Un Milan fort affamé tenait un Rossignol sous ses serres. – Milan s’écriait celui-ci, donnez-moi la vie, et je vous ferai entendre des chansons capables de vous ravir. Ma voix, vous le savez, enchanterait les dieux mêmes. – J’en doute si peu, répliqua le Milan, que je t’écouterais de grand coeur, si je ne sentais qu’à présent j’ai beaucoup plus besoin de nourriture que de musique. – Cela dit, il le croque.