« Nous allons là-bas, » dit-il en inclinant sa tête hirsute devant lui.

« Dans la forêt ? » Demanda Hermione, perplexe.

« Oui, » dit Hagrid. « maintenant venez, vite avant que nous ne soyons repérés ! »

Harry et Hermione échangèrent un regard, puis entrèrent sous le couvert des arbres derrière Hagrid, qui marchait toujours devant eux dans les ténèbres vertes, son arbalète sur l’épaule. Harry et Hermione coururent pour le rattraper.

« Hagrid, pourquoi êtes vous armé ? » demanda Harry.

« Simple précaution, » dit Hagrid, en haussant ses larges épaules.

« Vous n’aviez pas emporté votre arbalète le jour où vous nous avez montré les Thestrals, » ajouta timidement Hermione.

« Non, nous n’allions pas si loin, ce jour-là, » dit Hagrid. « Et de toutes façons, c’est parce que Firenze a quitté la forêt… »

« Quelle différence a causé le départ de Firenze ? » Demanda Hermione avec curiosité.

« Parce que les autres centaures exagèrent, voilà pourquoi, » répondit calmement Hagrid, en jetant un coup d’œil alentours. « Avant, ils étaient… On ne peut pas dire amicaux…

Mais tout allait bien entre nous. Ils restaient entre eux, mais ils se retournaient toujours si je leur demandait quelque chose. Rien de plus. »

Il soupira profondément.

« Firenze nous a dit qu’ils étaient en colère parce qu’il était venu travailler pour Dumbledore, », dit Harry, trébuchant sur une racine protubérante à force de fixer le profil de Hagrid.

« Oui, » dit Hagrid lourdement. « Si je n’étais pas intervenu, je pense qu’ils auraient battu Firenze à mort. »

« Ils l’ont attaqué ? » demanda Hermione, choquée.

« Ouais, » fit Hagrid d’une voie irritée, en se frayant un chemin au milieu de plusieurs branches basses. « Il avait la moitié de la harde contre lui. »

« Et vous avez arrêté ça ? » demanda Harry surpris et impressionné. « Tout seul ? »

« Bien sûr, je ne pouvais pas rester planté là et les regarder le tuer ! » répondit Hagrid. «

Une chance que je soit passé par là, vraiment… Et je pensais que Firenze s’en souviendrait avant de m’envoyer de stupides avertissements ! » ajouta-t-il en colère de manière inattendue.

Harry et Hermione échangèrent un regard, alarmés, mais Hagrid, maussade, ne donna pas plus de détails.

« Qui qu’il en soit, » ajouta-t-il, en inspirant un peu plus fortement qu’à l’ordinaire, «

depuis, les autres centaures sont irrités contre moi, et le problème est qu’ils ont beaucoup d’influence dans la Forêt… il y a des créatures très intelligentes ici. »

« C’est pour ça que nous sommes ici, Hagrid ? » demanda Hermione. « Les centaures ? »

« Ah, non, » répondit Hagrid en hochent la tête de façon expéditive. « Non, ce n’est pas eux. Oui, bien sûr, ils peuvent compliquer la situation, c’est vrai… Mais vous comprendrez ce que je veux dire dans un petit moment. »

Sur ces paroles incompréhensibles, il redevint silencieux et repartit devant, faisant une enjambée quand eux en faisaient trois, ce qui leur causait de grandes difficultés à rester avec lui.


Le chemin devenait de plus en plus envahi par la végétation et les arbres poussaient à présent si près les uns des autres tandis qu’ils s’enfonçaient de plus en plus loin dans la forêt qu’ils se seraient crus au crépuscule. Ils furent bientôt très loin de la clairière où Hagrid leur avait montré les Thestrals, mais Harry ne se sentait pas mal à l’aise jusqu’à ce que Hagrid ne sorte de manière inattendue du chemin et commence à se frayer un chemin entre les arbres vers le cœur sombre de la forêt.

« Hagrid ! » Appela Harry, en luttant avec des ronces touffues que Hagrid avait traversé avec aisance, en se remémorant très nettement ce qui lui était arrivé la dernière fois qu’il avait quitté les chemin de la Forêt. « Où allons-nous ? »

« Un peu plus loin, », lâcha Hagrid par dessus son épaule. « Allez, Harry… A partir de maintenant, il faut que nous restions ensembles. »

C’était un vrai défi de rester avec Hagrid, car les branches et les fourrés d’épines aux travers desquels Hagrid marchait aussi facilement que s’il s’était agi de toiles d’araignées accrochaient les robes de Harry et d’Hermione, dans lesquelles ils s’empêtraient parfois si bien qu’ils devaient s’arrêter quelques minutes pour se libérer. Les bras et les jambes de Harry se retrouvèrent rapidement de petites coupures et d’éraflures. Ils étaient à présent si profondément avancés dans le forêt que tout ce que Harry pouvait voir de Hagrid dans les ténèbres était une grande ombre noire devant lui. Le moindre son semblait menaçant dans le silence. Le craquement d’une brindille résonnait lourdement et le minuscule bruissement, même s’il avait été produit par un moineau innocent, faisaient scruter les ténèbres à Harry, à la recherche d’un quelconque danger. L’idée lui vint qu’il ne lui était jamais arrivé de s’aventurer si loin dans la forêt sans rencontrer la moindre créature ; leur absence avait pour lui quelque chose de sinistre.

« Hagrid, est ce que ce serait une bonne chose d’éclairer nos baguettes ? » demanda Hermione dans un murmure.

« Euh… Très bonne idée, » lui murmura Hagrid en retour. « En fait… »

Il stoppa brusquement et se retourna. Hermione lui rentra dedans et tomba en arrière.

Harry la rattrapa juste avant qu’elle ne tombe sur le sol de la forêt.

« peut être que nous ferions mieux de nous arrêter ici un moment, pour que je… Vous explique, » dit Hagrid. « Avant que nous y allions. »

« Bien ! » dit Hermione, et Harry la remit sur ses pieds. Ils murmurèrent tous les 2

«lumos !» et le bout de leurs baguettes s’illumina. Le visage de Hagrid apparut au milieu des ténèbres à la lueur des deux faisceaux vacillants et Harry remarqua à nouveau qu’il semblait nerveux et triste.

« Bien, » dit Hagrid. « Vous voyez… Le problème est que… »

Il prit une grande inspiration

« Il y a des grandes chances que je soit envoyé un de ces jours. »

Harry et Hermione se regardèrent, puis revinrent à Hagrid.

« Mais vous avez tenu le coup… » tenta Hermione. « Qu’est ce qui vous fait penser que… »

« Umbridge estime que c’est moi qui ai introduit le niffleur dans son bureau. »

« Et est ce que c’est vrai ? » Demanda Harry avant d’avoir eu le temps de se retenir.

« Oh non, ça n’est absolument pas moi ! » répondit Hagrid, indigné. « Seulement, dès que quelque chose a un rapport avec les créatures magiques, elle pense que ça a un rapport avec moi. Vous savez bien qu’elle cherche un moyen de se débarrasser de moi depuis que je suis rentré. Je ne veut pas m’en aller, bien sûr, mais s’il n’y avait pas… et bien… Les circonstances un peu spéciales dont je vais vous parler, je partirai maintenant, avant qu’elle ait la possibilité de le faire devant toute l’école, comme elle l’a fait avec Trelawney. »

Harry et Hermione protestèrent tous les deux, mais Hagrid les fit taire d’un geste de son énorme main.

« Ce n’est pas la fin du monde, je pourrai encore aider Dumbledore hors d’ici, je peut être utile à l’ordre. Et vous aurez le professeur Gobe-planches, vous… vous passerez vos examens sans problèmes… »

La voix de Hagrid trembla et se brisa.

« Ne vous inquiétez pas pour moi, » dit-il précipitamment, comme Hermione lui tapotait le bras. Il sortit son énorme mouchoir à pois de la poche de son gilet et essuya ses yeux avec. « Ecoutez, je ne voudrait pas vous dire ça si ça n’était pas absolument nécessaire.

Si je m’en vais, vous voyez… Oui, je ne peut pas partir sans… Sans avertir quelqu’un…

parce que… parce que je vais avoir besoin de votre aide à tous les deux. Et Ron aussi, s

‘il est d’accord… »

« Bien sûr que nous allons vous aider, » dit Harry immédiatement. « Qu’est ce que vous voulez que nous fassions ? »

Hagrid renifla et tapota l’épaule de Harry sans un mot avec tant de force qu’il se trouva projeté contre un arbre.

« Je savais que vous seriez d’accord, » dit Hagrid derrière son mouchoir, « mais je…

jamais… je n’oublierai… bon… allons-y… juste un petit peu plus loin… Faites attention à vous maintenant, il y a des orties… »

Ils repartirent en silence pendant quinze minutes ; Harry avait ouvert la bouche pour demander s’ils étaient encore loin quand Hagrid leva son bras droit pour leur signaler de s’arrêter.

« Très bien, » dit il doucement, « soyez très silencieux à présent… »

Ils avancèrent en se faufilant et Harry vit qu’ils se tenaient face à un grand monticule de terre lisse au moins aussi grand que Hagrid qui, à ce qu’il devinait avec un frisson d’appréhension, était sûrement le repaire d’un énorme animal. Les arbres avaient été arrachés à leur base tout autours de la butte, qui se dressait du coup au milieu d’une parcelle de sol nue entourée par des amoncellements de troncs et de branches qui formaient une sorte de clôture ou de barricade devant laquelle se tenaient Harry, Hermione et Hagrid.

« Il dort, » souffla Hagrid.

Sans doute possible, Harry pouvait entendre un grondement lointain et rythmé qui ressemblait à une paire d’énormes poumons au travail. Il lança un regard oblique à Hermione, qui fixait le monticule avec la bouche entrouverte. Elle avait l’air complètement terrifiée. « Hagrid », dit elle dans un murmure à peine audible par dessus le bruit que faisait la créature endormie, « qui est-il ? »

Harry trouva la question bizarre… « Qu’est ce que c’est » était la question qu’il avait prévu de poser.

« Hagrid, vous nous aviez dit… » dit Hermione, sa baguette tremblant à présent dans sa main, « Vous nous aviez dit qu’aucun d’entre eux n’avait voulu venir ! »


Le regard de Harry alla de l’un à l’autre et, comprenant soudain, il se retourna vers le monticule avec un souffle d’horreur.

Le grand tas de terre, sur lequel lui, Hermione et Hagrid auraient facilement pu se tenir debout, bougeait lentement de haut en bas en cadence avec le souffle profond et grondant. Ce n’était pas un monticule du tout. C’état le derrière recourbé de ce qui était clairement…

« Euh… non… il ne voulait pas venir, »expliqua Hagrid, qui avait l’air désespéré. « Mais je devais le ramener, Hermione, je le devais ! »

« Mais pourquoi ? » demanda encore Hermione, qui semblait prête à fondre en larmes. «

Pourquoi… quel… Oh, Hagrid… »

« Je savais que si je le ramenais seulement… » dit Hagrid, qui semblait sur le point de se déchirer en deux, « et…Et que je lui apprenais quelques manières… Je serai capable de le sortir d’ici et de montrer à tout le monde comme il est inoffensif. »

« Inoffensif ! » fit Hermione d’un ton strident, et Hagrid lui fit désespérément signe de se taire avec ses mains tandis que l’énorme créature en face d’eux grognait bruyamment et remuait dans son sommeil. « Il vous a blessé tout le temps , pas vrai ? c’est pour ça que vous aviez toutes ces contusions !»

« Il n’a pas conscience de sa force ! » répondit Hagrid avec sincérité. « Et il fait des progrès, il ne se bat plus tant que ça et de plus… »

« Alors, c’est pour ça que vous avez mit deux mois à rentrer ! » dit Hermione avec perplexité. « Oh, Hagrid, pourquoi l’avez vous ramené s ‘il ne voulait pas venir ? Est ce qu’il n’aurait pas été plus heureux parmi les siens ? »

« Ils le brutalisaient tous, Hermione, parce qu’il est trop petit !» se justifia Hagrid.

« Petit ? » Dit Hermione ; « Petit ? »

« Hermione, je ne pouvais pas le laisser, » répondit Hagrid, des larmes coulant à présent sur son visage contusionné jusque dans sa barbe. « C’est mon frère ! »

Hermione se contenta d’ouvrir de grands yeux, la bouche ouverte.

« Hagrid, quand vous dites ‘frère’, » dit lentement Harry, « est ce que vous voulez dire…

»

« Demi-frère en fait, » corrigea Hagrid. « Fils de ma mère et d’un autre géant quand elle a eu quitté mon père, et elle est partie et a laissé Grawp là… »

« Grawp ? » interrogea Harry.

“Oui, enfin c’est à ça que ça ressemble quand il dit son nom, » expliqua nerveusement Hagrid. « Il ne parle pas beaucoup d’anglais… J’essaye de lui apprendre… En tout cas, elle n’a pas l’air de l’avoir aimé plus qu’elle m’a aimé moi. Vous voyez, pour les géantes, ce qui compte, c’est de produire de beaux grands enfants, et il a toujours été un peu en dessous de la taille standard des géants –seulement 16 pieds… »

« Oh, oui, ridicule ! » dit Hermione dans une sorte de sarcasme hystérique. « Minuscule !

»

« Il était frappé par tous les autres… Je ne pouvais pas le laisser… »

« Est ce que Madame Maxime voulait le ramener ? » Demanda Harry.

« Elle… Eh bien, elle comprenait combien c’était important pour moi, » répondit Hagrid en tordant ses énormes mains. M…Mais… elle était un peu fatiguée de lui au bout d’un moment, je dois l’admettre. Alors nous nous sommes séparés sur le chemin du retour…Elle a promis de ne rien dire à personne… »


« Comment diable avez vous réussi à le ramener ici sans que personne ne le remarque ?

» dit Harry.

« C’est pour ça que ça a pris tant de temps, en fait, » expliqua Hagrid. « Je pouvais seulement voyager de nuit et à travers des contrées désertes. Bien sûr, il avançait vite quand il le voulait bien, mais il continuait à vouloir revenir en arrière."

« Oh, Hagrid, mais pourquoi diable ne l’avez vous pas laissé repartir ! » dit Hermione en se laissant tomber sur un arbre déraciné avant de se prendre le visage entre les mains. «

Qu’est ce vous pensez que nous allons faire avec un géant violent qui ne veut même pas être ici ! »

« Violent, c’est un peu exagéré, » dit Hagrid, en continuant à se tordre nerveusement les mains. « C’est vrai qu’il lui arrive de m’envoyer une paire de claques quand il est de mauvaise humeur, mais il fait des progrès, de gros progrès, il s’est beaucoup amélioré. »

« A quoi servent ces vêtements, alors ? » demanda Harry.

Il venait juste de remarquer des vêtements aussi grands que de jeunes arbres tendus entre les troncs des arbres les plus proches de l’endroit où Grawp était roulé en boule sur le sol, son dos sous eux.

« Vous devez le garder attaché ? » dit Hermione faiblement.

« Euh… Oui, » dit Hagrid, l’air anxieux. « C’est ce que je disais… Il n’est pas vraiment conscient de… ‘sa propre force’… »

« Harry comprenait à présent le pourquoi de l’absence étrange de n’importe quelle autre créature vivante dans cette partie de la Forêt.

« Et donc, qu’est ce que vous voulez que Harry, Ron et moi fassions ? » demanda Hermione avec appréhension.

« Que vous veillez sur lui, » répondit Hagrid d’une voix rauque. « Après mon départ. »

Harry et Hermione échangèrent un regard malheureux. Harry était peu confortablement conscient qu’il avait déjà promis à Hagrid qu’ils feraient ce qu’il leur demanderait.

« Qu’est ce que… Qu’est ce que ça implique, exactement ? » questionna Hermione.

« Pas de nourriture ou autre chose de ce genre ! » dit Hagrid avec passion. « Il peut trouver sa nourriture tout seul, pas de problème. Des oiseaux, des gazelles, tout ça…

Non, c’est de compagnie dont il a besoin. Si je savais juste que quelqu’un s’occupait de l’aider un peu… Lui apprendre, vous voyez. »

Harry ne répondit rien, mais se tourna pour regarder à nouveau la gigantesque forme étendue et endormie sur le sol en face d’eux. Contrairement à Hagrid, qui ressemblait seulement à un humain sur dimensionné, Grawp paraissait étrangement difforme. Ce que Harry avait d’abord pris pour un vaste rocher couvert de mousse à la gauche du grand monticule de terre était en fait la tête de Grawp. Elle était plus grande, proportionnellement au corps, qu’une tête humaine, et était également parfaitement ronde et couverte de poils bouclés de la même couleur que les fougères. Le bord d’une grande oreille grasse était visible au somment de la tête, qui semblait, exactement comme pour l’oncle Vernon, directement posée sur les épaules, avec un cou minuscule voire inexistant. Le dos, sous ce qui ressemblait à un vêtement sale et brunâtre formé de peaux d’animaux cousues grossièrement ensembles, était très allongé ; et comme Grawp dormait, les cicatrices de sa peau semblaient se tendre. Harry pouvait voir la plante d’énormes pieds nus sales, aussi grands que des luges, l’un appuyé sur l’autre sur la terre de la forêt.


« Vous voulez que nous lui enseignons, » répéta Harry d’une petite voix. Il comprenait à présent ce que l’avertissement de Firenze voulait dire. Sa tentative avait été vaine. Il aurait été plus sage de l’abandonner. Bien sûr , les autres créatures qui vivaient dans la forêt avaient dû remarquer les tentatives infructueuses de Hagrid d’apprendre l’anglais à Grawp.

« Oui… Même si vous lui parlez juste un peu, » dit Hagrid avec espoir. « Parce que je pense que s’il peut parler aux gens, il comprendra mieux que nous l’aimons tous et que nous voulons qu’il reste. »

Harry regarda Hermione, qui lui rendit son regard a travers les doigts qu’elle avait toujours sur le visage.

« Ca vous donne un peu l’impression que Norbert est revenu, pas vrai ? » dit-il, avec un rire jaune.

« Vous allez le faire, alors ? » dit Hagrid, qui n’avait pas l’air d’avoir entendu ce que Harry venait de dire.

« Nous… » hésita Harry, toujours engagé par sa promesse. « Nous allons essayer, Hagrid. »

« Je savais que je pouvais compter sur toi, Harry, » dit Hagrid qui rayonnait, ému, et qui se tamponna le visage avec son mouchoir à nouveau. « Et je ne veux pas que vous vous impliquiez trop… Je sais que vous avez des examens… Si vous pouviez seulement faire un saut ici avec la cape d’invisibilité, mettons une fois par semaine et avoir une petite conversation avec lui. Je vais le réveiller… Vous présenter… »

« Qu… Non ! » s’exclama Hermione en bondissant sur ses pieds. « Hagrid, non, ne le réveillez pas, vraiment, ce n’est pas la p… »

Mais Hagrid avait déjà franchi les troncs des arbres devant eux et avançait vers Grawp.

Quand il fut a environs dix pieds de lui, il souleva une longue branche cassée du sol, fit un sourire rassurant à Harry et Hermione par dessus son épaule, et poussa Grawp vers le milieu du dos avec le bout de la branche.

Le géant poussa un rugissement qui résonna dans la Forêt silencieuse ; les oiseaux perchés au sommet des arbres s’envolèrent de leurs perchoirs et s’éloignèrent. En face de Harry et Hermione, le gigantesque Grawp se soulevait du sol, qui trembla lorsqu’il y posa son énorme main pour se remettre sur pieds. Il tourna la tête pour voir qui l’avait dérangé.

« Tout va bien, Grawpy ? » dit Hagrid, d’une voix qui se voulait enjouée, en reculant avec la branche, prêt à piquer Grawp de nouveau. « Tu as bien dormi ? »

Harry et Hermione reculèrent aussi loin qu’ils le purent tout en gardant le géant dans leur champ de vision. Grawp s’agenouilla entre deux arbres qu’il n’avait pas encore déracinés. Ils regardèrent son visage qui ressemblait à une pleine lune argentée a milieu des ténèbres de la clairière. On aurait dit que ses traits avaient été taillés dans une grosse pierre ronde. Le nez était trapu et informe, la bouche tordue remplie de dents jaunes difformes de la taille d’une demi brique ; les yeux, petits par rapport au reste du corps, tiraient vers un vert de vase et étaient encore a moitié fermés par le sommeil. Grawp étendit ses doigts sales, qui étaient chacun aussi grands qu’une batte de base-ball, jusqu’à ses yeux, qu’il frotta vigoureusement, puis, sans prévenir, il se mit sur ses pieds avec une vitesse et une agilité surprenante.

Harry entendit Hermione hurler« Oh mon… ! », terrifiée, à côté de lui.


Les arbres auxquels étaient attachés l’autre bout des vêtements liés aux poignets et aux chevilles de Grawp craquèrent sinistrement. Il mesurait, comme Hagrid l’avait dit, au moins seize mètres de haut. Observant les alentours, Grawp tendit une main de la taille d’un parapluie ouvert et attrapa un nid d’oiseau dans les plus hautes branches d’un sapin et le retourna avec un grognement de mécontentement qu’il n’y ait pas d’oiseaux à l’intérieur ; les œufs tombèrent au sol comme des grenades et Hagrid leva les bras au dessus de sa tête pour se protéger.

« De toutes façons, Grawpy, » cria Hagrid, en levant la tête avec appréhension par crainte d’une autre chute d’œufs, « J’ai amené des amis pour te rencontrer. Tu te souviens, je te l’avais dit je crois ? Tu te souviens quand je t’avais dit que j’allais devoir partir en voyage, et qu’ils allaient s’occuper un peu de toi ? Tu t’en souviens, Grawpy ? »

Mais Grawp poussa un autre grognement ; il était difficile de savoir s’il écoutait Hagrid ou s’il reconnaissait seulement les sons comme des paroles. Il avait a présent attrapé le sommet du sapin et le tirait vers lui, apparemment pour le simple plaisir de voir jusqu’à quel point il allait se plier avant de casser.

« Non, Grawpy, ne fait pas ça ! » cria Hagrid. « C’est comme ça que tu as déraciné les autres… »

Et évidemment, Harry pouvait voir la terre autours des racines de l’arbre commencer à se fissurer.

« J’ai de la compagnie pour toi ! » Cria Hagrid de nouveau. « De la compagnie, regarde !

Regarde en bas, eh, gros bouffon, je t’ai amené des amis ! »

« Oh, Hagrid, arrêtez, » gémit Hermione, mais Hagrid avait déjà levé la branche de nouveau et donné à Grawp un coup rapide.

Le géant lâcha le sommet de l’arbre, qui vacillait dangereusement et inonda Hagrid d’une pluie d’épines de pin, et regarda en bas.

« Ca, » dit Hagrid, en se hâtant à l’endroit où se trouvaient Harry et Hermione, « C’est Harry, Grawp ! Harry Potter ! Il viendra te voir si je dois partir, tu comprends ? »

Le géant venait juste de réaliser que Harry et Hermione étaient là. Ils le surveillèrent avec inquiétude comme il abaissait sa tête semblable à un énorme rocher de façon à mieux les observer.

« Et voici Hermione, tu vois ? Elle… » Hagrid hésita. En se tournant vers Hermione, il dit, « Ca ne te dérange pas que je t’appelle Hermy, Hermione ? C’est un nom moins difficile à retenir pour lui. »

« Non, pas du tout, » balbutia Hermione.

« C’est Hermy, Grawp ! Et elle va venir aussi ! C’est pas bien ça ? Deux amis pour toi…

GRAWPY, NON ! »

La main de Grawp avait jailli de nulle part dans la direction d’Hermione ; Harry la saisit et la poussa en arrière sous les arbres, ce qui fit que Grawp râpa le tronc mais sa main se referma dans le vide.

« VILAIN GARÇON, GRAWPY ! » Entendirent-ils Hagrid hurler, tandis que Hermione s’accrochait à Harry derrière l’arbre, tremblant de tous ses membres, les larmes aux yeux. « TRÈS VILAIN GARÇON ! TU N’ATTRAPE P… OUILLE !!»

Harry sortit la tête de derrière le tronc , et vit Hagrid étendu sur le dos, la main sur le nez. Grawp, qui s’était apparemment désintéressé d’eux, s’était redressé, et avait entrepris à nouveau de tirer le sapin le plus loin possible.


« Très bien, » dit Hagrid, secoué, en arrivant. Il ramassa son arbalète d’une main, l’autre pinçant son nez qui saignait. «Eh bien… Nous y sommes… Vous l’avez rencontré et…

Maintenant il sait que vous allez revenir. Oui… Bien… »

Il regarda Grawp, qui arrachait à présent le sapin avec une expression de plaisir détaché sur son visage rond ; les racines craquaient comme il les tirait du sol.

« Bon, je reconnaît que c’est suffisant pour une première fois, » dit Hagrid. « Nous…

euh, nous allons rentrer maintenant, d’accord ? »

Harry et Hermione acquiescèrent. Hagrid remit son arbalète sur son épaule et, en pinçant toujours son nez, prit le chemin du retour au milieu des arbres.

Personne ne parla pendant un moment, pas même lorsqu’ils entendirent le craquement distant qui signifiait que Grawp avait fini par arracher le sapin. Hermione était blanche.

Harry ne trouva pas la moindre chose à dire. Que diable allait-il se passer quand quelqu’un découvrirait que Hagrid avait caché Grawp dans la Forêt interdite ? Et il avait promis que lui, Ron et Hermione continueraient les tentatives inutiles de Hagrid de civiliser le géant. Comment Hagrid, même avec sa capacité incroyable à croire que des monstres aux dents énormes étaient totalement inoffensifs, pouvait se duper lui même au point de croire que Grawp pourrait un jour se mêler aux humains ?

« Ne bougez plus, dit abruptement Hagrid, juste comme Harry et Hermione se battaient avec un buisson de plantes touffues devant lui. Sortit une flèche du carquois qui pendait à son épaule et l’introduisit dans l’arbalète. Harry et Hermione sortirent leurs baguettes

;à présent qu’ils avaient arrêté d’avancer, eux aussi percevaient du mouvement tout proche.

« Oh, zut, » dit tranquillement Hagrid.

« Je croyais vous avoir dit, Hagrid, » dit une voix grave masculine, » que vous n’étiez plus le bienvenu ici ? »

Le torse nu d’un homme sembla un instant flotter vers eux dans la pénombre vert sombre ; puis ils virent que sa taille était rattachée a un corps de cheval. Le centaure avait un visage fier aux pommettes saillantes et de longs cheveux noirs. De même que Hagrid, il était armé ; un carquois plein de flèches et un arc long étaient suspendus à ses épaules.

« Comment vas-tu, Magorian ? » demanda Hagrid, attentif.

Les arbres autours du centaure frémirent, et quatre ou cinq autres centaures en émergèrent autour de lui. Harry reconnut le barbu Bane à la robe noire, qu’il avait rencontré quasiment quatre ans plus tôt, la même nuit où il avait rencontré Firenze.

Bane ne montra aucun signe pouvant laisser penser qu’il avait déjà vu Harry avant.

« Donc, » dit-il, avec une intonation désagréable dans la voix, avant de se tourner immédiatement vers Magorian, « Nous étions d’accord, je crois, a propos de ce que nous ferions si cet humain pointait une fois de plus sa tête dans la Forêt ? »

« Je suis ‘cet humain’, à présent ? » dit Hagrid, irrité. « Simplement parce que je vous ai tous empêchés de commettre un meurtre ? »

« Vous n’auriez pas dû intervenir, Hagrid, » répondit Magorian. « Nos coutumes ne sont pas les vôtres, de même que nos lois. Firenze nous a trahis et déshonorés. »

« Je ne sait pas pourquoi vous prenez les choses comme ça, » dit Hagrid impatiemment.

« Il n’a rien fait, excepté aider Albus Dumbledore… »


« Firenze est devenu un serviteur des humains, » dit un centaure gris au visage dur sillonné de rides.

« Un serviteur ! » s’exclama Hagrid. « Il a fait une faveur à Dumbledore, c’est tout ce… »

« Il dévoile notre savoir et notre connaissance aux humains, » dit tranquillement Magorian. « Il ne peut pas y avoir de retour en arrière pour une telle disgrâce. »

« Si vous le dites, » répliqua Hagrid en haussant les épaules. « Mais personnellement je pense que vous faites une grosse erreur… »

« De même que vous, humain, » dit Bane. « revenir dans notre forêt alors que nous vous avions averti… »

« Non, c’est vous qui allez m’écouter, » gronda Hagrid, en colère. « J’en ai assez du «

notre » Forêt, si ce n’est pas le cas pour vous. Ce n’est pas de votre ressort qui rentre et qui sort d’ici… »

« Pas plus que ce n’est du vôtre, Hagrid, » répliqua doucement Magorian. « Je vous laisserai passer aujourd’hui parce que vous êtes accompagnés par vos jeunes… »

« Ce ne sont pas les siens ! » l’interrompit Bane avec mépris. « ce sont des élèves, Magorian, qui viennent de l’école ! Ils ont probablement déjà profité du savoir du traître Firenze. »

« Néanmoins, » dit calmement Magorian, « l’abattage des poulains est un crime terrible –

nous ne touchons pas aux innocents. Aujourd’hui, Hagrid, vous passez. Dorénavant, restez éloigné d’ici. Vous avez perdu l’amitié des centaures quand vous avez aidé le traître Firenze à nous échapper. »

« Je ne serait pas gardé hors de la Forêt par une bande de vieilles mule telle que vous ! »

cria Hagrid.

« Hagrid, » murmura Hermione d’une petite voix terrifiée, comme Bane et les autres centaures grattaient le sol, « allons-nous en, s’il vous plaît, allons-nous en ! »

Hagrid repartit en avant, mais son arbalète était restée dressée et ses yeux continuaient à fixer Magorian d’un air menaçant.

« Nous savons ce que vous gardez dans la Forêt, Hagrid ! » dit Magorian derrière eux, tandis que les centaures se faufilaient hors de vue. « Et notre patience a des limites ! »

Hagrid se retourna comme s’il voulait repartir vers Magorian.

« Vous l’avez toléré depuis qu’il est ici, c’est autant sa Forêt que la vôtre ! » hurla-t-il, comme Harry et Hermione tiraient de toutes leurs forces son manteau en peau de taupe dans un effort désespéré pour lui faire faire demi tour. Toujours renfrogné, il regarda en bas ; son expression se mua en surprise lorsqu’ils les vit en train de le retenir ; il ne semblait pas l’avoir senti.

« Calmez vous, tous les deux, » dit-il, en se retournant pour avancer pendant qu’ils haletaient derrière lui. « sacré vieilles mules, hein ? »

« Hagrid, » articula Hermione à bout de souffle en contournant le buisson d’orties qu’ils avaient traversé dans l’autre sens, « si les centaures ne veulent pas d’humains dans la Forêt, ça ne me paraît pas vraiment possible que Harry et moi puissions… »

« Ah, tu as entendu ce qu’ils ont dit, » la coupa Hagrid. « Ils ne toucherons pas à des poulains… Je veux dire, des enfants. Et de toutes façons, on ne peut pas se laisser mettre dehors par ceux-là. »

« Bien essayé, », murmura Harry à Hermione, qui avait l’air découragée.


Ils retrouvèrent finalement le chemin et, dix minutes plus tard, les arbres commencèrent à s’éclaircir. Ils purent voir des morceau de ciel bleu de nouveau et, dans le lointain, le son caractéristique des acclamations.

« Est ce que c’était un autre but ? » demanda Hagrid en s’arrêtant sous le couvert des arbres tandis que le stade de Quidditch venait d’entrer dans leur champ de vision. « Où est ce que vous croyez que le match est fini ? »

« Je n’en sais rien, » dit Hermione d’une petite voix. Harry s’aperçut qu’elle paraissait en plus mauvais état que lui ; ses cheveux étaient pleins de branches et de brindilles, sa robe était déchirée en plusieurs endroits et il y avait de nombreuses égratignures sur son visage et ses bras.

« Il me semble que c’est fini, vous savez ! » dit Hagrid, qui scrutait toujours le stade. «

Regardez… Il y a déjà des gens qui sortent… Si vous vous dépêchez, vous pourrez vous mêler à le foule et personne ne saura que vous n’étiez pas là ! »

« Bonne idée, » approuva Harry. « Eh bien… A bientôt, alors, Hagrid ! »

« Je n’arrive pas à le croire, » dit Hermione d’une voix mal assurée, une fois qu’ils furent hors de portée de voix de Hagrid. « Je n’arrive pas à y croire. Je ne peut vraiment pas y croire. »

« Calmes-toi, » lui dit Harry.

« Me calmer ! » dit Hermione fébrilement. Un géant ! Un géant dans la Forêt ! Et on est censés lui donner des cours d’anglais ! En comptant, bien sûr ; que nous devons traverser le territoires de centaures meurtriers à l’aller et au retour ! Je-n’arrive-pas-à-y-croire !»

« Nous n’avons rien à faire pour l’instant ! » tenta de la rassurer Harry dans un murmure, alors qu’ils rejoignaient un groupe de Poufsouffle qui bavardaient en marchant vers le château. « Il ne nous a rien demandé de faire avant d’être mis à la porte, et ça n’arrivera peut être pas. »

« Oh, pour l’amour du ciel, Harry ! » Dit Hermione, furieuse, en s’arrêtant net, ce qui obligea tous les gens qui la suivaient à la contourner. « Bien sûr qu’il va être mis à la porte et, pour être tout à fait honnête, après ce que nous venons de voir, qui peut blâmer Umbridge ? »

Il y eut une pause pendant laquelle Harry lui lança un regard furibond, et ses yeux se remplirent lentement de larmes.

« Tu le pense pas sérieusement, » dit calmement Harry.

« Non… eh bien… oh, très bien… Non, » dit-elle en essuyant rageusement ses yeux, «

mais pourquoi est ce qu’il se rend la vie si difficile, pourquoi est ce qu’il nous rend la vie si difficile ? »

« Je n’en sais rien… »

« Weasley est notre roi, Weasley est notre roi, il n’a pas laissé le Souafle rentrer, Weasley est notre roi… »

« Et j’aimerais qu’ils arrêtent de chanter cette chanson idiote, » dit Hermione d’un air malheureux, « est ce qu’ils ne se sont pas assez réjouis ? »

Un groupe important d’élèves descendait des gradins inclinés du stade.

« Oh, allons nous en avant de rencontrer les Serpentards, » dit Hermione.

« Weasley peut tout sauver, Il n’a rien laissé passer, C’est pourquoi tous les Gryffondor chantent : Weasley est notre roi. »


« Hermione… » dit lentement Harry.

La chanson était de plus en plus forte, mais elle ne provenait pas d’un groupe de Serpentard vert et argenté, mais d’une masse de rouge et de jaune qui se déplaçait lentement vers le château en conduisant un visage solitaire sur de nombreuses épaules.

« Weasley est notre roi, Weasley est notre roi, il n’a pas laissé le Souafle rentrer, Weasley est notre roi… »

« Non ? » Dit Hermione d’une voix étranglée.

« SI ! » Hurla harry.

« HARRY ! HERMIONE ! » les héla Ron, brandissant la coupe de quiddich dans les airs et l’air à côté de ses pompes. « ON A RÉUSSI ! ON A GAGNÉ ! »

Ils lui firent un sourire radieux lorsqu’il passa. Il y avait une mêlée à la porte, et la tête de Ron heurta assez violemment le linteau de la porte, mais personne ne semblait vouloir le faire descendre. En chantant toujours, la foule s’entassa dans le Grand Hall hors de portée de vue. Harry et Hermione les regardèrent partir, rayonnants, jusqu’à ce que les derniers échos des « Weasley est notre roi » ne disparaissent au loin. Puis ils se regardèrent, et leurs sourires s’évanouirent.

« Nous devrions garder nos nouvelles pour demain, non ? » dit Harry.

« Oui, très bien, » répondit Hermione d’un ton las. « Il n’y a pas d’urgence. »

Ils montèrent les escaliers ensembles. Arrivés devant la porte, ils se retournèrent instinctivement vers la Forêt Interdite. Harry n’aurait pas su dire si son imaginations lui jouait des tours, mais il lui sembla apercevoir un minuscule nuage d’oiseaux émergeant dans les airs au dessus des cimes des arbres au loin, comme si l’arbre sur lequel ils étaient perché avait été déraciné.


Chapitre 31 : Les BUSE

L'enthousiasme de Ron pour aider Gryffondor à gagner la coupe de Quidditch était tel qu'il ne pouvait pas penser à autre chose le lendemain. Tout ce qu'il voulut faire fut de discuter du match, et Harry et Hermione ne trouvèrent aucun moment pour mentionner Grawp. Ce n’est pas que chacun d’eux n’est essayé de lui dire plusieurs fois ; aucun ne tenait à être celui qui ferait revenir Ron à la réalité d’une façon si brutale. Comme c'était une autre superbe journée, très chaude, ils le persuadèrent de les rejoindre pour réviser sous le hêtre au bord du lac, où ils avaient moins de chance d’être surpris que dans la salle commune. Ron n'était pas particulièrement emballé par cette idée d'abord - Il aimait beaucoup recevoir de grandes tapes dans le dos par chaque Gryffondor qui passait à côté de sa chaise, pour ne pas mentionner les explosions occasionnelles de '

Weasley est notre Roi ' - mais après un moment il reconnut qu’un peu d’air frais pourrait lui faire du bien. Ils répandirent leurs livres à l'ombre du hêtre et s’assirent tandis que Ron leur parlait de son premier arrêt du match, qui ressemblait au summum de celui-ci.

« Bon, en fait, j'avais déjà fait entrer un des Davies, donc je ne me sentais rien d’autre que confiant, jusqu’à ce que Bradley fonce droit vers moi, arrivant de nulle part. J'ai pensé - tu peux le faire ! Et j'avais environ une seconde pour me décider de quelle façon voler, vous comprenez, on aurait dit qu’il venait à droite du but - ma droite, évidemment, sa gauche - mais j'avais l’étrange sentiment qu'il bluffait et donc j'ai fait confiance à mon instinct et j’ai volé sur ma gauche - sa droite, je veux dire - et - bien -

vous avez vu ce qui est arrivé… » conclut-il modestement, balayant ses cheveux en arrière tout à fait inutilement pour que cela ait l’air intéressant et jetant un coup d’œil autour pour voir si les gens les plus proches d’eux - une poignée de troisième années de Poufsouffle - l'avaient entendu. « Et ensuite, quand les copains sont venus me voir environ cinq minutes plus tard - quoi ? » Demanda Ron, s’arrêtant au milieu de sa phrase en fixant le visage d'Harry. « Pourquoi souris-tu ? »

« Je ne souris pas » dit Harry rapidement et en baissant le regard sur son cours de Métamorphose, essayant de retrouver son sérieux. La vérité était que Ron venait de lui rappeler un autre joueur de Quidditch qui s’était assis une fois sous cet arbre, et qui jouait aussi avec ses cheveux. « Je suis juste heureux que nous ayons gagné, c'est tout. »

« Ouais » dit Ron lentement, savourant ces mots, « nous avons gagné. Avez-vous vu l’expression de Chang quand Ginny a prit le Vif d’Or juste sous son nez ? »

« Je suppose qu'elle a pleuré, n'est-ce pas ? » Dit Harry amèrement.

« Bien, ouais - plus de caractère que quoi que ce soit, quoique … » Ron fronça les sourcils légèrement. « Mais vous l’avez vu jeter son balai quand elle est revenue à terre, n’est-ce pas ? »

« Euh - » dit Harry.

« Et bien, en réalité … non, Ron » dit Hermione avec un lourd soupir, refermant son livre et le regardant en s'excusant. « En fait, la seule partie du match que Harry et moi avons vu était le premier but de Davies. »

Les cheveux soigneusement ébouriffés de Ron semblèrent se faner avec la déception.

« Vous n'avez pas regardé ? » Dit-il faiblement, regardant d'un à l'autre. « Vous ne m’avez vu faire aucun de ces arrêts ? »


« En fait – non » dit Hermione, tendant une main apaisante vers lui. « Mais Ron, nous ne voulions pas partir - nous le devions ! »

« Ah ouais ? » Dit Ron, dont le visage devenait plutôt rouge. « Pourquoi ? »

« C'était Hagrid » dit Harry. « Il a décidé de nous dire pourquoi il était couvert de blessures lorsqu'il est revenu de chez les géants. Il voulait que nous l’accompagnions dans la Forêt, nous n'avions pas le choix, tu sais comment il est. De toute façon… »

L’histoire fut racontée en cinq minutes, jusqu’à la fin où l'indignation de Ron avait été remplacée par l’incrédulité la plus totale.

« Il en a rapporté un et l'a caché dans la Forêt ? »

« Hélas » dit Harry d'un air mécontent.

« Non » dit Ron, comme si en le disant, cela pouvait devenir la réalité. « Non, il ne peut pas avoir fait ça. »

« Si, il l’a fait » dit Hermione fermement. « Grawp fait environ seize pieds de hauteur, aime déchirer des pins de plus de vingt pieds et me connaît » renifla-t-elle, « en tant que Hermy. » Ron partit d’un rire nerveux.

« Et Hagrid veut que nous … ? »

« Lui apprenions l'anglais, ouais, » dit Harry.

« Il a perdu l’esprit, » dit Ron d'une voix quelque peu effrayée.

« Oui » dit Hermione avec humeur, tournant une page de Métamorphose Intermédiaire et regardant fixement une série de diagrammes montrant un hibou se métamorphosant en une paire de jumelles de théâtre. « Oui, je commence à le penser. Mais, malheureusement, il nous a fait promettre, à Harry et à moi. »

« Ok, vous avez juste à rompre votre promesse, c'est tout, » dit Ron fermement. « Je veux dire, allez … nous avons les examens et nous n’en sommes pas si éloignés - » Il leva sa main pour montrer le pouce et l'index se touchant presque. « Être renvoyé si près du but… Et de toute façon … vous vous souvenez de Norbert ? Vous vous rappelez Aragog ? Combien de fois avons-nous tout laissé tomber pour aider Hagrid à se débrouiller avec un de ses monstres ? »

« Je sais, c’est juste que - nous avons promis, » dit Hermione d'une petite voix. Ron applatissa ses cheveux de nouveau, l’air préoccupé.

« Bien, » soupira-t-il, « Hagrid n'a pas encore été mis à la porte, n'est-ce pas ? Il arrive encore à tenir, peut-être y arrivera-t-il jusqu'à la fin du trimestre et que nous n’aurons pas du tout à aller près de Grawp. »

*

Le parc du château brillait dans la lumière du soleil comme s’il venait d’être peint ; le ciel sans nuages se souriait à lui-même en se reflétant dans les eaux calmes du lac ; le satin des pelouses vertes ondulait de temps en temps dans une brise douce. Juin était arrivé, mais pour les cinquièmes années, cela signifiait seulement une chose : leur BUSE était sur eux enfin. Leurs professeurs ne leur donnaient plus de devoirs ; les leçons étaient consacrées aux révisions des sujets que les professeurs songeaient aborder aux examens.

La pression constante rendit l’atmosphère fiévreuse, ce qui enleva presque tout sauf les BUSES de l'esprit d'Harry, quoiqu'il se demandait de temps en temps, pendant les cours de Potions si Lupin n’avait jamais dit à Rogue qu'il devait continuer à donner des cours de Défense Contre Les Intrusions Mentales à Harry. S'il l’avait fait, Rogue avait ignoré Lupin aussi totalement qu'il ignorait maintenant Harry. Ce qui convenait très bien à celui-ci ; il était assez occupé et assez tendu sans avoir en plus à suivre des cours supplémentaires avec Rogue et, à son soulagement, Hermione était aussi trop préoccupée pour le harceler à propos de la Défense Contre Les Intrusions Mentales ; elle passait beaucoup de temps à se murmurer à elle-même, et n'avait pas n’avait pas changé de vêtements depuis plusieurs jours. Elle n'était pas la seule personne agissant curieusement comme les BUSES se faisaient de plus en plus proche. Ernie Macmillan avait développé une habitude irritante d'interroger les gens sur leurs pratiques de révision.

« Combien d'heures d’heures vous révisez par jour ? » Demanda-t-il à Harry et à Ron tandis qu’ils sortaient de la serre d’Herbologie, une lueur maniaque dans ses yeux.

« Je ne sais pas » dit Ron. « Quelques-unes. »

« Plus ou moins que huit heures ? »

« Moins, je suppose » avait répondu Ron, en le regardant, légèrement alarmé.

« Je révise huit heures par jour » dit Ernie, bombant le torse. « Huit ou neuf. Je commence une heure avant le petit déjeuner, chaque jour. Huit, c’est ma moyenne. Je peux réviser dix heures un bon jour de week-end. J'ai révisé neuf heures et demie, lundi.

Pas autant mardi - seulement sept heures et quart. Alors mercredi – »

Harry était profondément reconnaissant que le Professeur Chourave les ai alors conduits dans la serre numéro trois, forçant Ernie à abandonner son récit. En attendant, Draco Malefoy avaient trouvé une façon différente d'occasionner la panique.

« Bien sûr, vous n’ignorez pas » l’avait-on fortement entendu dire à Crabbe et à Goyle dès leurs sorties du cours de Potions quelques jours avant que le début des examens,

« vous n’ignorez pas que, Père est ami avec le chef de l'Autorité des Examens Magiques depuis quelques années – la vieille Griselda Marchbanks – nous l’avons eu à dîner et tout… »

« Vous pensez que c'est vrai ? » Chuchota Hermione d’une voix alarmée à Harry et Ron.

« Si ça l’est, nous n’y pouvons rien, » dit Ron tristement.

« Je ne pense pas que ce soit vrai, » dit Neville tranquillement. « Parce que Griselda Marchbanks est une amie de ma grand-mère et elle n'a jamais mentionné les Malefoys. »

« Comment est-elle, Neville ? » Demanda Hermione immédiatement. « Est-ce qu'elle est stricte ? »

« Un peu comme grand-mère, en quelque sorte, » dit Neville d'une voix soumise.

« La connaître ne te fera pas de mal, n'est-ce pas ? » Lui dit Ron de manière encourageante.

« Oh, je ne pense pas que cela fera une grande différence, » dit Neville, toujours plus misérablement. « Grand-mère a toujours dit au professeur Marchbanks que je n’étais pas aussi bon que mon papa … enfin … vous avez vu à quoi elle ressemblait à St Mungo. »

Neville fixa son regard sur le plancher. Harry, Ron et Hermione échangèrent un regard, mais ne surent pas quoi dire. C'était la première fois que Neville avaient reconnu qu'ils s'étaient rencontrés à l'hôpital magique. Pendant ce temps, un marché noir fleurissait, proposant des aides à la concentration, l'agilité mentale et à l’éveil et qui était brusquement apparu chez les cinquièmes et septièmes années.

Harry et Ron furent très tentés par la bouteille de l'Élixir Cérébral de Baruffio que leur avait offert Eddie Carmichael, un sixième année de Serdaigle, qui jurait que c'était entièrement garantie pour les neuf BUSES 'Remarquables' qu'il avait obtenu l'été précédent et offrait une pinte entière pour quelque douze Galions. Ron assurait à Harry qu’il le rembourserait dès qu’il aurait quitté Poudlard et aurait obtenu un travail, mais avant qu'ils puissent conclure l'affaire, Hermione avait confisqué la bouteille de Carmichael et avait versé le contenu dans les toilettes.

« Hermione, nous voulions l'acheter ! » Cria Ron.

« Ne soyez pas stupide, » Gronda-t-elle. « Vous pourriez aussi prendre la griffe de dragon en poudre d'Harold Dingle et en faire autant. »

« Dingle a obtenu la griffe de dragon en poudre ? » Dit Ron avec impatience.

« Non, plus maintenant, » dit Hermione. « Je l'ai confisqué, aussi. Aucune de ces choses ne marche en réalité, vous savez. »

« La griffe de Dragon marche ! » Dit Ron. « C’est supposé être incroyable, donnant de la puissance à ton cerveau, tu sens venir à toi la ruse pendant plusieurs heures - Hermione, laisse-moi essayer, allez, ça ne peut pas me faire de mal – »

« La substance le peut, » dit Hermione d'un air mécontent. « Je l'ai étudié et il a, en réalité, séché des fientes de Doxy. »

Cette information mit fin au besoin de stimulants cérébraux d'Harry et de Ron. Ils reçurent leurs horaires d'examens et les détails de la procédure pour leur BUSE pendant leur leçon de Métamorphose suivante.

« Comme vous pouvez voir, » dit le professeur McGonagall alors qu’ils copiaient les dates et les temps de leurs examens au tableau, « vos BUSES sont étendues sur plus de deux semaines successives. Vous aurez à effectuer la théorie le matin et la pratique l’après-midi. Votre examen d'Astronomie pratique, aura bien sûr lieu la nuit. «

Maintenant, je dois vous avertir que les charmes d'anti-tromperie les plus rigoureux ont été appliqués à vos feuilles d'examen. Les plumes d'Auto réponse sont interdites dans le hall d'examen, comme le sont les Rapeltouts, les Manchettes Cribbing Détachables et l’Encre Auto Corrective. Chaque année, j'ai peur de le dire, semble héberger au moins un étudiant qui pense que lui ou elle peut contourner les règles de l'Autorité des Examens Magiques. Je peux seulement espérer qu'il n'est pas, cette année, à Gryffondor.

Notre nouvelle directrice – » le professeur McGonagall avait prononcé le mot avec le même regard sur son visage que la Tante Pétunia avait chaque fois qu'elle contemplait une particule particulièrement têtue de saleté « - a demandé aux Préfets de dire à leurs étudiants que la tromperie sera punie le plus sévèrement - parce que, bien sûr, vos résultats d'examen se refléteront sur le nouveau régime de la Directrice de l'école. »

Le professeur McGonagall poussa un minuscule soupir ; Harry vut les narines de son nez pointu faire un léger mouvement.

« - Cependant, ce n’est pas une raison pour que vous donniez le meilleur de vous-mêmes. Votre avenir doit suffire à vous motiver. »

« S'il vous plaît, professeur, » dit Hermione, levant la main, « quand découvrirons-nous nos résultats ? »

« Des hiboux vous seront envoyés courant juillet » dit le professeur McGonagall.

« Excellent » dit Dean Thomas dans un chuchotement audible, « donc nous ne devons pas nous en inquiéter jusqu'aux vacances. » Harry imaginait la scène dans sa chambre à coucher de Privet Drive, six semaines plus tard, attendant ses résultats de BUSE. En fait, il y pensait assez stupidement, juste assez pour être sûr que cet été existerait bel et bien.


Leur premier examen, la Théorie de Charmes, était prévu le lundi matin suivant. Harry consentit à évaluer Hermione après le déjeuner de dimanche, mais le regretta presque aussitôt ; elle était très agitée et éloignait sans cesse le livre de lui pour vérifier qu'elle avait répondu complètement, le frappant finalement durement sur le nez avec le bord pointu de l’Accomplissements Des Charmes.

« Pourquoi tu ne le fais pas toi-même ? » Lui dit-il fermement, lui rendant le livre, ses yeux en larmes.

Pendant ce temps, Ron lisait ses deux ans de cours de Charmes, les doigts dans ses oreilles, ses lèvres bougeant silencieusement ; Seamus Finnigan était couché sur le sol, récitant la définition d'un Charme Substantif tandis que Dean la vérifiait dans le Livre Standard des Charmes, Catégorie 5 ; Parvati et Lavande, qui pratiquaient des Charmes de Locomotion de base, faisaient faire la course à leurs plumiers autour de la table.

Le dîner fût une formalité ce soir-là. Harry et Ron n'avaient pas beaucoup parlé, mais avaient mangé avec le plaisir, ayant étudié durement toute la journée. Hermione, de son côté, continuait à réprimer son couteau et sa fourchette et plongeait sous la table pour prendre son sac, dont elle saisissait un livre pour vérifier quelque fait ou figure. Ron lui conseillait de manger un repas convenable ou elle ne dormirait pas cette nuit, quand sa fourchette glissa de ses doigts pour atterrir dans un tintement sur son plat.

« Oh, mon dieu, » dit-elle faiblement, en regardant fixement dans le Vestibule. « Ce sont eux ? Ce sont les examinateurs ? » Harry et Ron se retournèrent vivement sur leur banc.

Par les portes du Grand Hall, ils pouvaient voir Umbridge debout avec un petit groupe de sorcières et des magiciens habillés à l’ancienne. Umbridge, Harry prit plaisir à le remarquer, semblait plutôt nerveuse.

« On devrait y aller pour mieux les voir, non ? » Dit Ron. Harry et Hermione acquièscèrent d’un mouvement de tête et ils se pressèrent vers les portes à deux battants du Vestibule, ralentissant alors qu’ils franchissaient le seuil pour marcher calmement devant les examinateurs. Harry pensait que le professeur Marchbanks devait être la minuscule sorcière baissée dont le visage était si ridé qu’on aurait dit qu'il avait été drapé dans des toiles d'araignée ; Umbridge lui parlait avec déférence. Le professeur Marchbanks semblait être un peu sourde ; elle répondait au professeur Umbridge très fort, si on prend en compte le fait qu’elles ne se trouvaient qu’à un pas de distance l’une de l’autre.

« Le voyage était excellent, le voyage était excellent, nous l'avons déjà fait plusieurs fois auparavant ! » Dit-elle impatiemment. « Maintenant, ça fait bien longtemps que je n’ai pas reçu des nouvelles de Dumbledore ! » Ajouta-t-elle, regardant fixement autour du Hall comme si elle espérait qu’il pourrait soudainement apparaître d'un buffet de balai.

« Aucune idée de l’endroit où il se trouve, je suppose ? »

« Aucune idée, » dit Umbridge, lançant un regard malveillant à Harry, Ron et Hermione, qui flânait maintenant autour du pied de l'escalier, Ron feignant de refaire son lacet.

« Mais j'ose espérer que le Ministère de Magie le traquera le plus tôt possible. »

« J'en doute, » cria le minuscule professeur Marchbanks, « pas si Dumbledore ne veut pas être trouvé ! Je le sais parfaitement … l'ai examiné personnellement dans la Métamorphose et les Charmes quand il a passé son ASPIC … a fait des choses avec une baguette magique que je n'avais jamais vue auparavant. »


« Oui… bien… » Dit le professeur Umbridge tandis que Harry, Ron et Hermione traînaient leurs pieds en haut l'escalier de marbre aussi lentement qu'ils l’osaient,

« Laissez-moi vous conduire à la salle des professeurs. J'ose penser que vous voudriez une tasse de thé après votre voyage. »

C'était une bien triste soirée. Chacun essayait de réviser à la dernière minute - mais personne ne semblait aller vraiment au bout des choses. Harry alla se coucher tôt, mais resta éveillé pendant ce qui sembla être plusieurs heures. Il se rappela sa consultation de carrières et la déclaration furieuse de McGonagall qu'elle l'aiderait à devenir un Auror, même si c'était la dernière chose qu'elle accomplirait. Il regrettait de ne pas avoir exprimé d'ambition plus réalisable maintenant que les examens était là. Il savait qu'il n'était pas le seul à ne pas trouver le sommeil, mais aucun des autres dans le dortoir ne parlait et finalement, un à un, ils tombèrent tous dans un profond sommeil.

Aucune des cinquième années ne parla beaucoup au petit déjeuner du lendemain : Parvati pratiquait des incantations dans son souffle tandis que la salière devant elle bougeait par coup sec ; Hermione relisait Les Accomplissements des Charmes si vite que ses yeux apparurent tachés ; et Neville continua de laisser tomber son couteau et sa fourchette, tout en renversant la confiture d'oranges.

Une fois que le petit déjeuner fut terminé, les cinquième et septième années grouillaient dans le Vestibule tandis que les autres étudiants partirent assister à leurs cours ; c’est alors que, à neuf heures et demie, ils furent appelés classe par classe pour rentrer dans le Grand Hall, qui avait été réarrangé exactement comme Harry l'avait vu dans la Pensine, quand son père, Sirius et Rogue avait passés leurs BUSES ; les quatre tables de maison avaient été enlevées et remplacées par un grand nombre de tables à une place, toutes affrontant le bureau situé au fond du Hall où le Professeur McGonagall était debout, leur faisant face. Quand ils furent tous assis et calmes, elle dit, « Vous pouvez commencer, » et retourna un énorme sablier sur le bureau à côté d'elle, sur lequelle il y avait aussi des cannettes de rechange, des bouteilles d'encre et les rouleaux de parchemin.

Harry retourna sa copie, son coeur battant la chamade - trois rangées à sa droite et quatre sièges en avant, Hermione griffonnait déjà - et baissa les yeux à la première question : a) Donne l'incantation et b) décrit le mouvement de baguette magique exigé pour faire voler des objets. Harry avait se remémora l’image d'une massue montant en flèche haut dans l'air et s’écrasant sur le crâne épais d’un troll … Souriant légèrement, il replia le papier et commenca à écrire.

« Bien, ce n'était pas trop mal, n'est-ce pas ? » Demanda Hermione avec inquiétude, deux heures plus tard, une fois dans le Vestibule, tenant toujours le papier d'examen.

« Je ne suis pas sûr d’avoir tout dit sur les Charmes Acclamants, j'ai été à court de temps.

Avez-vous mis le contre-charme pour hochets ? Je n'étais pas sûre de devoir, il ressemblait trop - et sur la question vingt-trois – »

« Hermione, » dit Ron sévèrement, « nous avons fini… nous ne passons pas chaque examen plusieurs fois, c'est déjà assez difficile une fois. » Les cinquième années mangèrent leur déjeuner avec le reste de l'école (les quatre tables de maison ayant réapparu pendant l'heure du déjeuner), pour ensuite aller, petit groupe par petit groupe, jusqu’à la petite pièce situé à côté du Grand Hall, où ils devaient attendre jusqu'à être appelé pour leur examen pratique. Comme les petits groupes d'étudiants étaient appelés par ordre alphabétique, ceux laissés derrière murmuraient encore des incantations et pratiquaient quelques mouvements de baguette magique, se heurtant de temps à autre, entre eux, dans le dos ou dans l'œil, par erreur.

Le nom d'Hermione fut appelé. Tremblante, elle quitta la pièce avec Anthony Goldstein, Grégoire Goyle et Daphne Greengrass. Les étudiants qui avaient déjà été évalués ne revenant pas ensuite, Harry et Ron n’eurent aucune idée de la façon dont ça c’était passé pour Hermione.

« Elle sera excellente, souviens-toi qu’elle a obtenu cent douze pour cent sur un de nos essais de Charmes ? » Dit Ron.

Dix minutes plus tard, le professeur Flitwick appela, « Parkinson, Pansy - Patil, Padma -

Patil, Parvati - Potter, Harry. »

« Bonne chance, » dit Ron tranquillement. Harry marcha dans le Grand Hall, saisissant sa baguette magique si fermement que sa main en trembla.

« Le professeur Tofty est libre, Potter, » grinça le professeur Flitwick, qui était debout juste à l'intérieur de la porte. Il dirigea Harry vers ce qui ressemblait à l'examinateur le plus vieux et le plus chauve qui était assis derrière une petite table dans un coin lointain, à une courte distance du professeur Marchbanks, qui était à la moitié de la mise à l'épreuve de Draco Malefoy.

« Potter, c’est ça ? » Dit le professeur Tofty, consultant ses notes et regardant fixement Harry qui approchait. Le célèbre Potter ? »

Du coin de son oeil, Harry vu distinctement Malefoy lui lancer un regard caustique ; le verre à vin de Malefoy s'était soulevé par lévitation et était tombé au plancher en se brisant. Harry ne pu réprimer un sourire ; le professeur Tofty lui sourit en retour d'une manière encourageante.

« Voilà, » dit-il de sa vieille voix tremblotante, « aucun besoin d'être nerveux.

Maintenant, si je pouvais vous demander de prendre ce coquetier et de lui faire faire quelques tours pour moi. »

Dans l'ensemble, Harry pensa qu'il s’en était sorti plutôt bien. Son Charme de Lévitation était certainement beaucoup mieux réussi que celui de Malefoy, quoiqu'il regretta d’avoir mélangé les incantations pour le Changement de Couleur et les Charmes de Croissance.

Ainsi, le rat qui était supposé tourner à l'orange avait gonflé de manière choquante jusqu’à avoir la taille d'un blaireau, avant qu'Harry ne puisse rectifier son erreur. Il était heureux que Hermione n'ait pas été dans le Hall à cet instant et avaient négligé de le lui mentionner ensuite. Il aurait pû le dire à Ron, quoique ; Ron avait causé la transformation d’une assiette en un grand crapaud et n’avait aucune idée de la façon dont c’était arrivé.

Il n'y eut aucun moment de détente ce soir-là ; ils allèrent directement à la salle commune après le dîner et s’immergèrent dans les révision pour l’examen de Métamorphose qui aurait lieu de lendemain ; Harry alla se coucher, des modèles complexes de charmes et de théorie tournoyant encore dans sa tête.

Il avait oublié la définition d'un Charme de Commutation pendant son examen écrit le lendemain matin mais la pensée que l’examen pratique aurait pû être bien pire le réconforta quelque peu. Au moins, il avait réussi à faire disparaître tout son iguane, tandis que cette pauvre Hannah Abbott avait complètement perdu la tête à la table suivante et avait, d'une façon ou d'une autre, réussit à multiplier son furet dans une masse de flamants, causant l’interruption de l'examen pendant dix minutes, tandis que les oiseaux étaient capturés et portés hors du Hall.

Ils passèrent leur examen d’Herbologie le mercredi suivant (à part une petite morsure d'un Géranium à crocs, Harry s’en était raisonnablement bien sorti) ; et ensuite, jeudi, Défense Contre les Forces du Mal. Pour la première fois depuis qu’il était entré à Poudlard, Harry était sûr d’avoir réussi cet examen. Il n’eut aucune difficulté pour répondre aux questions écrites et prit un plaisir particulier, pendant l'examen pratique, dans l'exécution de tous les contre-sorts et les sorts défensifs qu’il effectua devant Umbridge, qui observait près des portes du Vestibule.

« Oh, bravo! » Cria le professeur Tofty, qui examinait Harry de nouveau, quand Harry fit une démonstration parfaite d’un Charme de Banissement Boggart. « Très bon en effet ! Bien, je pense que c'est tout, Potter… A moins que… » Il se pencha légèrement en avant. « J'ai entendu mon ami Tiberius Ogden me dire que vous pouviez produire un Patronus ? Pour un bonus… ? »

Harry leva sa baguette magique, en regardant droit vers Umbridge et en imaginant son renvoi.

« Spero Patronum ! »

Son cerf d'argent apparu au bout de sa baguette magique et parcourut au petit galop toute la longueur du Hall. Tous les examinateurs le suivirent des yeux et quand il se dissolut finalement dans une brume argentée, le professeur Tofty applaudit avec enthousiasme, de ses mains veinées et épineuses.

« Excellent ! » Dit-il. « Très bien, Potter, vous pouvez y aller ! »

Alors que Harry passait à côté d’Umbridge, leurs yeux se rencontrèrent. Elle avait un sourire désagréable, jouant autour de sa bouche large, lâche, mais il ne s'en soucia pas. À

moins qu'il ne se trompe complètement (et ça l’aurait vraiment étonné), il venait de réaliser une BUSE 'Remarquable’.

Le vendredi arriva. Harry et Ron avaient un jour de congé tandis que Hermione assistait à son examen de Runes Antiques et, ayant le week-end entier devant eux ils se permirent une pause dans les révisions. Ils s’étirèrent et baillèrent à côté de la fenêtre ouverte, par laquelle une douce brise d’été arrivait, tandis qu’ils jouaient aux échecs de sorciers. Harry pouvait voir Hagrid à partir de là, en train de faire cours au bord de la Forêt. Il essayait de deviner quelles créatures ils examinaient - il pensa que cela devait être des licornes, les garçons semblant se tenir un peu à l'écart – lorsque le portrait laissa passer Hermione qui semblait de mauvaise humeur.

« Comment étaient les Runes ? » Dit Ron, en réprimant un bâillement et en s’étirant.

« J'ai mal traduit ehwaz, » Dit Hermione, furieuse. « Cela signifie l'association, pas la défense ; je l'ai mélangé avec eihwaz. »

« Oh bien, » dit Ron paresseusement, « c'est seulement une erreur, n'est-ce pas, ça ne t’empêchera pas de réussir - »

« Oh, la ferme ! » éclata Hermione, visiblement en colère. « ça pourrait être l’erreur qui fera la différence entre un passage et un échec. Et qui plus est, quelqu’un a mis un autre Niffleur dans le bureau d'Umbridge. Je ne sais pas comment ils l'ont fait passer par cette nouvelle porte, mais quand je suis passé devant, Umbridge a poussé un cri déchirant –

et d’après le son, elle essayait d’éloigner un gros morceau de sa jambe – »


« Cool, » dirent Harry et Ron ensemble.

« Ce n'est pas cool ! » Dit Hermione avec vivement. « Elle pense que c'est Hagrid qui a fait tout ça, vous vous souvenez ? Et nous ne voulons pas que Hagrid soit renvoyé ! »

« Il fait cours en ce moment-même ; elle ne peut pas l’accuser, » dit Harry, désignant la fenêtre.

« Oh, Harry, ne soit pas si naïf. Tu crois vraiment qu'Umbridge va attendre d’avoir des preuves ? » Dit Hermione, qui semblait être d’une bien sombre humeur.

Elle avanca rapidement vers les dortoirs des filles, claquant la porte derrière elle.

« Quelle sympathique fille ! Si douce !, » Commenta Ron, très tranquillement, poussant sa reine en avant pour frapper un des chevaliers d'Harry.

La mauvaise humeur d'Hermione persista pendant la plus grande partie du week-end, quoique Harry et Ron l'aient trouvé assez facile à ignorer en passant la plupart du samedi et du dimanche en révisions pour les Potions du lundi, l'examen qu'Harry redoutait le plus - et qui, il en était sûr, mettrait fin à son ambition de devenir un Auror.

Ainsi, il trouva l’épreuve écrite plutôt difficile, quoiqu'il pensait pouvoir obtenir l’ensemble des points sur la question concernant la potion de Polynectar; il pouvait décrire ses effets exactement, l'ayant utilisée illégalement pendant sa deuxième année.

L'après-midi, l’épreuve pratique ne fut pas aussi affreuse qu'il s'y était attendu. Avec Rogue hors du coup, il constata qu'il était beaucoup plus détendu qu’à son habitude en passant l’examen de Potions. Harry remarqua que Neville, qui était assis près de lui, semblait plus heureux que pendant n’importe quel autre cours de Potions. Quand le professeur Marchbanks dit, « éloignez-vous de vos chaudrons, s'il vous plaît, l'examen est fini, » Harry recapuchonna sa flasque, sentant qu'il n'aurait jamais pu obtenir une excellente note mais qu’il avait, grâce à sa chance, évité l’échec total.

« Nous avons passé seulement quatre examens, » fit Parvati Patil d'un air fatigué alors qu’ils se dirigeaient de nouveau vers la salle commune de Gryffondor.

« Seulement ! » Dit Hermione de façon irritée. « J'ai Arithmancie et c'est probablement le sujet le plus dur qui existe ! »

Personne n'était assez idiot pour essayer de répondre, donc il lui fut impossible de se défouler sur l’un d’eux et elle en fut réduite à réprimander quelques premières années qui riaient de façon idiote et trop forte, dans la salle commune.

Harry était déterminé à exécuter avec soin l’épreuve de Soin Des Créatures Magiques du mardi, afin de ne pas faire baisser le moral de Hagrid. L'examen pratique eut lieu l'après-midi sur la pelouse, au bord de la Forêt Interdite, où les étudiants durent correctement identifier le Knarl caché parmi une douzaine de hérissons (le truc étant de leur leur offrir du lait, tour à tour : Les Knarl, des créatures fortement soupçonneuses dont les piquants possèdent un grand nombre de propriétés magiques, devenaient généralement folles furieuses dès qu’ils avaient l’impression d’avoir à faire à une tentative d’empoisonnement) ; démontrer alors le traitement correct d'un Bowtruckle ; Alimenter et nettoyer un Crabe de Feu en évitant les brûlures sérieuses ; et choisir, dans un large choix d'alimentation, le régime qu'ils donneraient à une licorne malade. Harry pouvait voir Hagrid observer les épreuves avec inquiétude, à partir de la fenêtre de sa cabane.

Quand l'examinateur d'Harry, une petite sorcière dodue, lui sourit et lui dit qu'il pouvait partir, Harry leva les pouces en signe de triomphe à l’attention de Hagrid, avant de se diriger de nouveau vers le château.


L’épreuve théorique d'Astronomie, le mercredi matin, se passa assez bien. Harry n’était pas sûr d’avoir donner les noms de toutes les lunes de Jupiter correctement, mais était au moins certain qu'aucune d'elles n'était peuplée par des souris. Ils durent attendre jusqu'à la soirée pour passer l’examen pratique d’Astronomie ; l'après-midi fut consacrée à la place à la Divination.

Connaissant les résultats de Harry en Divination, l'examen se passa de façon horrible. Il aurait autant pu essayer de voir des films sur le bureau que dans la boule de cristal obstinément blanche ; il perdut complètement l’esprit durant la lecture des feuilles de thé, racontant qu’il voyait que le professeur Marchbanks rencontrerait bientôt un étranger à l’air sombre, détrempé et termina le massacre en mélangeant les lignes de la vie et les lignes principales sur sa paume et l'informant qu'elle aurait dû mourir le mardi précédent.

« De toute façon, on le rate toujours celui-là » dit Ron tristement alors qu’ils montaient l'escalier de marbre. Il venait juste de remonter le moral de Harry en lui disant comment il avait décrit en détail à l'examinateur un homme laid, avec une verrue sur le nez, qu’il voyait dans sa boule de cristal, jusqu’à ce qu’il relève la tête et se rende compte que c’était le reflet de son examinateur qu’il était en train de décrire.

« Nous n’aurions pas dû prendre ce cours dès le départ, » dit Harry.

« Bah, au moins maintenant, on va pouvoir y renoncer. »

« Ouais, » dit Harry. « Plus besoin de prétendre que nous nous soucions de ce qui arrive quand Jupiter et Uranus deviennent trop proches. »

« Et dorénavant, je ne me soucierais plus des feuilles de thé qui pourrissent, » dit Ron,

« je les jetterais juste là où il aurait toujours dû être, dans la poubelle. »

Harry rit alors que Hermione était arrivée en courant derrière eux. Il s’arrêta net, au cas où cela l’énerverait.

« Bien, je pense que j'ai bien réussi l’Arithmancie » dit-elle à Harry et à Ron, qui soupirèrent de soulagement. « Juste à temps pour jeter un coup d’œil sur nos cartes stellaires avant le dîner, donc… »

Quand ils atteignirent le sommet de la Tour d'Astronomie à onze heures, ils trouvèrent une nuit parfaite pour contempler les étoiles, le ciel étant clair et sans nuages. Le parc était baigné dans le clair de lune argenté et une légère brise se faisait sentir. Chacun d'entre eux monta son télescope et, lorsque le professeur Marchbanks leur donna la permission, ils commencèrent à compléter le diagramme d'étoiles vierge que l'on leur avait donné.

Les professeurs Marchbanks et Tofty flânaient parmi eux, observant la façon dont ils entraient les positions précises des étoiles et des planètes qu'ils observaient. Tout était calme à part le bruissement de parchemin, le grincement occasionnel d'un télescope lorsque l’un d’eux était ajusté sur son support et le griffonnage d’un grand nombre de plumes. Une demi-heure passa, puis une heure ; de petits points de lumière vacillants commencèrent à disparaître dans le parc en contrebas, tout comme les lumières du château qui ne tardèrent pas à toutes être éteintes. Alors que Harry achevait la constellation d’Orion sur son diagramme, soudainement, les portes d'entrée du château s’ouvrirent directement au-dessous du parapet sur lequel il se tenait, laissant la lumière ainsi donner creuser une petite voie à travers l’obscurité de la pelouse. Harry jeta un coup d'oeil en contrebas, tout en faisant un léger ajustement de la position de son télescope et surprit cinq ou six ombres allongées se déplaçant sur l'herbe vivement éclairée avant que les portes ne se ferment de nouveau et la pelouse redevienne une mer d'obscurité.

Harry refixa son attention sur son télescope et le focalisa de nouveau, pour examiner Vénus. Il regardait vers le bas de son diagramme pour y noter la planète, lorsque quelque chose attira son attention ; tout en faisant une pause avec sa plume, suspendue au-dessus de son parchemin, il regarda du coin de l'oeil en bas, dans le parc plein d’ombres et discerna une demi-douzaine de personnes marchant sur la pelouse. S'ils avaient été immobiles, et si le clair de lune n'avait pas fait briller le sommet de leurs crânes, ils auraient été indiscernables sur la sombre pelouse sur laquelle ils marchaient.

Même à cette distance, Harry ne pouvait pas se tromper : il reconnaissait la démarche du plus trapu d'entre eux, celui qui semblait mener le groupe.

Il ne comprenait pas pourquoi Umbridge faisait une promenade à l'extérieur après minuit, et encore moins accompagnée par cinq autres personnes. Quelqu'un toussa soudainement derrière lui et il se rappela qu'il était déjà à mi-chemin de son examen. Il avait tout à fait oublié la position de la Vénus. En collant son oeil à son télescope, il trouva de nouveau la planète mais, alors qu’il était encore une fois sur le point de noter sa position sur son diagramme, alerté par n’importe quel son étrange, il entendut un coup éloigné qui se répercuta à travers le parc, immédiatement suivi par l'aboiement assourdi d'un grand chien.

Il leva les yeux, son cœur battant la chamade. Il voyait de la lumière à travers les fenêtres de chez Hagrid et les gens qu'il avait observé parcourir la pelouse était maintenant des ombres à travers celle-ci. La porte s’ouvrit et il put distinguer six silhouettes, brusquement apparue sur le seuil. La porte se ferma et le silence réapparu.

Harry se sentit très gêné. Il jeta un coup d'oeil autour de lui pour voir si Ron ou Hermione avaient remarqué quoi que ce soit, mais le professeur Marchbanks vint marcher derrière lui juste à ce moment et, ne voulant pas sembler tricher, Harry déplia à la hâte son diagramme stellaire et fit semblant d'y ajouter des notes tandis que son regard était fixé sur le parapet, vers la cabane d'Hagrid. Les silhouettes se déplaçaient maintenant derrière les fenêtres de la cabane, obstruant de temps en temps la lumière.

Il pouvait sentir le regard du professeur Marchbanks posé sur lui et appuya donc son oeil de nouveau sur son télescope, regardant fixement vers la lune quoiqu'il ait marqué sa position il une heure auparavant. C’est alors que le professeur Marchbanks, qui recommençait à parcourir les rangs entendut un hurlement venant de la cabane éloignée et qui se répercuta jusqu’au sommet de la Tour d'Astronomie. Plusieurs des gens autour d'Harry relevèrent la tête de leurs télescopes pour regarder fixement dans la direction de la cabane d'Hagrid. Le professeur Tofty fit entendre une petite toux sèche.

« Essayez et concentrez-vous, maintenant, messieurs et mesdemoiselles, » dit-il doucement.

La plupart des personnes retournèrent à leurs télescopes. Harry regarda à sa gauche.

Hermione semblait essayer de transpercer la cabine d'Hagrid du regard.

« Hum – plus que vingt minutes, » dit le Professeur Tofty.

Hermione sursauta et retourna immédiatement à son diagramme stellaire ; Harry baissa la tête et remarqua qu’il avait identifié Vénus comme étant Mars. Il le corrigea rapidement. Il y eut un énorme BANG venant du parc. Plusieurs personnes crièrent


« Ouch! » Lorsqu’ils heurtèrent leurs téléscopes en relevant la tête, tant ils étaient pressés de voir ce qui se passait ci-dessous. La porte d'Hagrid s’était ouverte dans une explosion et par l'inondation de lumière venant de l’intérieur ils virent clairement une silhouette massive rugissant et brandissant ses poings, entouré par six personnes, toutes essayant, d’après les minuscules les fils de lumière rouge qu'ils lançaient dans sa direction, de l'Abasourdir.

« Non ! » Cria Hermione.

« Ma chère ! » Dit le professeur Tofty d'une voix scandalisée. C'est un examen ! »

Mais personne ne prêtait plus attention aux diagrammes stellaire à présent. Les jets de lumière rouge volaient toujours à côté de la cabine d'Hagrid, mais semblaient rebondir sur lui; il se tenait toujours debout et il continuait même, d’après ce que Harry pouvait voir, à se battre. Cris et hurlements répercutés à travers le parc ; un homme hurla.

« Soyez raisonnable, Hagrid ! »

Hagrid hurla à sont tour, « Plutôt être damné que d’être raisonnable !, Vous ne m’aurez pas comme ça, Dawlish ! »

Harry pouvait voir le contour minuscule de Crockdur, essayant de défendre Hagrid, sautant à plusieurs reprises sur les sorciers l'entourant jusqu'à ce qu’un sort Stupéfiant le percuta et il tomba à terre. Hagrid lança un hurlement de fureur, arracha le coupable de la terre et le jeta ; l'homme vola sur ce qui ressembla à dix pieds et ne se releva pas.

Hermione haleta, ses deux mains devant sa bouche ; Harry regarda autour de lui jusqu’à Ron et constata qu'il semblait lui aussi effrayé. Aucun d'entre eux n'avait jamais vu Hagrid dans un tel état de fureur auparavant.

« Regardez ! » Dit Parvati en poussant des cris aigus, et indiquant le pied du château où les portes d'entrée s'étaient ouvertes à nouveau ; une légère lueur se répandait sur à la sombre pelouse permettant ainsi de distinguer une longue ombre noire.

« Maintenant, vraiment ! » Dit le professeur Tofty avec inquiétude. « Vous n’avez plus que seize minutes ! »

Mais personne ne lui accorda d'attention : ils observaient la personne qui courrait maintenant vers la bataille, à côté de la cabine d'Hagrid.

« Comment osez-vous ! » Cria la silhouette tout en courant. « Comment osez-vous ! »

« C'est McGonagall ! » Chuchota Hermione.

« Laissez-le tranquille ! Tranquille, j’ai dis ! » Dit la voix du professeur McGonagall par delà l'obscurité. « Pourquoi cette attaque ? Il n'a rien fait, rien du tout pour mériter ça - »

Hermione, Parvati et la Lavande crièrent ensemble. Les silhouettes autour de la cabane n’avaient tiré pas moins de quatre stupéfixeurs sur le professeur McGonagall. À mi-chemin entre la cabane et le château, les rayons rouges la touchèrent ; pendant un instant, elle sembla lumineuse et et rougeoya d’une lueur surnaturelle. Elle s’écroula durement sur elle-même, tomba sur le dos et ne bougea plus.

« Gargouilles galopantes ! » Cria le professeur Tofty, qui venait lui-aussi d’oublier complètement l'examen. « Même pas un avertissement! Comportement atroce ! »

« LÂCHES ! » Beugla Hagrid ; sa voix portait clairement au sommet de la tour et plusieurs lumières apparurent sur la façade du château. « LÂCHES ET VIOLENTS !

PRENEZ ÇA – ET ÇA - »

« Oh mon - » haleta Hermione.


Hagrid lança deux coups de poings massifs à ses attaquants les plus proches ; d’après leur écroulement immédiat, ils avaient été assommés. Harry vit Hagrid en double et pensa qu'il avait finalement été surmonté par un sort. Mais, au contraire, l’instant d’après Hagrid était debout de nouveau avec ce qui semblait être un sac sur son dos - alors Harry se rendut compte qu’il avait simplement jeté le corps mou de Crockdur sur ses épaules.

« Tenez-le, tenez-le ! » Cria Umbridge, mais ses compagnons restants semblèrent fort peu tentés d’aller à portée des poings d'Hagrid ; cependant, elle reculait si vite qu’elle trébucha sur un de ses collègues inconscients et tomba. Hagrid s’était retourné et avaient commencé à courir avec Crockdur toujours accrochée autour de son cou. Umbridge lança un dernier Charme Stupéfiant après lui mais le manqua ; et Hagrid, courant à perdre haleine vers les portes éloignées, disparut dans l'obscurité.

Il y eurent plusieurs longues minutes où le silence régna tandis que chacun regardait bouche bée le parc. Alors la voix du professeur Tofty retentit faiblement.

« Um … Plus que cinq minutes, tout le monde. »

Malgré qu'il eut seulement rempli le deux-tiers de son diagramme, Harry était impatient que l’examen se termine. Lorsque ce fut enfin le cas, Ron, Hermione et lui rangèrent maladroitement leurs télescopes dans leurs étuis et se précipitèrent dans l'escalier circulaire. Aucun des étudiants n'alla se coucher; ils parlaient tous avec agitation au pied de l'escalier de ce qu'ils avaient vu sous leurs yeux.

« Cette monstrueuse femme ! » Haleta Hermione, qui semblait avoir de la difficulté à parler en contenant sa rage. « Essayer de se faufiler sur Hagrid au plus profond de la nuit ! »

« Elle a clairement voulu éviter une autre scène comme avec Trelawney, » dit Ernie Macmillan avec sagesse, donnant des coups de coudes pour les rejoindre.

« Hagrid a réussi, n'est-ce pas ? » Dit Ron, qui semblait plus alarmé qu'impressionné.

« Comment se fait-il que tous les charmes aient rebondi de lui ? »

« Ça doit être grâce à son sang de géant, » dit Hermione secouée. « C’est très dur d'Abasourdir un géant, ils sont comme les trolls, très résistants… Mais le pauvre professeur McGonagall… Quatre stipéfixeurs directement dans la poitrine et elle n'est pas exactement jeune, n'est-ce pas ? »

« Affreux, affreux, » dit Ernie, secouant sa tête pompeusement. « Bien, je vais me coucher. Bonne nuit, tout le monde. »

Les gens autour d'eux s'éloignaient, parlant toujours avec agitation de ce qu'ils venaient de voir.

« Au moins ils n’ont pas réussi à emmener Hagrid à Azkaban, » dit Ron. « Je suppose qu’il est parti rejoindre Dumbledore, n'est-ce pas ? '

« C’est ce que je pense aussi, » dit Hermione, au bord des larmes. « Oh, c'est terrible, je pensais vraiment que Dumbledore ne serait pas de retour de si tôt, mais maintenant nous avons aussi perdu Hagrid. »

Ils marchèrent d'un pas traînant jusqu’à la salle commune de Gryffondor, pour la trouver pleine. La confusion qui avait régné dans le parc avait réveillé plusieurs personnes, qui s'étaient empressées de réveiller leurs amis. Seamus et Dean, qui étaient arrivés en avance par rapport à Harry, Ron et Hermione, racontaient à chacun ce qu'ils avaient vu à partir du sommet de la Tour d'Astronomie.


« Mais pourquoi s’attaquer à Hagrid maintenant ? » Demanda Angelina Johnson, secouant la tête. « Ce n'est pas comme Trelawney ; il a enseigné beaucoup mieux que d'habitude cette année ! »

« Umbridge déteste une partie des gens, » dit Hermione amèrement, s’effondrant dans un fauteuil. « Elle a toujours essayé et a finalement réussi à obtenir le départ d’Hagrid. »

« Et elle a pensé que Hagrid mettait le Niffleur dans son bureau, » se fit entendre Katie Bell.

« Oh, mince, » dit Lee Jordan, couvrant sa bouche. « C’est moi qui ai mis le Niffleur dans son bureau. Fred et George m'en ont laissé un couple ; je les ai soulevés par lévitation et je les ai fait passer sa fenêtre. »

« Elle l'aurait mis à la porte de toute façon » dit Dean. « Il était trop proche de Dumbledore. »

« C'est vrai, » dit Harry, s’écoulant dans un fauteuil à côté d'Hermione.

« J'espère juste que le professeur McGonagall va bien, » dit Lavande, les larmes aux yeux.

« Ils l'ont remportée au château, nous l’avons vu par la fenêtre de dortoir, » dit Colin Creevey « Elle ne semblait pas aller très bien. »

« Madame Pomfresh la tirera d’affaire, » dit Alicia Spinnet fermement. « Elle n'a jamais échoué. »

Il était presque quatre heures du matin lorsque la salle commune se vida enfin. Harry se sentait largement réveillé ; l'image de Hagrid courant loin dans la nuit l’obsédait ; il était si furieux contre Umbridge qu’il ne pouvait imaginer une punition assez sévère pour elle, quoique la suggestion de Ron de l’alimenter par une boîte d’affamé scrouts à pétard ait ses bons côtés. Il s'endormit en imaginant des vengeances affreuses et se réveilla trois heures plus tard, en se sentant encore fatigué. Leur examen final, Histoire de la Magie, ne devait pas avoir lieu avant cet après-midi. Harry aurait beaucoup aimé retourner au lit après le petit déjeuner, mais il comptait sur la matinée pour une révision de dernière minute. Au lieu de cela il était assis, la tête dans les mains, à la fenêtre de la salle commune, luttant pour rester éveillé alors qu’il n’avait pas encore parcouru la moitié des trois pieds et demi de haut de la pile de notes que Hermione lui avait prêtées.

Les cinquièmes années entrèrent dans le Grand Hall à deux heures et prirent place devant leurs copies, la tête basse. Harry se sentait épuisé. Il aurait voulu que tout soit terminé, pour qu'il puisse enfin dormir ; ainsi, le lendemain, lui et Ron pourraient s’entraîner au Quidditch - il pourrait effectuer un vol sur le balai de Ron - et savourer leur liberation face aux révisions.

« Retournez vos sujets, » dit le professeur Marchbanks du fond du Hall, retournant le sablier géant. « Vous pouvez commencer. »

Harry regarda fixement la première question. Il mit plusieurs secondes à se rendre compte qu’il ne comprenait pas un mot de ce qu’il était en train de lire ; il y avait une guêpe bourdonnant comme une folle contre l’une des hautes fenêtres. Lentement, tortueusement, il commença enfin à écrire une réponse.

Il trouvait très difficile de se rappeler les noms et déroutant de se souvenir des dates. Il sauta tout bonnement la question quatre (à votre avis, la législation de la baguette magique a-t-elle contribué à, ou a mèné au meilleur contrôle de, les émeutes des lutins du dix-huitième siècle ?), pensant qu'il y retournerait s'il avait le temps à la fin. Il eut un coup de chance à la question cinq (Comment la Loi de Secret a-t-elle été violée en 1749

et quelles mesures ont été présentées pour empêcher une répétition ?) mais avait l’impression récurrente d’être passé à côté de plusieurs points importants ; il avait le sentiment que les vampires avaient quelque chose à faire dans cette histoire. Il regarda en avant pour trouver une question à laquelle il pourrait complétement répondre et ses yeux se posèrent sur la numéro dix : Décrivez les circonstances qui ont mené à la formation de la Confédération Internationale des Sorciers et expliquer pourquoi les sorciers du Liechtenstein ont refusé de s’y joindre.

Je sais cela, pensa Harry, quoique son cerveau se senti un peu épuisé. Il pouvait visualiser un titre, parmi l'écriture d'Hermione : la formation de la Confédération Internationale des Sorciers… il avait lu ces notes le matin-même. Il commença à écrire, s’arrêtant de temps en temps pour vérifier le grand sablier sur le bureau à côté du professeur Marchbanks. Il était assis directement derrière Parvati Patil, dont les longs cheveux bruns tombaient au-dessous du dos de sa chaise. De temps en temps il se surprit à fixer les minuscules reflets d'or qui y scintillaient quand elle déplaçait sa tête légèrement et faisait un petit mouvement pour les remettre en place… Le premier Mugwump Suprême de la Confédération Internationale des Sorciers était Pierre Bonaccord, mais sa nomination avait été contestée par la communauté magique de Liechtenstein, parce que

-

Tout autour d’Harry, des plumes griffaient les parchemins en faisant le même bruit que des rats qui creusent puis qui détalent. La chaleur du soleil se faisait sentir sur sa nuque.

Qu’est-ce que Bonaccord avait-il fait pour offenser les sorciers du Liechtenstein ? Harry avait le sentiment que ça avait quelque chose à voir avec les trolls … Il contempla de nouveau l’arrière de la tête de Parvati, les yeux vides. S'il pouvait seulement exécuter Legilimency et ouvrir une fenêtre derrière sa tête et voir quelle était cette histoire de trolls qui avait causé l'animosité entre Pierre Bonaccord et le Liechtenstein… Harry ferma les yeux et posa son visage dans ses mains, pour que le rouge trop clair de ses paupières devienne sombre et frais. Bonaccord avaient voulu arrêter la chasse aux trolls et leur avait donné des droits… Mais le Liechtenstein avait des problèmes avec une tribu de trolls des montagnes particulièrement vicieuse… C’était ça.

Il ouvrit les yeux ; ceux-ci piquèrent et larmoyèrent en voyant le parchemin d’un blanc éclatant. Lentement, il écrit deux lignes sur les trolls, et relu ce qu’il avait fait jusque-là.

Cela ne semblait pas très informatif ou très détaillé, alors qu’il était sûr que les notes d'Hermione sur la Confédération s’étalaient sur des pages et des pages. Il ferma les yeux de nouveau, essayant de les lire, essayant de se rappeler… la Confédération s'était rencontrée pour la première fois en France, oui, il l'avait déjà écrit… Les lutins avaient essayé d’attaquer mais s’étaient faits repousser… il l'avait aussi déjà écrit… Et personne du Liechtenstein n'avait voulu venir…

Réfléchis, se dit-il, le visage dans les mains, tandis que, tout autour de lui, les plumes griffaient de réponses interminables et que le sable s’écoulait grain par grain dans le sablier, devant lui…

Il marchait de nouveau le long du couloir frais et sombre du Département des Mystères, marchant d’un pas ferme et constant, se mettant parfois à courir, décidé à enfin atteindre sa destination…


La porte noire s'ouvrit pour lui comme d'habitude et il entra dans la pièce circulaire avec ses nombreuses portes… Directement à travers le carrelage et par la deuxième porte …

Des morceaux de lumière dansant sur les murs et sur le sol. Et cet étrange déclic mécanique, mais il n’avait pas le temps de réfléchir, il devait se dépêcher …

Il traversa les derniers pas qui le séparait de la troisième porte, qui s’ouvrit comme les autres… De nouveau il était dans cette pièce, de la taille d’une cathédrale, pleine de planches et de sphères de verre… Son coeur battaient très vite maintenant… il allait y arriver cette fois… Lorsqu’il atteignit le numéro quatre-vingt-dix-sept, il tourna à gauche et marcha d'un pas pressé entre deux rangées …

Mais il y avait une forme sur le plancher, tout au fond, une forme noire se déplaçant sur le sol comme un animal blessé… L'estomac d'Harry se contracta avec la crainte… Avec l'excitation…

Une voix provenant de sa propre bouche s’éleva, une voix haute, froide et vide de toute bonté humaine…

Prenez-le pour moi… Descendez-le, maintenant… Je ne peux pas le toucher… Mais vous le pouvez.

La forme noire sur le sol changea un peu. Harry vit une main blanche s’élevant vers la forme et qui saisit une baguette magique entre ses doigts. Cette main était à l’extrêmité de son propre bras… Il entendit la voix haute, froide dire « Crucio ! »

L'homme alongé sur le sol laissa échapper un cri perçant de douleur, essaya de se remettre debout, mais tomba en arrière, en se tordant. Harry riait. Il leva sa baguette magique, la malédiction soulevée, et la silhouette gémi, devenant immobile.

« Lord Voldemort attend. »

Très lentement, son bras tremblant, l'homme au sol haussa les épaules et releva la tête.

Son visage était taché de sang et décharné, tordu par la douleur, mais portant encore un air de défi…

« Vous devrez me tuer, » chuchota Sirius.

« C’est ce que je finirais sans doute par faire, » dit la voix froide. « Mais vous irez d’abord le chercher pour moi, Black… Vous pensez être allé jusqu’au bout de la souffrance ? Essayez de penser encore plus… Nous avons encore quelques heures devant nous et personne ne vous entendra crier… »

Mais quelqu'un cria lorsque Voldemort baissa de nouveau sa baguette magique ; quelqu'un hurla et tomba à côté d'un bureau chaud, sur un carrelage froid ; Harry se réveilla alors qu’il touchait le sol, toujours en hurlant, sa cicatrice en feu, comme si le Grand Hall éclatait tout autour de lui.


Chapitre 32 : Hors du Feu

' Je ne vais pas... Je n'ai pas besoin d'aller à l'infirmerie... Je ne veux pas... '

Il bafouillait en essayant d'éloigner brusquement le Professeur Tofty, qui regardait Harry avec beaucoup d'inquiétude après l'avoir aider à quitter le Hall d'entrée où tous les élèves les regardaient fixement. Je vais - je vais bien , monsieur, 'balbutia Harry , essuyant la sueur de son visage. ' Vraiment... Je me suis juste endormi... eu un cauchemar... '

'La pression des examens! ' dit le vieux magicien avec bienveillance, tapotant Harry sur l'épaule. ' cela arrive, jeune homme, cela arrive! Maintenant, un verre d'eau glacée et peut-être serez prêt à retourner au Grand Hall ? L'examen est presque fini,mais peut-etre voulez vous finir une réponse ? '

' Oui, ' dit Harry d'une manière extravagante. ' Je veux dire... Non... J'ai fait - fait tous ce que je pouvais, je pense... "

' Très bien, très bien, ' dit le vieux magicien doucement. ' J'irai et je prendrai votre feuille d'examen et je suggère que vous alliez vous allonger en bas.

' Je le ferai, ' dit Harry, inclinant la tête vigoureusement. ' Merci beaucoup. '

A la seconde où les talons du vieil homme disparurent après le seuil du Grand Hall, Harry monta l'escalier de marbre en courant, traversa le couloir si vite que les portraits qu'il passait murmuraient des reproches, et finalement entra comme un ouragan par les portes à deux battants de l'infirmerie, causant à Madame Pomfresh - qui versait quelque liquide brillant bleu dans la bouche ouverte de Montagues - de crier comme une alarme.

'Potter, que pensez-vous faire? '

' Je dois voir le Professeur McGonagall, ' haleta Harry, le souffle déchirant ses poumons. ' Maintenant... C'est urgent! '

' Elle n'est pas ici, Potter, ' dit Madame Pomfresh tristement. ' Elle a été transférée à Ste-Mangouste ce matin. Quatre Charmes Stupéfixants directement à la poitrine à son âge ? C'est un miracle qu'ils ne l'ont pas tuée. '

' Elle est... parti ? ' dit Harry, choqué.

La cloche sonna juste à l'extérieur du dortoir et il entendait le grondement habituel éloigné d'étudiants commençant à inonder d les couloirs au-dessus et au-dessous de lui.

Il était resté là, regardant Madame Pomfresh. La terreur montait à l'intérieur de lui.

Il n'avait personne à qui parler. Dumbledore était parti, Hagrid était parti, mais il s'attendait toujours à ce que le Professeur McGonagall ait été là, irascible et inflexible, peut-être, mais toujours sur, présente solidement ...

' Jen suis pas étonné à ce que vous soyez choqué ,Potter ' dit Madame Pomfresh, avec une sorte d'approbation féroce dans son visage. ' Si un d'entre eux avait pu stupefixer McGonagall Minerva à la lumière du jour! La lâcheté, c'est ce que c'était... Lâcheté méprisable... Si je n'était pas inquiète de ce qui arriverait aux étudiants sans moi, je démissionnerais en protestation!'

' Oui, ' dit Harry avec des yeux vides.

Il tournait autour et marchait à grands pas aveuglément de l'infirmerie vers le couloir grouillant où il était debout, bousculé par la foule, la panique s'étendant à l'intérieur de lui comme le gaz toxique pour que sa tête ait nagé et il ne pouvait pas penser à quoi faire...

Ron et Hermione, dit une voix dans sa tête.

Il courait de nouveau, poussant des étudiants de la voie, se moquant de leurs protestations. Il descendit deux étages à toute vitesse et était en haut de l'escalier de marbre quand il les vit criant derrière lui.

' Harry! ' dit Hermione immédiatement, le regard effrayé. ' Qu'est-ce qui est arrivé ?Va tu bien? Est-ce que tu es malade ? '

' Où es-tu aller? 'demanda Ron.

' Venez avec moi, ' dit Harry rapidement. ' Avancez-vous, Je dois vous dire quelque chose. '

Il les mena le long du couloir du rez-de-chaussée, regardant fixement par des embrasures et enfin trouva une salle de classe vide dans laquelle il plonga, fermant la porte derrière Ron et Hermione .

' Voldemorts a Sirius. '

' Quoi ? '

' Comment le - ? '

' L'ai vu. à l'instant. Quand je me suis endormi pendant l'examen. '

' Mais - mais où ? Comment ? ' dit Hermione, dont le visage était blanc.

' Je ne sais pas comment, 'dit Harry. ' Mais je sais exactement où. Il y a une pièce dans le Département de Mystères pleins de planches couvertes dans ces petites de verre et ils sont à la fin de rangée quatre-vingt-dix-sept... Il essaye d'utiliser Sirius pour avoir ce qu'il veut... Il le torture... dit qu'il finira par le tuer! '

Harry constata que sa voix tremblait, comme ses genoux. Il alla vers un bureau où il s'assit, essayant de se maîtriser.

' Comment allons nous faire pour nous y rendre? ' leur demanda t il.

Il y eu un moment de silence. Alors Ron dit, 'Y - aller ? '

' Arrivez au Département de Mystères, où nous pouvons sauver Sirius! ' dit Harry fort.

' Mais - Harry... ' dit Ron faiblement.

' Quoi,quoi ' dit Harry.

Il ne pouvait pas comprendre pourquoi ils bâillaient tous les deux comme s'il leur demandait quelque chose de peu raisonnable.

' Harry, 'dit Hermione d'une voix plutôt effrayée, ' er... Comment... Comment Voldemort est-il entré dans le Ministère de la Magie sans que quelqu'un le sache? '

' Comment pourrais-je le savoir? ' beugla Harry. La question est comment nous allons entrer là! '

' Mais... Harry, pense à cela, ' dit Hermione, prenant un pas vers lui, ' il est cinq heures de l'après-midi... Le Ministère de la Magie doit être plein d'employés... Comment Voldemort et Sirius sont-ils entrés sans etre vu? Harry... Ils sont probablement les deux magiciens les plus recherchés dans le monde... Tu penses qu'ils pourraient entrer dans un bâtiment pleins d'Aurors sans etre détecté ? '

' Je ne sais pas, Voldemort a utilisé une Cape d'Invisibilité ou quelque chose! ' cria Harry. ' De toute façon, le Département de Mystères a toujours été complètement vide chaque fois que j'y ai été - '

' Tu n'y a jamais été, Harry, 'dit Hermione tranquillement. ' Tu as rêvé de cet endroit, c'est tout. '


' Ce ne sont pas des rêves normaux! ' cria Harry à son visage, se levant et prenant un pas tout près d'elle à son tour. Il voulait la secouer. ' Comment explique-tu pour le père de Ron alors, comment se fait-il que je savais ce qui lui était arrivé ? '

' Il a un point, ' dit Ron tranquillement, regardant Hermione.

' Mais c'est juste - juste si peu probable! ' dit Hermione désespérément. ' Harry, comment diable Voldemort pourrait avoir de Sirius quand il était en Place Grimmauld tout le temps ? '

' Sirius a peut etre craqué et juste voulu prendre un bon bol d'air frais, ' dit Ron, d'un air inquiet . ' Il est mort d'envie de sortir de cette maison depuis une éternité - '

' Mais pourquoi, ' persista Hermione, ' pourquoi diable Voldemort veut utiliser Sirius pour obtenir l'arme, ou quoi que ce soit?' ' Je ne sais pas, il y a pleins de raisons! ' lui hurla Harry . ' Peut-être que Sirius est juste quelqu'un que Voldemort ne se soucie pas de le voir avoir mal - '

' Vous savez quoi, je viens de penser à quelque chose, ' dit Ron d'une voix calme. ' Le frère de Sirius était un Mangemort, n'est-ce pas ? Peut-être il a dit à Sirius le secret de comment obtenir l'arme! '

' Ouais - et c'est pourquoi Dumbledore voulait garder enfermé Sirius pendant tout ce temps! ' dit Harry.

' Regarde, je suis désolé, ' pleura Hermione, ' mais aucun d'entre vous ne signifie quelque chose et nous n'avons aucune preuve pour chacune de vos idées, aucune preuve que Voldemort et Sirius soit là - '

' Hermione, Harry les a vu! ' dit Ron

' BIEN, 'dit elle , regardant effrayé mais encore déterminé, ' j'allais juste te dire que- '

' Quoi ? '

' Tu... Ce n'est pas une critique, Harry! Mais tu es... une sorte de... Je veux dire -tu ne penses pas que tu es un peu un - un - un sauve-gens ? ' dit elle .

Il la regarda fixement.

' Et que veux-tu dire par "un sauve-gens" ? '

' Bien... Tu... ' Elle semblait plus appréhensive que jamais. ' Je veux dire... L'année dernière, par exemple... Dans le lac... Pendant le Tournoi... tu ne devais pas ... Je veux dire, tu n'avait pas à sauver la petite Delacour...Tu t'es un peu... emporté... '

Une vague de chaleur, colère balayant le corps d'Harry;comment pouvait-elle lui rappeler cette bévue maintenant ?

' Je veux dire, c'était vraiment bien de ta part et tout, ' dit Hermione rapidement, regardant pétrifié le regard sur le visage d'Harry, ' chacun a pensé que c'était une merveilleuse chose à faire-C'est drôle, ' dit Harry à travers ses dents, ' parce que je me souviens de Ron me disant que j' avais gaspillé le temps agis sant en héros... tu penses que c'est cà ? Tu estimes que je veux agir en héros de nouveau ? '

' Non, non, non! ' dit Hermione, le regard consterné. Ce n'est pas ce que je veux dire du tout! '

' Bien, crache ce que tu as dire, parce que nous perdons du temps ici! ' cria Harry.

J'essaye de dire - Voldemort te connaît, Harry! Il a pris Ginny dans la Chambre de Secrets pour t'amener là, c'est une sorte de chose qu'il fait, il sait que tu es le - genre de personne qui irait à l'aide de Sirius! Qu'il essaye juste de t'amener dans le Département des mys- ? '

' Hermione,cela n'importe pas si l'a fait pour m'y amener ou pas- ils ont envoyé McGonagall à Ste-Mangouste, il n'y a personne de l'Ordre à Poudlard à qui nous pouvons le dire et si nous n'y allons pas, Sirius est mort! '

' Mais Harry -et si ton rêve était - était juste cela, un rêve ? '

Harry libera un hurlement de frustration. Hermione s'éloigna de lui, le regardant alarmée.

' Tu ne comprends pas! 'lui cria Harry , ' je n'ai pas de cauchemars, je ne rêve pas juste !

tu penses que l'Occlumency servait à quoi, pourquoi penses-tu que Dumbledore a voulu m'empêché de voir ces choses ? Parce qu'elles sont RÉELS, Hermione - Sirius est pris au piège, je l'ai vu. Voldemort l'a obtenu et personne d'autre ne le sait, et cela signifie que nous sommes les seuls qui peuvent le sauver et si vous ne voulez pas le faire, excellent, mais moi j'y vais, tu comprends ? Et si je me souviens correctement, tu n'as pas eu de problème avec mon sauve-gens quand c'était toi que je sauvai des Detraqueurs, ou - ' il se tourna vers Ron - quand c'était ta soeur que je sauvais du Basilic - '

' Je n'ai jamais dit que j'avais un problème! ' dit Ron avec passion.

' Mais Harry,tu viens de le dire, ' dit Hermione avec acharnement, ' Dumbledore a voulu que tu apprennes à fermer ces choses de ton esprit, si tu avait appris l'Occlumency correctement tu n'aurais jamais vu cela - '

' SI TU PENSES QUE JE VAIS FAIRE COMME SI JE N'AVAIS RIEN VU- '

' Sirius t' a dis qu' il n'y avait rien de plus important à ce que tu apprennes à fermer ton esprit! '

' BIEN, JE PENSE QU'IL AURAIT DIT QUELQUE CHOSE DE DIFFÉRENT

S'IL SAVAIT CE QUE JE VENAIS- '

La porte de la salle de classe s'ouvrit. Ginny entra, le regard curieux, étroitement suivi par Luna, qui comme d'habitude regardait comme si elle était arrivé dedans accidentellement.

' Hé, ' dit Ginny sans certitude. ' Nous avons reconnu la voix d'Harry. De quoi hurlez-vous ? '

' ca ne te regarde pas, ' dit Harry .

Ginny leva ses sourcils.

' Il n'est pas besoin de prendre ce ton avec moi, ' a-t-elle dit fraîchement, je me demandais seulement si je pouvais aider. '

' Bien, tu ne peux pas, ' dit Harry bientôt.

' Tu es plutôt grossier, tu sais, 'dit Luna sereinement.

Harry jura et se retourna . La dernière chose même qu'il ait voulue maintenant était une conversation avec Luna Lovegood.

' Attendez, ' dit Hermione soudainement. ' Attendez... Harry, elles peuvent aider. '

Harry et Ron la regardèrent.

' Écoutez, 'dit elle instamment, ' Harry, nous devons établir si Sirius a vraiment laissé le Quartier général. '

' Je t' ai dit, j'ai vu - '

' Harry, je t'en prie, s'il te plaît! ' dit Hermione désespérément. ' S'il te plaît vérifions juste que Sirius ne soit pas à la maison avant que nous nous chargions d'aller à Londres.

Si nous découvrons qu'il n'est pas là, donc je jure que je n'essayerai pas de t' arrêter. Je viendrai, je ferai - ferai tout ce qu'il faut pour t'aider à le sauver. '

' Sirius est torturé MAINTENANT! ' cria Harry. ' Nous n'avons pas de temps à perdre.

'

' Mais si c'est un tour de Voldemort, Harry, nous devons vérifier, nous devons. '

' Comment ? ' exigea Harry . 'Comment allons nous vérifier? '

' Nous devrons utiliser le feu d'Umbridge et voir si nous pouvons entrer en contact avec lui, dit Hermione, qui semblait terrifié à cette pensée. ' Nous emmènerons Umbridge loin de son bureau de nouveau, mais nous aurons besoin de surveillances et c'est là où nous pouvons employer Ginny et Luna. '

En luttant clairement pour comprendre ce qui se passait, Ginny dit immédiatement, '

Oui, nous le ferons, ' et Luna dit, ' Quand vous dites "Sirius", parlez-vous de Boardman le Trapu ? '

Personne ne lui répondit.

' BIEN, ' dit agressivement Harry à Hermione, ' BIEN, si vous pouvez penser faire cela rapidement, je suis avec vous, autrement je vais au Département de Mystères tout de suite. '

Le Département des Mystères ? ' dit Luna, le regard doucement étonné. ' Mais comment allez-vous arriver là ? '

De nouveau, Harry l' ignora.

' Bien, ' dit Hermione, tordant ses mains ensemble et marchant à pas mesurés entre les bureaux. ' bien... Bien... Un d'entre nous doit aller trouver Umbridge et - et l'envoyer dans une fausse direction, la tenir loin de son bureau. Il pourrait lui dire - que je ne sais pas - que Peeves fait quelque chose de terrible comme à son habitude... '

' Je le ferai, ' dit immédiatement Ron . ' Je dirai que Peeves brisent le département de Metamorphose ou quelque chose comme cà, c'est assez loin de son bureau. En y réfléchissant bien, je pourrais probablement persuader Peeves de le faire si je le rencontre en chemin.'

C'était une marque du sérieux de la situation qu'Hermione n'ait fait aucune objection à la destruction du département de Métamorphose.

' BIEN, ' dit elle , maintenant, nous devons tenir les étudiants loin de son bureau tandis que nous forcerons l'entrée.

' Luna et moi nous pouvons nous tenir à chaque extrémité du couloir, " dit Ginny promptement, ' et déconseiller aux gens de ne pas aller là-bas parce que quelqu'un a laissé une charge de Gaz paralysant. ' Hermione sembla étonné de la rapidité avec laquelle Ginny avait inventé ce mensonge; Ginny le remarqua et dit, ' Fred et George projetaient de le faire avant qu'ils ne soient partis. '

' BIEN, ' dit Hermione. ' Bien alors, Harry, toi et moi nous seront sous la Cape d'Invisibilité et nous nous glisserons dans le bureau et tu pourras parler à Sirius - '

' Il n'est pas là, Hermione! '

' Je veux dire, tu pourras- pourras vérifier si Sirius est à la maison ou pas et moi je tiens à être là, je ne pense pas que tu devrai être là-bas tout seul. Même en colère et impatient, Harry reconnu l'offre d'Hermione de l'accompagner dans le bureau d'Umbridge comme un signe de solidarité et de fidélité.

' Je... bien, merci, ' murmura t il .

' bien, eh bien, même si nous faisons tous cà, je ne pense pas que nous aurons plus de cinq minutes, ' dit Hermione, le regard soulagé qu'Harry semblait avoir accepté le plan.

'Cinq minutes suffiront, ' dit Harry ' Allez, allons y ! '

' Maintenant ? ' dit Hermione choquée.

' Bien sûr maintenant! ' dit Harry en colère. ' Que pensais tu, que nous allons attendre la fin du dîner ou quelque chose ? Hermione, Sirius est torturé maintenant! '

' Je - oh, ça va, ' dit-t-elle désespérément. ' Tu vas chercher la Cape d'invisibilité et nous nous retrouvons à la fin du couloir d'Umbridge, BIEN ? '

Harry ne répondit pas , mais se jeta de la pièce et commença à se battre contre la foule d'étudiants pour se frayer un chemin. Deux étages au dessus il rencontra Seamus et Dean, qui le saluèrent jovialement et lui dirent qu'ils projetaient de faire une fete toute la nuit pour se réjouir de la fin des examens. Harry les entendit à peine. Il se rua à travers le trou du portrait tandis qu'ils se disputaient toujours pour savoir combien de Bieraubeurre ils auraient besoin, mais Harry avait mis la Cape d'Invisibilité et le couteau de Sirius dans son sac, avant qu'ils n'aient remarqué qu'il les avait laissés.

' Harry, veux tu contribuer à une collecte de Gallions? Harold Dingle estime qu'il pourrait nous vendre quelque Firewhisky - '

Mais Harry partait déjà le long du couloir et deux minutes plus tard sautait le dernier d'escalier pour rejoindre Ron, Hermione, Ginny et Luna, qui était ensemble à la fin du couloir d'Umbridge.

' je l'ai, ' haleta t il. ' Prêt à y aller ? '

' Ça va, chuchota Hermione pendant qu'un groupe de sixième année passait devant eux .

' Donc Ron - vous éloigner Umbridge d'ici... Ginny, Luna, si vous pouviez commencer à déplacer les gens du couloir...

Ron marcha à grands pas , ses cheveux brillants-rouges bien visible à la fin du passage.

' En allons nous d'ici, ' murmura Hermione, tirant au poignet Harry et le tirant en arrière dans un creux où le personnage en pierre d'un magicien médiéval était debout murmurant des paroles à lui même. ' Es-es-tu sûr que tu vas bien , Harry ?tu es toujours très pâle. '

' Je vais bien, ' a-t-il dit bientôt, tirant la cape de son sac. En vérité, sa cicatrice lui faisait mal, mais pas autant qu'il pensait si Voldemort avait donné un coup fatal à Sirius; il avait eu beaucoup plus mal que cela quand Voldemort avait puni Avery...

' Ici, 'dit il ; il jeta la Cape sur eux deux et ils restèrent debout écoutant soigneusement par dessus les marmonnements latins du buste devant eux.

' Vous ne pouvez pas venir ici! 'disait Ginny à la foule. ' Non, désolé, vous devez aller emprunter l'autre escalier ,quelqu'un a lancé du gaz paralysant par là!

Ils pouvaient entendre les plaintes des écoliers; une voix revêche dit, ' je ne vois aucun gaz. '

C'est qu'il n'a pas de couleur, ' dit Ginny d'une voix exaspérée mais convaincante, '

mais si vous voulez marcher par là, allez y, alors nous aurons votre corps comme preuve pour ceux qui ne me croit pas. '

Lentement, la foule se réduit. La nouvelle du Gaz paralysant semblait s'être propager; les gens n'empruntaient plus cette voie désormais. Quand enfin le secteur fut tranquille, Hermione dit tranquillement, ' je pense que c'est le bon moment d'y aller, Harry - allez

,allons y. '

Ils avancèrent, recouvert par la cape. Luna était debout dos à eux au bout du couloir.


Comme ils passèrent Ginny, Hermione chuchota, ' Bon... N'oubliez pas le signal. '

' Quel est le signal ? ' murmura Harry, en se rapprochant de la porte d'Umbridge.

' Elles doivent crier " Weasley est notre Roi" si elles voient arriver Umbridge, ' répondit Hermione, pendant qu' Harry insérait la lame du couteau de Sirius dans la fente entre la porte et le mur. La serrure sauta et ils entrèrent dans le bureau.

Le bureau était inoccupé . Hermione lâcha un soupir de soulagement.

' Je pensait qu'elle aurait pu ajouter une sécurité supplémentaire . '

Ils ôtèrent la Cape; Hermione se précipita à la fenêtre et se mit debout hors de vue.

Harry se précipita à la cheminée, saisi le pot de poudre Floo et en jeta une pincée dans la grille, ce qui causa l'éruption de la flamme verte. Il s' agenouilla rapidement, poussa sa tête dans le feu dansant et crié, ' Numéro douze, Place Grimmauld ! '

Sa tête commença à filer comme s'il venait de tomber dans un trou noir quoique ses genoux soient restés fermement plantés sur le plancher froid. Il tenait ses yeux vissés contre le tourbillon de la cendre et quand le filage s' arrêta il les ouvrit pour se trouver dans la longue et froide cuisine de Place Grimmauld.

Il n'y avait personne. Il s'était attendu à cela, mais il n'était pas encore préparer pour la vague de froid qui traversa son corops et la panique qui semblait éclater par son estomac en voyant la pièce déserte.

' Sirius ? 'cria t il . ' Sirius, es tu là ? '

Sa voix se répercuta autour de la pièce, mais il n'y eu aucune réponse sauf un son minuscule traînant les pieds à gauche du pneu.

' Qui est là ? 'appela il ,se demandant si c'était juste une souris.

Kreacher l'elfe de maison rampa dans son champ de vision. Il semblait fortement enchanté de quelque chose, quoiqu'il ait semblait avoir récemment supporté une blessure désagréable aux deux mains, qui étaient lourdement bandées.

' C'est le tête du garçon Potter dans le feu, 'informa Kreacher à la cuisine vide, volant furtif, des regards curieusement triomphants à Harry. ' Pour quoi est il venu, pour un miracle de Kreacher? '

' Où est Sirius, Kreacher ? 'exiga Harry .

L'elfe de maison a donna un rire poussif sous sa cape.

' Le maître est sorti, Harry Potter. '

' Où est-il parti ? Où est -il parti, Kreacher ? '

Kreacher caquetait simplement .

' Je vous avertis! ' dit Harry, entièrement conscient que la possibilité d' infliger une punition à Kreacher était presque inexistante dans cette position. ' Et Lupin ? Fol oeil?Un d'entre-eux est il là? '

' Personne ici sauf Kreacher! ' dit l'elfe en jubilant et se détournant d'Harry; il commenca à marcher lentement vers la porte au bout de la cuisine. ' Kreacher pense qu'il va aller bavarder un peu avec sa maîtresse maintenant, oui, il n'a pas eu cette chance pendant une longue période de temps, le maître de Kreacher l'a tenu loin d'elle -

'

' Où Sirius est-il parti ? 'hurla Harry à l'elfe. ' K reacher, est-il parti au Département des Mystères ? '

Kreacher s'arreta sur place. Harry pouvait juste discerner le dos de sa tête chauve dans la forêt de pieds de chaise devant lui.


' Le maître ne dit pas à pauvre Kreacher où il va, ' dit l'elfe tranquillement.

' Mais vous savez! ' cria Harry. ' Vous - Vous savez où il est! '

Il y eu un moment de silence, alors l'elfe libèra son caquetètement encore plus fort .

' Le maître ne reviendra pas du Département de Mystères! 'dit il en jubilant. ' Kreacher et sa maîtresse sont seuls de nouveau! '

Et il se precipita dehors et disparu par la porte d'entrée.

' Vous - '! '

Mais avant qu'il puisse prononcer une simple malédiction ou une insulte, Harry senti une grande douleur au sommet de sa tête; il inhala beaucoup de cendre et, suffocant, se trouva traîné en arrière de la flamme, jusqu'à ce qu'avec une soudaineté horrible il regarda fixement dans le visage large, pâle du Professeur Umbridge qui l'avait traîné en arrière du feu par les cheveux.

' Prenez sa baguette magique, 'aboya t elle à quelqu'un qu'il ne pouvait pas voir et il estima qu'une main cherchait à tâtons à l'intérieur de la poche de sa robe et y enlevait sa baguette magique. ' La sienne, aussi. '

Harry entendit une bagarre par la porte et savait qu'Hermione s'était elle auusi fait prendre sa baguette.

' Je veux savoir pourquoi vous êtes dans mon bureau, ' dit Umbridge, secouant le poing saisissant ses cheveux pour qu'il tombe.

' J'étais - essayant d'obtenir mon Firebolt! ' croassa Harry .

' Menteur. ' elle secoua sa tête de nouveau. ' Votre Firebolt est sous la garde stricte dans les cachots souterrains, comme vous le savez très bien , Potter. Vous aviez votre tête dans mon feu. Avec qui avez-vous communiqué ? '

' Personne - ' dit Harry, essayant de se retirer brusquement d'elle. Il estima que plusieurs cheveux lui avait été arraché

' M enteur! ' cria Umbridge. Elle le jeta et il claqua contre le bureau. Maintenant il pouvait voir Hermione lié contre le mur par Millicent Bulstrode. Malfoy était penché sur l'appui de fenêtre, souriant d'un air satisfait pendant qu'il faisait tournoyer la baguette d'Harry dans sa main

Il y avait de l'agitation à l'extérieur et plusieurs grand serpentards entrèrent, chacun tenant Ron, Ginny, Luna et - à la confusion d'Harry - Neville, qui était pris au piège dans une strangulation par Crabbe et semblait près de l'etouffement. Tous quatre avaient été bâillonnés.

' On les a tous eu, ' dit Warrington, poussant Ron en avant dans la pièce. Celui-là, ' il pointa un doigt épais vers Neville, ' a essayé de m'empecher se la prendre, ' il indiqua Ginny, qui essayait de donner un coup de pied aux tibias de la grande fille serpentard qui la tenait , ' donc je l'ai amené aussi. '

' Bon, bon, ' dit Umbridge, observant les efforts de Ginny. ' Bien, il semble que si Poudlard sera bientôt uneWeasley-free zone,n'est-ce pas ? '

Malfoy ria fort . Umbridge lui donna son sourire le plus large, et s' installa dans un fauteuil couvert de chintz.

' Ainsi, Potter, 'dit -t-elle . ' Vous avez placé des gardes autour de mon bureau et vous avez envoyé ce bouffon, ' a-t-elle dit en inclinant la tête vers Ron - Malfoy ria encore plus fort - ' pour me dire que Peeves faisait des ravages dans le département de métamorphose quand je savais parfaitement qu'il était occupé à mettre de l'encre sur sur les objectifs de tous les télescopes- ' M. Rusard m'en ayant informé tout à l'heure...

' Apparemment, c'était très important pour vous de parler à quelqu'un. Était ce Albus Dumbledore ? Ou bien, Hagrid ? Je doute que ce soit Minerva McGonagall, j'ai entendu dire qu'elle est toujours trop malade pour parler à quelqu'un. '

Malfoy et quelques-uns de ses amis amis rièrent fort. Harry constata qu'il était si plein de colère et de haine qu'il tremblait.

'Cela ne vous regarde pas de savoir avec qui je parlais, ' gronda-t-il.

Le visage d'Umbridge sembla se raidir.

' Très bien, ' dit elle de sa voix la plus dangereuse. ' Très bien, M. Potter... Je vous ai offert une chance pour me le dire librement. Vous avez refusé. Je n'ai aucune autre alternative, que de vous forcer. 'Drago - allez chercher le Professeur Rogue.

Malfoy mit la baguette magique d'Harry à l'intérieur de sa robe et partit avec un sourire aux lèvres, mais Harry l'avait à peine remarqué. Il venait de comprendre quelque chose; il ne pouvait pas croire qu'il était si stupide pour l'oublier. Il pensait que tous les membres de l'Ordre, tous ceux qui pourraient l'aider à sauver Sirius étaient partis - mais c'était faux. Il y avait toujours un membre de l'Ordre du Phoenix à Poudlard - Rogue.

Il y avait maintenant le silence dans le bureau à part les bruits des efforts des serpentards pour tenir Ron et les autres sous contrôle. La lèvre de Ron saignait sur le tapis d'Umbridge pendant qu'il luttait contre Warrington; Ginny essayait toujours de taper dans les pieds de la fiille en sixième année qui avait fait une prise tres serré avec ses mains; le visage de Neville tournait au rouge en essayant de se libérer des bras de Crabbe; et Hermione essayait, en vain, de rejeter Millicent Bulstrode d'elle. Luna, cependant, était debout mollement à côté de son ravisseur, regardant vaguement par la fenêtre comme si elle s'ennuyait

Harry regarda derrière lui Umbridge, qui l'observait étroitement. Il garda délibérément son visage sans expression quand on entendit des pas dans le couloir à l'extérieur et Drago Malefoy entra dans la pièce, étroitement suivie par Rogue.

' Vousvouliez me voir, la Directrice ? 'dit Rogue, regardant autour de lui toutes les paires d'étudiants luttant avec une expression d'indifférence complète.

' Oh, Professeur Rogue, 'dit Umbridge, avec un grand sourire et en se levant. ' Oui, je voudrais une autre bouteille de Veritaserum, aussi rapidement que vous le pouvez, s'il vous plaît. '

' Vous avez pris ma dernière bouteille pour interroger Potter, ' dit il, l'examinant fraîchement par ses rideaux graisseux de cheveux noirs. 'Vous n'avez surement pas tout utilisé? Je vous ai dit que trois gouttes étaient suffisantes. '

Umbridge rougit.

' Vous pouvez en faire un peu plus, n'est-ce pas ? ' dit elle, sa voix devenant plus douce comme elle le faisait quand elle était furieuse ' Certainement, ' dit Rogue, cela prend un plein cycle de lune pour mûrir, donc je dois pouvoir vous en preparer pour dans à peu près un mois

' un mois ? ' cria Umbridge. un moi s! Ma is j'en ai besoin ce soir, Rogue! Je viens de trouver Potter utilisant mon feu pour communiquer avec une personne ou des personnes inconnu! '

' Vraiment ? ' dit Rogue, montrant son premier signe d'intérêt pour Harry à coté de lui.

' Bien, cela ne m'étonne pas. Potter n'a jamais montré beaucoup d'inclination à suivre le règlement intérieur. '

Ses yeux sombres et froids étaient plantés dans ceux d'Harry, qui se concentrait durement sur ce qu'il avait vu dans son reve, en voulant que Rogue lise dans ses pensées, comprenne...

' Je veux l'interroger! ' répéta Umbridge en colère et Rogue regarda loin d'Harry en arrière son visage tremblant. ' Je veux que vous me fournissiez un breuvage magique qui le forcera à me dire la vérité! '

' Je vous l'ai déjà dit, ' dit Rogue sans à-coup, ' que je n'ai aucune nouvelle potion de Veritaserum. À moins que vous ne vouliez empoisonner Potter - ' et je vous assure que j'aurais la sympathie la plus grande pour vous si vous le faisiez - mais je ne peux pas vous aider. Le seul ennui consiste en ce que la plupart des venins agissent trop vite pour donner à la victime le temps de dire la vérité.'

Rogue regarda derrière lui vers Harry, qui le regardait fixement, pour communiquer sans mots.

Voldemort tient Sirius dans le Département de Mystères, pensait il fortement. Voldemorts tient Sirius - '

' V ous serez surveillé! ' cria le Professeur Umbridge et Rogue la regarda, ses sourcils légèrement levés. ' Vous faites un acte délibéré de non coopération! J' attendait mieux de vous, Lucius Malfoy parle toujours positivement de vous! Sortez maintenant de mon bureau! '

Rogue lui donna un salut ironique et se tourna pour partir. Harry savait que sa dernière chance de dire à l'Ordre ce qu'il savait étaient en train de sortir du bureau

' Il a Patmol! ' cria t il. 'Il a Patmol à l'endroit ou il s'est caché! '

Rogue avait arrêté sa main sur la poignée de porte d'Umbridge.

' Patmol ? 'cria le Professeur Umbridge, regardant avec impatience d'Harry à Rogue. '

Qu'est ce que Patmol ? Ou est il caché ? Qu'est ce que cela veut dire, Rogue ? '

Rogue regarda Harry. Son visage était impénétrable. Harry ne pouvait pas dire s'il avait compris ou pas, mais il n' osait pas en dire plus en présence d' Umbridge.

' J'en ai aucune idée, ' dit Rogue froidement. ' Potter, quand vous voudrez me dire des paroles sans aucun sens , vous me donnerez un décodeur. Et Crabbe, desserrez un peu votre maintien. Si Londubat suffoque cela signifiera beaucoup paperasserie ennuyeuses et j'ai peur que je devrai le mentionner sur votre référence si jamais vous demandez un travail. '

Il ferma la porte derrière lui avec une poigne, laissant Harry dans un état de trouble pire qu'auparavant : Rogue était son tout dernier espoir. Il regarda Umbridge, qui semblait sentir la même voie; sa poitrine se soulevait avec la colère et la frustration.

' Très bien, ' dit elle et elle sortit sa baguette magique. ' Très bien... Je suis laissé sans alternative... Ce n'est plus une question de discipline scolaire... C'est une question de sécurité du Ministère... Oui... Oui... '

Elle semblait parler à elle-meme.Elle marchait nerveusement, regardant fixement Harry, battant sa baguette magique contre sa paume vide et respirant lourdement.Pendant qu'elle l'observait ,Harry se sentit impuissant sans sa baguette

' Vous me forcez,Potter... Je ne veux pas le faire, ' dit Umbridge, se déplaçant toujours nerveusement sur place, ', mais parfois les circonstances justifient l'utilisation... Je suis sûr que le Ministre comprendra que je n'avais pas le choix... '


Malefoy l'observait avec une expression affamée sur son visage.

La sort Cruciatus doit desserrer votre langue, ' dit Umbridge tranquillement.

' Non! ' cria Hermione. ' professeur Umbridge - c'est illégal. '

Mais Umbridge ne l'écoutait pas. Il y avait un désagréable regard désireux et excité sur son visage qu'Harry n'avait jamais vu auparavant. Elle leva sa baguette magique.

Le Ministre ne voudrait pas que vous enfreigniez la loi, Professeur Umbridge! 'cria Hermione.

'Cornelius ne le sera pas si nous le blessons, ' dit Umbridge, qui haletait maintenant légèrement pendant qu' elle dirigeait sa baguette magique aux parties différentes du corps d'Harry , essayant apparemment de se décider où il aurait le plus mal. ' Il n'a jamais su que j'ai ordonné à des Detraqueurs d'aller après Potter l'été dernier, mais il était enchanté qu' on lui ait donné une chance pour l'expulser, tout de même. '

' C' était vous ? ' haleta Harry. ' Vous avez envoyé dse Detraqueurs après moi ? '

' Quelqu' un devait agir, ' respira Umbridge,pendant que sa baguette magique était resté pointé sur le front d'Harry. Ils parlaient tous de vous et de vous faire renvoyer d'une façon ou d'une autre - mais j'étais celle qui avait en réalité fait qu elque chose... Seulement vous vous en êtes sortis ce jour là ,n'est ce pas ? Pas aujourd'hui quoique, pas maintenant - ' elle prit une profonde respiration, et cria' C ruci-

' NON! ' cria Hermione d'une voix forcée derriere Millicent Bulstrode. ' Non - Harry -

nous devons lui dire! '

' Pas question! ' hurla Harry, regardant fixement le peu d'Hermione qu'il pouvait voir.

' Nous devons, Harry, de toute façon elle t'y forcera, quel est... Quel est la différence ? '

Et Hermione commença à pleurer faiblement dans le dos de la robe de Millicent Bulstrode. Millicent arrêta d'essayer de l'écraser contre le mur et se poussa du chemin , le regard dégoûté.

' Bien, eh bien, bien! ' dit Umbridge, le regard triomphant. ' Petite Mlle Question-tout va nous donner quelques réponses! Avancez-vous alors, ma fille, avancez-vous! '

' Er - mon - nee - non! ' cria Ron à travers son baillon.

Ginny regardait fixement Hermione comme si elle ne l'avait jamais vue auparavant.

Neville, toujours essayant de mieux respirer, la regardait aussi. Mais Harry venait de remarquer quelque chose. Quoiqu'Hermione sanglotait désespérément dans ses mains, il n'y avait aucune trace d'une larme.

' Je suis - je suis désolé chacun, ' dit Hermione. ' Mais - je ne peux pas le supporter - '

C'est ça, c'est ça, fille! ' dit Umbridge, saisissant Hermione par les épaules, la poussant dans la chaise de chintz abandonnée et la penchant. ' Maintenant alors... Avec qui Potter essayait il de communiquer? '

' Bien, ' glapit Hermione dans ses mains, ' bien, il ess ayait de parler au Professeur Dumbledore. '

Ron se gela, les yeux grands ouverts; Ginny arrêta d'essayer de taper sur les orteils de son ravisseur serpentard; et même Luna semblait doucement étonnée. Heureusement, l'attention d'Umbridge et de ses favoris étaient concentrée exclusivement sur Hermione pour remarquer ces signes soupçonneux

' Dumbledore ? ' dit Umbridge avec impatience. ' Vous savez où Dumbledore est, alors

? '

' Bien... Non! ' sanglota Hermione. ' Nous avons essayé le Chaudron Baveur, sur le chemin de traverse et les Trois Balais et même Hog's Head- '

' petite idiote - Dumbledore ne serait pas assis dans un pub quand le ministère entier est à sa recherche! ' crié Umbridge, la déception gravée sur chaque ligne affaissée de son visage.

' Mais - mais nous avions besoin de lui dire quelque chose d'important! ' gémi Hermione, tenant ses mains plus fermement sur son visage, pas, Harry savait, de l'angoisse, mais pour déguiser l'absence de larmes.

' Oui ? ' dit Umbridge avec une réapparition soudaine d'excitation. 'Qu'est ce que vous cherchiez à lui dire? '

' Nous... Nous avons voulu lui dire que c'était pret! ' étrangla Hermione.

' Qu'est-ce qui est prêt ? ' exiga Umbridge et maintenant elle saisi les épaules d'Hermione de nouveau et la secoua légèrement. ' Qu'est-ce qui est prêt, ma fille ? '

Le ... L'arme, ' dit Hermione.

' Arme ? Arme ? ' dit Umbridge et ses yeux semblaient tout excités. ' Vous avez développé quelque méthode de résistance ? Une arme que vous pourriez utiliser contre le Ministère ? Sur les ordres de Professeur Dumbledore, bien sûr ? '

' O - o - oui, ' haleta Hermione, ' mais il a dû partir avant qu'elle soit finie et m- m -

maintenant nous l'avons fini pour lui et nous ne le trouvons pas pour le lui dire

' Quel genre de l'arme est -ce? ' dit Umbridge durement, ses mains trapues toujours serrées sur les épaules d'Hermione.

' Nous ne le savons pas v-v-vraiment. ' Nous avons j - juste fait ce P - P - Professeur Dumbledore nous a dit d- d- de faire. '

Umbridge se dressa le regard exultant.

' Menez-moi à l'arme, ' dit elle

' Je ne le montre pas à eux ' dit Hermione d'un ton perçant, regardant autour d'elle les serpentards .

' Ce n'est pas à vous de faire les conditions ' dit Umbridge

' Très bien, dit Hemione en sanglotant dans ses mains de nouveau ... Laissez-les la voir, j'espère qu'ils l'utiliseront sur vous! En fait, je souhaite que vous invitiez toute l'école à venir voir! Cela vous servirai bien que toute l'école la voit et sache ce que c'est, et comment l'utiliser et si vous embêter un d'entre eux ,ils pourraient l'utiliser sur vous!'

Ces mots avaient eu un impact puissant sur Umbridge : elle jeta un coup d'oeil rapide et soupçonneux autour d'elle, ses yeux bombants se reposant un instant sur Malefoy, qui tardait aussi à déguiser le regard d'ardeur et d'avidité qui était apparu sur ses lèvres.

Umbridge contempla Hermione pendant un autre long moment, et ensuite parla dans ce qu'elle pensait clairement être une voix maternelle.

' Bien, ma chère, il y aura juste vous et moi... Et nous prendrons Potter, aussi ,allez maintenant!. '

' professeur, ' dit Malefoy avec impatience, ' Professeur Umbridge, je pense que quelqu'un d'entre nous doit venir avec vous pour s'occuper - '

' Je suis un fonctionnaire du ministre entièrement qualifié, Malefoy, pensez-vous vraiment que je ne peux pas gérer seule deux adolescents sans baguette magique ? '

demanda Umbridge brusquement. Vous restez ici jusqu'à mon retour et assurez vous-elle pointa son doigt sur Ron,Neville,Ginny et Luna- ne s'échappent pas!

' Ça va, ' dit Malfoy, le regard boudeur et déçu.


' Et vous deux rester devant moi et allez y, ' dit Umbridge, indiquant Harry et Hermione avec sa baguette magique. ' Allez, menez y moi.


Chapitre 33 : combattre et voler

Harry n’avait aucune idée de ce qu’Hermione projetait, ou même si elle avait un plan. Il marcha derrière elle pendant qu’ils se dirigeait dans le couloir à l'extérieur du bureau d'Umbridge, ca semblerait très soupçonneux s'il semblé ne pas savoir où ils allaient. Il n'a pas osé essayer de lui parler; Umbridge marchait si étroitement derrière eux qu'il pourrait entendre sa respiration loqueteuse. Hermione passa devant un escalier dans le Vestibule. Le vacarme de voix fortes et de cliquetis de couverts sur des plats répercutés sur les portes à deux battants du Grand Hall - cela semblait incroyable à Harry que vingt pieds plus loin était les gens qui dégustait le dîner, célébrant la fin d'examens.

Hermione marcha directement vers les portes d'entrée en chêne et descendit les marches en pierre dans l'air embaumé du soir. Le soleil tombait vers les sommets des arbres dans la Forêt Interdite et pendant qu’Hermione marchait vite à travers l'herbe-leurs longues ombres sombres ondulé sur l'herbe derrière eux comme des manteaux.

' Il est caché dans la hutte d'Hagrid, n'est-ce pas ? ' dit Umbridge avec impatience dans l'oreille d'Harry.

' Bien sûr que non, ' a dit Hermione d'une manière cinglante. ' Hagrid auraient pu le faire ressortir accidentellement. '

' Oui, ' dit Umbridge, dont l'excitation semblait monter. ' Oui, il l’aurait fait, bien sûr, le grand balourd. ' Elle ri. Harry senti une forte envie de la saisir par la gorge, mais il résista. Sa cicatrice palpitait dans l’air doux du soir mais elle n'avait pas encore brûlé, comme s’il savait si Voldemort s'était déplacé pour le tué.

' Alors ... où est il ? Demanda Umbridge, avec une allusion ou l'incertitude de sa voix pendant qu’ Hermione continué à marcher à grands pas vers la Forêt.

' là, bien sûr, ' dit Hermione, indiquant les arbres sombres. ' Il doit être quelque part ou les étudiants n'allaient pas accidentellement, n'est-ce pas ? '

' Bien sûr, ' dit Umbridge, quoiqu'elle ait semblé un peu appréhensive maintenant. '

Bien sûr ... très bien, alors ... vous deux avancez devant moi. '

' Pouvons-nous avoir votre baguette magique d'abord ? ' lui a demandé Harry.

' Non, je ne pense pas ainsi, M. Potter, ' dit Umbridge doucement, le poussant dans le dos. Le Ministère place une valeur plutôt plus haute de ma vie, j'en ai peur.

ils atteignaient l’ombre fraîche des premiers arbres, Harry essaya d'attraper Hermione des yeux; la marche à pied dans la Forêt sans baguettes magiques lui a semblé être plus imprudente que quoi que ce soit qu'ils avaient fait jusqu'ici cette soirée. Elle, cependant, a simplement donné un regard dédaigneux à Umbridge et plongea directement dans les arbres, se déplaçant à une telle allure qu'Umbridge, avec ses pieds plus courts, avaient une difficulté de suivre.

' Est-ce encore très loin ? ' demanda Umbridge, alors que sa robe se déchiré sur une mûre sauvage.

' Bien sûr, ' dit Hermione, ' oui, il est bien caché. '

Les pressentiments d'Harry ont augmenté. Hermione prenait le chemin qu'il avait suivi il y a trois ans à la tanière du monstre Aragog. Hermione n'avait pas été avec lui a cette occasion; il douta qu'elle ait n'importe quelle idée de quel danger il y avait a la fin de cela.


' Euh - est-tu sûrs que c'est la bonne voie ? ' lui demanda-t-il d'une manière significative.

' Bien sûr, ' dit-elle d'une voix forte, s'effondrant par le sous-bois . Derrière eux, Umbridge trébucha sur un jeune arbre tombé. Aucun d'entre eux n'a fait une pause pour l'aider à se lever de nouveau;

' Hermione, parle doucement, ' murmura Harry, se bousculant pour la rattraper. ' Quoi que ce soit pourrait nous entendre ici - '

' je nous veux entendu, ' a-t-elle répondu tranquillement. ' tu verras... ' Ils ont marché a ce qui semblé une longue période de temps, jusqu'a ce qu'ils soient de nouveau si profondément dans la Forêt que les arbres dense ait bouché toute la lumière. Harry avait le sentiment que dans la Forêt, ils étaient observés par des yeux invisibles.

' il reste combien de temps ? ' exiga Umbridge en colère.

' plus très loin maintenant! ' cria Hermione, comme ils été apparu dans une clairiere terne, humide. ' Juste un peu après cela - '

Une flèche vola par l'air et a atterri avec un bruit sourd menaçant dans l'arbre juste derrière sa tête. L'air était soudainement plein du son de sabots; Harry pouvait sentir le tremblement du plancher de la Forêt; Umbridge donna un petit cri perçant et poussa Harry devant elle comme un bouclier –

Il se dégagea d’elle et se tourna. Autour, cinquante centaures apparaissaient sur chaque côté pointant leurs arc sur Harry, Hermione et Umbridge. Ils se sont approché lentement dans le centre de la clairière, Umbridge prononçait des petites pleurnicheries étranges de terreur. Harry regarda Hermione. Elle portait un sourire triomphant.

' Qui êtes vous ? ' dit une voix.

Harry a semblé gauche. Le centaure d’une couleur châtaigne appelé Magorian marchait vers eux: son arc, comme ceux des autres, été levé. Sur la droite d'Harry, Umbridge pleurnichait toujours, sa baguette magique tremblant violemment pendant qu’elle l'a dirigé vers le centaure qui s’avançait.

' Je vous ai demandé qui vous êtes, l'homme, ' dit Magorian grossièrement.

' Je suis Dolores Umbridge! ' dit Umbridge dans une voix aigu terrifiée. ' secretaire du Ministre de Magie et Directrice et Haut Enquêteur de Poudlard! '

' Vous êtes du Ministère de la Magie ? ' dit Magorian, alors que des centaures dans le cercle semblé nerveux.

' C'est ça! ' dit Umbridge, d'une voix même plus haute, ' donc soyez très prudent! Selon les lois fixées par le Département pour le Règlement et le Contrôle de Créatures Magiques, n'importe quelle attaque par des métis comme vous sur un homme … '

' Comment nous avez-vous appelés ? ' cria un centaure noir air-sauvage, qu'Harry a reconnu. Il y avait beaucoup de murmures fâchés et le resserrement des cordes autour d'eux.

' Ne le leur rappelez pas! ' dit Hermione furieusement, mais Umbridge n'a pas semblé l'avoir entendue. En dirigeant toujours sa baguette magique tremblent vers Magorian, elle continua,

' la Loi Quinze "B" déclare clairement que "n'importe quelle attaque par une créature magique que l'on considère pour avoir l'intelligence presque humaine et donc considéré responsable de ses actions - '


' "Intelligence Presque humaine" ? ' a répété Magorian, pendant que Bane et plusieurs autres ont hurlé avec colère et donnaient des coup de pieds par terre. ' Nous considérons cela comme une grande insulte, l'homme! Notre intelligence, avec reconnaissance, devance de loin la votre. '

' Que faites-vous dans notre Forêt ? ' beugla le centaure gris aux traits durs qu’Harry et Hermione avaient vu à leur dernier voyage dans la Forêt. ' Pourquoi êtes vous ici ? '

' Votre Forêt ? ' dit Umbridge, tremblant maintenant non seulement avec la peur, mais aussi, avec de l'indignation. ' Je vous rappellerais que vous vivez ici seulement parce que le Ministère de Magie vous permet certains secteurs de terre-Une flèche vola ainsi près de sa tête et s'est accroché à ses cheveux) : elle a libéré un cri perçant strident et jeta ses mains sur sa tête, tandis que certains des centaures ont beuglé leur approbation et d'autres ont ri d'une voix rauque. Le son de leurs voix sauvage, et le rire se répercutait autour de la clairière vaguement éclairée.

' À qui est la Forêt maintenant, l'homme ? ' beugla Bane. ' Métis sales! ' cria-t-elle, ses mains toujours serrées sur sa tête. ' Bêtes! Animaux non contrôlés! '

' restez calme! ' cria Hermione, mais c'était trop tard : Umbridge dirigea sa baguette magique vers Magorian et a crié, ' Incarcerous! ' Des cordes se sont envolées comme des serpents épais, s'enveloppant fermement autour du torse du centaure et prenant au piège ses bras : il poussa un cri de colère et s'est cabré sur à ses pieds de derrière, essayant de se libérer, tandis que les autres centaures chargés. Harry saisi Hermione et l'a poussé a terre ; il eu un moment de terreur comme les sabots tonné autour de lui, mais les centaures ont sauté autour d'eux, beuglant et criant avec colère.

' Nooooo! ' Il a entendu le cri perçant d'Umbridge. ' Noooooo ... je suis la secrétaire ...

vous ne pouvez pas – lâchez-moi, animaux ... nooooo! '

Harry a vu un flash de lumière rouge et savait qu'elle avait essayé d'Abasourdir un d'entre eux; alors elle cria très fort. En soulevant sa tête de quelques pouces, Harry vu qu'Umbridge avait été saisi de par Bane et soulevé haut dans l'air, tortillant et hurlant avec peur. Sa baguette magique est tombée de sa main par terre, et le coeur d'Harry bondi. S'il pouvait juste l'atteindre - ', mais comme il allongea une main , le sabot d'un centaure est descendu sur la baguette magique et elle s'est cassé proprement dans la moitié.

' Maintenant! ' hurla une voix dans l'oreille d'Harry et un bras velu épais est descendue de l'air mince et l'a traîné tout droit. On avait tiré Hermione, aussi, par ses pieds. Harry a vu Umbridge étant porté loin par les arbres par Bane. En criant sans arrêt, sa voix est devenue de plus en plus faible jusqu'a ce qu'ils ne puissent plus l'entendre avec le piétinement de sabots les entourant.

' Et ceux-ci ? ' dit le centaure aux traits durs, gris tenant Hermione.

' Ils sont jeunes, ' dit une voix lente. ' Nous n'attaquons pas les poulains. '

' Ils l’ont apporté ici, Ronan, ' a répondu le centaure qui avait une telle poigne ferme sur Harry.

' Et ils ne sont pas si jeune ... mais celui ci s'approche de la virilité. ' Il secoua Harry par sa robes.

' S'il vous plaît, ' dit Hermione en retenant son souffle, ' s'il vous plaît, ne nous attaquez pas, Nous ne pensons pas comme elle, nous ne sommes pas employés au Ministère de la Magie! Nous sommes seulement entrés ici parce que nous avons espéré que vous la chasseriez pour nous. '

Harry savait immédiatement, du regard sur le visage du centaure gris tenant Hermione, qu'elle avait fait une erreur épouvantable dans l'énonciation de cela. Le centaure gris rejeta sa tête, ses arrières pieds tamponnant furieusement et beugla

' Vous voyez, Ronan ? Ils ont déjà l'arrogance de leur sorte! Donc nous devrions faire votre sale travail. Nous devrions agir comme vos domestiques, la fille, chasser vos ennemis comme des chiens courants obéissants ? '

' Non! ' dit Hermione dans . ' S'il vous plaît - je n’ai pas voulu direca! J'ai juste espéré que vous seriez capables de nous aider - '

Mais elle semblé aller de pire en pire.

' Nous n'aidons pas de gens! ' gronda le centaure tenant Harry, serrant sa poigne et dressant un peu en même temps, pour que les pieds d'Harry ne touche pas la terre momentanément.

' Nous sommes une race à part et fiers d'être ainsi. Nous ne vous permettrons pas de marcher ici, vantant que nous avons fait votre bonheur! '

' Nous n'avons pas dit quoi que ce soit comme ça! ' cria Harry. ' Nous savons que vous n'avez pas fait ce que vous avez fait parce que nous l’avons voulus - ' Mais personne n'a semblé l'écouter. Un centaure barbu vers le dos de la foule a crié, Ils sont venus ici en le voulant, ils doivent payer les conséquences! '

Un hurlement d'approbation rencontra ces mots et un centaure brun-grisâtre-coloré cria,

' Ils peuvent rejoindre la femme! '

' Vous avez dit que vous n'avez pas endommagé l'innocent! ' cria Hermione, des larmes réelles descendant en glissant de son visage maintenant. ' Nous n'avons rien fait pour vous blesser, nous n'avons pas employé de baguettes magiques ou des menaces, nous voulons juste retourner à l'école, laissez-nous s'il vous plaît y retourner - '

' Nous ne sommes pas du tout dans le genre du traître Firenze, fille humaine! ' cria le centaure gris, il y eu encore plus d’hurlements d'approbation de ses camarades.

' Peut-être que vous avez pensé que nous étions des chevaux assez parlant s ? Nous sommes des gens antiques qui ne supporteront pas d'invasions de magicien et des insultes! Nous ne reconnaissons pas vos lois, nous ne reconnaissons pas votre supériorité, nous sommes - '

Mais ils n'ont pas entendu ce que les centaures étaient, car à ce moment est venu un bruit s'effondrant sur le bord de la clairière, Harry, Hermione et environ cinquante centaures qui remplissant la clairiere, regardaient autour d’eux. Le centaure d'Harry le laissa tomber à terre de nouveau et il eu un tremblement de flèches. Hermione avait été laissé, aussi comme deux troncs d'arbre épais séparés sinistrement et la forme monstrueuse de Grawp le géant a apparu dans le vide.

La clairière était maintenant une forêt de saluts et des flèches attendant pour être tiré, vers le haut à l'énorme visage grisâtre apparaissant maintenant indistinctement sur eux.

La bouche tordue de Grawp bâillait stupidement; ils pouvaient voir ses dents jaunes, ses yeux colorés de bourbe mornes se rétrécirent parce qu’il regardait du coin de l'oeil en bas les créatures à ses pieds.. Il a ouvert sa bouche même plus large.

'Hagger'.


Harry ne savait pas ce que 'hagger' signifié, ou quelle langue s’était , il ne s’en été pas beaucoup soucié non plus; il observait les pieds de Grawp, qui étaient presque aussi grand que le corps entier d'Harry. Hermione saisi son bras fermement; les centaures étaient tout à fait silencieux, regardant fixement en haut le géant, la tête ronde regardant de tous les côté parmi eux comme si il recherchait quelque chose.

' Hagger! ' dit-Il de nouveau, avec insistance.

' Partez d'ici, le géant! ' appela Magorian. ' Vous n'êtes pas bienvenu parmi nous! ' Ces mots ont semblé ne faire aucune impression du tout sur Grawp. Il s'est penché un peu et a ensuite beuglé,

' HAGGER! '

Quelques-uns des centaures ont semblé inquiétés maintenant. Hermione, cependant chuchota. ' Harry! ' Je pense qu'il essaye de dire "Hagrid"! ' À ce moment précis Grawp les a aperçus, les deux seuls gens qui ne sont pas des centaures.il les a regardé fixement attentivement. Harry pouvait sentir Hermione secouant comme Grawp a ouvert sa bouche large de nouveau et a dit, dans un profond, grondant la voix,

'Hermy'.

pitié', dit Hermione, saisissant le bras d'Harry si fermement que cela devenait engourdi et semblait qu'elle était faible ' il - il s'est souvenu! '

' HERMY! ' hurlé Grawp. ' OÙ HAGGER ? '

' Je ne sais pas! ' poussa des cris aigus Hermione, terrifiée. ' Je suis désolé, Grawp, je ne sais(connais) pas! '

' GRAWP VEULENT HAGGER!

Un des géants descendit ses mains massives. Hermione libèra un cri perçant réel, se dirigea quelques pas en arrière et tomba. Sans baguette magique, Harry s'est renforcé au coup de poing, le coup de pied, la morsure ou quoi que se soit pendant que la main piqua vers lui et frappa un centaure blanc comme neige.c’était ce que les centaures avaient attendu - les doigts allongés de Grawp étaient a un pied d'Harry quand cinquante flèches sont montées en flèche par l'air vers géant, se piquant sur son énorme visage, il hurler avec douleur, se frottant son visage de ses énormes mains, interrompant les puits de flèche, mais faisant entrer les pointes de flèche toujours plus profondes.

Il hurla et tamponna par terre avec ses énormes pieds. des gouttelettes de sang de Grawp de la taille de caillou ce sont versé sur Harry pendant qu’Hermione et lui couraient rapidement pour aller a l'abri des arbres. Une fois que arrivés ils ont regardé derrière eux; Grawp saisissait aveuglément les centaures comme le sang été partout sur son visage; ils reculaient dans le désordre, galopant loin vers les arbres de l'autre côté de la clairière. Harry et Hermione ont regardé Grawp donner un autre hurlement de fureur et la plongée après eux, et brisant plusieurs arbres.

' Oh non, ' a dit Hermione, tremblant horriblement. ' Oh, c'est horrible. Et il pourrait les tuer tous. '

' Je ne suis pas embêté, franchement , ' dit Harry amèrement.

Les sons des centaures galopants et le géant se heurtant sont devenus de plus en plus faibles. Harry écouta, sa cicatrice lui donna un autre grand battement et une vague de terreur balaya sur lui. Ils avaient gaspillé tant de temps - ils voulaient sauver Sirius . cette histoire a non seulement fait perdre a Harry sa baguette magique mais ils été collés au milieu de la Forêt Interdite sans moyens de transport du tout.


' Plan intelligent, ' dit Hermione, sortant sa fureur.

' Plan Vraiment intelligent. Où allons-nous d'ici ? '

' Nous devons retourner au château, ' dit Hermione faiblement.

' Au moment où nous somme, Sirius doit être probablement morts! ' dit Harry, donnant un coup de pied à un arbre voisin .

' Bien, nous ne pouvons rien faire sans baguettes magiques, ' dit Hermione désespérément ' De toute façon, Harry, comment exactement tu voulait arriver à Londres ? '

' Ouais, c’est ce que nous nous demandions. ' Dit une voix familière . Harry et Hermione se sont déplacés ensemble instinctivement et ont regardé fixement les arbres.

Il virent Ron , suivie par Ginny, Neville et Luna. Tous semblé un peu fatigué- il y avait plusieurs éraflures sur la longueur de la joue de Ginny; un grand morceau pourpre gonflait l'oeil de Neville; la lèvre de Ron saignait - mais tous semblaient plutôt heureux.

"Ainsi", dit Ron, poussant une branche basse s’accrochant et offrant la baguette magique d'Harry, ' vous avaient des idées ? '

' Comment êtes-vous partis ? ' demanda Harry dans la stupéfaction, prenant sa baguette magique de Ron.

' un sort de stupéfaction, un Charme de Désarmement, et Neville exécuta un vraiment joli sort d'Obstacle, ' dit Ron légèrement, rendant maintenant la baguette magique d'Hermione.

' Mais Ginny était la meilleure, elle a eu Malfoy c'était superbe, son visage entier a été couvert de grandes choses s'agitant. De toute façon, nous vous avons vus d’une fenêtre dans la Forêt et avons suivi. Qu’est que vous avit fait avec Umbridge ? '

' Elle a été emportée, ' dit Harry. ' Par un troupeau de centaures. '

' Et ils vous ont laissés derrière ? ' demanda Ginny, le regardant stupéfié.

' Non, ils ont été chassés par Grawp, ' dit Harry.

' Qui est Grawp ? ' demanda Luna avec intérêt.

' Le petit frère d'Hagrid, ' dit Ron promptement. ' De toute façon, peu importe maintenant. Harry, qu'as-tu découvert? "vous savez qui" a eu Sirius ou - ? '

' Oui, ' dit Harry, comme sa cicatrice a donné un autre piquant douloureux, ' et je suis sûr que Sirius est toujours vivant, mais je ne sais pas comment nous allons faire pour l'aider. ' Ils se sont tous apaisés, le regard plutôt effrayés; le problème leur faisant face semblait insurmontable.

' Bien, nous devrons voler, n'est-ce pas ? ' dit Luna,

. 'Bien', dit Harry avec humeur. ' Tout d'abord, "nous" ne faisons rien si tu t’y inclues et la seconde chose, Ron et moi seulement avons un balai - '

' J'ai un balai! ' dit Ginny.

' Ouais, mais tu ne viens pas, ' dit Ron en colère. ' Excuses-moi, mais je me soucie de ce qui arrive à Sirius autant que vous! ' dit Ginny, jouant avec ca machoire pour que sa ressemblance à Fred et George soit soudainement saisissante.

' Vous êtes aussi - ' Harry a commencé, mais Ginny a dit avec acharnement,

' je suis trois ans plus vieux que toi que quand tu t’es battus avec "tu sais qui" sur la Pierre de Philosophes et c'est à cause de moi que Malfoy été collé dans le bureau d'Umbridge avec des chariots l'attaquant - '

' Ouais, mais - '


' Nous étions tout dans le DA ensemble, ' dit Neville tranquillement. ' On est tous supposé au combat de "vous savez qui", n'est-ce pas ? Et c'est la première chance nous avons de faire quelque chose de réel - ou est-ce que tout étaient juste un jeu ou quelque chose ? '

' Non - bien sûr - ' dit Harry impatiemment.

' Alors nous devons venir aussi, ' dit Neville simplement. ' Nous voulons aider. '

' C'est ça, ' dit Luna, souriant heureusement. Les yeux d'Harry ont rencontré Ron. Il savait que Ron pensait exactement pareil: s'il avait pu choisir les membres du DA, dans le complément de lui, Ron et Hermione, pour le rejoindre dans la tentative de sauver Sirius, il n'aurait pas choisi Ginny, Neville ou Luna.

' Bien, il n'importe , de toute façon, ' dit Harry, ' parce que nous ne savons toujours pas comment arriver là bas - '

' j'ai pensé que nous l’avions arrangé, ' dit Luna à un degré exaspérant.

' regarde, ' dit Ron, contenant à peine sa colère, ' tu pourrez être capables de voler sans un manche à balai mais nous ne pouvons pas germer des ailes chaque fois que nous-on peut voler avec d'autre chose que des manches à balai, ' dit Luna sereinement.

' Je suppose que nous allons aller voir des Thestral ou quoi que se soit ? ' exigea Ron.

Il ne peut pas voler, ' dit Luna d'une voix honorée, ' mais ils peuvent et Hagrid dit qu'ils sont très bons découvrir ce que leurs cavaliers cherchent. '

Harry regarda autour de lui. En étant debout entre deux arbres, il y’avait deux Thestrals, observant la conversation chuchotant comme s'ils avait compris chaque mot.

' Oui! ' Il chuchota, se déplaçant vers eux. Ils ont remué leurs têtes reptiliennes, rejetant leurs crinières noires et Harry allongea sa main avec impatience et tapota le plus proche son cou brillant; comment aurait-il jamais pu penser qu’ils été si laid ?

' Est ce cela des chevaux fou ? ' dit Ron incertainement, regardant fixement à un point légèrement à gauche de Harry .

' Ouais, ' dit Harry.

' Combien ? '

' Juste deux. '

' Bien, nous en avons besoin de trois, ' dit Hermione, qui semblait toujours un peu secouée, mais déterminant tout de même. .

' Quatre, Hermione, ' dit Ginny, fronçant les sourcils.

' Je pense qu'on est six , en réalité, ' a dit Luna calmement, en comptant.

' Ne soyez pas stupide, nous ne pouvons pas tous y aller! ' dit Harry en colère. ' vous trois - ' il indiqua Neville, Ginny et Luna, ' vous n'êtes pas impliqués,- ' Ils on fait beaucoup de protestations. Sa cicatrice donna un autre, plus douloureux, pincement.

Chaque moment qu'ils retardé était précieux; il n'avaient pas le temps de se disputer.

' Bien, excellent, c'est votre choix, ' a-t-il dit avec brusquerie, ' mais à moins que nous puissions trouver plus de Thestrals nous n'allons pas être capables - '

' Oh, plus d'entre eux viendront, ' dit Ginny avec assurance en regardant les chevaux.

' Qu'est-ce qui te fait penser cela ? '

' Parce que, dans le cas où vous n'auriez pas remarqué, toi et Hermione êtes les deux couverts de sang, ' a-t-elle dit fraîchement, ' et nous savons que Hagrid séduit les Thestrals avec la viande crue. C'est probablement pourquoi ces deux sont remonté en premier lieu. ' Harry senti une saccade douce sur sa robes à ce moment et regarda en bas pour voir le Thestral le plus proche qui lécher sa manche, qui était humide avec le sang de Grawp.

' Bien, alors, ' a-t-il dit, ' Ron et moi prendrons ces deux la et iront a l’avant et Hermione peut rester ici avec vous trois et elle attirera plus de Thestrals - '

' je ne reste pas! ' dit Hermione furieusement.

Ce ne sera pas nécessaire, ' dit Luna, le sourire. ' regardez, ils viennent ici maintenant ...

vous deux devez vraiment sentir... '

Harry s'est tourné : pas moins de six ou sept Thestrals arrivaient par les arbres, leurs grandes ailes tannées se sont pliées, leurs yeux brillant par l'obscurité. Il n'avait aucune excuse maintenant. ' Ça va, ' a-t-il dit en colère, ' choisissez en un alors. '


Chapitre 34 : le département des mystères

Harry passe la main dans la crinière du Thestral le plus proche, plaça un pied sur un tronçon voisin et brouillé maladroitement au dos de soie de chevaux. Il n'a pas refusé, mais a tordu sa tête autour des crocs dénudés et essayés pour continuer son lèchement de ses robes longues. Harry a trouvé une manière de loger ses genoux derrière les joints d'aile, ce qui lui a donné la sensation d être bloqué , puis il regarda autour des autres.

Neville s'était soulevé au-dessus du dos du prochain Thestral et essayait maintenant de balancer une jambe courte au-dessus du dos de la créature. Luna était déjà en place, se reposer côté-sellent et l'ajustement de ses robes longues comme elle le fait chaque jour.

Ron, Hermione et Ginny, cependant, se tenaient immobiles sur place, bouche ouverte et regardaient toujours.

'Quoi?' il a dit.

'Comment sommes nous suposés monter dessus?’dit Ron faiblement. 'quand nous ne pouvons pas voir les choses?'

'Oh,c’est facile, 'a dit Luna, glissant obligeamment de son Thestral et marchant vers lui, Hermione et Ginny.

'venez ici…'

Elle les a tiré de l'autre côté du Thestral se tenant à côté et est parvenue à les aider à monter sur son dos. Tous les trois regardaient extrêmement nerveux comme elle passe leurs mains dans leur crinière de chevaux et leur dit de le saisir avant qu'elle soit revenue sur son propre coursier.

C'est fou, 'murmura Ron, déplaçant sa main libre délicatement à travers le cou de son cheval. 'fou… si je pourrais juste le voir - '

'Il vaut mieux pour toi qu’il soit invisible, 'a dit Harry obscurément. 'nous sommes prêts,alors?'

Ils ont incliné leurs têtes et ont vu cinq paires de genoux serrer sous leurs robes longues.

'OK…'

Il a regardé vers le fond de la tête noire glacée de son Thestral et a avalé.

'ministère de magie, l'entrée des visiteurs, Londres, puis, 'il a dit incertain. 'Euh…si vous savez où aller…"

Pendant un moment le Thestral n’a rien fait du tout pour Harry; puis, avec un mouvement rapide qui l'a presque déplacé, les ailes se sont prolongées de chaque côté; le cheval s'est tapi lentement, puis a monté en flèche vers le haut tellement rapidement et tellement en pente rapide que Harry a dû serrer ses bras et jambes étroitement autour du cheval pour éviter de glisser vers l'arrière au-dessus de sa culotte osseuse. Il a fermé ses yeux et a serré son visage vers le bas dans la crinière soyeuse du cheval pendant qu'ils éclataient par les branches les plus élevées des arbres et montaient dehors dans un coucher du soleil rouge sang.

Harry n’aurait jamais pensé qu’il se déplacerait aussi rapidement: le Thestral a strié au-dessus du château, ses ailes larges battant à peine; l'air refroidissant giflait le visage de Harry ; les yeux ont basculés vers le haut contre le vent, il a semblé rond et a vu ses cinq camarades montants le long derrière lui, chacun d'eux s'est plié aussi bas que possible dans le cou de leur Thestral pour se protéger contre son sillage. Ils étaient au-dessus de Poudlard, ils avait passé le Pré-Au-Lard; Harry a pu voir des montagnes et des caniveaux au-dessous d'eux. Pendant que le jour commençait à prendre fin, Harry a vu de petites collections de lumières pendant qu'ils passaient au-dessus des villages, puis une route sur laquelle une voiture simple passait par les collines jusqu’à la maison …

C’est bizarre!' Harry a entendu à peine le hurlement de Ron quelque part derrière lui, et il a imaginé comment il doit se sentir expédier le long à cette taille sans des moyens évidents d'appui. Le crépuscule est tombé: le ciel se tournait vers une lumière, pourpre sombre salie avec les étoiles argentées minuscules, et bientôt seulement les lumières des villes Moldus leur ont donné n'importe quel indice à quelle distance de la terre ils étaient, ou à quelle vitesse ils voyageaient.

Les bras de Harry ont été enroulés étroitement autour du cou du cheval comme il a voulu bien pour aller plus vite. ça lui était égal que beaucoup d'heures se sont écoulés depuis qu'il avait vu Sirius se trouver sur le plancher du département de mystères…

Combien plus longtemps Sirius serait capable résister à Voldemort ?

Tout ce que Harry savait pour sûr était que son parrain n'avait fait comme Voldemort l’aurait voulu, ni mort, il a été convaincu que les résultats l'auraient fait sentir la jubilation de Voldemort ou cours de fureur par son propre corps, faisant mal à sa cicatrice aussi péniblement qu'elle a eu sur M. Weasley la nuit lorsqu’il était attaqué. Ils ont volé par l'obscurité sourcilleuse; Le visage de Harry s'est senti raide et froid, ses jambes engourdies saisissaient les côtés du Thestral tellement étroitement, qu’il n'a pas osé déplacer ses pieds de peur qu'il glissent… il était sourd de précipitation de tonnerre d'air dans des ses oreilles, et sa bouche était sèche et congelée du vent froid de nuit. Il avait perdu tout le sens de quelle distance ils étaient venus; toute sa foi était dans la bête sous lui, strie immobile à bon escient par la nuit, agitant à peine ses ailes pendant qu'elle expédiait toujours en avant. S'ils arrivaient trop tard…

il est encore vivant, il combat toujours, je peux le sentir…

Si Voldemort a décidé Sirius n'allait pas craquer…

Je le sais…

l’estomac d’Harry a donné une secousse; le chef des Thestrals se dirigeait soudainement vers la terre et il a réellement glissé de quelques pouces le long de son cou. Ils déscendaient enfin… il a pensé entendre un cri perçant derrière lui et a tourné sa tête dangereusement, mais il n’y voyait aucun signe d'un corps en chute.' ..

vraisemblablement ils avaient tous reçu un choc du changement de la direction,comme il l’a eu.

Et maintenant les lumières lumineuses devenaient plus grandes et plus rondes de tous les côtés; ils pouvaient voir les toits des bâtiments, jets des phares comme les yeux lumineux d'insecte,des places de jaune pâle qui étaient des fenêtres.Soudainement, il a semblé qu’ils dévalaient vers le trottoir; Harry a saisi le Thestral avec chaque dernière once de sa force,attaché pour un impact soudain, mais le cheval a touché la terre aussi légèrement qu'une ombre et Harry a glissé de son arrière, regardant autour de la rue où le saut de débordement était à un chemin court de la cabine téléphonique vandalisée, vidangée de couleur dans la lueur orange plate des lanternes.Ron a débarqué un peu plus loin et est tombé immédiatement de son Thestral sur le trottoir.

'Plus jamais, 'il a dit, en se relevant. Il a fait comme si il allait partir loin de son Thestral, mais, incapable de le voir, heurta ses côtés arrières et presque tombé encore une fois.

'jamais, plus jamais… c'était le plus mauvais - '


Hermione et Ginny ont atterri de deux côtés: tous les deux se sont glissés de leurs Thestrals avec un peu plus d’élégance que Ron, cependant avec les expressions semblables du soulagement d’être à nouveau sur la terre ferme; Neville y sauta, secouant; et Luna a démonté sans à-coup.

'où nous allons d'ici?' elle a demandé à Harry avec une voix poliment intéressée, comme si c'était toute un jour de voyage plutôt intéressant.

'ici, 'il a dit. Il a donné à son Thestral un tapotement rapide et reconnaissant, puis a couru vers la cabine téléphonique battue et a ouvert la porte. 'Venez!' il a poussé les autres, car ils hésitaient. Ron et Ginny sont entrés avec obéissance; Hermione, Neville et Luna y entrèrent après eux; Harry a regardé les Thestrals, qui cherchaient des restes de nourriture, et y rentra après Luna.

'celui qui est le plus près du récepteur, composes six deux quatre quatre deux!' il a dit. Ron l'a fait, son bras plié bizarrement pour atteindre le cadran; pendant qu'il vrombissait de nouveau dans l'endroit la voix douce d’une femme a retenti à l'intérieur de la boîte.

'bienvenue au ministère de la magie. Veuillez énoncer votre nom et affaires.'

'Harry Potter, Ron Weasley Hermione Granger, 'Harry a dit très rapidement, 'Ginny Weasley, Neville Londubat, Luna Lovegood… nous sommes ici pour sauver quelqu'un, à moins que votre ministère puisse le faire avant nous!'

Merci, 'a dit la voix douce d’une femme.

'Les visiteurs, prenez svp les insignes et les attachez à l'avant de vos robes.'

Une demi-douzaine d'insignes ont glissé du descendeur en métal où les pièces de monnaie retournées doivent normalement apparaître. Hermione les a écopées vers le haut et les a remises à Harry au-dessus de la tête de Ginny; il a jeté un coup d'oeil sur le le plus élevé, Harry Potter, Mission de Sauvetage.

'Visiteurs au ministère, vous êtes requis de soumettre à une recherche et de présenter vos baguettes magiques pour l'enregistrement au bureau de sécurité, qui est situé à l'extrémité de l'oreillette.'

'D’accord!'a dit Harry fortement, car sa cicatrice a donné un autre battement. 'pouvons nous entrer maintenant?'

La cabine téléphonique frissonna et le trottoir s'est levé après ses fenêtres de verre; les Thestrals glissaient hors de vue; la noirceur s'est fermée sur leurs têtes et avec un grincement mat ils sont descendus dans les profondeurs du ministère de la magie. Un fente de lumière d'or molle a frappé leurs pieds et, s'élargissait, et montait le long de leurs corps. Harry a plié ses genoux et a baissé sa baguette magique aussi prête qu'il pourrait en de telles conditions à l'etroit qu'il a dévisagé par le verre pour voir si quiconque les attendait dans l'oreillette, mais elle a semblé être complètement vide.

La lumière était plus faible qu'elle avait eu lieu par jour; il n'y avait aucun feu brûlant sous les cheminées réglés dans les murs, mais car l'ascenseur glissait sans à-coup à une halte il a vu que les symboles d'or ont continué à tordre sinueusement dans le plafond bleu-foncé.

Le ministère de la magie vous souhaite une soirée plaisante, 'a dit la voix de la femme.

La porte de la cabine téléphonique s’est ouverte brusquement; Harry s’est renversé, suivi de près par Neville et de Luna.

Le seul bruit dans l'oreillette était les précipitations régulières de l'eau de la fontaine d'or, où les gicleurs des baguettes magiques de la sorcière et du magicien, du point de la flèche du centaure, du bout du chapeau de goblin et des oreilles du elf' de maison continuées pour jaillir dans la piscine environnante.

'Allons y' dit Harry doucement et les six descendirent l'escalier en courant vers le hall, Harry en tête, puis passèrent la fontaine près du bureau du sorcier de garde qui avait pesé la baguette de Harry, et qui était maintenant absent Harry était sur qu'il y aurait du avoir une personne de la sécurité ici, sur que cette absence était de mauvaise augure , et son sentiment de danger s'accentua pendant qu'ils traversaient le bâtiment vers l'ascenseur. Il pressa le bouton "bas" et un ascenseur bruyant apparu presque immédiatement, les grilles d'or s'ouvrant en faisant un bruit énorme et ils montèrent dedans.Harry appuya violemment sur le bouton neuf; les grilles se refermèrent et l'ascenseur commença à descendre ,grinçant et tremblant. Hary n'avait pas réalisé comment l'ascenseur était bruyant le jour lorsqu’il était venu avec Mr Weasley; il était sur que le vacarme aurait averti toute personne de la sécurité qui était dans le bâtiment, quand déjà l'ascenseur s'arrêta, et la douce voie féminine dit,"Departement of Mysteries,' et les grilles s'ouvrient.

Ils ont fait un pas dehors dans le couloir où rien ne se déplaçait mais la torche la plus proche, clignotait à cause de l'air du lift. Harry tourna vers la porte noire plate. Après des mois et des mois de rêves à son sujet, il était enfin ici.

' Venez, 'il a chuchoté, et il a couru vers les bas du couloir, Luna était juste derrière lui, regardant autour avec sa bouche légèrement ouverte.

'OK, écoutez moi, 'a dit Harry s'arrêtant encore à moins de six pieds de la porte.

'Peut-être…peut-être qu’un couple des personnes devrait rester ici comme… en tant qu'une surveillance,

et – comment nous allons vous prévenir si quelque chose venait?' demanda Ginny, ses sourcils levés. 'vous pourriez être à des milles.'

'nous venons avec vous, Harry, 'a dit Neville.

' alons y avec lui, 'a dit Ron fermement.

Harry n'a pas voulu les prendre tous avec lui, mais il semblait qu’il n'a eu aucun choix. Il a tourné pour faire face à la porte et marché expédie… juste comme il la eu dans son rêve, il a ouvert la porte et il a marché au-dessus du seuil, les autres sur ses talons. Ils se tenaient dans une grande et circulaire salle. Tout était noir dans la salle comprenant le plancher et le plafond; identique, sans marque, les portes noires ont été placés à des intervalles tout autour des murs noirs, entremêlés avec des branches des bougies dont les flammes brûlent le bleu; lumière éclatante dans le plancher de marbre brillant lui a fait le regard comme s'il y avait sous le pied de l'eau.

'quelqu'un a fermé la porte, 'a murmuré Harry.

Il a regretté le moment quand il a donné cet ordre à Neville et que celui-ci l'avait obéi.

Sans longue fente de lumière du couloir de torches derrière eux, l'endroit est devenu si sombre que pendant un moment les seules choses qu'ils pourraient voir étaient les groupes de flammes bleues de tremblement sur les murs et leurs réflexions fantomatiques dans le couloir.Dans son rêve, Harry avait toujours marché à bon escient à travers cette porte de la pièce juste en face de l'entrée et l’avait traversé. Mais il y avait autour une douzaine de portes. Juste comme il regardait les portes face à lui, essayant de décider ce qui était le droit, il y avait un grand bruit de grondement et les bougies ont commencé à se déplacer en longueur. Le mur circulaire était rotatin Hermione effrayée a saisi le bras de Harry comme si le plancher pourrait se déplacer, aussi, mais il ne le faisait pas. Pendant quelques secondes, les flammes bleues autour d'eux ont été brouillées pour ressembler aux lignes au néon pendant que le mur tournait autour; puis, aussi soudainement qu'il avait commencé, le grondement s'est arrêté et tout est devenu stationnaire.

Les yeux de Harry avaient les stries bleues brûlées; c’était tout ce qu'il pouvait voir.

‘C’était quoi ça?' Ron chuchoté craintivement.

'je pense que nous devrions arrêter et je connais quelle porte nous avons traversé, 'a dit Ginny calmement.

Harry a réalisé qu’elle avait raison: il pourrait pas plus tôt identifier la porte de sortie que de localiser une fourmi sur le plancher noir comme jais; et la porte par laquelle ils ont dû procéder pourrait être n'importe quelle de la douzaine les entourant.

‘Comment allons sortir?'dit Neville inconfortablement.

'bien, cela n’a pas d’importance pour l’instant, 'a dit Harry avec force, clignotant pour essayer d'effacer les lignes bleues de sa vision, et saisissant sa baguette magique plus fortement que jamais, 'nous n'aurons pas besoin de sortir jusqu'à ce que nous ayons trouvé Sirius-

« n’allez pas crier après lui au moins !' repliqua Hermione ; mais Harry n'avait besoin de son conseil, son instinct devait être conservé aussi calme que possible.

'où nous allons, Harry?' Ron demanda.

'je ne le sais pas - 'Harry a commencé. Il a avalé. 'dans les rêves je suis passé par la porte à l'extrémité du couloir des ascenseurs dans une salle sombre – qui est celle-ci… et alors je suis passé par une autre porte dans une salle de même genre… scintillements.

Nous devrions essayer quelques portes, 'il avait dit à la hâte, 'je saurai la bonne porte quand je la verrais.

'Venez.' Il a marché directement à la porte lui faisant face maintenant, les autres le suivaient fermement derrière, a placé sa main gauche contre la surface fraîche et brillante, a soulevé sa baguette magique prêt a frapper au moment où cela allait s’ouvrir, et poussa la porte.

Et la ouvert facilement.

Après l'obscurité de la première salle, les lampes étaient accrochés bas sur les chaînes d'or du plafond ont donné l'impression que cette longue pièce rectangulaire était beaucoup plus lumineuse, bien qu'il n'y ait eu aucun scintillement, les lumières éclatantes comme Harry les avait vu dans ses rêves.

L'endroit était tout à fait vide exceptés quelques bureaux et, au milieu de la salle, un énorme réservoir de verre de liquide vert-foncé, assez grand pour que tous nagent dedans; un certain nombre d'objets nacré-blancs y dérivaient autour paresseusement.

'C’est quoi ces choses?' Ron a chuchoté.

'Sais pas, 'a dit Harry.

'Sont ils des poissons?' Ginny murmura.

'Larves D'Aquavirius!'dit Luna excitée. ''papa a dit que le ministère les élévait…'

'non, 'a dit Hermione. Elle a semblé impaire. Elle a avancé au regard par le côté du réservoir. Ce sont des cerveaux.'

'cerveaux?'

'oui…je me demande ce qu'ils font avec eux?'

Harry l'a jointe au réservoir. Assez sûr, il ne pourrait y avoir aucune erreur maintenant qu'il les a vus aux quarts étroits. Miroitant fantastiquement, ils ont dérivé dans et hors de la vue dans les profondeurs du liquide vert,ils semblaient à quelque chose comme les choux-fleurs gluants.

'Sortons d'ici, 'a dit Harry. Ce n'est pas celle là, nous devons essayer une autre porte.

' Il y a des portes ici, aussi, 'a dit Ron, se dirigeant autour des murs. Le coeur de Harry s’est arrêté; combien grand était cet endroit?

'dans mon rêve je suis passé par cette pièce sombre dans le second, 'il a dit. 'je pense que nous devrions retourner et essayer de là.' Ainsi ils se sont dépêchés de nouveau dans la salle sombre et circulaire; les formes fantomatiques des cerveaux nageaient maintenant devant les yeux de Harry au lieu des flammes bleues de bougie.

'attendez!'dit Hermione brusquement, lorsque Luna fermait la porte de la salle de cerveau derrière elles. 'Flagrate!'

Elle a dessiné avec sa baguette magique à une certaine hauteur et 'un X ardent 'est apparu sur la porte. Soudain la porte a cliqueté et s’est fermée derrière eux et le grondement a recommencé, et le mur a commencé de nouveau à tourner très rapidement, mais il y avait maintenant une grande tache floue de rouge-or dedans parmi le bleu faible et, quand tout redevenait immobile, la croix ardente brûlait toujours, montrant la porte qu'ils avaient déjà essayée.

'bien pensée, 'a dit Harry.

'OK, essayons celle-ci - '

Encore,il est allé vers la porte face à lui et il l'a ouvert, sa baguette magique toujours levée, les autres à ses talons.

Cette pièce était plus grande que la dernière, faiblement éclairé et rectangulaire, et son centre était submergé, formant une grande fosse en pierre d'environ vingt pieds de profondeur. Ils étaient debout sur la rangée la plus haute de ce qu'y semblait être des bancs en pierre qui faisaient tous le tour de la pièce et descendaient en marches raides comme dans un amphithéâtre, ou bien la salle de tribunal dans laquelle Harry avait été jugé par les Wizengamot. Au lieu d'une chaise enchaînée, cependant, il y avait une estrade en pierre au dessus du fossé, sur laquelle était dressé une voûte en pierre qui semblait si antique, forcée et effondrée qu'Harry était surpris que la chose soit toujours debout. Soutenu par aucun mur, la voûte était suspendu par un rideau déchiré en lambeaux noir ou le voile qui, malgré le calme complet du froid entourant l'air, flottait très légèrement comme si on venait de le toucher.

' Qui est là ? ' dit Harry, descendant d'un bond sur un banc en-dessous. Il n'y eu aucune réponse, mais le voile continuait de flotter et de se balancer.

' Attention! ' chuchota Hermione.

Harry descendit les bancs un à un jusqu'a ce qu'il ait atteint le fond en pierre de la fosse submergé. Le bruit de ses pas se répercutaient fort pendant qu'il marchait doucement vers l'estrade. La voûte semblait beaucoup plus grande d'où il était maintenant par rapport à quand il la regardait d'en-haut. Le voile se balançait toujours, comme si quelqu'un venait de passer à travers.

' Sirius ? ' dit Harry de nouveau, mais plus tranquillement maintenant qu'il était plus proche.

Il avait le sentiment étrange qu'il y avait quelqu'un debout derrière le voile de l'autre côté de la voûte. En saisissant sa baguette magique très fermement, il fit le tour de l'estrade, mais il n'y avait personne là; tout ce que l'on pourrait voir était l'autre côté du voile déchiré en lambeaux noir.

' Allons-y, ' appela Hermione, ce n'est pas bon Harry, allez, allons-y . '

Elle paraissait effrayée, beaucoup plus effrayé que quand elle était dans la pièce où "the brains" nageait, encore que Harry pensait que la voûte avait une sorte de beauté, bien que vieille. La douce ondulation du voile l'intriguait ; il éprouva une forte envie de grimper sur l'estrade et de traverser le voile.

'Harry,allons-y ? dit Hermione plus puissamment.

' Ok, ' dit il, mais sans bouger. Il venait d'entendre quelque chose. Il y avait un chuchotement faible, des bruits de murmures venant de l'autre côté du voile.

' Que disais tu ? ' dit il, très fort, ses mots s'étant répercuté tous autour des bancs en pierre.

'Personne n'a parlé, Harry! ' lui dit Hermione, se déplaçant maintenant vers lui.

' Quelqu'un chuchote là-derrière, 'dit il ,continuant de regarder en fronçant les sourcils le voile. ' Est ce-toi, Ron ? '

' Je suis ici, mon ami, ' dit Ron, apparaissant sur le coté de la voûte.

'Personne d'autre ne peut l'entendre? 'demanda Harry; les chuchotements et les murmures devenaient plus fort; sans vraiment chercher à le mettre là, il constata que son pied était sur l'estrade.

' Je peux les entendre aussi, 'souffla Luna, les rejoignant autour du côté de la voûte et regardant le voile se balançant. ' Il y a des gens dans là! '

'Qu'est-ce que tu veux dire" là"? ' demanda Hermione, descendant d'un bond sur la marche bu bas et sonnant beaucoup plus fâché que cela ne se justifiait, ' il n'y a pas "de là-dedans", c 'est juste une voûte, il n'y a aucune pièce pour personne ici. Harry, arretes , partons - '

Elle saisi son bras et tira, mais il résista.

' Harry, nous sommes supposer être là pour Sirius! 'dit elle d'une voie tendue et aigue.

' Sirius, 'répéta Harry, toujours regardant, hypnotisé, le voile qui continuait de se balancer. ' Ouais... '

Quelque chose revenait en place dans son cerveau; Sirius, capturé, attaché et torturé et il regardait fixement cette voûte...

Il sauta à plusieurs marches de l'estrade et enleva le voile de sa vue.

' Allons-y, ' dit-il.

'C'est ce que j'essayais d - bien, allons-y, alors! ' dit Hermione et elle passa en arrière autour de l'estrade. De l'autre côté, Ginny et Neville regardaient fixement, apparemment ravi, le voile . Sans parler, Hermione s'empara du bras de Ginny, Ron saisi Neville et ils escaladèrent le chemin qui menait à la porte.

' Qu'est ce qu'était l'arche d'après toi? 'demanda Harry à Hermione pendant qu'ils regagnaient la pièce sombre circulaire.

' Je ne sais pas, mais quoi que cela puisse être, c'est dangereux, ' dit elle fermement, inscrivant de nouveau une croix ardente sur la porte.

Encore une fois, le mur se couvrit . Harry s' approcha d'une autre porte au hasard et la poussa. Elle ne bougea pas.

' Qu'est-ce qui ne va pas ? ' dit Hermione.


' Elle est... fermé... ' dit Harry , jetant son poids sur la porte, mais elle ne bougea pas.

'C'est celle là, alors, n'est-ce pas ? ' dit Ron avec agitation, rejoignant Harry dans la tentative de forcer la porte. 'A deux peut etre!

'Poussez-vous! ' dit Hermione brusquement. Elle dirigé sa baguette magique à la place où une serrure aurait été sur une porte ordinaire et dit, ' A lohomora! '

Rien ne se passa.

' Le couteau de Sirius! ' dit Harry. Il le tira de l'intérieur de sa robe et le fit glisser dans la fente entre la porte et le mur. Les autres l'observaient avec impatience pendant qu'il faisait glisser de haut en bas le couteau,le retira et ensuite jeta son épaule de nouveau sur la porte.Cela restait fermé comme avant. Ce qui n'était plus, quand Harry regarda en bas le couteau,c'était la lame qui avait fondu

'Bien, nous laissons cette pièce, ' dit Hermione fermement.

' Mais si c'est celle-là? ' dit Ron, la regardant fixement avec un mélange d'appréhension et de regret.

'Impossible, Harry pouvait passer toutes les portes dans son rêve, ' dit Hermione, marquant la porte avec une autre croix ardente pendant qu'Harry rangea dans sa poche la poignée inutile du couteau de Sirius.

' Vous savez qu'est-ce qui pourrait être là dedans? ' dit Luna avec impatience.

' Quelque chose blibbering, sans doute ' dit Hermione dans son souffle et Neville donna un petit rire nerveux.

Le mur glissa à une halte et Harry, avec un sentiment de désespoir augmentant,poussa la porte suivante.

‘C’est ici!’

Il le sut aussitôt, grâce à la lumière qui étincelait comme un diamant. Les yeux de Harry s’étant habitués à cette clarté intense, il découvrit une grande quantité d’horloges resplendissantes. Il y en avait de toutes sortes, des grandes comme des petites, qui s’étalaient ainsi, entreposées sur des étagères ou bien disposées sur les tables qui s’alignaient sur toute la longueur de la pièce, emplissant la pièce de leurs implacable tic-tac comme une armée miniature défilant au pas.

L’étincelante lumière aux éclats de diamants provenait en fait d’une cloche en cristal qui se tenait tout au fond de la pièce.

‘Par ici !’

Le cœur de Harry battait la chamade maintenant qu’il savait être sur la bonne piste. Il menait le groupe, entre les étroites rangés tracées par les tables alignées, et, comme dans son rêve, il se dirigeait vers la source de lumière, cette cloche en cristal de presque sa taille qui se tenait sur une table et qui semblait emplit d’un vent exaltant et chatoyant.

‘Oh, regardez !’ Dit Ginny, comme ils approchaient, leur indiquant le cœur de la cloche.

Un œuf brillant comme un bijou flottait dans le courant d’air chatoyant qui circulait au sein de la cloche. Il s’élevait, entraîné par le souffle d’air puis se fêla, laissant émerger un petit colibri qui poursuivit son ascension vers le sommet. Mais comme il continuait à se transformer au sein du courant d’air, ses plumes perdirent peu à peu de leur éclat, devenant ternes et sales, jusqu’à ce que le courant d’air le ramène au bas de la cloche et le renferme dans son œuf.

‘Continuons !’ Dit Harry sévèrement à l’adresse de Ginny qui semblait vouloir s’arrêter pour contempler l’œuf redevenir un oiseau.


‘Ho ! Tu t’es assez tourné les pouces prés de la grande arche !’ Dit-elle avec colère, mais elle le suivit tout de même vers la porte derrière la cloche.

‘C’est ici !’ Dit encore Harry. Son cœur battait maintenant si vite et si fort qu’il avait du mal à parler. ‘C’est par ici !’

Il jeta un regard à ses amis, leurs baguettes étaient sorties et ils avaient une expression grave et inquiète. Il jeta un dernier regard à la porte puis la poussa. Elle pivota.

Ils y étaient, ils avaient retrouvé l’endroit. La pièce était vaste comme une église, semblant presque vide en dehors des grandes étagères remplies de poussiéreuses boules en verre qui la meublait. Une faible lumière se reflétait sur les boules, provenant des diverses torches disposées à intervalles entre les étagères. Comme dans la pièce circulaire, les torches émettaient une lueur bleue. Il faisait très froid. Harry s’avança lentement, observant une des obscures allées qui se profilait entre deux rangés de rayonnage. Il ne perçut rien, il n’y avait pas le moindre signe de mouvement.

‘Tu disais que c’était la quatre-vingt-dix-septième rangée’ murmura Hermione

‘Oui’ souffla Harry, en lisant le numéro cinquante-trois argenté qui était inscrit au-dessous d’une des torches à la lumière bleue.

‘On doit aller vers la droite, je pense’ murmura Hermione, en jetant un coup d’œil à la rangée suivante. ‘Oui, c’est bien ça, celle-ci porte le numéro cinquante-quatre’

‘Tenez vos baguettes prêtes.’ Dit doucement Harry.

Ils avancèrent alors prudemment, surveillant leurs arrières, à travers la longue allée d’étagère qui se faisait de plus en plus sombre au fur et à mesure qu’ils progressaient, les plongeant dans une obscurité presque totale. Chacune des boules de verre entreposées sur les rayons des étagères portaient une petite étiquette jaunit. Certaines boules avaient un étrange aspect translucide, tandis que d’autres étaient ternes et sombres à l’intérieur comme la lumière qui émanait des lampes.

Ils passèrent la rangée quatre-vingt-quatre… quatre-vingt-cinq… Harry tendait l’oreille attentivement, essayant de capté le moindre signe de mouvement, mais Sirius devait être bâillonné ou inconscient… ou, dit spontanément une voix à l’intérieur de sa tête, il est peut-être déjà mort…

Je l’aurais senti, se dit-il à lui-même, en s’apercevant que son cœur martelait encore une fois sa pomme d’Adam. Je l’aurais su…

‘Quatre-vingt-dix-sept’ souffla Hermione.

Ils restèrent groupé autour de la fin de l’allée, en jetant un oeil à l’allée suivante. Il n’y avait personne ici.

‘C’est tout au bout de cette rangée’, dit Harry, dont la bouche devenait maintenant un peu sèche. ‘On ne peut pas voir correctement d’où on est’, et il s’avança alors entre les rayonnages remplis de boules de verre, certaines rougeoyèrent faiblement à leur passage…

‘Il doit être tout prés d’ici’, dit Harry faiblement, persuadé que chaque pas qu’ils faisaient les approchaient de la vue de Sirius en loque, étendu sur le sol sombre. ‘Quelque part ici… vraiment prés…’

‘Harry ?’ Dit Hermione à titre d’essaie, mais il ne répondit pas. Sa bouche était vraiment sèche désormais.

‘Quelque part par ici…’ Dit-il

Ils avaient atteint le bout de la rangée et débouchèrent dans un endroit qui comptait un plus grand nombre de bougies à la lueur terne.

Il n’y avait rien ici, à part un silence poussiéreux.

' Il pourrait être... 'chuchota Harry d'une voix rauque, regardant fixement en bas l'allée suivante. ' Ou peut-être... ' Il se dépêcha de regarder derrière celle-ci.

' Harry ? ' dit Hermione de nouveau.

' Quoi ? 'gronda t-il.

' Je... Je ne pense pas que Sirius soit ici. '

Personne ne parla. Harry ne voulait pas les regarder . Il se sentait malade. Il ne comprenait pourquoi Sirius n'était pas ici. Il aurait du être ici. C'était là où il, Harry, l'avait vu...

Il courit vers l'espace à la fin de la rangée .Les endroits vides se succédaient. Il courit vers l 'autre allée , en passant devant le regard de ses amis. Il n'y avait aucun signe de Sirius nulle part, ni n'importe quelle allusion d'une lutte.

' Harry ? ' appela Ron.

' Quoi ? '

Il ne voulais pas entendre ce que Ron avait à dire; il ne voulait pas entendre Ron lui dire qu' il avait été stupide ou bien suggérer de retourner à Poudlard, mais la chaleur montait dans son visage et il sentit comme s'il voulait se cacher ici dans l'obscurité pour longtemps avant l'affrontement à la lumière de l'Atrium au-dessus et les autres l'accusant...

' As-tu vu Cà ? 'dit Ron.

' Quoi ? ' dit Harry, mais avec impatience cette fois -il cherchait un signe que Sirius avait été là, un indice. Il marcha à grands pas en arrière où ils étaient tous debout, bien plus bas dans la rangée quatre-vingt-dix-sept, mais n'ayant rien trouvé sauf Ron qui regardait fixement une des sphères poussiéreuses de verre sur la planche.

' Quoi ? ' répéta Harry d'un air triste.

' Il y - il y a ton nom dessus, ' dit Ron.

Harry se rapprocha. Ron indiquait une des petites sphères de verre qui rougeoyaient avec une lumière morne intérieure, quoique ce soit très poussiéreux et ait semblé ne pas avoir été touché depuis plusieurs d'années.

' Mon nom ? ' dit Harry avec des yeux vides.

Il marcha en avant. Pas aussi grand que Ron, il dû allonger son cou pour lire l'étiquette jaunâtre fixée à droite de planche au-dessous de la boule poussiéreuse de verre. Dans l'écriture tremblée était écrit une date d'environ seize ans en arrière et au-dessous de cela

:

S.P.T. à A.P.W.B.D.

Lord sombre

Et (?) Harry Potter

Harry la regarda fixement.

'Qu'est-ce que c'est que ça ?'demanda Ron, visiblement déconcerté. 'Qu'est ce que ton nom fais, ici? '

Il jeta un coup d'oeil le long des autres étiquettes sur le bout de planche.


' Je ne suis pas ici, ' dit il d une voix perplexe. ' Restez ici. '

' Harry, je pense que tu ne devrais pas le toucher, ' dit Hermione brusquement, pendant qu' il allongeait sa main.

' Pourquoi non ? ' dit il. 'C'est quelque chose qui me concerne , n'est-ce pas? '

' Ne le fais pas, Harry, ' dit Neville soudainement. Harry le regarda. Le visage rond de Neville brillait légèrement avec la sueur. Il le regarda comme s'il ne pouvait pas attendre encore plus de suspense.

' Il y a mon nom dessus, ' dit Harry.

Et le sentiment légèrement insouciant, il ferma ses doigts autour de la surface de la boule poussiéreuse. Il s'était attendu à ce que cela soit froid, mais non. Au contraire, il se sentait comme s'il avait été couché au soleil pendant des heures, comme si le rougeoiement de lumière le réchauffait. L'attente, l'espérance même , que quelque chose de spectaculaire allait arriver, quelque chose d'excitant qui pourrait faire de leur long et dangereux voyage quelque chose digne d'intérêt ; Harry souleva la boule de verre en bas et la regarda fixement.

Rien n'arriva du tout . Les autres se déplacèrent tout près autour d'Harry.

Et ensuite, de directement derrière eux, une voix traînante parla.

' Très bien, Potter. Maintenant tournez-vous, doucement et gentiment, et donnez moi celà. '


Chapitre 35 derrière le voile

Des formes sombres émergèrent de l'air tout autour d'eux, les empêchant d'aller à gauche ou à droite; des yeux brillaient à travers les entailles de cagoules, une douzaine de baguettes illuminées étaient pointées directement vers leurs coeurs; Ginny laissa échapper un suffoquement d'horreur.

"A moi, Potter," répéta la voix traînante de Lucius Malfoy alors qu'il tendait sa baguette.

Harry sentit qu'il allait être malade. Ils étaient piégés, et 2 fois moins nombreux.

"A moi," dit encore une fois Malfoy.

" Où est Sirius?" dit Harry.

Plusieurs Mangemorts se mirent à rire ; une voix féroce de femme parmis les formes ombreuses dit triomphalement, "Le Seigneur des Ténèbres sait toujours!"

"Toujours" dit doucement Malfoy en écho. "Maintenant, donne-moi la prophécie, Potter."

"Je veux savoir où est Sirius!"

" Je veux savoir où est Sirius! " imita la femme à sa droite.

Elle et les autres Mangemorts s'étaient resserrés de façon à n'être qu'à quelques dizaines de centimètres de Harry et les autres, la lumière de leurs baguettes éblouissant Harry.

"Vous l'avez," dit Harry, ignorant la panique grandissante dans sa poitrine, la crainte qu'il essayait de combattre depuis qu'ils étaient entrés dans le couloir 97. "Il est là. Je le sais."

" Le petit bébé s'est réveillé apeuré et pensait que ce qu'il avait vu était vrai", dit la femme dans une horrible, ridicule voix de bébé. Harry senti Ron se déplacer à côté de lui.

"Ne fais rien," murmura Harry. "Pas maintenant -"

"La femme qui l'avait imité laissa échapper un éclat de rire rauque.

"Vous l'entendez? Vous l'entendez? Donner des instructions aux autres enfants comme s'ils pensaient nous combattre!"

"Oh, tu ne connais pas Potter autant que moi, Bellatrix," dit calmement Malfoy.

"Il a une grande faiblesse pour l'héroïsme; le Seigneur des Ténèbres à compris ça sur lui.

Maintenant donne-moi la prophétie, Potter. "

"Je sais que Sirius est là," dit Harry, bien qu'il sentait la panique comprimer sa pointrine et qu'il avait l'impression de ne pas pouvoir respirer correctement. "Je sais que vous l'avez!"

Plus de Mangemorts se mirent à rire, mais la femme était celle qui riait le plus fort.

"Il est temps que tu apprennes la différence entre la vie et les rêves, Potter," dit Malfoy. " maintenant donne-moi la prophétie ou nous commençons à utiliser nos baguettes."

"Allez-y," dit Harry, levant sa propre baguette à la hauteur de sa poitrine. Pendant qu'il faisait cela, les 5 baguettes de Ron, Hermione, Neville, Ginny et Luna se levèrent de chacun de ses côtés. Le noeud dans l'estomac de Harry se resserra. Si Sirius n'était vraiment pas là, il avait conduit ses amis à leur mort sans aucune raison...

Mais les Mangemorts ne frappèrent pas.


"Livre-moi la prophécie et personne n'aura besoin d'être blessé," dit Malfoy froidement.

Ce fut au tour de Harry de rire.

"Ouais, biensûr!" dit-il. "Je vous donne cette - prophétie, c'est ça? Et vous nous laissez juste filer à la maison, n'est-ce pas?"

Les mots étaient à peine sortis de sa bouche quand la femme Mangemorte cria:

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