Couchés dans le foin

Paroles: Jean Nohain. Musique: Mireille 1932

autres interprètes: Andrex (1932), Jean Lumière (1932), Patrice et Mario (1952), Charles Aznavour (1953), Mireille (1957), Petula Clark (1964), Lucienne Jeunesse (1978), Francis Lemarque (1988)

Il ne faut pas que je vous cache

Que j'eus toujours la sainte horreur des vaches.

Dans ma famille, c'est un tort,

Hélas! le métier de toréador

N'a jamais été notre fort.

J'aimerais mieux qu'on m'injurie,

Qu'on me pende ou qu'on m'expatrie

Plutôt que de toucher un pis,

Un pis de ma vie.

Je suis ainsi, tant pis

Et c'est dommage.

La fille de la fermière est charmante et on a le même âge

Par bonheur pour les amoureux,

Il est au grand air d'autres jeux

Des jeux que j'aime davantage.

{Refrain:}

Couchés dans le foin

Avec le soleil pour témoin

Un p'tit oiseau qui chante au loin

On s'fait des aveux

Et des grands serments et des vœux

On a des brindill's plein les ch'veux

On s'embrasse et l'on se trémousse

Ah! que la vie est douce, douce

Couchés dans le foin avec le soleil pour témoin.

Vous connaissez des femmes du monde

Qui jusqu'à quatre-vingts ans restent blondes

Qui sont folles de leur corps.

Pour leurs amours il leur faut des décors

Des tapis, des coussins en or

De la lumière tamisée

Et des tentures irisées

Estompant sous leurs baisers

Des appas trop usés,

Eh bien tant pis,

Mais c'est dommage.

Quand on est vigoureux, quand on aime et qu'on a mon âge

Tous ces décors sont superflus

Les canapés je n'en veux plus

Je ne fais plus l'amour en cage

Gardez, gardez vos éclairages.

{Refrain}

Загрузка...