Ce n'est pas aux étoiles que je recueille mon jugement, encore que je pense avoir astronomie, et non pas pour parler de chance bonne ou mauvaise, ou de peste, disette, et figure de saison.
Je ne puis dire la fortune aux minutes brèves, annonçant à chacune tonnerre, pluie ou vent, ni prédire si cela marchera bien avec les princes, selon les signes que souvent je trouve au ciel.
Mais bien je déduis mon savoir de tes yeux, astres constants, en eux je lis la chose, que "vrai et beau devront prospérer l'un par l'autre, si de toi-même à ta réserve veux retourner";
A l'opposé je prédirai ceci de toi: "Ta fin, de vérité et beauté, sonne le glas."