Né un dimanche d’avril en Provence, Pierre Rey a abordé le journalisme par le biais des Beaux-Arts — ses dessins ont été publiés par la plupart des grands journaux français. Débuts à Paris-Presse, rubrique spectacles. Chroniqueur parisien à Paris-Jour en 1959 — Prix de la Chronique parisienne en 1963 — il devient en 1965, à la demande de Jean Prouvost, rédacteur en chef puis directeur de Marie-Claire. À navigué pendant des années dans les eaux agitées du Jet-Set international. Sa pratique de la natation et de la boxe, ses deux sports favoris, lui a permis d’en sortir indemne et de publier Le Grec, son premier livre.
De yachts en palaces internationaux, de Rolls en rivières de diamants, de femme en femme, de banque en banque, d’un amour à l’autre et de millions de dollars en milliards, voici le plus étourdissant des romans jamais consacrés aux coulisses de la Jet Society. Il a pour cadre le monde, pour décor la mer, pour parfum le pétrole, pour enjeu la domination des océans. S’y affrontent en un ballet fiévreux et mortel, les dieux hors série de cette caste secrète et impitoyable : les super-riches. Tissant sa toile autour des continents, affamé, féroce, attendrissant, le plus fascinant d’entre eux : Socrate Satrapoulos. Ses ennemis l’ont baptisé « S.S. ». Mais pour tout l’univers, il a un autre nom : le Grec.