A
Marie-Geneviève BROCHARD
A
Norbert DORS
qui tant et tant me remouillent la compresse.
Tendrement.
Mon constant souci de la vérité m’oblige à révéler que j’avais initialement intitulé cet ouvrage la Chartreuse de Parme car vous verrez, au cours de ces pages échevelées, que Pinaud y boit de la Chartreuse verte et que Béru y commande du jambon de Parme.
Mais mon éditeur, fin lettré et homme intègre jusque sous son bandage herniaire, me fit remarquer qu’un autre écrivain dauphinois, également embusqué sous un pseudonyme, avait utilisé ce titre avant moi ; chose que j’ignorais de la tête aux pieds. En conséquence, je décidai spontanément de laisser au sieur Beyle ce qui appartenait à Stendhal et optai pour un autre titre qui, tout compte fait, se révèle plus moderne et cerne mon histoire de plus près.
On pose des compresses dans cet ouvrage édifiant et on y mouille énormément, au point que je conseille à mes chères petites lectrices de laisser leur slip au vestiaire.
Le parking est gratuit.