158
Contrôle Intérieur
« Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres. » – Paul (I Corinthiens, 9 : 27)
Effectivement, le corps est une miniature de l’Univers.
Il est donc indispensable de savoir le gouverner.
Une représentation en matériel terrestre de l’être spirituel implique que chacun soit attentif à ses dispositions. La substance passive n’a pas acquis un pouvoir supérieur à la volonté humaine, mais il faut reconnaître que les tendances inférieures cherchent à nous retirer le pouvoir de domination.
Il est indispensable que chaque homme soit en accord avec le contrôle de lui-même.
D’une certaine manière, la vie intérieure s’apparente à la vie d’un État. L’esprit assume l’autorité, aidé par plusieurs ministères, comme celui de la réflexion, de la connaissance, de la compréhension, du respect et de l’ordre. Les idées différentes et simultanées constituent des invitations bonnes ou mauvaises du parlement intime. Au fond de chaque être se trouvent de grandes possibilités de progrès et de sublimation qui demandent du travail.
Le gouverneur suprême qu’est l’esprit, dans le cosmos cellulaire, édicte des lois bienfaitrices, mais ne sollicite pas toujours les organes de contrôle de sa propre volonté. Et les zones inférieures continuent à se trouver en proie à un désordre ancien, ne tenant pas compte des décrets rénovateurs qu’elles n’attaquent pas, ni n’appliquent. En observant pareille anomalie, l’homme devient une énigme vivante quand il ne se transforme pas en aveugle ou en pervers.
Celui qui veut une vie saine sans discipline de soi, ne s’écarte pas tellement du déséquilibre ruineux ou total.
Il est nécessaire que nous installions notre propre contrôle dans toute situation de la vie. Le problème fondamental réside dans la volonté forte envers soi-même et de la bonne volonté envers nos frères.