CHAPITRE IV

Ce soir-là après le travail, je partis faire un tour en bateau. Pour échapper aux questions de Deb et pour démêler un peu mes sentiments. Mes sentiments. Ça alors ! Quelle aberration…

Je guidai lentement mon Boston Whaler au-delà du canal, sans penser à rien, parfaitement zen, le moteur tournant au ralenti tandis que je passais devant les larges demeures, séparées par d’immenses haies et par des clôtures grillagées. J’adressai un grand geste machinal et un sourire éclatant à tous les voisins, qui prenaient l’air dans les jardins bordant les digues. Les enfants jouaient sur les pelouses impeccables. Papa et maman s’occupaient du barbecue, se prélassaient dans un fauteuil ou encore astiquaient le fil de fer barbelé, couvant leur progéniture du regard. Je saluai tout le monde. Quelques-uns me rendirent mon salut. Ils me connaissaient, m’avaient souvent vu passer, toujours enjoué, un grand bonjour pour tous. C’était un homme si charmant. Extrêmement gentil. Je n’arrive pas à croire qu’il ait pu faire ces choses-là…

Je mis les gaz à peine sorti du canal et me dirigeai vers l’entrée du chenal, puis vers le sud-est, en direction de Cape Florida. Le vent qui fouettait mon visage et le goût salé des embruns me remirent les idées en place, me donnèrent la sensation d’être propre et frais. Je pus à nouveau réfléchir plus aisément. C’était en partie dû au calme et à la paix de l’eau. Mais c’était aussi parce que, dans la plus pure tradition maritime de Miami, la plupart des autres plaisanciers avaient l’air de vouloir à tout prix me faire la peau. Je trouvais ça infiniment reposant. Je me sentais chez moi. Ah, mon cher pays… Ces chers concitoyens…

Au cours de la journée, au travail, j’avais reçu très peu d’informations supplémentaires d’ordre médico-légal. À l’heure du déjeuner, l’affaire éclata dans tout le pays. Les médias étalaient au grand jour la série de meurtres de prostituées suite à la « macabre découverte » du motel El Cacique. Channel 7 accomplit un travail magistral en réussissant à transmettre l’horreur hystérique des morceaux de corps retrouvés dans un bac à ordures sans toutefois rien en dire de précis. Ainsi que l’inspecteur LaGuerta l’avait finement observé, les victimes n’étaient que des prostituées ; mais, une fois que les médias auraient fait enfler la pression publique, il pourrait tout aussi bien s’agir de filles de sénateurs. Le département de la police se prépara donc à recourir à des stratégies défensives, n’ignorant pas les âneries affligeantes que ne tarderaient pas à propager les braves et intrépides fantassins du quatrième pouvoir.

Deb était restée sur les lieux, jusqu’à ce que le commissaire s’inquiète soudain de toutes ces heures supplémentaires qui allaient être comptabilisées ; elle dut donc rentrer chez elle. Elle commença à m’appeler à partir de 2 heures de l’après-midi pour savoir ce que j’avais découvert, et ce n’était pas grand-chose. Ils n’avaient absolument rien trouvé dans l’hôtel. Il y avait tellement de traces de pneus sur le parking qu’aucune n’était clairement distincte. Aucune trace ou empreinte non plus dans le bac à ordures, sur les sacs ou sur les morceaux de corps. Tout était d’une propreté conforme aux réglementations sanitaires les plus strictes.

Le seul véritable indice de la journée était la jambe gauche. Comme l’avait remarqué Angel, la jambe droite avait été consciencieusement sectionnée en plusieurs segments, coupée à la hanche, au genou et à la cheville. Ce qui n’était pas le cas de la jambe gauche : elle consistait seulement en deux segments, soigneusement emballés. Ha ha, s’était étonnée l’inspecteur LaGuerta, véritable génie. Quelqu’un avait interrompu le tueur, l’avait surpris et alarmé, et il n’avait donc pas terminé son travail. Il avait paniqué. En conséquence, elle concentrait tous ses efforts sur la recherche de ce témoin.

Il y avait un léger problème avec la théorie de LaGuerta. Un tout petit détail. C’était peut-être couper les cheveux en quatre, mais… Le corps avait tout de même été méticuleusement nettoyé puis emballé, à l’évidence après avoir été découpé. Ensuite, il avait été prudemment transporté jusqu’au bac à ordures, et le tueur avait eu suffisamment de temps et de concentration pour éviter toute erreur et ne laisser aucune trace. Ou bien personne n’avait songé à signaler ces faits à LaGuerta ; ou alors, par le plus grand des hasards, se pouvait-il que personne d’autre ne s’en soit aperçu ? Possible. Le plus gros du travail de police relève tellement de la routine, de l’agencement des détails selon des schémas préétablis. Si le schéma était nouveau, l’enquête pouvait très bien s’apparenter à l’examen microscopique que trois aveugles auraient tenté d’effectuer sur un éléphant.

Étant donné que je n’étais ni aveugle ni entravé par la routine, mon hypothèse était plutôt que le tueur devenait simplement insatisfait. Tout le temps nécessaire devant lui, mais… c’était déjà le cinquième meurtre sur le même mode. Commençait-il à trouver ennuyeux de débiter ainsi le corps ? Notre ami cherchait-il à présent quelque chose de différent ? Une nouvelle direction, une tournure inédite ?

Je pouvais presque sentir sa frustration. Être allé si loin, jusqu’au bout, s’appliquer à découper les restes pour faire des paquets-surprises. Et puis la découverte soudaine : Ça ne va pas. Il y a quelque chose qui cloche. Coïtus interruptus.

Cette méthode ne le comblait plus, voilà tout. Il avait besoin d’autre chose. Il essayait d’exprimer un sentiment et n’avait pas encore trouvé les mots justes. Et à mon humble avis – c’est-à-dire, je me mettais à sa place – il devait en ressentir une grande frustration. Et devait sans aucun doute chercher la solution.

Bientôt.

LaGuerta pouvait tranquillement chercher son témoin. Il n’y en aurait pas. On avait affaire là à un monstre froid et prudent, qui, personnellement, me fascinait au plus haut point. Mais comment devais-je réagir face à cette fascination ? Je n’en savais rien, et c’était pour cette raison que je m’étais retiré dans mon bateau pour réfléchir.

Un Donzi coupa ma trajectoire à plus de cent à l’heure, frôlant presque mon bateau. Je fis un joyeux signe de la main et rejoignis le présent. J’approchais de Stiltsville, le groupement de vieilles maisons sur pilotis plus ou moins abandonnées près de Cape Florida. Je décrivis un grand cercle dans l’eau, sans but précis, et laissai mes pensées reprendre leur fil paresseux.

Qu’allais-je faire ? Il fallait que je prenne une décision maintenant, avant de me montrer trop coopératif avec Deborah. Je pouvais tout à fait l’aider à résoudre cette affaire, bien sûr, personne n’était mieux placé. Personne n’avançait même dans la bonne direction. Mais est-ce que je voulais vraiment l’aider ? Est-ce que je voulais que ce tueur soit arrêté ? Ne voulais-je pas plutôt le trouver et m’en occuper moi-même ? Du reste – oh, comme elle m’asticotait, cette pensée –, voulais-je même le voir cesser ?

Qu’allais-je faire ?

Sur ma droite, j’apercevais Elliott Key dans les dernières lueurs du jour. Et comme toujours je me remémorai la nuit de bivouac que j’y avais passée avec Harry Morgan. Mon père adoptif. Le Bon Flic.

Tu es différent, Dexter.

Oui, Harry, c’est vrai.

Mais tu peux apprendre à contrôler cette différence et à l’employer de façon constructive.

D’accord, Harry. Si tu penses que c’est nécessaire. Mais comment ?

Et il m’expliqua.


Aucun ciel étoilé n’égale le firmament du sud de la Floride quand on a quatorze ans et qu’on passe la nuit dehors avec son père. Même si ce n’est que son père adoptif. Et même si la vue de toutes ces étoiles ne procure qu’un vague sentiment de satisfaction, l’émotion n’entrant pas en jeu. On ne la ressent pas. C’est une des raisons pour lesquelles on est là, d’ailleurs.

Le feu s’est éteint et les étoiles émettent une clarté extraordinaire ; ce cher père se tait depuis un moment maintenant, avalant de temps à autre une gorgée de la vieille flasque qu’il a extraite de la poche extérieure de son sac à dos. Et il n’est pas très convaincant dans ce rôle – pas comme tant d’autres policiers ; ce n’est pas un buveur. Mais elle est vide à présent, et c’est le moment pour lui de sortir sa tirade, c’est maintenant ou jamais.

« Tu es différent, Dexter », me dit-il.

Je détourne les yeux du spectacle des étoiles. Tout autour de la petite clairière sablonneuse, les derniers rougeoiements du feu dessinent de fines ombres. Il y en a même qui dansent sur le visage de Harry. Il a une drôle d’expression que je ne lui ai jamais vue. L’air résolu, triste, légèrement hébété.

« Qu’est-ce que tu veux dire, papa ? »

Il évite mon regard.

« Les Billup m’ont dit que Buddy avait disparu, dit-il.

— Un sale cabot. Il aboyait toute la nuit. Maman ne pouvait pas dormir. »

Maman avait besoin de dormir, bien sûr. Mourir du cancer requiert le plus grand repos, et elle en était privée à cause de l’horrible clebs des voisins d’en face qui jappait dès qu’une feuille effleurait le trottoir.

« J’ai trouvé la tombe, poursuit Harry. Il y avait énormément d’os là-dedans, Dexter. Pas seulement ceux de Buddy. »

Je ne sais pas quoi répondre. Je ramasse avec soin une poignée d’aiguilles de pin et attend la suite.

« Quand est-ce que tu as commencé ? »

Je sonde le visage de Harry, puis tourne les yeux vers la plage, de l’autre côté de la clairière. Notre bateau est là et oscille doucement au gré des vagues. On aperçoit les lumières de Miami au loin sur la droite, une pâle lueur blanche. Je ne comprends pas où veut en venir Harry, ce qu’il veut entendre. Mais c’est mon infaillible père adoptif ; il vaut mieux opter pour la vérité avec lui. Il sait toujours tout ou se débrouille pour savoir.

« Un an et demi », dis-je.

Harry hoche la tête.

« Pourquoi as-tu commencé ? »

Une très bonne question, mais qui, à quatorze ans, me dépasse.

« C’est juste… J’sentais que… Il le fallait », lui dis-je.

À l’époque déjà, si jeune mais si pondéré.

« Tu entends une voix ? me demande-t-il. Quelqu’un ou quelque chose qui te dit ce que tu dois faire et t’oblige à le faire ?

— Euh… dis-je avec l’éloquence des jeunes de quatorze ans. Pas exactement.

— Explique-moi. »

Ah, s’il pouvait y avoir une lune, une belle lune ronde, quelque chose de plus gros à regarder. J’attrape une autre poignée d’aiguilles de pin. J’ai les joues en feu, comme si papa m’avait demandé de raconter mes rêves érotiques. D’ailleurs, en un sens…

« Ben, euh… En fait, tu sais… Je sens un truc, finis-je par dire. À l’intérieur. Qui me regarde. Enfin, peut-être. Qui rit, plutôt. Mais pas vraiment une voix, juste… »

Un haussement d’épaules typique d’ado. Mais Harry a l’air de me suivre.

« Et ce truc, il t’oblige à tuer des choses. »

Très haut au-dessus de nous, un gros jet passe lentement.

« C’est-à-dire, euh… Il m’oblige pas, dis-je. C’est juste… Il me persuade que c’est une bonne idée.

— Tu as déjà eu envie de tuer autre chose ? Quelque chose de plus important qu’un chien ? »

Je tente de répondre mais un truc dans ma gorge m’en empêche. Je m’éclaircis la voix.

« Oui, dis-je.

— Quelqu’un ?

— Personne en particulier, papa. C’est juste… dis-je en haussant à nouveau les épaules.

— Pourquoi tu ne l’as pas fait ?

— Ben… Je me disais que vous seriez pas contents. Toi et maman.

— C’est tout ce qui t’a arrêté ?

— Je… euh… J’voulais pas… que tu te fâches. Tu sais… Que tu sois déçu. »

Je lance un coup d’œil furtif à Harry. Il me regarde, sans ciller.

« C’est pour ça qu’on est venus ici, papa ? Pour parler de ça ?

— Oui, répond Harry. Tu as besoin d’être recadré. »

Recadré, oh oui, du Harry tout craché, ça : un mot qui en disait long sur sa vision de la vie, avec ses couloirs d’hôpitaux et ses souliers cirés. Et déjà je savais : le besoin de tuer quelque chose de temps à autre finirait bien un jour par ne plus cadrer.

« Comment ? » je l’interroge.

Il me dévisage très longtemps puis finit par hocher la tête lorsqu’il voit qu’on se comprend parfaitement.

« C’est bien, fiston, dit-il. Voilà. »

Mais malgré ce « voilà » il s’écoule un très long moment avant qu’il reprenne la parole. Je regarde les lumières d’un bateau qui passe au large, peut-être à deux cents mètres de notre petite plage. Par-dessus le bruit du moteur, on entend la clameur d’une musique cubaine.

« Voilà », répète Harry, et je le regarde. Mais à présent il a les yeux perdus dans le vague, plus loin que le feu mourant, vers un futur situé quelque part tout là-bas. « Voilà comment c’est », dit-il.

J’écoute attentivement. Ce sont toujours les mots de Harry lorsqu’il énonce une grande vérité. Quand il m’a montré la technique du crochet du gauche ou le coup de la balle à effet au base-ball, c’est ce qu’il a dit. Voilà comment c’est, disait-il, et c’était toujours exactement tel qu’il le disait.

« Je me fais vieux, Dexter. » Il s’interrompt quelques secondes pour que je proteste mais je ne le fais pas, et il hoche la tête. « Je pense que les gens voient les choses différemment en vieillissant. Ce n’est pas qu’on devienne plus indulgent ou qu’on voie les choses en demi-teintes alors qu’avant tout était noir ou blanc. Je crois sincèrement que je comprends les choses autrement. Mieux. »

Il me regarde, un regard à la Harry, l’amour exigeant au fond des yeux bleus.

« D’accord, dis-je.

— Il y a dix ans, j’aurais voulu que tu sois placé dans un hôpital psychiatrique », dit-il, et je plisse les yeux. C’est presque douloureux, sauf que j’y ai pensé moi-même. « Mais voilà, poursuit-il. Maintenant je suis plus lucide. Je sais ce que tu vaux, et je sais que tu es un bon garçon.

— Non », dis-je d’une voix faible à peine audible. Mais Harry m’a entendu.

« Si, affirme-t-il. Tu es un bon garçon, Dex, je le sais. Je le sais très bien », répète-t-il, comme pour lui-même, peut-être pour l’effet. Ses yeux viennent se river aux miens. « Sinon tu t’en ficherais de ce que j’en pense, ou de ce qu’en pense maman. Tu le ferais, un point c’est tout. Tu ne peux pas t’en empêcher, je le sais. Parce que… » Il s’interrompt et me regarde un instant sans rien dire. Ça me met très mal à l’aise. « Qu’est-ce que tu te rappelles d’avant ? me demande-t-il. Tu sais… Avant qu’on t’adopte. »

C’est encore douloureux, mais je ne sais pas vraiment pourquoi. J’avais à peine quatre ans.

« Rien, dis-je.

— Tant mieux. Je ne souhaite à personne d’avoir de tels souvenirs. » Et aussi longtemps qu’il vivra c’est toujours tout ce qu’il en dira. « Mais même si tu ne t’en souviens pas, Dex, cela t’a marqué. Ces choses t’ont fait tel que tu es. J’en ai parlé à des gens. » Et, contre toute attente, il m’adresse un léger sourire, presque timide. « Je m’y attendais. Ce qui t’est arrivé quand tu étais petit t’a modelé. J’ai essayé de te maintenir sur le droit chemin, mais… » Il hausse les épaules. « C’était trop fort, trop présent. Ça t’a affecté trop tôt, et ça va rester en toi. Te donner envie de tuer. Et tu ne pourras pas t’en empêcher. Tu ne peux rien y changer. Mais… » Il détourne les yeux à nouveau pour voir ce que je ne peux distinguer. « Mais tu peux canaliser cette envie. La contrôler. Choisir… » Chaque mot est pesé maintenant avec la plus grande précaution, une précaution inhabituelle chez lui. « Choisir ce que tu vas… ou qui tu vas… tuer… » Et il me fait un sourire comme je n’en ai jamais vu, un sourire aussi pâle et aussi morne que les cendres de notre feu éteint. « Il y a tout un tas de gens qui le méritent, Dex… »

Et par ces quelques mots il façonna le reste de mon existence, mon univers, mon être intime. Cet homme exceptionnel, si clairvoyant, si pénétrant. Harry. Mon père.

Si j’étais capable d’éprouver de l’amour, oh ! comme j’aurais aimé Harry.


Il y avait des années de cela, maintenant. Harry était mort depuis longtemps. Mais ses leçons lui survivaient. Et ce n’était certainement pas dû à un quelconque sentimentalisme de ma part. Harry avait tout simplement raison. Preuve en avait été faite maintes et maintes fois. Harry savait, et Harry m’avait fort bien appris.

Sois prudent, avait-il dit. Et il m’avait appris à être prudent comme seul un flic peut l’apprendre à un tueur.

À choisir prudemment parmi ceux qui le méritent. À être absolument sûr de moi. Et puis à tout nettoyer. À ne laisser aucune trace. Et à toujours éviter le moindre lien affectif ; cela peut induire en erreur.

La prudence allait bien sûr au-delà du crime lui-même. Il fallait se construire une vie prudente. Compartimenter. Nouer des relations. Imiter la vie.

Des recommandations que j’avais suivies à la lettre. J’étais un hologramme presque parfait. Au-dessus de tout soupçon, à l’abri des reproches, à couvert du mépris. Un monstre poli et soigné, un vrai monsieur Tout-le-monde. Même Deborah tombait plus ou moins dans le panneau la moitié du temps. Même si elle croyait, c’est vrai, ce qu’elle voulait bien croire.

Et actuellement elle croyait que je pouvais l’aider à résoudre ces meurtres, relancer sa carrière et la propulser à un poste qui la ferait quitter sa tenue sexy pour endosser un tailleur distingué. Et elle avait raison, bien sûr : je pouvais l’aider. Mais je n’en avais pas vraiment envie, parce que je prenais plaisir à regarder ce tueur travailler et parce que je ressentais à son égard une sorte d’affinité esthétique, voire…

Un lien affectif.

Tiens. Nous y voilà. J’étais en pleine violation du code Harry.

Je guidai à nouveau lentement mon bateau en direction du canal, en sens inverse. Il faisait nuit noire maintenant, mais je pris pour repère le pylône d’une antenne radio située à quelques degrés sur la gauche du bassin attenant à ma maison.

Conclusion : jusqu’à présent, Harry avait toujours eu raison, il avait donc encore raison. Évite tout lien affectif avait-il dit. J’allais l’écouter.

J’aiderais Deb.

Загрузка...