A Robert DEBŒUF
Avec mon affection berjallienne
Tiens, je suis d’humeur.
Je vais t’en pondre un bourré de péripéties.
Un qui cavale, cavalcade, cabriole.
Un qui pète et qui claque. Pif ! Pouf ! Paf ! Ça oui : paf, avec moi, tu peux pas y échapper.
Saignant ! Qu’est-ce qu’on risque, puisque c’est pour rire.
Le titre, j’hésite.
J’aimerais « Coolie de tomates », mais cinquante pour cent des mecs ignorent ce qu’est un coolie, et l’autre cinquante pour cent ce qu’est du coulis ; alors mon jeu de mots je me le carre dans le hangar à thermomètre.
C’est dur de faire le con avec des cons. Si tu joues trop au con, ils te prennent pour un con, et si tu déploies du vrai esprit, ils le trouvent con. C’est con.
Non, dans celui-ci, je vais acharner sur l’historiette. Bien rebondissante à souhait.
Et je te tue, et tu me tutoies, et on danse en tutu. Turlututu chapeau pointu.
Tu vois le genre ? Académique, quoi.
Bon, alors, enfile ta veste, Ernest.
Moi j’enfilerai ta dame.