Il apparaîtra sans doute aux lectrices et aux lecteurs que les sept agressions au couteau en un seul week-end dans le centre-ville de Toulouse ne peuvent être qu’issues de l’imagination débordante de l’auteur. Il n’en est rien. Ces sept agressions, sans lien entre elles, en à peine plus de quarante-huit heures, ont bien eu lieu. Je les ai simplement déplacées dans le temps, puisque cela s’est passé en juin et non en octobre 2020. De même, la « lune des chasseurs » existe bel et bien, mais ceux que passionnent ces phénomènes auront constaté que je l’ai décalée d’une petite semaine pour les besoins de la fiction. Enfin, de nombreux faits, anecdotes sur la situation dans les banlieues et dans la police sont inspirés d’événements réels et de témoignages authentiques, seulement travestis pour les besoins du récit et par respect pour les personnes concernées. En revanche, l’histoire principale, celle de « la chasse », est entièrement issue de mon imagination. Car telle est la mission de l’auteur de fiction : inventer des histoires plus vraies que la réalité elle-même. Aussi, « toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé », etc.