Примечания

1

«  Né dans une famille aisée, il aurait sans doute pu opter pour la sécurité financière en continuant de travailler chez Vanneste & Brel, la cartonnerie de son père. Il n’en fut rien. Dans sa tête, il était déjà “ailleurs”. Je le soupçonne même d’avoir abandonné à son frère une part de son héritage à un moment où il en aurait eu bien besoin.  » (Charley Marouani, Une vie en coulisses, Fayard, 2011.)

2

Le Bagad de Lann-Bihoué, 1978.

3

À Radio-Canada.

4

À la revue Chorus (Les Cahiers de la chanson), n° 25, automne 1998, « Spécial Jacques Brel ».

5

Charley Marouani, op. cit.

6

C’est à l’issue d’un concert à Laon, au début de l’été 1966, après s’être aperçu qu’il avait doublé machinalement un couplet des Vieux, qu’il prit la décision d’arrêter la scène, ne supportant pas l’idée de « tricher » face au public en perdant de sa spontanéité et donc, pensait-il, de son authenticité (« Je risquais de devenir habile… J’ai terminé mon tour et j’ai décidé d’arrêter. Je n’y étais plus, c’est que je n’y pensais plus assez »).

7

Grand Jacques (C’est trop facile), 1953.

8

Charley Marouani, op. cit.

9

La Quête, paroles de Jacques Brel, 1968 © Publications Francis Day.

10

« Je suis flamand et d’origine espagnole », affirme-t-il en 1965 au micro de Jean Serge (pour Europe n° 1), avant de préciser : « J’explique un peu la Flandre avec les mots de Cervantes… » Il ne se doute pas encore qu’il montera un jour L’Homme de la Mancha, mais son rendez-vous avec Don Quichotte est déjà pris.

11

Précisément rétablis dans la revue Chorus (n° 21 puis n° 25, automne 1997 et 1998) par Marc Robine, futur biographe de Brel.

12

Par des tournées de conférences et de concerts d’orgue en Europe et aux États-Unis, il put assurer le financement de son entreprise humanitaire. Son prix Nobel lui permit de terminer la construction d’un village annexe pour les lépreux. À partir de 1957, il s’engagea publiquement, aux côtés d’Einstein, dans une résistance à la course aux armements atomiques. Il décéda à l’âge de quatre-vingt-dix ans dans son hôpital de Lambaréné, le 4 septembre 1965, et fut inhumé sur place, conformément à sa volonté, auprès de son épouse (décédée en 1957). Le petit cimetière, qui renferme aussi les tombes de plusieurs de ses collaborateurs, se trouve face à la maison qu’il habitait, au bord de l’Ogooué.

13

Knokke-le-Zoute tango, 1977.

14

Victor Hugo, extrait de son recueil posthume Océan.

15

Une partie de cette tournée (du 21 avril à Djibouti au 3 mai 1966 à l’île Maurice) a été filmée en 16 mm (les extérieurs en couleur et les scènes d’intérieur en noir et blanc) par le réalisateur Claude Vernick. Il en a résulté un reportage d’une heure environ, intitulé Brel ou « Jacky » à Madagascar, proposant quatorze chansons interprétées sur scène ou illustrées d’images de ce séjour dans l’océan Indien, entrecoupées de propos spontanés ou d’extraits d’interviews de l’artiste. En 1993, ce document a été commercialisé en VHS chez Polygram Vidéo sous le titre Brel, sa dernière tournée.

16

Ou Max Jourdain.

17

Au suivant, 1964.

18

Préface à Serge Le Vaillant, Jacques Brel, l’éternel adolescent, Textuel, 2008.

19

Charley Marouani, op. cit.

20

Chorus n° 52 (été 2005), propos recueillis par Bertrand Dicale.

21

Quel beau voyage !, Barclay, 1980.

22

Renaud, Société tu m’auras pas, 1975 © Mino Music.

23

Un titre, Les Élucubrations d’Antoine, classé n° 1 au hit-parade du premier trimestre 1966, alors que son auteur terminait ses études d’ingénieur à l’École centrale.

24

Un tour du monde qui dure aujourd’hui depuis près de quarante ans, ce qui n’empêche pas le « globe-flotteur », entre deux livres ou deux documentaires sur ses voyages, d’adresser de loin en loin un clin d’œil à ses premières amours : ainsi a-t-il sorti un nouvel album, Demain loin, et donné un spectacle unique à l’Olympia en novembre 2012, un quart de siècle exactement après son dernier passage dans cette salle et son disque précédent (avec Touchez pas à la mer et Un p’tit air Gauguin…) et quarante-six ans après son premier Olympia au moment même où Jacques Brel était à… Djibouti et s’apprêtait à se rendre à Madagascar, île natale d’Antoine.

25

Seul, 1959 © Éditions Intersong-Paris.

26

Une île, 1962 © Nouvelles Éditions musicales Caravelle/Pouchenel.

27

Depuis 2003, c’est un pays d’outre-mer de la République française (POM) régi par une assemblée territoriale, qui élit un président de la Polynésie française et un gouvernement local, les pouvoirs régaliens étant assurés par un haut-commissaire de la République. À l’arrivée de Brel, encore territoire d’outre-mer (TOM), il était dirigé par un gouverneur nommé par la France.

28

À l’auteur, pour Paroles et Musique n° 5, décembre 1980.

29

À l’auteur, pour Paroles et Musique n° 28, mars 1983. « Vos chansons m’étonnent, elles vont étonner le public », lui avait dit Canetti à leur première rencontre en lui proposant un essai d’un soir dans le spectacle de Francis Claude (également homme de radio et coauteur de La Vie d’artiste avec Léo Ferré) : « Je crois que vous le connaissez. Il y a aussi Jacques Brel… »

30

Également à l’affiche : le chanteur suisse Pierre Dudan, la jeune Nicole Louvier, le chansonnier Pierre-Jean Vaillard et le groupe les Trois Ménestrels qui, dès l’année suivante, allait être accompagné par Gérard Jouannest au piano.

31

Neveu de Bruno Coquatrix (décédé le 1er avril 1979), Jean-Michel Boris lui succéda également à la direction générale jusqu’en 2001 et le rachat de la salle par Vivendi-Universal. Auparavant, au début des années 1990, il avait réussi avec la fille et la veuve de Bruno Coquatrix, Patricia et Paulette, à sauver l’Olympia face à un projet immobilier qui prévoyait sa démolition pure et simple. Jean-Michel Boris obtint même de Jack Lang, alors ministre de la Culture, le classement de la salle au titre du patrimoine culturel.

32

Avec Michel Delpech, en l’occurrence.

33

Paroles et Musique n° 21 (propos recueillis par Jacques Vassal) et Chorus n° 65 (« La Chronique de Jean-Michel Boris »).

34

Charley Marouani, op. cit.

35

Ce qu’il vous faut, 1956 © Éditions Carrousel.

36

En juin 1982 et octobre 1988 (n° 21 et 83 de Paroles et Musique), puis à l’automne 1998 et 2008 (n° 25 et 65 de Chorus).

37

Jean-Pierre Leloir a réalisé de nombreuses pochettes de disques de Jacques Brel qui, malgré sa phobie des photographes, acceptait volontiers de poser régulièrement pour lui en studio. Dans le blog de l’auteur, « Si ça vous chante », on peut d’ailleurs visionner un document exceptionnel datant de décembre 1964, où Brel parle de Leloir, de la photo et des photographes en général (voir « Sur les traces de Jacques Brel — 2 », du 26 novembre 2011). Après son décès le 22 décembre 2010, à l’âge de soixante-dix-neuf ans, on trouvera aussi sur « Si ça vous chante » un hommage sous le titre « L’œil de la musique », mis en ligne le 4 janvier 2011.

38

Chorus n° 20 (été 1997), puis n° 36 (été 2001).

39

Également auteur-compositeur-interprète, directeur artistique, journaliste et historien de la chanson française, Marc Robine est décédé le 26 août 2003. Voir notre hommage intitulé « Marc Robine, le colporteur de chansons » sur le blog « Si ça vous chante » (26 août 2010).

40

Sans même parler de Si ça vous chante et de son Don Quichotte d’avatar…

41

On n’oublie rien, 1962 © Éditions Intersong-Paris.

42

Il est fréquent, dans la navigation hauturière, que deux bateaux se suivent de près, pour faire face à d’éventuels incidents. C’est d’ailleurs à Vic et Prisca que Jacques confia le soin de garder un œil sur l’Askoy, dans la marina de Carabellada, au Venezuela, le temps de son aller-retour Caracas-Bruxelles avec Maddly pour son premier contrôle médical.

43

Je suis un soir d’été, 1968 © Éditions musicales Pouchenel.

44

Préface de Marc Robine, Grand Jacques, le roman de Jacques Brel, Chorus/Anne Carrière, 1998.

45

Paroles et musique de Pierre Perret © Éditions Adèle, 1976.

46

À son tour, le 26 mars 2005, Maud Fontenoy laissera son empreinte dans cette baie de Tahauku en y débarquant d’un canot de 7,50 mètres sur 1,60, l’Océor, après un périple de soixante-treize jours et près de 7 000 km à la rame, reliant le Pérou (elle avait quitté Callao le 12 janvier) à la Polynésie. À vingt-sept ans, elle devenait ainsi la première femme à traverser le Pacifique à la rame, en suivant l’itinéraire du radeau Kon-Tiki de Thor Heyerdahl qui avait réalisé cette même traversée en 1947 (mais jusqu’à Tahiti, soit 1 000 km de plus) en cent un jours, aidé d’une voile rudimentaire.

47

Paul-Robert Thomas, Jacques Brel, « J’attends la nuit », Le Cherche Midi, 2001.

48

Elle sera certifiée le 23 novembre 1976, par le Service de l’aviation civile de Tahiti, sur sa licence de pilote.

49

Une confirmation, plus exactement : trois ans plus tôt, lors d’une tournée au Québec en mars 1961, avec son ami Raymond Devos, il avait été convié par un copain, le mime Marcel Cornélis, à une balade en avion au-dessus des lacs et de la grande forêt. Ce fut « un éblouissement. À peine descendu du petit monomoteur à hélice, Jacques lance à la cantonade que, dès son retour en France, il se mettra au pilotage » (Marc Robine, Chorus n° 25, op. cit.).

50

Son second film en qualité de metteur en scène (après Franz, avec Barbara et lui-même dans les rôles principaux, dont la première avait eu lieu à Bruxelles un an auparavant, le 1er mars 1972), dans lequel on voit défiler nombre de ses amis : Danièle Évenou, Charles Gérard, Juliette Gréco, Franz Jacobs, Claude Lelouch, Michel Piccoli, Lino Ventura…

51

Bernard Chabbert (qui témoignait ainsi le 12 avril 2003 sur le forum de son site Internet pegase.tv) réalisera ensuite pour France 3 un reportage à Hiva Oa sur la restauration du Jojo. On peut voir des images du survol de Madagascar, avec Brel aux manettes du Gardan, dans la vidéo déjà citée Brel ou « Jacky » à Madagascar.

52

Construit en 1956 à Wichita, au Kansas, il a été importé en Polynésie en octobre 1975 par la société Tahiti Air Tour Service, pour le compte d’un jeune pilote privé qui s’en servait pour ravitailler le marché de Papeete en produits frais depuis l’exploitation d’une entreprise familiale de pêche et d’agriculture.

53

Paul-Robert Thomas, op. cit.

54

Avant de nous quitter en 2010, Paola aura eu le petit bonheur de voir « sa » chanson remise au goût du jour et devenir un des tubes de l’été 2008, interprétée par Albert de Paname.

55

D’où l’importance pour toute cette zone de l’Océanie du Festival des arts des Marquises, qui se tient tous les deux ans depuis 1985 dans une île différente de l’archipel.

56

Attention ma vie, Jean-Claude Lattès, 1994.

57

À l’auteur.

58

Jef, 1964 © Éditions musicales Pouchenel.

59

Ma chère et tendre © Emi Music Publishing France/Dièse productions.

60

Paul-Robert Thomas, op. cit.

61

Avec Frédéric Dard, lui aussi grand amateur de chansons d’expression française — et auteur de la comédie musicale Monsieur Carnaval (où fut créée La Bohème), mise en musique par Charles Aznavour et interprétée, pour le rôle titre, par Georges Guétary —, nous partagions souvent anecdotes et impressions. À propos de Brel, qu’il avait rencontré à plusieurs reprises, il me livra ce souvenir savoureux de ses adieux à l’Olympia, « quand il revient sur scène, en peignoir. J’étais avec Guétary et on va l’attendre en coulisses, à la fin, avec plein de monde : c’était le mausolée de Lénine, à la grande époque… [rires] On est devant sa loge, il arrive et moi, tu me connais, toujours dans le feu de l’enthousiasme, je lui dis : vous êtes formidable, vous êtes ceci, vous êtes cela… et lui, impassible, qui me coupe : “Non : belge !” C’est chouette, non ? Il m’a coupé la chique ! Moi, j’étais plein d’enthousiasme et lui… “belge” ! »

62

Cinq ans après leur divorce (fin 1966), Marina Vlady se remariera avec le grand chanteur contestataire russe Vladimir Vissotski. Jean-Claude Brouillet, lui, témoignera de ses aventures gabonaises et polynésiennes dans deux récits passionnants : L’Avion du Blanc et L’Ile aux perles noires (Robert Laffont, 1972 et 1984).

63

En fait, moins de deux ans.

64

Antoine, Barclay, 1987.

65

Paul-Robert Thomas, op. cit.

66

Une histoire que l’on peut découvrir à travers les deux premiers ouvrages de Melville : Taipi, ou Typee en version américaine (1846), suivi un an après d’Omoo (sous-titré « Un récit d’aventures dans les mers du Sud »).

67

Sa fille, Flora Tristan-Moscoso (la grand-mère de Paul), marqua plus tard l’histoire du féminisme en France, par ses actions comme par ses écrits, dont Pérégrinations d’une paria (1838), avant qu’un autre de ses ouvrages, L’Unité ouvrière (1843), ouvre la voie à un socialisme internationaliste. « Il n’est peut-être pas de destinée féminine, dira André Breton, qui, au firmament de l’esprit, laisse un sillage aussi long et aussi lumineux. » Et dans L’Odyssée de Flora Tristan, le grand écrivain péruvien Mario Vargas Llosa abondera dans ce sens, non seulement « parce que dans le vaste catalogue des promoteurs des utopies sociales au XIXe siècle, Flora Tristan est la seule femme, mais surtout parce que sa volonté de reconstruire la société sur des bases entièrement nouvelles est née de son indignation devant la discrimination et la servitude dont étaient victimes les femmes de son temps, ce qu’elle éprouva, comme bien peu, dans sa propre chair ». Belle hérédité pour un peintre qui, lui aussi, se distingua par son combat contre les injustices et les abus de pouvoir dont étaient victimes les Marquisiens…

68

La ville s’endormait, 1977 © Famille Brel.

69

Pour être exact, il vécut près de trois ans à Bruxelles avec sa femme Miche, du jour de leur mariage, le 1er juin 1950, jusqu’à son départ de la cartonnerie familiale, le 31 mai 1953, pour tenter l’aventure de la chanson à Paris.

70

Maddly Bamy, Tu leur diras, Éditions du Grésivaudan, 1981.

71

Elle recèle les plus beaux vestiges archéologiques de l’histoire de ce peuple : grands tikis sculptés dans la pierre, dont les fameux moaï de l’île de Pâques ne sont peut-être que les héritiers, et impressionnants lieux de culte, de réunion et d’habitation, qu’il faut mériter en s’enfonçant dans la forêt vierge peuplée de moustiques (et surtout d’une race endémique de moucherons piqueurs, autrefois confinés aux plages et aux rivières, les redoutables nonos).

72

C’est une réplique en bronze qui s’y trouve aujourd’hui, la statuette originale étant conservée au Musée d’Orsay. Réalisée en grès cuit lors de son ultime séjour parisien, en décembre 1894, Gauguin la réclama en 1900 à son ami Daniel de Monfreid (qui, entre-temps, avait tenté en vain de la vendre) pour la mettre sur sa tombe à Hiva Oa. Mais ce dernier ne donna pas suite à sa demande.

73

Paul-Robert Thomas, op. cit.

74

Et l’or de leur corps, paroles et musique de Gérard Manset, 1985.

75

Maddly Bamy, Pour le jour qui revient…, Yva Peyret éditeur (Suisse), 1988.

76

Prisca Parrish, Jacques Brel, l’Homme et la Mer, Plon, 1993.

77

Journaliste, poète et écrivain symboliste, auteur notamment de La Littérature de tout à l’heure, Charles Morice (1861–1919) écrivit à la fin de sa vie un livre sur son ami, Paul Gauguin, édité à Paris par H. Floury.

78

Auprès d’Eddy Przybylski (pour Jacques Brel, la valse à mille rêves, L’Archipel, 2008), le dernier des rares biographes de Brel à s’être rendus sur place (après Pierre Berruer, Olivier Todd et Marc Robine, les deux premiers au début des années 1980, le troisième en 1998 et le quatrième dix ans plus tard).

79

Des projecteurs « portables » japonais Tokiwa, de type T-60 aujourd’hui exposés à l’Espace Brel d’Atuona (mais aussi à la rouille !).

80

L’Enfance (© Éditions musicales Pouchenel), tirée du film Le Far West, 1973.

81

Rapporté par Eddy Przybylski, op. cit.

82

Eddy Przybylski, op. cit.

83

Maddly Bamy, Tu leurs diras, op. cit.

84

Le groupe de jeunes femmes qui accompagnait Claude François sur scène.

85

Eddy Przybylski, op. cit.

86

Propos recueillis en 2003 par l’agence Tahiti Presse.

87

Maddly Bamy, op. cit.

88

Le Bon Dieu, 1977 © Famille Brel.

89

Maddly Bamy, op. cit.

90

Ibid.

91

La liste complète est publiée dans Jacques Brel, une vie, d’Olivier Todd, Robert Laffont, 1984.

92

C’est dans ce jardin que sera prise (avec l’appareil apporté par mère Rose) la photo de Brel (habillé de blanc et joignant les mains) avec les sœurs, un jour qu’il les avait toutes invitées à déjeuner chez lui.

93

Eddy Przybylski, op. cit.

94

Maddly Bamy, op. cit.

95

L’album Lama chante Brel (Philips) sortira après la mort de Brel, en 1979.

96

Il s’agit du troisième album 25 cm, paru en juin 1958, et débutant par Demain l’on se marie.

97

Eddy Przybylski, op. cit.

98

Paul-Robert Thomas, op. cit.

99

Eddy Przybylski, op. cit.

100

À Eddy Przybylski, auteur de Jacques Brel, la valse à mille rêves (op. cit.), la bio la plus complète consacrée au Grand Jacques, avec celle, antérieure de dix ans, de Marc Robine.

101

Un jour d’agapes un peu trop arrosées, il sera victime d’hydrocution en plongeant de son bateau : sur sa pierre tombale, quelques mètres plus haut que celles de Brel et Gauguin, on a sculpté une grappe de raisin en guise d’épitaphe !

102

Curiosité : en 1970, Brel écrivit les textes des chansons d’une comédie musicale pour enfants, restée inédite, Le Voyage sur la lune ou Ce qui s’est réellement passé le 21 juillet 1969 à 2 h 56 T.U. (livret de Jean-Marie Landier, musiques de François Rauber), parmi lesquelles une Chanson de Victorine.

103

Plus précisément une Toyota Land Cruiser FJ40 vert foncé.

104

À l’extrême est de l’île, à proximité du site archéologique peut-être le plus riche et le plus étendu (près de deux hectares) de la civilisation marquisienne, à son apogée avant l’arrivée des Européens.

105

Paul-Robert Thomas, op. cit.

106

La piste longeant l’océan qui va d’Atuona à Taaoa, à l’extrémité sud de la baie des Traîtres (et ne se poursuit, encore aujourd’hui, que par une piste cavalière en direction du nord-ouest) ; là où s’offre aux regards la petite île de Tahuata (70 km2) séparée seulement d’Hiva Oa par le canal du Bordelais, un bras de mer large de 4 km.

107

Tu leur diras, op. cit.

108

Des lieux de culte et d’habitation impressionnants, des sculptures étonnantes (des tikis, représentations d’« hommes-dieux »), des pétroglyphes restant à déchiffrer, etc., qu’il faut souvent aller dénicher en pleine brousse.

109

On pense généralement que les Marquisiens sont à l’origine du peuplement de l’île de Pâques, son dialecte (le rapanui) et ses statues monumentales (les fameux moaï) présentant bien des analogies avec la langue et les tikis des Marquises. À noter qu’en rapanui, le nom de l’île de Pâques (d’une superficie moitié moindre que celle d’Hiva Oa) est Motu Motiro Hiva, ce qui signifie « îlot aux oiseaux sur la route d’Hiva ».

110

Les gendarmes rédigeaient des rapports dans lesquels Gauguin était traité d’anarchiste, de fou dangereux, d’alcoolique invétéré.

111

Préface à Poète… vos papiers, 1956. Léo Ferré enregistra un texte condensé de celle-ci, en 1973, dans l’album Il n’y a plus rien.

112

Maurice Malingue, Gauguin, Lettres à sa femme et à ses amis, Grasset, 1946.

113

Le pasteur Vernier, qui avait étudié la médecine, était un missionnaire que Gauguin estimait et consultait de temps à autre. Début avril 1903, un mois juste avant sa mort, il lui avait fait porter ce mot : « Serait-ce abuser que de vous demander une consultation, mes lumières devenant tout à fait insuffisantes ? Je suis malade. Je ne peux plus marcher. »

114

Journaliste à Ouest-France, Pierre Berruer (décédé en mai 1996) a notamment écrit une superbe biographie de Gauguin, Le Bon Dieu n’a pas d’oreilles, Plon, 1986. Il fut aussi le premier biographe de Brel à se rendre à Hiva Oa.

115

Maddly Bamy, op. cit.

116

Ibid.

117

Ibid.

118

Paul-Robert Thomas, op. cit.

119

La Chanson des vieux amants, 1967.

120

Vivre debout, 1961 © Éditions musicales Pouchenel.

121

La Cathédrale, 1977 © Famille Brel.

122

Ayant prévu une grande bibliothèque sur le bateau, Jacques avait dressé une longue liste des livres à acheter, « dont certains, précisera Maddly, spécialement dans l’intention de me les faire lire ».

123

Il lui en faudra quatorze de plus, à cause du pot au noir…

124

Eddy Przybylski, op. cit.

125

Bruxelles, 1962 © Nouvelles Éditions musicales Caravelle/Pouchenel.

126

Le Testament, Georges Brassens, 1955.

127

Prisca Parrish, op. cit.

128

Thierry Denoël, Pierre Brel, le frère de Jacques, Le Cri, Bruxelles, 1993.

129

Maddly Bamy, op. cit.

130

Paru dans Le Hérisson n° 1504, daté du 13 au 15 février.

131

Olivier Todd, op. cit.

132

Pierre Perret, A cappella, des Trois Baudets à l’Olympia, Le Cherche Midi, 2008.

133

Chorus (Les Cahiers de la chanson) n° 67, printemps 2009.

134

« Suivant avec intérêt votre quête du souvenir de Jacques Brel, nous écrira Antoine en 2012, j’ai plaisir à vous dire que j’ai fait récemment don en toute propriété à la Fondation de France Brel des quelques images en super 8 (malheureusement en mauvais état de conservation) que j’avais tournées lors de la rencontre qui donna plus tard lieu à une si mauvaise interprétation. On y voit Jacques Brel très joyeux, ne cessant de faire le clown, comme à son habitude. »

135

Pierre Perret, op. cit.

136

Marc Robine, op. cit.

137

Des néologismes typiquement bréliens, expliquera Marc Robine, « pour décrire une situation en deux mots, sans avoir besoin de plus amples explications. Le panamá est un chapeau et le partagas un cigare ; avec ces deux accessoires, tout le personnage est campé ».

138

Knokke-le-Zoute tango, 1977 © Famille Brel.

139

Charley Marouani, Une vie en coulisses (op. cit.), dont sont tirés ici des extraits de sa correspondance avec Brel.

140

La Cathédrale, chanson écrite en 1977 à Hiva Oa.

141

À l’auteur.

142

Charley Marouani, op. cit.

143

Paroles et Musique n° 21, juin 1982 (propos recueillis par Jacques Vassal).

144

Ibid.

145

Engagé en 1968 dans la première course autour du monde, sans escale et en solitaire, Bernard Moitessier parviendra le premier devant la ligne d’arrivée. Mais, au lieu de la couper « et d’empocher la double récompense promise — une petite fortune pour l’époque —, il vire de bord au dernier moment et met le cap sur une destination inconnue ! Dès lors, sa légende est en marche. La presse se passionne pour ce “hippie des mers”, chevelu et barbu, qui vient de renoncer, d’un simple coup de barre, aux honneurs et à l’argent qui lui étaient dus. Ce geste incroyable, au lendemain de mai 1968, prend une résonance inouïe. Plus qu’un héros, Moitessier devient un symbole vivant ». (Marc Robine, op. cit.) Parti de Plymouth, en Angleterre, le 22 août 1968, il touchera terre à Tahiti, le 21 juin 1969, après dix mois de solitude et un périple d’environ soixante-dix mille kilomètres ; la plus longue distance jamais parcourue, d’une traite, par un navigateur solitaire. Puis il s’installera définitivement en Polynésie, d’abord sur l’atoll d’Ahé, dans l’archipel des Tuamotu, ensuite à Moorea (1978), et racontera ce voyage aux allures initiatiques dans La Longue Route, qui, plus qu’un récit maritime, est une véritable réflexion philosophique sur la vanité, les faux-semblants, le pouvoir et l’argent. Bernard Moitessier est décédé le 16 juin 1994.

146

Marc Robine, op. cit.

147

Mon enfance, 1967 © Éditions musicales Pouchenel.

148

Allons il faut partir, 1970 (extrait du Voyage sur la lune) © Famille Brel.

149

Charley Marouani, op. cit.

150

Allons il faut partir.

151

Mon enfance.

152

À Jean Clouzet, Jacques Brel, 1964, Seghers, collection « Poètes d’aujourd’hui ».

153

Plus personne, aujourd’hui, ne donne autant de concerts qu’à l’époque, où l’on se produisait chaque fois qu’on était sollicité. Désormais, les artistes les plus célèbres se contentent d’une tournée limitée dans le temps après la sortie d’un nouvel album, puis se retirent de la scène en attendant le suivant.

154

Paul-Robert Thomas, op. cit.

155

Curiosité : ce sont les tikis d’Hiva Oa qui ont inspiré les sculptures extraterrestres d’Hergé dans Vol 714 pour Sydney — on a retrouvé des photos le démontrant dans ses archives personnelles — et peut-être aussi, en tout cas ça y ressemble fort, le fameux ET de Spielberg ; coïncidence : Tintin (que Spielberg portera à l’écran) est né en 1929, la même année que Brel.

156

Il appartient alors au père de Guy Rauzy, le maire d’Atuona. Aujourd’hui, il est devenu par héritage la propriété de Serge Lecordier (et de son épouse Renée, sœur de Guy Rauzy), l’homme qui est à l’origine de l’Espace Brel : « À la mort de mon beau-père, les terrains ont été redistribués et c’est ma femme et moi-même qui l’avons récupéré, comme un clin d’œil de Jacques Brel. Nous avons décidé de le laisser en l’état. »

157

Maddly Bamy, op. cit.

158

Érick et Maddly Bamy, Deux enfants du soleil pour deux monstres sacrés, Christian Pirot éd., 2003.

159

Paul-Robert Thomas, op. cit.

160

Jacques Brel en a beaucoup voulu à Leny Escudero parce qu’il a cru, semble-t-il, que celui-ci courtisait Sylvie Rivet, dont il était à cette époque très amoureux, voire qu’il en avait été l’amant, « alors que nos relations, assure l’auteur de Pour une amourette, étaient d’ordre purement professionnel : elle dirigeait le service de presse de Philips. Et ça me rendait très malheureux, car j’avais une immense admiration pour lui et je ne comprenais pas cette haine tenace à mon égard. C’est d’autant plus regrettable que, même si le disque de Ballade à Sylvie est sorti en 1962, quand il était avec elle, j’avais écrit la chanson bien avant, à l’adolescence… » (Leny Escudero à l’auteur, mars 2013.)

161

Propos recueillis par Daniel Pantchenko pour Chorus n° 25 (op. cit.). Gréco a chanté Le Diable (Ça va) l’année même de sa création (1954), puis Brel a écrit spécialement pour elle Vieille (1963) et Je suis bien (1967), avant de lui offrir finalement la primeur de Voir un ami pleurer (1977), qu’elle enregistra un peu avant lui.

162

Olivier Todd, op. cit.

163

Les F…, 1977 © Famille Brel.

164

Ibid.

165

Tu leur diras, op. cit.

166

Dans sa chanson Je suis flamand, album n° 2, prod. Canetti, 1979.

167

À l’auteur, pour le dossier Brel de Paroles et Musique n° 21, juin 1982.

168

Son dernier récital a eu lieu le 16 mai 1967, à Roubaix, au Casino, une salle de cinéma et de spectacles de mille huit cents places.

169

À l’auteur, pour Paroles et Musique, op. cit.

170

Hé, Jacky ! (1982), chanson inédite de Bruno Brel.

171

Marseillaise installée à Montréal, Clairette Oddera tenait une boîte à chansons où Brel aimait à finir ses soirées lorsqu’il chantait à la Comédie-Canadienne (chaque année de 1961 à 1965, puis en 1967). Au Québec, son dernier récital eut lieu à Chicoutimi le 9 avril 1967.

172

Marc Robine, Chorus n° 25 (op. cit.).

173

Bruno Brel, Hé, Jacky ! (op. cit.).

174

Monsieur Barclay, 1965 © Éditions Méridian.

175

Maddly Bamy, op. cit.

176

Avec élégance, 1977 © Famille Brel.

177

Pour ces Chansons de Brel (comme pour L’œuvre poétique de Brassens), un tirage complémentaire de quatre mille sept cents exemplaires sera effectué ensuite dans un format légèrement inférieur (33 × 26 cm).

178

Maddly Bamy, op. cit.

179

À ne pas confondre avec son homonyme Raymond Moretti, grand peintre niçois (1931–2005) et amateur de jazz et de chanson, à qui l’on doit notamment des peintures, affiches et pochettes de disques représentant Brassens, les Frères Jacques, Michel Legrand, Claude Nougaro… ou Jacques Brel croqué en « Seigneur de la Mancha » (1985).

180

Chansons de Jacques Brel, Éditions du Grésivaudan, Seyssinet-Pariset, 1979.

181

Marc Robine, op. cit.

182

Jean-Roger Caussimon, Le Voilier de Jacques, 1979.

183

Maddly Bamy, op. cit.

184

Érick et Maddly Bamy, op. cit.

185

L’Ostendaise, 1968 © Éditions musicales Pouchenel.

186

Maddly Bamy, De l’amour à vivre, Christian Pirot éd., 2006.

187

Prisca Parrish, op. cit.

188

Ni goélette ni ketch, donc, qui sont également des deux-mâts mais placés différemment : le ketch a son grand mât dans le premier tiers avant du bateau et le second, beaucoup plus petit (le « mât d’artimon »), en avant de la barre ; la goélette possède soit deux mâts égaux soit le grand à l’arrière et le petit (le « mât de misaine ») à l’avant. Sur le yawl, le grand mât est à l’avant et le petit (appelé familièrement « tapecul ») est situé en arrière de la barre. (Source : Marc Robine, op. cit.)

189

L’Askoy I (dont le nom en norvégien signifie « île des frênes ») fut construit en 1937 par le même Hugo Van Kuyck et appareilla en 1938 pour un tour du monde scientifique avant d’être stoppé à Panamá, où son propriétaire le vendit pour regagner Anvers et s’illustrer aux côtés des Alliés pendant la guerre. Curiosité : en 1920, Van Kuyck avait baptisé son premier bateau du prénom de… Marieke.

190

Prisca Parrish, op. cit.

191

Olivier Todd, op. cit.

192

Jef, revue trimestrielle de la Fondation Brel, n° 68, 2e trimestre 1995.

193

Ibid.

194

Fort maladroits, ils resteront à bord moins de trois mois, le temps de traverser la Manche et de longer les côtes anglaises jusqu’à l’archipel des Scilly, à l’extrémité sud-ouest de la Cornouaille, où l’Askoy fera une première escale. Le 21 août, celui-ci mettra le cap sur les Açores avec deux nouveaux matelots, deux jeunes Anglais, Terry et Phil, qui, brillant eux aussi par leur incompétence, débarqueront en arrivant à Horta, le 2 septembre 1974 à l’aube.

195

Maddly Bamy, Tu leur diras, op. cit.

196

Grand Jacques, le roman de Jacques Brel, op. cit.

197

Le 5 février 1964, Hrissa Chouridis, épouse Pélissier, pilote de démonstration chez Wassmer, devenait la troisième femme à réussir l’exploit de traverser l’Atlantique Sud en monomoteur, en empruntant la célèbre ligne de l’Aéropostale où Jean Mermoz perdit la vie. Elle avait décollé d’Issoire le 27 janvier 1964, puis traversé l’océan (en douze heures et quarante minutes) de Dakar à Natal, au Brésil, avant de débarquer à Rio de Janeiro. Avant elle, seules Joan Batten et Maryse Bastié avaient fait de même, respectivement le 13 novembre 1935 et le 30 décembre 1936, après Jim Mollison le 9 février 1933, premier pilote à traverser seul l’Atlantique Sud de Thiès à Natal.

198

Orly, 1977 © Éditions musicales Pouchenel.

199

Prisca Parrish, op. cit.

200

Olivier Todd, op. cit.

201

Marc Robine, op. cit.

202

Maddly Bamy, Pour le jour qui revient…, op. cit.

203

Marc Robine, op. cit.

204

Charley Marouani, op. cit.

205

Maddly Bamy, Tu leur diras, op. cit.

206

Jef (op. cit.). France Brel vogua sur l’Askoy du port d’Anvers jusqu’à Fort-de-France, c’est-à-dire du 24 juillet 1974 au 26 janvier 1975, en passant par les Canaries (et le fameux réveillon de Noël en compagnie d’Antoine).

207

Le Soir, 19 mars 2003, supplément « Brel 25 ans, Brel Bruxelles 2003 ».

208

Jef (op. cit.).

209

Jean-Roger Caussimon, op. cit.

210

Devant présenter un poème symphonique à son examen de composition musicale au Conservatoire de Paris, François Rauber demanda spécialement à Jacques Brel de lui écrire les trois histoires de Jean de Bruges. Le jour de l’examen, le 27 juin 1962, le récitant fut Jean-Christophe Benoît.

211

Il aura fallu attendre le printemps 2013, soit cinquante ans après le 25 cm, pour que Jean de Bruges sorte enfin dans le commerce. En l’occurrence, dans un CD de François Rauber, Suites d’orchestre, qui s’ouvre sur le poème symphonique dit par Brel (et Janine de Waleyne) et s’achève, en « bonus », par ses trois mouvements en version orchestrale (Classics Jazz France/Universal).

212

Jean de Bruges (L’Ouragan), 1962 © Éditions musicales Pouchenel.

213

Pour le documentaire de Claude Val, Askoy II, le voilier de Jacques Brel, dans la série « Navires de légende » de la Télévision suisse romande.

214

La Dernière Heure, Bruxelles, mai 2008.

215

Le 17 février 2013, Katherine Cleveland est décédée d’un cancer dans sa maison de l’île Oahu (Hawaï) ; elle avait soixante-cinq ans.

216

http ://www.askoyii.be/

217

« Plus d’une vérité est restée longtemps ou totalement sans effet, simplement parce que personne n’a envisagé qu’elle pût devenir réalité », déclara Albert Schweitzer lors de son discours de réception du prix Nobel de la paix, le 4 novembre 1954, à Oslo.

218

Créée en 1981 par France Brel sous forme d’association (ASBL), la Fondation Brel a cédé la place en 2006 aux Éditions Jacques-Brel, dont le siège à Bruxelles abrite aussi, depuis 2011, la nouvelle Fondation Jacques-Brel, désormais d’utilité publique (voir « Annexes »).

219

Jean-Roger Caussimon, op. cit.

220

Cette rencontre, montée le 6 janvier 1969 par un jeune journaliste indépendant, François-René Cristiani (dans le petit trois pièces de ses beaux parents, rue Saint-Placide à Paris), en collaboration avec Jean-Pierre Leloir, donna lieu à une publication partielle dans le numéro de février du mensuel Rock & Folk et à la diffusion d’extraits sur RTL. Il fallut ensuite attendre l’été 1997 et le n° 20 de la revue Chorus (Les Cahiers de la chanson) pour la découvrir enfin dans son intégralité, puis l’automne 2003 pour la voir publiée en beau-livre : Brel, Brassens, Ferré : Trois hommes dans un salon (coédition Chorus/Fayard).

221

Paul-Robert Thomas, op. cit.

222

Charley Marouani, op. cit.

223

« Je ne pensais pas qu’une chanson pouvait être à ce point bouleversante, et qu’un chanteur pouvait transmettre autant de vie et d’émotion… » (PRT, op. cit.)

224

Claude Lemesle, Plume de stars, 3 000 chansons et quelques autres, L’Archipel, 2009.

225

Paul-Robert Thomas, op. cit.

226

Charles Schmitt sera le dernier gouverneur de la Polynésie française (du 4 décembre 1975 au 13 juillet 1977) et le premier haut-commissaire de la République en Polynésie française, mais seulement pendant trois mois et demi (du 13 juillet 1977 au 31 octobre 1977), du fait de son décès accidentel par noyade.

227

Paul-Robert Thomas, op. cit.

228

Claude Lemesle, op. cit.

229

Ibid.

230

Ibid.

231

À l’auteur.

232

Une chanson de son deuxième album (1976), où il évoquait aussi Gréco et d’autres artistes appréciés de Brel : « Quand vous chantiez en ce temps-là / L’argent ne faisait pas la loi / Les hit-parades n’existaient pas / Du moins, ils n’étaient pas de poids / Et Trenet avait mis des années / Brassens commençait à emballer / Et Bécaud astiquait son clavier / Monsieur Brel ne parlait pas encore des folles… »

233

Chanson extraite de son quatrième album (1977), Et la fête est finie…

234

En fait, l’album éponyme était paru un an plus tôt, en novembre 1975.

235

À la clinique Hartmann de Neuilly, en septembre 1978.

236

Maddly Bamy, Tu leur diras, op. cit.

237

Ibid.

238

Jean Ferrat, La femme est l’avenir de l’homme, 1975 © Productions Alleluia.

239

Claude Lemesle, op. cit.

240

Pour le jour qui revient…, op. cit.

241

Souvent, dans le show business, les artistes reçoivent les représentants de la presse à la suite, pour ne pas dire à la chaîne, « évacuant » ainsi la plupart des périodiques nationaux et régionaux en une ou deux journées seulement, à raison de courts entretiens standardisés de promotion. Avec Ferrat, rien de tel ce jour de décembre 1980 (ni les nombreuses fois suivantes), mais plusieurs heures de conversation sans tabou et dans une ambiance chaleureuse. À la fin, il m’accorda même tout le temps nécessaire à une séance photo en vue de la couverture du numéro concerné (Paroles et Musique n° 7, février 1981).

242

Au début des années 1960, Brel lui confia l’édition de plusieurs chansons dont La Fanette, reprise par Isabelle Aubret, et Vieille, écrite pour Juliette Gréco.

243

« L’Invité du dimanche », diffusée le 16 mars 1969 sur la deuxième chaîne : trois heures en direct autour de l’écrivain Jean-Pierre Chabrol. Furieux du ton libertaire de l’émission, le directeur de la chaîne exerça ensuite des représailles à l’encontre de son équipe et fit en sorte que Ferrat, dès lors, fût interdit d’antenne.

244

Déclaration rapportée notamment par Olivier Todd (op. cit.) et par Jean-Dominique Brierre (Jean Ferrat, L’Archipel, 2003).

245

Claude Lemesle, op. cit.

246

À l’auteur.

247

Ibid. À côté de ses activités d’auteur, Claude Lemesle anime lui-même des ateliers d’écriture, fort courus, qui ont donné naissance aux Stylomaniaques, un spectacle interactif qu’il présente avec ses stagiaires.

248

Claude Lemesle, op. cit.

249

Eddy Przybylski, op. cit.

250

Claude Lemesle, op. cit.

251

Ancien de la Marine nationale, Serge Lecordier est arrivé en Polynésie française en 1967, à l’âge de vingt ans, « pour être affecté aux travaux de préparation des tirs aériens atmosphériques sur les atolls de Mururoa et Fangataufa ». Revenu à la vie civile, il s’est installé en 1980 à Hiva Oa, travaillant dans le tourisme (il loue aujourd’hui des bungalows haut de gamme) et a publié un ouvrage autobiographique, Hanakéé, la baie des Traîtres, Parcours d’une vie aux Marquises (L’Harmattan, 2012), où il témoigne notamment des essais nucléaires auxquels il a participé et de l’irradiation dont il a lui-même été victime.

252

L’une des îles du groupe Sud de l’archipel, où Jacques Brel se rendait chaque semaine pour transporter le courrier ou des passagers.

253

Au journaliste Henry Lemaire, lors d’un entretien réalisé à Knokke-le-Zoute, le 8 janvier 1971, dans le club The Gallery d’un grand ami de Jacques, Franz Jacobs (d’où le titre, Franz, de son film avec Barbara).

254

Eddy Przybylski, op. cit.

255

Tu leur diras, op. cit.

256

Une vie en coulisses, op. cit.

257

On lui doit notamment les superbes séries de Léo Ferré et de Jean Ferrat réalisées en Toscane et en Ardèche pour des rééditions, dans les années 1980, de leur œuvre en 33 tours.

258

Tu leur diras, op. cit.

259

À Bertand Dicale, pour Chorus n° 52, op. cit.

260

Un groupe vocal (deux garçons et une fille), comme il en existait alors beaucoup, interprétant des chansons traditionnelles et du répertoire contemporain.

261

À Yves Lecordier, pour Paroles et Musique n° 21, op. cit.

262

À Paul-Robert Thomas, op. cit.

263

Brel se déplaçait aussi au dispensaire, derrière la Poste, voire chez elle « quand il avait ses crises de douleur, souvent pendant la nuit, et je lui faisais sa piqûre : il ne s’agissait que de calmants » (à Eddy Przybylski, op. cit.).

264

À tort, puisque le disque précédent (J’arrive, Vesoul, etc.) est sorti en septembre 1968, soit moins de neuf ans plus tôt.

265

Maddly Bamy, Tu leur diras, op. cit.

266

À Knokke-le-Zoute, 1971.

267

La… La… La…, 1967 © Éditions musicales Pouchenel.

268

Plume de stars, 3 000 chansons et quelques autres, op. cit.

269

Tu leur diras, op. cit.

270

Selon Olivier Todd, op. cit.

271

Maddly Bamy, Tu leur diras, op. cit.

272

Paul-Robert Thomas, op. cit.

273

Les Bourgeois, 1962.

274

Marc Robine, op. cit.

275

Une vie en coulisses, op. cit.

276

Ibid.

277

Prisca Parrish, op. cit.

278

Maddly Bamy, Pour le jour qui revient…, op. cit.

279

Eddy Przybylski, op. cit.

280

Ibid.

281

Maddly Bamy, Tu leur diras, op. cit.

282

Eddie Barclay, Que la fête continue, Robert Laffont/Cogite, 1988.

283

Chorus n° 45, automne 2003 (propos recueillis par Daniel Pantchenko).

284

Paroles et Musique n° 21, juin 1982 (propos recueillis par Yves Lecordier).

285

Chorus n° 45 (op. cit.).

286

Chorus n° 25, automne 1998 (propos recueillis par Daniel Pantchenko).

287

Ibid.

288

À Paroles et Musique n° 21, op. cit.

289

Ibid.

290

Eddy Przybylski, op. cit.

291

Paroles et Musique, op. cit.

292

Il reprendra néanmoins l’accordéon et poursuivra une brillante carrière d’accompagnateur ponctuel de chanteurs et groupes des années 1990–2000 (Jeanne Cherhal, Thomas Fersen, Loïc Lantoine, Têtes Raides, Olivia Ruiz…) et de soliste compositeur (albums Couka, 2001 ; Versatile, 2007 ; Fiorina, 2009…). À noter dans ce dernier opus une belle reprise des Bourgeois, dont il composa la musique, interprétée par Allain Leprest à la suite d’une rencontre organisée par Chorus.

293

Marc Robine, op. cit.

294

Ibid.

295

Eddy Przybylski, op. cit.

296

Maddly Bamy, Tu leur diras, op. cit.

297

Ibid.

298

Paroles et Musique, op. cit.

299

Serge Le Vaillant, Jacques Brel, l’éternel adolescent, op. cit.

300

À l’auteur.

301

Eddy Przybylski, op. cit.

302

Marc Robine, op. cit.

303

Tu leur diras, op. cit.

304

À l’auteur.

305

Charley Marouani, op. cit.

306

Ibid.

307

Le 6 mai 2008, dans l’émission « Sous les étoiles exactement », sur France Inter, de Serge Le Vaillant (auteur, la même année, d’un beau-livre sur Brel intitulé Jacques Brel, l’éternel adolescent, op. cit.).

308

Tu leur diras, op. cit.

309

« Brel 25 ans, Brel Bruxelles 2003 », Le Soir, op. cit.

310

L’Américaine Sarah Vaughan (27 mars 1924-3 avril 1990) est considérée, avec Ella Fitzgerald et Billie Holiday, comme l’une des trois plus grandes chanteuses de l’histoire du jazz.

311

À Jacques Vassal, pour Paroles et Musique n° 21, op. cit.

312

À Yves Lecordier, pour Paroles et Musique n° 21.

313

À Jacques Vassal, pour Paroles et Musique n° 21.

314

Ibid.

315

Seul bémol dans cette « échappée belle balayant l’ensemble de la vie du chanteur », écrivait notre envoyé spécial à Bruxelles, Jean Théfaine : que cette exposition « ait complètement fait l’impasse sur les femmes qui ont partagé l’existence du Jacquot. Parmi elles, la dernière, Maddly, manque singulièrement dans le paysage » (Chorus n° 45, automne 2003).

316

Par Daniel Pantchenko.

317

Le Figaro, 23 septembre 2003.

318

Au site belge www.dhnet.be

319

À l’auteur.

320

Pierre Perret, op. cit.

321

Ibid.

322

Tu leur diras, op. cit.

323

Ibid.

324

Paroles et Musique n° 21, propos recueillis par Jacques Vassal.

325

À l’auteur.

326

Eddie Barclay a été enterré au cimetière marin de Saint-Tropez, dans une tombe recouverte de reproductions de 33 tours à son nom véritable (Édouard Ruault), avec ses dates et lieux de naissance (26 janvier 1921, à Paris) et de décès (13 mai 2005, à Boulogne-Billancourt) et, en guise d’épitaphe, comme s’il s’agissait du titre du disque, une phrase qui lui était chère : « Que la fête continue ! »

327

Eddy Przybylski, op. cit.

328

Chorus n° 45, propos recueillis par Daniel Pantchenko.

329

Une vie en coulisses, op. cit.

330

A cappella, op. cit.

331

Tu leur diras, op. cit.

332

Le record mondial était jusque-là détenu par les Pink Floyd. Dans l’heure suivant la mise en vente, trois cent mille exemplaires s’écoulèrent dans l’Hexagone. Du jamais vu.

333

Marc Robine, op. cit.

334

À la seule exception technique, pour compenser leurs délais de parution par rapport à la presse quotidienne et aux radios-télévisions, des trois principaux hebdomadaires nationaux, L’Express, Le Nouvel Observateur et Le Point.

335

Le disque fut livré aux radios et autres rédactions au même moment, partout, par des bataillons de coursiers…

336

En compagnie de Louis Bresson, avec qui nous animions un hebdomadaire régional créé ensemble et que l’on retrouvera quelque trente-cinq ans plus tard à Punaauia, tout près du faré où s’installait Brel…

337

Jaurès, 1977 © Famille Brel.

338

Restée inédite jusqu’alors, Marie-Claire Mendès France en confia la teneur (et une copie) à Marc Robine, en vue de son livre Grand Jacques, le roman de Jacques Brel, op. cit.

339

Maddly Bamy, op. cit.

340

L’Homme dans la cité, 1958 © Nouvelles Éditions musicales Caravelle.

341

Fin 1977, le disco, incarné notamment jusque-là par Donna Summer, connaîtra une explosion sans précédent dans l’histoire de la musique et des ventes de disques avec le film Saturday Night Fever, dont l’album, comprenant surtout des chansons des Bee Gees, se vendra à plus de vingt millions d’exemplaires en un an (quarante millions au total).

342

Voir un ami pleurer, 1977 © Famille Brel.

343

L’île la plus au sud de l’archipel.

344

Les Cœurs tendres, 1967 (du film Un idiot à Paris) © Éditions musicales Pouchenel.

345

J’arrive, 1968 © Éditions musicales Pouchenel.

346

Pour le jour qui revient…, op. cit.

347

Tu leur diras, op. cit.

348

Eddy Przybylski, op. cit.

349

Olivier Todd, op. cit.

350

Maddly Bamy, Tu leur diras, op. cit.

351

Ibid.

352

À Henry Lemaire, janvier 1971.

353

Eddy Przybylski, op. cit.

354

Propos tenus par Léon (Jacques Brel) dans son film Franz, 1971.

355

Lucien Israël à Eddy Przybylski, op. cit.

356

À l’auteur.

357

Eddy Przybylski, op. cit.

358

Maddly Bamy, Tu leur diras, op. cit.

359

Olivier Todd, op. cit.

360

Pour le jour qui revient…, op. cit.

361

À l’auteur.

362

Journaliste culturel à Europe n° 1, très apprécié des amateurs de chanson, Jean Serge avait déjà interviewé Jacques Brel à plusieurs reprises. On se souvient en particulier d’une rencontre croisée avec Georges Brassens, enregistrée fin 1965, au cours de laquelle Brel avait déclaré son admiration pour Brassens : « J’insiste sur le sourire de Brassens qui est le plus beau sourire d’homme que je connaisse. […] Je crois que c’est un péché mortel de ne pas écouter Brassens. On peut ne pas l’aimer, on ne peut pas ne pas l’essayer. »

363

Maddly Bamy, Tu leur diras, op. cit.

364

À Eddy Przybylski, op. cit.

365

Pour le jour qui revient…, op. cit.

366

Les paparazzi sont allés jusqu’à tenter de photographier la dépouille de Jacques Brel. Charley Marouani (à l’auteur) : « Avant que je ne quitte l’hôpital pour convoyer le cercueil jusqu’à Hiva Oa, le gardien de la morgue — que je venais de remercier d’avoir veillé à ce que personne ne force l’intimité du lieu en notre absence — m’a déclaré qu’il avait dû éconduire un photographe qui lui avait proposé une grosse somme pour lui laisser prendre une photo ! » À Hiva Oa aussi, plusieurs habitants furent sollicités par des journaux et magazines parisiens (après que leurs envoyés eurent été bloqués par Air Tahiti à l’aéroport de Faa’a) désireux à tout prix de leur acheter des photos des obsèques.

367

Selon la dépêche de l’AFP publiée ce même jour, horaire confirmé depuis par Maddly Bamy. En 2011, dans son album Suppléments de mensonge, Hubert-Félix Thiéfaine écrira ces vers : « Je me regarde au fond des yeux / Dans le miroir des souvenirs / Si partir c’est mourir un peu / J’ai passé ma vie à… partir / Je rêve tellement d’avoir été / Que je vais finir par tomber. » Titre de la chanson ? Petit matin quatre heures dix

368

Cf. Vieillir : « Mourir de frissonner / Mourir de se dissoudre / De se racrapoter… »

369

Pour le jour qui revient…, op. cit.

370

Clara, 1961 © Productions musicales Alleluia Gérard Meys.

371

À l’auteur.

372

Eddy Przybylski, op. cit.

373

Thierry Denoël, Pierre Brel, le frère de Jacques, op. cit.

374

Giulia Salvatori, Annie Girardot, la mémoire de ma mère, Michel Lafon, 2007.

375

En janvier 1972, à Broadway, Mort Shuman avait créé avec Eric Blau la comédie musicale Jacques Brel Is Alive and Well and Living in Paris, qui fut ensuite portée à l’écran par Denis Héroux, en 1974.

376

À côté d’une autre photo représentant Miche et Maddly, sous le titre « Elles pleurent Jacques Brel » et le sous-titre « Sa femme, ses filles, son amie sont venues ensemble lui dire adieu », France-Soir, 12 octobre 1978.

377

Odette Ventura (Lino, Robert Laffont, 1992) : « Nous avons dîné à quatre, avec Maddly, dans sa chambre. Jacques avait commandé un dîner de fête, avec caviar et champagne. Son regard avait une intensité inouïe. La conversation fut très gaie. Lino promit de rejoindre Jacques [à Hiva Oa]. » Le lendemain, précise-t-elle, ils recevaient un petit mot de Brel, plein d’espoir en l’attente de nouvelles retrouvailles : « Oh oui, je vous remercie tous les deux et vous embrasse tendrement. À tout à l’heure. Jacques le Belge. »

378

À l’auteur. Le gouverneur en question, en fait haut-commissaire de la République (le statut de gouverneur ayant pris fin en juillet 1977 avec Charles Schmitt qui accueillit plusieurs fois Jacques et Maddly à sa table, à Papeete), était Paul Cousseran, que Jacques Brel rencontra également pour lui demander de contribuer à l’essor social, médical et culturel des Marquises. Débuté le 18 décembre 1977, son mandat s’acheva le 27 juillet 1981.

379

Eddy Przybylski, op. cit. Malgré tout, des journaux parisiens parviendront à obtenir des photos « volées », qui seront publiées dans les jours suivants.

380

Daté du 7 janvier 1973, il faisait de Miche, son épouse légitime, sa légataire universelle. À Maddly, outre le Jojo et les affaires communes d’Hiva Oa, il laissait un appartement à Paris et un autre à Neuilly, achetés à son nom comme l’avion.

381

Mourir pour mourir (du film Mon oncle Benjamin, 1970) © Famille Brel.

382

Pour le jour qui revient…, op. cit.

383

Maddly Bamy, Tu leur diras, op. cit.

384

Le Bon Dieu n’a pas d’oreilles, op. cit.

385

Eddy Przybylski, op. cit.

386

Pour le jour qui revient…, op. cit.

387

À l’auteur.

388

Pour le jour qui revient…, op. cit.

389

Pierre Berruer, op. cit.

390

« Là-bas, écrit Brouillet (L’Ile aux perles noires, op. cit.), dans le grand giron du Pacifique, se trouve un atoll de forme ovale où, pour la première fois de ma vie, j’ai désigné la place que je me réserve dans le cimetière. Là-bas, au fond d’un lagon, parmi les cathédrales de corail, dorment les nacres aux perles fabuleuses. »

391

Alors deuxième du nom. Aujourd’hui, l’Aranui III est un gros cargo mixte qui n’a plus guère à voir avec la « goélette » initiale que Jacques Brel a connue.

392

Eddy Przybylski, op. cit.

393

Quarante-neuf ans à ce moment-là, l’âge de Brel à ses adieux définitifs.

394

Pour le jour qui revient…, op. cit.

395

Tu leur diras, op. cit.

396

Ibid.

397

Maddly Bamy, Pour le jour qui revient…, op. cit.

398

Achevée d’imprimer le 18 septembre 1981, l’édition originale du Grésivaudan proposait (telles les anthologies de luxe de Brassens et de Brel) 2 volumes grand format (24 × 32) emboîtés dans un coffret ; tirée à 5 000 exemplaires sur vélin d’Arches en feuilles séparées (120 et 140 pages), elle était illustrée de 10 lithographies en couleurs signées Maddly Bamy et de 350 photos inédites (dont 320 en couleurs). Dès mars 1982, des rééditions reliées en un volume unique furent publiées dans un format inférieur, avec une sélection d’illustrations, sous couverture souple ou cartonnée. Enfin, en 1999, l’ouvrage ressortit sous le même titre en édition courante chez Fixot (222 p. et cahier photo de 8 p.).

399

Paris Match, 10 juin 1998.

400

Pour le jour qui revient… (Ce que la mort nous apprend de la vie), éd. Yva Peyret, Suisse, 1988 ; Fleur d’amour, à compte d’auteur, 1992 ; La Parole de Jacques Brel, à compte d’auteur, 1998 ; La Rivière sans rives, roman, Flammarion, 2000 ; La Gymnastique énergétique (Majim), avec Catherine Brosset, éd. du Rocher, 2001 ; Et si la parole de Jacques Brel était vivante ?, éd. du Rocher, 2001 ; Lettre à mon fils que je n’ai pas eu, éd. du Rocher, 2003 ; Deux enfants du soleil pour deux monstres sacrés, avec Érick Bamy, Christian Pirot éd., 2003 ; De l’amour à vivre, Christian Pirot éd., 2006 ; La Force d’aimer, Christian Pirot éd., 2009. Maddly Bamy a également créé en 1998, à Béziers, Le Monde de Brel, un spectacle avec six comédiens-chanteurs autour du répertoire de l’artiste.

401

Maddly Bamy, Pour le jour qui revient…, op. cit.

402

Auprès d’Eddy Przybylski, op. cit.

403

Le Moribond, 1961 © Éditions Intersong-Paris.

404

Pour le jour qui revient…, op. cit.

405

Ibid.

406

Ibid.

407

Alors époux de Marina Vlady qui, rappelons-le, avait été mariée à l’aventurier Jean-Claude Brouillet, lequel céderait quelques années plus tard sa ferme perlière à Robert Wan, l’acquéreur du Jojo de Jacques Brel…

408

Paul-Robert Thomas, op. cit.

409

Ibid.

410

Maddly Bamy, Tu leur diras, op. cit. On peut penser qu’il s’agissait de Jean Dutourd, lequel avait évité alors de faire son « compliment à Monsieur Brel, qui a adapté le livret. Tout semble affadi, poussé vers la niaiserie, avec des formules du genre “Rêver un impossible rêve”. Monsieur Brel ne sait visiblement pas l’anglais, mais il ne sait pas non plus le français ». Si on l’avait encore ignoré, on aurait su aussi, grâce au critique de France-Soir appelé à devenir académicien, que le ridicule ne tue pas. Pas forcément rancunier mais en aucun cas oublieux, Brel ne se privera pas d’une petite vengeance ultérieure en évoquant « les livres de Jean Dutourd » dans Knokke-le-Zoute tango.

411

Ibid.

412

L’Ouragan (Jean de Bruges), 1962.

413

Une vie en coulisses, op. cit.

414

Antonio Machado : « Caminante, son tus huellas / El camino, y nada más / Caminante no hay camino / Se hace camino al andar / Al andar se hace camino / […] Y al volver la vista atrás / Se ve la senda que nunca / Se ha de volver a pisar », 1917 (Campos de Castilla, Chant XXIX : Proverbios y cantares).

415

La grande époque de Brel — cela paraît presque incroyable en regard de la trace laissée auprès de ses contemporains — n’aura duré que cinq ans, de son premier Olympia en vedette, en octobre 1961, où il « casse la baraque », à celui des adieux, en octobre 1966.

416

Entre autres critiques assassines aux premiers temps de son installation à Paris, de 1953 à 1956 (où Brel chante, chaque soir, dans six ou sept cabarets pour une rétribution de misère), France-Soir ne se privera pas d’écrire : « Monsieur Brel est belge : nous lui rappelons qu’il existe d’excellents trains pour Bruxelles… »

417

Jean Corti a été l’accordéoniste attitré de Brel d’août 1960 jusqu’à son avant-dernière tournée (il fut remplacé par André Dauchy lors de la tournée des adieux, de l’automne 1966 au printemps 1967), ayant choisi entre-temps de se consacrer à des activités plus sédentaires. Il a signé ou cosigné aussi la musique de plusieurs de ses chansons, seul (Les Bourgeois), avec Gérard Jouannest (Titine), avec celui-ci et Brel (Les Toros, Madeleine), avec François Rauber et Brel (Les Vieux).

418

Chorus n° 25 (op. cit.), propos recueillis par Marc Robine.

419

Gauguin (Lettre à Jacques Brel), 1990 © Famille Barbara.

420

La Chanson de Van Horst, 1972 © Éditions Pouchenel/Hortensia.

421

Marc Robine, dans « La Chanson de Jacky », dossier spécial de Chorus conçu et coordonné par l’auteur et Mauricette Hidalgo (n° 25, automne 1998).

422

Ibid.

423

Ibid.

424

Paul-Robert Thomas, op. cit.

425

À rapprocher d’une chanson dont l’auteur a choisi lui aussi de « partir » à l’apogée d’une carrière triomphale, en 2002 (mais pour mener une vie de famille normale) : « À tous mes loupés, mes ratés, mes vrais soleils / Tous les chemins qui me sont passés à côté / À tous mes bateaux manqués, mes mauvais sommeils / À tous ceux que je n’ai pas été… » (Jean-Jacques Goldman, À nos actes manqués, 1990.)

426

Les citations sont extraites d’interviews données par Jacques Brel à Europe 1 (1962), France Culture (1967), France Inter (1957, 1962, 1963, 1964, 1966, 1968), la RTB (1960), ainsi que d’entretiens avec Dominique Arban (1967), Jacques Danois (1963), Bernard Hennebert (1970), Henry Lemaire (1971), Prisca Parrish (1975), Paulo Pinho (1967) et un groupe d’étudiants de l’université de Louvain (1968).

427

Pour plus de précisions encore, voir l’ouvrage de Marc Robine, Grand Jacques, Le Roman de Jacques Brel (Anne Carrière/Chorus, 1998), qui recense chaque enregistrement, avec dates, lieux et notes techniques des séances correspondantes.

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