Paroles: Marcel Achard. Musique: Marguerite Monnot 1951
L'homme que j'aimerai,
'y a si longtemps que je l'aime.
Lorsque je l'aurai,
J' vous jure que j' le garderai,
Du moins, j'essaierai…
Les hommes sont tous les mêmes.
En tout cas, nous deux,
Nous essaierons d'être heureux…
L'homme que j'aimerai,
Je n' l'ai vu que dans mes rêves.
Déjà l'douze avril.
Mon amour, quand viendra-t-il?
Il a de blanches mains immenses
Qui ne vous caressent qu'après
Un cœur de quatorze juillet,
Plein de pétards et de romance,
De petits vins blancs et de danse,
Un cœur qui est fait pour s'y blottir
Si grand qu' j'en pourrais pas sortir.
L'homme que j'aimerai,
'y a si longtemps que je l'aime.
Quand il me verra,
Sûr qu'il me reconnaîtra.
Il murmurera:
"Tu es bien toujours la même…"
Alors, tous les deux,
Nous serons peut-être heureux…
Mais quand je l'aurai,
Cet amoureux dont je rêve,
Je ne penserai
Qu'au jour où je le perdrai…
L'homme que j'aimerai…