Comment puis-je chanter comme il faut ta valeur, puisque tu es la meilleure part de moi? Qu'apportera ma propre louange à mon propre moi-même, et qu'est-ce, quand je te loue, sinon mon moi-même?
Ainsi vivons, pour cela même, séparés, que notre cher amour perde le nom d'unique, afin que par séparation je puisse donner: ce dû à toi que toi seul tu mérites.
O absence! quel tourment tu serais, s'il n'y avait que ton cruel loisir donne douce permission de passer le temps par pensées d'amour, lesquels temps et pensée trahissent doucement,
Et que tu nous apprends à faire deux de l'un, en louangeant ici un qui se tient lointain.