetées sont les meilleures partenaires car elles se consacrent davantage à la tâche.

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Prendre son temps est aussi important que prendre son panard, ça se rejoint dans la volupté.

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À partir du moment où, pour cause de brioche, t’aperçois plus ta zézette, t’es en perdition sensorielle.

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Quand tu baises, si l’intelligence n’est pas de la partie, tu n’obtiens qu’un coït de taureau.

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L’amour ne se fait bien que l’après-midi. Onze fois sur dix, l’adultère découle du fait que les époux se fréquentent seulement le soir.

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Je raffole des femmes dites «convenables». Elles m’excitent. Les salopes aussi d’ailleurs.

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Lorsque j’ai chauffé sa chaudière, je me dis que le moment est venu de l’étreindre.

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Ne confondons pas chaude-pisse et première communion, c’est pas le même cierge qui coule.

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Elle glisse sa main sous le drap pour venir me changer de vitesse. Bon, me voici bientôt en prise.

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Le sable, c’est le sommier idéal. Silencieux. L’ennui c’est qu’il t’ébarbe la bistounette au bout d’un moment.

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Elle a les yeux noisette, si bien que, dans mon calbute, ça s’organise pour jouer au petit écureuil farceur.

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Combien de fois me suis-je dégagé l’esprit en effectuant un graissage-vidage express dans une putation service.

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Les Espagnoles sucent mal; ces mystiques vous pompent en implorant le pardon de la Sainte Vierge et on ne fait pas une bonne pipe la bouche pleine d’oraisons.

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On ne sait plus qui est «elle» et qui est «moi». On se repère aux poils pour récupérer nos jambes.

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Quelque part dans les étages, une dame satisfaite clame qu’elle part, qu’elle part, qu’elle paaaaart, ce qui n’est qu’une vue de l’esprit, car tu penses bien qu’en chopant un pied de cette ampleur, elle va pas se barrer tout de suite!

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Les pigeons sont des cons, tandis que ça chichite et ça roucoule. Les coqs eux savent vivre. Un tour de semonce autour de la poule, qu’elle s’ébouriffe et dégage de la bagouze, et vlan! Donne ta crête que j’m’y cramponne.

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Le braque, c’est ce qu’il y a de plus léger au monde car une simple pensée le soulève.

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Lorsqu’elle se mettait au boulot, vous pouviez penser que vous arriviez au terminus de la volupté et que vous alliez avoir besoin d’un bavoir jusqu’à la fin de vos jours.

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— Vous avez dû en voir de dures, ma pauvre amie!

— J’en ai vu davantage de molles.

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Trente centimètres, c’est petit pour un nain, mais c’est grand pour une bite.

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Tout pour la pipe! Vive les calumettes suédoises.

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C’est l’histoire d’un ver luisant qui descend d’un mégot, avec sa braguette en flammes et qui dit:

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— Celle-là, vous parlez d’une rapide!

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Vous allez me dire: un doigt dans l’oigne, c’est un doigt dans l’oigne, y a pas de quoi nous en péter une soupe au choux! Eh ben! détrompez-vous, les gars. Un œuf brouillé, aussi, c’est juste un œuf brouillé, seulement y a rien de plus coton à réussir. Quand tu vas dans la simplicité extrême, tu ne peux plus compter que sur tes qualités intrinsèques.

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Pour manœuvrer ce tas de molécules avariées, il faut réunir un concours de circonstances et savoir s’en servir.

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La fatigue porte à la jouissance comme une nuit de repos porte conseil.

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Le pageot, c’est un peu le vestiaire du conformisme. On y dépose sa panoplie d’hypocrite: ses titres, ses grades, ses bandages herniaires, ses passeports, ses fringues, ses bijoux, ses imparfaits du subjonctif, ses accords de participes, ses prétentions, ses ambitions, ses croyances, ses projets, quelquefois son dentier ou sa jambe de bois, sa patrie, son patron, ses prébendes… Il est le socle du monde, comme le nombril du porte-drapeau est le socle du défilé militaire.

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Son sourire me produit l’effet d’une plume de paon lentement promenée sur la partie inférieure de mes burnes par une Hawaïenne de dix-sept ans parfumée à l’orchidée pourpre.

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C’est inouï le nombre de frangines qui aspirent à me connaître depuis qu’elles ont lu dans mes confidences ma recette de la mandoline à touffe!

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Elle se fait expliquer le coup des quatre jambons accrochés au même clou.

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Ça doit être aussi triste dans son calbar que dans un orphelinat pendant une épidémie de scarlatine.

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Comme disait une péripatéticienne de mes relations: «Sans technique, on peut aller se faire foutre!»

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Elle possède entre les jambes une excellente raison de réussir dans la vie.

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Après quinze jours d’inaction dans le secteur calbar, je ferais du gringue à une chèvre déguisée en cheftaine-scout.

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Telle que la voilà obstruée, elle va devenir étanche pour peu qu’on lui pince le nez!

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Jamais vu escaladeuse pareille! D’accord, elle cloque ses nichemards dans la table de nuit, mais avec ce qui lui reste, elle sait se faire une personnalité!

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On babille commako un petit moment, puis on se tait pendant un grand moment, laissant aux ressorts du sommier l’initiative de la conversation.

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Elle rit pas quand on l’apaise, cette Thérèse-là!

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Les mimis dégustés avec une paille, elle n’aime pas. Ce qu’il lui faut, c’est la grosse livraison en vrac. Après, on fera le tri.

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On voit des beautés se farcir des trucs qu’on n’oserait même pas proposer à une guenon!

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Les Italiennes sont comme leurs bagnoles, c’est l’allumage qu’est délicat.

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La barbouzette de sa minouche, c’est pas de la barbiche de chèvre, mais de la cressonnière surchoix, genre Victor Hugo.

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C’est assez, comme disait un cachalot auquel une baleine faisait du rentre-dedans!

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Une jouvencelle de ce petit gabarit, c’est un plaisir spécial. T’as l’impression d’embroquer un bibelot. La tringlette sur petit Sèvres. Bouillave dans le biscuit!

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Y a des gonzesses qu’ont besoin d’être châtaignées pour trouver leur longueur d’onde. C’est comme les flippers électriques, faut pas craindre de les secouer; ça les illumine de partout.

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Lorsque vous voyez flamber cette petite lueur dans les yeux d’une nana, au cours d’un tête-à-tête, vous pouvez parier le livret de famille du Soldat inconnu contre une choucroute garnie que la donzelle a une puissante envie de transformer le tête-à-tête en tête-à-queue.

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Ses expériences, avant moi, ont été à l’amour ce qu’une boîte de sardines est à la carte de la Tour d’Argent.

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C’est un décollage glorieux, ample et sûr. Elle tremble de tous ses réacteurs; son fuselage a la danse de Saint-Guy. Elle prend de la vitesse, pique sur le septième ciel, rentre son train d’atterrissage, décrit une orbe magistrale, trouve sa direction et disparaît dans un «awtchhhhhhhhhhh» qui n’en finit pas.

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Elle accomplit une jolie petite moue avec ses lèvres, comme elle doit en exécuter avec son sexe quand elle fait de la bicyclette.

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Parfois il y a de quoi se l’inciser au bistouri et s’y greffer une bouture de rosier, non?

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Je la regarde avec cet œil charmeur pour lequel l’étoffe d’un slip ne constitue pas un obstacle.

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J’ai une particularité: si je me réveille en pleine note, illico ça me porte au fusible, et je déguise le drap de lit en chapiteau de cirque.

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Je récite plein de je vous salis Marie; de je vous salue maris; de je vous salais morue; de je vous marie salope!

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Offrir à boire, d’accord! Mais pourquoi pas offrir à baiser?

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Les compagnons de l’Instamatic. Les archers du téléobjectif. Il leur sert de sexe, le téléobjectif. Tu les verrais bandouiller fièrement, les cosaques du Kodak. Des bites grosses commak, ça leur fait! C’est plus des hommes, c’est des zooms.

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Quand les dames mal tringlées vous déballent leur petit stock d’extase, on touche tout de suite les dividendes! Les intérêts progressifs sont pour vous!

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— Mais encore?

Elle n’aurait pas marqué l’interrogation, je comprenais: «mets encore» et j’étais chiche de lui offrir une deuxième séance au bénéfice désœuvré de la paroisse!

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On le classe dans la branche de la sexualité nécessitant de la part de ses adeptes l’achat d’un tube de vaseline.

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Quand vous avez un lot pareil en face de vous, le problème des vases communicants passe à l’ordre du jour.

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Elle a tout ce qu’il faut pour donner aux mâles la notion précise de leurs attributs.

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Cette souris, c’est du cratère en éruption. Avec elle, on a le Stromboli à domicile!

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Je bâille comme la braguette d’un zig qui vient de jouer à la guerre des boutons.

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Elle est partie avec un minus sans situation qu’a juste une bite fraîche à mettre dans la corbeille de mariage.

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Y avait de la haute tension dans la corde à nœuds!

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J’ai vu bien des nanas voraces, mais jamais encore comme celle-ci. Ses yeux vous disent gentiment: «Où est-ce qu’on se met?»

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Avec les sœurs, le jeu, toujours consiste à fouir du piolet comme si t’avais l’intention de sortir aux antipodes. C’est pas du sarclage de retraité, mais du forage pétrolifère. Faut s’enfoncer, loin, profond, disparaître…

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Un peu de musique au coin du feu, la fumée d’une cigarette et vous pouvez déballer votre boîte à outils pour brancher les canalisations…

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Je prends une position qui permet une perspective plongeante vers des régions agrémentées de dentelles, où la main de l’homme n’a encore jamais mis le doigt.

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Toi la mère, t’vas faire l’arbre fourcheux, que j’te déguste la case trésor, pendant qu’la potesse m’jouera saint Claude by night au fifre à breloque.

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Rien ne stimule autant un cordon-bleu, que de cuisiner avec un maître queue!

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La différence qu’il y a entre une chaude-pisse et une hirondelle, c’est qu’on ne peut pas attraper une hirondelle.

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Je l’ai carambolée à la jouis comme je te le pousse.

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Le côté résignance et bite sous le bras, je ne sais pas faire. Je suis un inadapté de la membrane foireuse.

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La mélancolie déploie ses voiles sur mon esprit de jouissance.

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Ses seins ont la consistance du beurre et la tiédeur d’une bergerie pendant une période de stabulation.

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Il a un sexe surdimensionné dont, même au repos, l’on est conduit à se demander s’il s’agit d’une bite ou d’un trompe.

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Y a des moments ou t’as les sens qui décarrent sans te demander la permission.

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Cette greluche est une prise de 380 volts. Dès que vous y portez la paluche, votre épine dorsale se transforme en fermeture Eclair.

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Je lui offre le mimi du matin, celui qui n’arrête pas le pèlerin, mais qui, au contraire, l’incite au voyage.

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Elle a les yeux cernés jusqu’aux genoux et marche entre parenthèses.

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Dans les cas d’exception, on brosse par personne interposée quand on est un cérébral. On tringle de plantureux fantômes dans les couches ménagères.

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Le Français fait vite son travail, mais il jouit lentement.

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Tu ne vas pas passer ta vie à enfiler des perles ou ta femme!

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— Comment as-tu trouvé mon cul, chéri?

— Très facilement.

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Baise de nuit et baise de jour sont très différentes. La première baigne dans la fantasmagorie des ténèbres, la seconde a la puissance de la réalité bien lisible.

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C’est toujours le moment de régaler la grosse bébête qui monte. Vu que lorsqu’on s’habille en engrais azoté, y vous reste plus que les poignées de votre cercueil à quoi vous raccrocher.

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Bonjour banane, adieu p’tit creux!

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Ses proéminences lui ôtent toute ressemblance avec une planche à repasser.

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Rien de tel que de se laisser piloter par une gerce: vous gardez les mains libres tandis que les siennes sont occupées!

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Au moment de l’intimité, foin des beaux projets: c’est l’hussard qui l’emporte, vous sautez sur la donzelle comme un cul-de-jatte saute à la corde en revenant de Lourdes.

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Je me sens plus chaste que la photographie de sainte Blandine.

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L’homme agile jouit onze fois et demie plus fort que l’empoté.

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Elle décroise les jambes avec une telle impudence qu’on lui découvre l’intime jusqu’aux amygdales.

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Une journée de zizi-panpan, c’est comme un repas de fromage. Ça se dose, c’est progressif.

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L’ogresse lui virgule un sourire de sexe féminin en position équestre.

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Elle a une vraie bouche d’incendie. Une bouche qui, fort heureusement, n’est pas cousue! Un bouche à oreille. Une bouche allant jusqu’à mon embouchure.

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La pantomime amoureuse est propre à presque toutes les espèces animales, depuis la mouche tsé-tsé jusqu’au notaire de province.

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Chez certains individus, la langue remplace les génitoires.

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Il a tellement obésé, qu’à présent, pour licebroquer, il lui faut une pince à cornichons et un rétroviseur.

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En amour, la vue est superflue puisque, dès que l’extase approche, on ferme les yeux.

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Blêmir, c’est quand ta femme rentre au moment que la petite bonne te taille une plume.

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Un zig en chaleur, vous pouvez lui déballer toutes les philosophies, faire appel au sublime, à la conscience, à l’esprit. Godeur il est, godeur il demeure tant qu’on lui a pas déconnecté le trémulseur à ondes courtes.

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Un couple: lui dans la force de l’âge, elle dans l’âge de la force. Ils sont guillerets des perspectives qui s’offrent à eux: bonne bouffe, bonne baise. Ils rentreront chez eux avec la satisfaction de l’adultère accompli.

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J’aime bien qu’une dame de mon entourage soit baisable, ça la rend plus humaine.

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Quand elle marche, son admirable fessier ressemble à de la musique de Mozart qui se serait faite cul.

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J’aime baiser de toute mon âme. Un orifice avec juste son étui, c’est pas joyce.

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Au bal, l’hypocrisie est reine.

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— Voulez-vous m’accorder ce tango, mademoiselle?

Alors qu’ils pensent: «Voulez-vous m’accorder votre cul?»

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Toutes les personnes du sexe ont leur chance avec moi.

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Les gonzesses en rut, c’est comme les pauvres: quand t’en brosses une, les autres rappliquent!

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Figurez-vous que la bizarrerie m’attire comme un soutien-gorge bien garni attire la main de l’honnête homme.

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Que la honte t’empare, toi qui, si promptement, désassièges ce que tu as eu parfois tant de peine à investir.

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Je jouis, donc j’essuie.

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Elle reste un long moment agrippée telle Agrippine à mon épée de feu.

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Tout homme venant de jouir passe de l’état de soupirant transi à celui de fieffé butor.

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Oh! étalon cruel, si rampant avant et si vite reculotté après!

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Modeste comme un cul endormi.

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C’est important, la classe, quand l’amour n’y est pas. On peut baiser, comme on dîne en ville, grâce à elle.

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Rien de plus élastique que ce mot de «salope». Il exprime une gamme infinie de sentiments jusqu’à la passion la plus ardente.

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«L’œil du bidet n’est pas une conscience pour la femme qui s’ablutionne»

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Proverbe du Kalbahr:

Elle aimait l’amour de A jusqu’à Zob.

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Tout commence et tout finit par le fion, le reste n’est que littérature de branleur.

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Elle baisait de force 5 sur l’échelle de Richter. Il lui arrivait même d’en briser les barreaux.

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Il a affublé son zobinche d’un maillot en Thermolactyl, si bien que sa noble membrane n’a pas froid aux yeux.

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L’ingratitude règne sur nos testicules: je suis infoutu de me rappeler sa couleur pileuse. Je crois que la toiture était blonde, mais question de la cave, c’est le trou.

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L’ambiance est épaisse comme les moufles d’un épileur de poils de culs grœnlandais travaillant en plein air.

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Nous ferions mieux de regagner nos slips, et de remettre nos débats à demain.

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Les gonzesses, me suffit de penser à elles pour que mon Pollux joue les Castor et baïonnette au caleçon.

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C’était une délicate femme, à laquelle tu aurais donné le bon Dieu sans confession, mais qui taillait des pipes dans la masse.

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J’aime la chair, les actes et surtout l’acte de chair.

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Elle est très antipathique, mais prise en levrette, ça ne tire pas à conséquence.

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La ponction crée l’orgasme.

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Elle regarde ma braguette au fond des yeux.

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Ne vends jamais la peau du slip avant de l’avoir retiré!

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Vais-je n’écouter que mon zigodon à tête fureteuse, jugulaire bleue, bourse déliée et lui sauter sur le poilu de Verdun!

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J’ai les tambours de freins incandescents à force de me la remettre dans la soutane.

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Cette fille, c’est de l’animal de concours! Un navire de délices en partance. T’as qu’une envie: grimper à bord et plonger dans la cale.

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Une occasion de se démailloter le nourrisson ne se refuse jamais.

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Mon zigzigplomplon se souvient des somptueuses contractions de la chaglatte dorée: vzouffff tchpok, qui t’emportaient bien loin du laid rivage terre à terre, vers ces fabuleux abîmes du désir, là que la volupté se fait océane…

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Le zob a des effluves que la raison ignore mais que le cul reconnaît.

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Les gens, tu leur bouffes le cul, et c’est eux qui font la fine bouche!

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On voit la mer, comme je vois ton cul quand je te brosse en levrette.

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Tout individu préfère bander dur que d’être fait chevalier de la Légion d’honneur.

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L’assouvissement de la fin de nuit, ça démange outrageusement, ça chauffe à crime, à blanc, à désespoir.

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Jadis, je vous mettais au défi de rencontrer des poils de con qui ne soient pas noirs.

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La brosse représente pour moi un grand moment de la vie comme pour d’autres un repas trois étoiles.

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La sodomie, ça se pratique sur les gerces en Chanel, qui ont le temps des bains de siège mousseux avec bidets à monogramme pour les équitations post-coïtum.

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Un silence épais comme du foutre s’était abattu sur l’établissement; on aurait entendu baiser un couple de mouches.

* * *

Si elles se bidonnent, c’est bon signe: une gonzesse qui pouffe n’est pas loin du paf!

* * *

Quinze jours sans la tringle et je commence à avoir les amygdales enflées.

* * *

— Pourquoi me traitez-vous de salope? Je suis une honnête fille!

— C’est une maladie dont j’aimerais vous guérir.

* * *

Seigneur… Quelle satisfaction d’avoir fignolé des frifris et des zézettes et de les voir fonctionner aussi superbement!

* * *

Y a connivence profonde entre son cul et mes mains!

* * *

Pour certaines, baiser, c’est pas un remède, ça fait partie de la liste des corvées.

* * *

La baise en surimpression, tu connais? La plupart des époux procèdent ainsi: ils se font la mère Poupette en se persuadant que c’est Catherine Deneuve, et tout le monde en profite… sauf Catherine Deneuve.

* * *

J’opère mon dégagement de missile. Va falloir placer l’engin sur sa rampe de lancement, y aller mollo pour la mise à feu. Un réacteur qui découille et le vol interstellaire est annulé.

* * *

Dans une certaine figure, les glandes mammaires (et vas-y donc, c’est pas ton père) sont agitées comme les testicules d’un paveur en train de manœuvrer un pic pneumatique.

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Je lui électrise l’hémisphère austral en chipotant des doigts sur sa concavité à mollusques.

* * *

Je commence par le vol du gerfaut, décrivant des paraboles (de riz) avec légers mouvements ascensionnels dus aux appels d’air. Et puis c’est le lent piqué tatouilleur. Elle sérénade comme sur la scène de la Scala de Milan. Je suis un milan qui lui agrippe le michier. Elle décarre. J’opère le botté final, total, sec, comme l’officier remet sa rapière au fourreau à la fin de la prise d’armes.

* * *

Il ne baise pas plus loin que le bout de son nœud.

* * *

La présence de cette sauterelle réveille mon locataire du dessous qui se met à exiger que je l’emmène au cirque.

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Les vibrations de la route flanquent la godance doucereuse, celle des chemins de fer et des routiers. La trique vient sans y penser. Brusquement tu te retrouves en compagnie d’un étrange squatter qui se cogne la tronche partout dans ta culotte, vu que c’est trop bas de plafond.

* * *

Le bois de Boulogne est bourré de faons de putes et de gentils petits faunes qui viennent vous manger dans le creux de la culotte.

* * *

Vaut mieux peser dix kilos de trop et avoir une bite dans le train, que de chiquer les mannequins en créant la panique autour de soye.

* * *

Je lui explique le truc d’Adam qui a tant fait marrer la mère Eve.

* * *

Tu les astiques en les tenant par la taille et t’as le sentiment coupable de te faire une savonneuse.

* * *

Je suis coté en bourses, les dames vous le diront.

* * *

Modestes ou chichiteuses, sommelières ou filles à papa, bourrées d’heures de vol ou tombées de la dernière pluie, il faut les tirer toutes avec la même conscience.

* * *

Brûlez pas les étapes, poupées, faites pas comme ces connes qui, au premier baiser, se dessapent aussi sec que t’ouvres un pébroque… Et après, elles regimbent que Zozo les compucte en piqué.

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— Alors, tu l’as baisée, la petite blonde?

— Elle n’a pas voulu!

— Je t’avais prévenu que c’était une salope!

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Sous le jean, elle ne porte que ses poils de famille. Elle me plaque le visage contre son triangle de panne! Tellement serré que je respire avec les oreilles.

* * *

Beaucoup de gens «ont leurs têtes», moi j’ai «mes culs».

* * *

Elle porte une minijupe ras-de-touffe et un slip si étroit que je morfle des éclats de chatte dans les carreaux.

* * *

Son français est aussi performant que mon danois, mais quand on prend son pied, chacun son dialecte, non?

* * *

Ah! ses soupirs! Tu les as entendus, ses soupirs? Le dégonflement du Graf Zeppelin quand messieurs les boches voulaient l’expédier par la poste!

* * *

L’Esquimau a pris l’habitude de ne dégager que ses attributs pour copuler, histoire de ne pas se geler les couilles.

* * *

Sinovi, la ville des épanchements.

* * *

Moi, l’astrakan, ça m’a toujours inspiré. Je déteste les chaglattes filasses comme t’en trouves chez les Scandinaves. Ça te donne l’impression d’embourber une algue.

* * *

Ce gus-là est trop actif pour faire relâche longtemps. Le côté poil dans la main, c’est pas son blaud. Ou alors il en a plusieurs et ce sont ceux de votre touffe!

* * *

Le meilleur moment de l’amour, c’est «avant», quand tu montes l’escadrin… Quoique «après», c’est pas mal non plus, si t’as réussi ton affaire.

* * *

Le foutre évacué est remplacé par de la pudibonderie.

* * *

C’est la scène classique de zizi-panpan-tutu-relevé-bite-en-l’air.

* * *

Un centre d’accueil de ce calibre, tu peux lui offrir une borne d’incendie en guise de tabouret.

* * *

Moi j’aime assez parler poésie, mais à condition d’être en compagnie d’une belle môme et qu’il n’y ait pas incompatibilité d’humeur entre ma main et son corsage.

* * *

C’est en baisant qu’on devient baiseron.

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D’un regard, t’apprends tout d’elle; notamment la manière dont elle doit rétrécir son obturateur autour de ton frangin Popaul quand tu l’embroques.

* * *

J’approche mes lèvres des siennes, comme on écrit dans les petits bouquins mouilloteurs pour pâles jeunes filles fiancées à leur médius.

* * *

Le cul, c’est comme un rêve parfois! Le cul qui t’accompagne jusqu’aux limites du sommeil, et qui t’attend à ton réveil pour t’apporter dès l’aube des sortilèges d’alcôve. Le cul obsédant, le cul violoncelle qui te joue sa merveilleuse musique dans l’âme, à bout portant.

* * *

Avec le chibraque que se coltine môssieur, elle jouerait à saute-mouton avec l’obélisque de la Concorde.

* * *

Euréka! s’écria le cher Archimède en constatant que sa biroute remontait à la surface de l’eau lorsqu’il prenait son bain.

* * *

Elle me caresse les testicules, comme Prost caressait le capot de sa guinde quand il venait de remporter une course.

* * *

T’as le coït rural; tu grimpes fermier. Tes premières armes ont eu lieu dans une étable, comme la naissance du petit Jésus.

* * *

Elle bat le Mermoz en faisant du dix nœuds à l’heure dans les urgences!

* * *

Les gémissements, c’est la grande plainte infinie du fion assailli de part en part. Un lamento, la mélopée du radada.

* * *

Il faut toujours veiller à ce qu’une dame ait ses aises quand elle se trouve «en délicatesse» avec toi. Les mecs qui niquent une sœur dans la paille ou sur une fourmilière voient leur cote baisser à toute pompe. Panard ou pas panard, leur partenaire déteste emmagasiner des brins de paille dans leur chatte ou se faire piquer les noix à l’acide formique par des bestioles aventureuses.

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«Son et Lumière» sur l’Acropole ne vaut pas la féerie du cul!

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Exister, c’est pas seulement penser, c’est aussi conjuguer le verbe mettre.

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De nos jours, les mecs te prêtent plus volontiers leur femme que leur bagnole. Ils savent qu’une petite chevauchée sur une monture de Jacob-Delafon répare les éventuels dégâts infligés à leur compagne; tandis qu’une chignole, si tu lui infliges un gnon, ça laisse des traces coûteuses.

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Elle a ce sourire mystérieux qui donne aux hommes l’irrésistible envie de savoir de quelle couleur sont les poils de sa chatte.

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L’homme qui cesse de se faire dégorger le bigorneau s’engage délibérément dans les ténèbres.

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Elle est imbattable pour te faire gicler la cervelle par la bonde de vidange.

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Cette fille t’assèche les muqueuses comme un os de gazelle dans le désert!

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J’aime les belles luronnes fortes en cuisses, au pelage luxuriant et aux nichons surdimensionnés. Avec ces chéries, tu as l’impression de baiser sur écran panoramique!

* * *

Il tire une crampe extraconjugale, comme le boa en captivité gobe son rat avant de se rendormir pour huit jours!

* * *

Une gonzesse en rut. Folie! Que d’énergie perdue! Tu lui branches une dynamo aux miches et tu éclaires la Promenade des Anglais pendant trois ans!

* * *

Mes nuits sont aussi raides que mes jours.

* * *

Elle a trouvé la posture qui te fouette sang et sens; (j’ai pas dit «sans essence»).

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Elle a la cressonnière en délire, avec, en son milieu, la vallée des délices aux méandres roses.

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Grimper des jumelles, c’est fascinant, t’as l’impression de faire l’amour avec du papier carbone.

* * *

Elles ont dans le regard les sanglots longs du violon de leur chatte!

* * *

Une fille chichiteuse, avec vingt-huit centimètres de braque bien placé, ça s’arrange.

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Le murmure d’une source n’est rien comparé à un bruit de médius investissant frénétiquement une chatte conditionnée par la projection d’un film porno.

* * *

J’aime les pelages clairs, ils laissent découvrir la moule bien mieux que les foisonnantes toisons méditerranéennes.

* * *

Quand on se galoche, c’est la valse des patineurs qui nous arabesquent le centre des télécommunications.

* * *

Il n’y a pas de meilleure affure qu’une gerce en manque de baise.

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La manière qu’é t’regarde, ça s’voit gros comme un n’hangar de boeings qu’t’y as ramoné les tuliaux d’orgues!

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Je plains les hommes qui mettent davantage de temps à se raser qu’à baiser leurs femmes. Et je plains plus encore leurs dames.

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Les bites et les soufflés, si on les laisse quimper, on finit par les retrouver à fond de cale.

* * *

Quand mes bourses sont vides, elles ne me font aucune aumône.

* * *

Un rapide du braque: tout ce qui bronche avec du poil autour, il se porte volontaire, que ça bêle ou que ça parle!

* * *

C’est un cultivateur qui emmène sa femme aux champs pour la bourrer.

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Mister Popaul dodeline au-dessus de sa paire de roustons. Il a la démarche un peu harassée de Frankenstein se levant de la table d’opération où il vient d’être fabriqué!

* * *

Mes testicules fomentent des préparatifs machiavéliques.

* * *

Les grandes baiseuses, les vraies, les solides, les redoutables, une fois la séance achevée, on a l’impression qu’elles se dédoublent. Tu n’es plus le julot qui vient de leur court-circuiter les glandes, mais un vague personnage, sans rapport sexuel avec le panard qu’elles ont pris.

* * *

Le pif de cette nana me rebute. Si je l’emplâtrais, j’aurais la désagréable impression de me faire Louis XVI. J’ai rien contre Louis XVI qui fut un excellent serrurier, mais de là à l’embroquer, y a un monde!

* * *

Parfois elles sont putes! Tant mieux, on perd moins de temps.

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Elle jappait en se laissant prendre, ce qui me donna l’impression étrange de sodomiser un caniche royal.

* * *

Chez nous, on lâche une ou deux fois dans notre existence la giclette porteuse. Le reste, c’est juste des brouillons.

* * *

Deux mains, une bouche, un zob! Quatre raisons d’aimer la nique!

* * *

Les hommes âgés ont plus grands yeux que gros sexe. Avec eux, l’amour commence et finit par des baisers.

* * *

Le sujet tout-venant à tirer un soir d’hôtel quand t’es à court, te laisse l’impression fadasse d’un repas à prix fixe.

* * *

L’homme n’est pas pour la sophistication en matière de sexualité; il aime les frangines au regard couleur «tout de suite».

* * *

Elle lui taille une petite pipe sans histoire, du genre pique-nique.

* * *

Sa philosophie, c’est le donnant-donnant. Passe-moi la rhubarbe, je te prêterai mon cul!

* * *

Jadis, t’étais obligé d’écarter la culotte pour trouver les fesses, à présent, tu dois écarter les fesses pour trouver la culotte.

* * *

Je préfère collectionner des poils de culs que des timbres-poste.

* * *

Pour brouter une Ibérique, faut la faucher auparavant, sinon on est condamné à l’étouffement.

* * *

Y a des frangines que les préliminaires, ça les chatouille et tu ne peux pas faire reluire une frangine qui se marre.

* * *

Avec certaines greluses, faut tirer ses deux coups dans la foulée tellement t’as pas le temps de voir partir le premier.

* * *

Chacun baise ce qu’il mérite.

* * *

Merci Seigneur, de manifester Votre auguste bienveillance jusque dans l’entrejambe des merveilleuses créatures que Vous avez conçues pour notre félicité terrestre.

* * *

Je me ferais coiffeur pour pouvoir peigner sa toison d’or avec mes dents.

* * *

Pendant la première partie de mon existence, je rêvais d’étreindre les femmes sans préambule, au gré de mes convoitises. Je l’ai fait. Résultat: une gifle sur cent tentatives; correct, non?

* * *

J’ai le mandrin qui exécute un triple nelson dans mon caleçon à manches courtes.

* * *

Je suis à bord de ma bite. La ceinture sanglée. Les réacteurs enclenchés!

* * *

Elle a une chatte comme tu les aimes et des poils que tu voudrais te retirer de la bouche un à un!

* * *

Sa manœuvre fut exemplaire, et mon costume n’eut pas à déplorer les gambades de ces jeunes spermatozoïdes folâtres qui se croient tout permis, sitôt qu’on leur laisse la bride sur le cou.

* * *

Lorsqu’il lui arrive de baiser, il note la date sur son agenda pour se la rappeler au cours des années suivantes.

* * *

Un gros chat vient se frotter à moi en ronronnant. Les coïts de ses maîtres le laissent indifférent, ce pour deux raisons aussi valables l’une que l’autre: primo, parce qu’il est chat, secundo parce qu’il est castré. Chacun sa merde!

* * *

La jeunesse de cette jouvencelle me fait grincer des couilles.

* * *

Par la large ouverture du créneau à zizi, on aperçoit une sorte de petit mégot de bite recroquevillé dans un reliquat de prépuce.

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La gentille déflaque en hurlant un prénom masculin, celui d’un certain Hervé qui n’est pas là, mais ça tombe bien car on n’a pas besoin de lui!

* * *

Une odeur sensuelle défroisse la peau des roustons instantanément.

* * *

Mineure, elle! Tu oublies les années d’apprentissage.

* * *

Il fait noir comme dans le trou du cul d’un nègre, endroit que j’ai très peu visité jusqu’à ce jour, mais qui jouit d’une forte réputation d’obscurité.

* * *

En moi, il y a combat entre mon cher ange gardien et mon démon perditeur. Lequel va l’emporter? Seigneur! Faites que ce ne soit pas l’ange!

* * *

La sodomie est l’art de rebrousser chemin.

* * *

Le plus dur, c’est de procéder à son décarpillage sans laisser baisser la pression. Mais le rut rend ingénieux. Tout en m’employant de la droite, je consacre mon autre main et ma bouche à son service entretien. Le temps de passer mon costume d’Adam de cérémonie et je suis à elle!

* * *

On perçoit un rire de femme chatouillée, et qui sait, baisée peut-être, car il y a des pétasses que ça fait marrer!

* * *

Mon organe charnu, fixé par sa partie inférieure à mon plancher buccal, délivre une volée de sensations variables qui, immédiatement, conduisent à un dépassement du moi sélectif.

* * *

Pourquoi ont-ils besoin de hurler qu’ils baisent, les baiseurs? Les clébards aussi s’envoient en l’air et c’est le seul moment où ils n’aboient pas!

* * *

Elle a un dargif auquel on aimerait confectionner un slip avec ses deux mains.

* * *

La bandaison du réveil est irremplaçable car l’esprit ne participe pas; il ferme sa gueule.

* * *

Je vous prendrai à la langoureuse, sans y penser, comme on fredonne Le beau Danube bleu en se rasant.

* * *

Les hommes convoitent toutes les femelles qui passent à leur portée. Chaque regard est un début d’enculade.

* * *

Il faut que le couvercle de l’amour soit bien fermé, sinon chacun vient grappiller dans la marmite du voisin!

* * *

Baiser, ça va, mais c’est l’entre-deux-coïts qui est redoutable.

* * *

Elle voit briller le bout de ma bitoune dans mes prunelles et enregistre le fait afin de se programmer la cassette, le cas échéant.

* * *

Elle aime la turlute et s’attarde dans les soirées mondaines sachant qu’il y a toujours une bite à emporter.

* * *

Dans les évocations célestes, on ne promet jamais de la fesse. Ça ne baise donc pas, les anges?

* * *

La grosseur des bourses est en rapport avec les performances sexuelles: si l’intendance ne suit pas, la bataille est de courte durée!

* * *

Il trimbalait une petite bistounette d’enfant de chœur à califourchon sur deux noisettes!

* * *

Au début d’une aventure, la bouffe prépare la baise, sur sa fin, elle la remplace.

* * *

Je suis un pénisman.

* * *

La bourrade est la caresse du chef.

* * *

Quand il y en a pour une, il y en a pour cent, simple question de planning!

* * *

Bander, c’est bien; baiser, c’est mieux.

* * *

Oh! étalon cruel, si rampant avant, si vite reculotté, après.

* * *

Le cœur a ses faiblesses, le cul ses abandons.

* * *

Il est tellement asexué que c’est à se demander avec quoi il pisse.

* * *

Avoir les précieuses ridicules, ça a toujours été mon cauchemar.

* * *

Des culs, plus tu en vois, moins il t’en reste à voir!

* * *

Les dragueurs mènent une existence périlleuse; ils jouent avec leurs vits.

* * *

Cette grenouille fait tant et si bien que je finis par attraper un concasseur à chaglatte gros comme un avant-bras de lutteur.

* * *

Cul de femme ou cul de lapin: l’un se bouffe, l’autre se mange!

* * *

Il n’y a qu’en province que l’adultère reste un sport. À Paris, on baise en double file.

* * *

Bidet: extincteur à réchaud.

* * *

Je serai toujours premier de cordée pour escalader ton mont de Vénus.

* * *

Donner des cours d’éducation sexuelle aux enfants est aberrant. Le moment de baiser venu, ils auront l’impression de faire un devoir.

* * *

J’ai jamais vu une gonzesse abattre ses brèmes avec tant de naturel. Ça tombe bien, j’ai précisément un carré de valets dans mon jeu.

* * *

L’intello s’écoute penser et oublie de se regarder bander.

* * *

Il ne suffit pas d’avoir des actions en Bourses, encore faut-il avoir les bourses en action.

* * *

Les maris envoient tellement leurs femmes se faire foutre qu’elles finissent par y aller.

* * *

On ne doit pas dire «Faire d’une pierre deux coups», mais «Fier d’une paire de couilles».

* * *

Ce qui différencie un homme d’un terre-neuve, c’est que le terre-neuve a les oreilles tombantes et la queue droite.

* * *

Le suce-pet.

* * *

Certaines te déballent une chaglatte sévère que tu croirais le portrait de Lénine, au point qu’il ne lui manque que des lorgnons.

* * *

Elle m’est tombée à genoux devant le pouf et, suivant l’exemple de son molosse d’alcôve, me file le pif contre le paf.

* * *

Le sadique montrait son sexe à pile.

* * *

Donne-moi un beau zob et la santé et je soulèverai le monde.

* * *

L’intellectuel bande mal, mais baise bien.

* * *

Je lui pratiquais une ingénieuse figure, qui consiste, pour la dame, à se déguiser en «Y» et pour le monsieur, à former le «F». Le «Y» se place en travers du lit et le «F» perpendiculaire à celui-ci. On imagine alors, pour la beauté de l’histoire, que le «Y» est un avion appartenant au Strategic Air Command en vol depuis lulure; le «F» en est un autre venant de décoller de sa base de Houston (ou Rouston, je m’en souviens mal) et chargé de ravitailler en plein vol l’avion «Y». Pour donner à l’opération tout son prix, le «F» met ses bras dans son dos, le raccordement s’opère donc de visu et de tatu, mais jamais de manu. De même le «Y» garde ses bras collés le long de ses jambes. Un délicat ballet aérien se déroule jusqu’au transbordement intégral du carburant; après quoi l’avion «F» est autorisé à rejoindre sa base après avoir remis son pantalon.

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