CONCLUSION

J’arrive chez nous en marmelade. Je tremble sur mes cannes et je titube. Cris de ma brave Félicie !

— Antoine ! Mon grand ! Je me mourais d’anxiété ! Sans nouvelles de toi depuis hier matin, Grand Dieu, que t’est-il arrivé ?

— Rien, dis-je, une enquête urgente.

— Tu n’es pas malade ?

— Non, je n’ai que sommeil. Écoute. M’man, tu vas mettre le téléphone aux abonnés absents. Et si on sonne, tu ne réponds pas. Je ne suis là que pour toi. Tu entends, M’man : que pour toi, et encore à condition que tu aies un motif valable !

Tel que je me connais, je vais en écraser pendant quinze plombes.

Écoutez-moi bien, bande de navetons, le premier qui me réveille, je lui fais bouffer ma chemise sans sel !

FIN
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