Notre Pain

11

Le Bien est Infatigable

« Pour vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien. » – Paul (II Thessaloniciens, 3 : 13)

Il est fréquent de trouver des personnes qui se déclarent fatiguées de pratiquer le bien. Soyons toutefois certains que pareilles allégations ne proviennent pas d’une source pure.

Seuls ceux qui visent certains profits aux intérêts personnels, dans le domaine de l’immédiat, acquièrent le chagrin voisin du désespoir, quand ils ne peuvent atteindre leurs objectifs égoïstes.

Il est indispensable de faire preuve de beaucoup de prudence quand les circonstances nous amènent à réfléchir aux maux qui nous submergent, après le bien que nous imaginons avoir semé ou nourri.

L’apprenti sincère sait que Jésus exerce son ministère d’amour sans se fatiguer, dès le commencement de l’organisation planétaire. Concernant nos propres cas, le Maître aura souvent souffert de l’aiguillon de notre ingratitude, percevant notre recul face aux travaux de notre propre illumination. Mais même en ayant connaissance de nos écarts volontaires et criminels, la patience du Christ qui nous corrige avec amour ne s’est jamais épuisée, et il fait preuve de tolérance, édifiant, nous ouvrant ses bras miséricordieux pour nous accueillir dans l’activité rénovatrice.

S’Il nous a supportés et attendus pendant tant de siècles, pourquoi ne pourrions-nous pas supporter avec un courage ferme quelques petites déceptions pendant quelques jours ?

L’observation de Paul aux Thessaloniciens est par conséquent criante de vérité. Si nous nous fatiguons dans la pratique du bien, pareil désastre signifiera qu’en réalité, nous n’avons pas encore réussi à nous défaire du mal qui est en nous.