Harassé par l'effort je me hâte à ma couche, cher repos pour les membres qu'a usés la peine, mais alors commence en ma tête un voyage qui exerce l'esprit quand jeu du corps faiblit.
Car mes pensées loin de là où je suis entreprennent vers toi dévot pèlerinage, maintenant élargies mes paupières tombantes, et fixent les noirceurs que l'aveugle sait bien.
Cependant de l'esprit la vue imaginante, sur mon aveugle vue a projeté ton ombre, qui joyau suspendu à la nuit ténébreuse fait belle la nuit noire, jeune son visage vieux.
Hélas! ainsi de jour mes membres, de nuit mon esprit, par toi, aussi par moi, ne connaissent répit.