Remerciements

Ces dernières années, à chacune de mes conférences ou signatures de romans, on m’a posé une question plus souvent que toute autre : Y aura-t-il un quatrième Alvin le Faiseur ? La réponse a toujours été : Oui, mais je ne sais pas quand. J’avais depuis longtemps abandonné mon idée de départ pour Les chroniques d’Alvin le Faiseur, et même si je connaissais certains des événements à venir dans le présent ouvrage, je ne voyais pas encore assez bien ce qui allait arriver à Alvin, Peggy, Mot-pour-mot, Arthur Stuart, Mesure, Calvin, En-Vérité Cooper et d’autres pour pouvoir commencer à écrire.

La situation finit par se débloquer et l’histoire s’imposa rapidement, du moins aussi rapidement que me le permettaient mes moyens. Pendant tout le temps où j’en tissais la trame, je pensais aux centaines de lecteurs impatients de lire Le compagnon. Je me sentais encouragé à la simple idée qu’ils attendaient ce livre ; mais en même temps j’avais peur : chez certains les espoirs étaient si grands que tout ce que j’allais écrire les décevrait. Aux déçus, je peux seulement exprimer mon regret que la réalité ne soit jamais à la hauteur de l’attente (par exemple Noël) ; et à tous ceux qui ont espéré ce livre, j’adresse mes remerciements pour leurs encouragements.

Je remercie les nombreux lecteurs d’America Online qui nous ont rejoints à l’Assemblée générale des habitants de Hatrack River et ont téléchargé chaque chapitre du manuscrit à mesure que je l’écrivais, en me faisant part au passage de leurs commentaires judicieux. Ces lecteurs à qui rien n’échappe ont relevé des contradictions et des questions sans réponses – des situations créées dans les volumes précédents qu’il fallait dénouer. Newel Wright, Jane Brady et Len Olen, en particulier, ont droit à ma reconnaissance éternelle : Jane pour avoir établi une chronologie des faits survenus dans les trois premiers livres, Newel pour m’avoir évité deux bourdes épouvantables dans le déroulement de l’histoire, et Len en mettant à jour par une correction minutieuse des épreuves plusieurs erreurs qui nous avaient échappé, aux éditeurs et à moi. Mes remerciements vont aussi à David Fox pour sa lecture perspicace des neuf premiers chapitres à un moment-clé de la rédaction du livre.

Sans que je l’aie vraiment prévu, une communauté aussi étrange que charmante s’est formée au sein de l’Assemblée générale des habitants de Hatrack River sur America Online ; des gens sont arrivés, non pas en tant qu’individus, mais comme des personnages du monde d’Alvin, et se sont choisi une activité de commerçant ou de paysan dans ce village fictif. Hatrack River a ainsi commencé à prendre vie. Je n’ai pas résisté à l’envie de mentionner autant que possible ces personnages dans mon récit ; je regrette seulement de ne pas avoir réussi à tous les placer. Si vous désirez en savoir davantage sur les rôles merveilleux que ces gens ont créés, contactez-nous sur le Réseau (mot-clé : Hatrack).

Il n’y a qu’un personnage virtuel dont je me suis abondamment servi dans ce livre, que j’avais créé comme repoussoir imaginaire et auquel Kathryn Kidd (identité : DameTrader) et moi-même (identité : HoracGuest) faisions de temps en temps allusion pour rire, une mauvaise langue notoire : Vialatte Franker. Deux ans après que nous l’avons créée est arrivée une grande amie, Melissa Wunderly, qui s’est proposé d’endosser son rôle dans la communauté virtuelle ; c’est donc Melissa qui lui a donné vie, fausses dents, sortilèges et le reste. Mais la « meilleure amie » de Vialatte est de mon fait, et il ne faut pas rendre Melissa responsable de la conduite désagréable de Vialatte dans le roman. Je suis aussi reconnaissant à Kathryn Kidd de m’avoir permis d’utiliser son personnage, Dame Trader, à deux ou trois moments importants.

Je tire mon chapeau à Graham Robb, dont l’excellente biographie de Balzac (Balzac : A Biography, Norton, 1994), merveilleusement écrite, m’a offert non seulement un répit dans le travail mais aussi les bases d’un personnage que j’apprécie personnellement.

Comme pour un grand nombre de mes précédents romans, chaque chapitre a été lu dès la sortie de l’imprimante ou du fax par ma femme Kristine, mon fils Geoffrey et mon amie, parfois collaboratrice, Kathryn H. Kidd. Leurs réactions m’ont été un apport précieux.

Mes remerciements vont aussi à ceux qui font tourner la boutique quand je suis (trop rarement) en période d’écriture : Kathleen Bellamy, qui se charge de mes affaires, et Scott Allen, qui tient les ordinateurs et l’ensemble de la maison en état de marche. Un coup de chapeau également à Jason, Adam et (en une occasion) Michael Lewis pour avoir creusé et bouché des trous ; ainsi qu’à Emily, Kathryn et Amanda Jensen pour les soirées qu’elles nous ont fait passer.

Sans Kristine, Geoffrey, Emily, Charlie Ben et Zina Meg, je doute que j’écrirais : ils donnent tout son sens à mon travail.

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