Comme toujours, un roman comme celui-là ne peut s’écrire sans avoir à son bord quelques solides matelots et capitaines. Je dois d’abord remercier Frédéric Péchenard, vice-président du conseil général d’Île-de-France, ancien chef de la brigade de répression du banditisme, ancien chef de la brigade criminelle, ancien directeur général de la police nationale, pour une passionnante conversation un matin d’automne autour de la police d’hier et d’aujourd’hui.
Au SRPJ de Toulouse, Pascal Pasamonti a bien voulu évoquer pour moi ses jeunes années rue du Rempart-Saint-Étienne et le grand déménagement de la police toulousaine pour le boulevard de l’Embouchure qui — s’il eut bien lieu en 1993 — advint en février et non en mai, mais un auteur a tous les droits, n’est-ce pas ? Avec Yves Le Hir, chef de la division de police technique, nous nous sommes penchés sur la PTS des années 1980 et 1990 en la comparant à celle d’aujourd’hui : s’il est une administration qui s’est réformée en profondeur au cours des vingt-cinq dernières années, c’est bien la police. Monique Amadieu a exhumé pour moi de vieilles photos prises à une époque où la cravate king size était encore de rigueur dans ses rangs. Enfin, Christophe Guillaumot m’a rappelé, entre autres, les règles des perquises et de la garde à vue, que j’avais quelque peu oubliées. C’est également lui qui m’a soufflé l’anecdote de « la montre qui retarde », astuce véridique qu’il a lui-même utilisée dans un de ses romans — car il est non seulement policier, mais auteur de talent : Abattez les grands arbres, qui met en scène un autre flic toulousain, Renato Donatelli.
Comme d’habitude, toutes les erreurs qui figurent dans ce livre sont de mon fait, non du leur.
Elle a été là à chaque étape de ce livre : un grand merci à Laura Muñoz — siempre.
Enfin, toute ma gratitude va, comme toujours, à mes éditeurs, Bernard Fixot et Édith Leblond, et à toute l’équipe des éditions XO, pour leur soutien constant et leur confiance renouvelée. Et, bien entendu, à mes premiers lecteurs et à tous ceux qui les ont rejoints depuis.