Tout en alexandrins ! Fallait le faire !
Ça commençait comme ça :
Les jeunes folles pubères à la chatte torride.
Et c’était plein de frifris, de moules, de cramouilles, de chaglattes, de craquettes.
Il m’avait adressé son manuscrit en m’implorant une préface. Devant cette avalanche de sexes féminins, je le lui avais retourné, agrémenté de l’avant-propos ci-après : « Un livre cons. »
Il avait trouvé ça génial « venant de moi » et avait fait imprimer le chef-d’œuvre à compte d’auteur chez un bas requin de l’édition, un de ces écumeurs d’adolescents transis, d’instituteurs inspirés, de dames mal baisées, de retraités désœuvrés soucieux de « laisser une œuvre » avant d’aller se faire offrir des chrysanthèmes à la Toussaint. La couverture était rose (cucul la) praline, ornée d’un cul-de-lampe représentant un soutien-gorge en forme de deux cœurs. Il m’avait torché un envoi pas piqué des hannetons : « Au Grand San-Antonio, sans qui rien ne serait. » La formule était un peu déifiante et devait flatter ma vanité ; elle ne fit qu’ajouter à mon désarroi, car je regrettais de trouver mon nom sur cette plaquette insalubre.
— Que lisez-vous ? me demande Violette dans l’avion qui va nous enturquer.
— Des vers, fais-je. Ou plutôt des asticots de poésie. Une forme, chez moi, de délectation morose !
Je lui résume mon calvaire.
— Vous permettez, commissaire ?
Délicatement, elle me retire des doigts cette brouillade d’alexandrins et entreprend de la lire.
— Il y a du souffle, décide ma compagne de voyage.
— Du souffle et du foutre, ricané-je ; l’opuscule dégouline de sperme.
— Les pieds y sont.
— Vous parlez de ceux que prennent les démones évoquées par l’auteur.
— Un ami à vous ?
— Pas exactement ; ce monument est d’Achille.
— Non !
— Si !
— Il n’a pas signé de son nom ?
— Précaution élémentaire, ma chère madame Watson. Que l’ouvrage arrive sur le bureau du minis-tre de l’Intérieur avec son véritable patronyme sur la couverture, et notre glorieux patron s’en va cueillir les roses de sa propriété de Deauville, malgré les hautes protections dont il jouit.
Elle continue de tourner les pages.
— Il est davantage lyrique avec son stylo qu’avec son pénis, déclare la ravissante, comme se parlant à elle-même.
Ce qui te prouve qu’elle a de l’esprit.
— Il semblerait que vous ne conserviez pas du Boss un souvenir ébloui ?
Elle hocha la tête.
— Les hommes âgés ont plus grands yeux que gros sexe, commissaire. Avec eux, l’amour commence et finit par des baisers d’entresol, pleins de générosité certes, mais que perturbe leur manque de souffle. Et ils écrivent le livre de la même encre que la préface. Le pathétique, c’est les fausses joies que leur causent certaines velléités qu’ils croient miraculeuses mais qui ne se manifestent que pour mieux les humilier. Ah ! ces tentatives inabouties ! Ces chétives érections qu’ils veulent mettre à profit, mais qui les abandonnent avant qu’elles fussent en place, comme si notre sexe effrayait le leur et provoquait la sinistre débandade.
Elle parle en tournant les pages de l’œuvrette faite d’un seul cahier imprimé. Elle lit à voix basse :
— Prodiguer des caresses qui les feront mouiller. Là, il se vante, soupire Violette. Cette humectation qu’il évoque résulte uniquement de ses salivaires.
Elle ferme la plaquette.
— Tenez, commissaire, reprenez cette œuvre : elle m’attriste. C’est de la poésie de naufragé.
Elle dépose l’ouvrage sur mes jambes et omet de récupérer sa main. La présence de cette dernière, loin de m’indisposer, fait immédiatement caracoler Coquette en tête de peloton. Violette a la bienséance de ne pas remuer les doigts. Doux supplice qui meuble parfaitement le temps mort du trajet.
Popaul arc-boute comme Jean Valjean quand il soulève la charrette du vieux roulier coincé dessous.
— Je ne vais pas pouvoir remonter par la cheminée, murmuré-je.
Violette sourit. Tout en laissant sa main inerte, elle demande :
— A propos, Mathias vous a-t-il révélé ce que contenait la capsule découverte dans l’intestin de « Cousin frileux » ?
— Un rouleau de papier si fin, si fin qu’il pouvait se loger dans ce minuscule conteneur, bien qu’il mesurât six mètres de long. Il est couvert de caractères et de dessins follement miniaturisés. Mathias va s’entourer de spécialistes du décryptage et s’attaquer à l’étude du document ; il prévoit que ce sera long.
— « Cousin frileux » arrivait de Tokyo et s’embarquait pour Athènes lorsqu’on l’a tué, n’est-ce pas ?
— Yes, Miss.
— Vous avez son pedigree ?
— J’ai expédié Blanc et Bérurier en Angleterre pour dresser la biographie du bonhomme.
— Bérurier est un demeuré, objecte Violette.
Elle paraît avoir honte de ses débordements anciens, la « créature » inventée par le Vieux.
— Un demeuré doublé d’un grand flic, rectifié-je. Un chien de chasse n’a pas besoin d’être intelligent pour lever le gibier, son instinct lui suffit.
Vexée, elle me prive de sa main frôleuse. Mais mon bigoudi de cérémonie a bon pied bon œil et continue de faire le beau, dressé sur ses pattes de derrière.
Au bout d’un temps assez court, les hôtesses se pointent avec leur petite roulante pour nous délivrer la gamzoule classique : ravier de saumon fumé, macédoine de légumes, petit plat contenant du rôti de dinde à la béchamel, portion de calendos plâtreux, diplomate au rhum, quart de bordeaux.
Je refuse d’un geste mon somptueux plateau.
— Vous n’avez pas faim ? déplore l’hôtesse.
— Une faim d’ogre, réponds-je, mais je ne veux pas la gâcher.
Mustafa Kémal Foutu dirige la section criminelle de la Police d’Istanbul. C’est un homme agréable à l’air sérieux. Il fait prof d’université avec son complet bleu sombre, sa chemise blanche et ses lunettes à double foyer (le double foyer est fréquent chez nos frères musulmans). Le regard noir et brillant, le sourire onctueux, le parler velouté, il se lève avec grâce lorsque nous pénétrons dans son bureau, presse nos dextres avec empressement.
— Très honoré. M. le directeur de la Police parisienne a pris la peine de me téléphoner pour réclamer notre aide ; nous vous sommes entièrement acquis, monsieur le commissaire San-Antonio.
Il m’est donné de constater que ma réputation a survolé l’est de la France, une partie de l’Allemagne, l’Autriche, la Yougoslavie, la Bulgarie, pour pouvoir atteindre le Bosphore.
Il nous propose du thé tout en lorgnant discrètement, mais avec une bite d’au moins vingt-cinq centimètres, les jambes de Violette. Je décline, le thé représentant pour moi le pire des breuvages ; mais mon élégante collaboratrice accepte et me prouvera dans moins de pas longtemps qu’elle sait piloter tasse et sous-tasse avec dextérité, chose qui n’est pas fatalement évidente.
J’expose au policier turc la raison de notre venue au pays des croissants chauds. A mesure que je décris « l’homme à la canne », il prend des notes de droite à gauche en caractères vermicelle.
Je précise le numéro du vol emprunté par le supposé tueur de cousins royaux, ainsi que le jour et l’heure de son arrivée dans l’ancien empire ottoman.
Après cela, Mustafa décroche son turlu et mande de toute urgence deux de ses collègues : MM. Turfoul Ogog, chef de la Police de l’aéroport d’Istanbul, et Huntrou Ammabit, chargé de la « sécurité » des étrangers débarquant en Turquie. Ces personnages affables se montrent très honorés d’avoir à prêter main-forte à un illustre élément de la Police française. Ils nous rient à pleines dents en lissant leurs moustaches à la Omar Sharif et baisent des yeux la chère Violette, très digne dans son fauteuil de cuir.
Ils me promettent d’entreprendre une enquête rapidissime à propos de l’ecclésiastique à la canne. Cette silhouette particulière ne passant pas inaperçue, ils auront du nouveau avant longtemps et nous contacteront à l’hôtel Thagada Veutu où nous allons descendre en quittant nos confrères.
Je les remercie chaleureusement. Avant qu’on ne se quitte, Turfoul Ogog m’apprend qu’il a un frère joaillier au bazar Kükülafrez où j’aurai la faculté d’offrir de ravissants bijoux à la « jolie dame », pour des prix défiant toute concurrence. Il me refile la carte du frelot.
Je ne te parlerai pas de la circulation dans le centre d’Istanbul, car elle est indescriptible. Les automobiles les plus modernes sont mélangées avec des moyens de locomotion bibliques, dont la carriole attelée d’un âne est la plus courante. Des odeurs d’épices, de beignets, d’essence brûlée et de poissons retentissent un peu partout[2]. Je pilote ma Mercedes de louage avec précaution dans cet enchevêtrement d’autobus déglingués, de camions d’avant-guerre (et je te dis pas laquelle), de vélos déclavetés, de voitures à bras poussées (ou halées) par des vieillards chenus (la Turquie est le pays des centenaires).
Le soleil illumine ces univers fiévreux. Des cou-poles de mosquées rutilent un peu partout. Le port est omniprésent. Par des trouées de quartier, on aperçoit des paquebots noirs et ventrus, battant pavillon soviétique, de grands bateaux grecs, blanc et bleu, une flottille dense d’embarcations turques, presque bord à bord sur le Bosphore, pour assurer le trafic entre l’Europe et l’Asie. Ville féerique, ville d’azur et d’or dont les fastes passés festonnent sur les places et les avenues. Orient de légende, à peine mutilé par la poussée du progrès[3].
— C’est superbe, murmure Violette qui en déguste plein les vasistas.
Elle ajoute, après un temps de réflexion :
— Mais si notre homme n’est pas descendu dans un hôtel, on ne le retrouvera jamais dans une cohue pareille !
Curieuse remarque, qui montre que le boulot lui tient à cœur. Et c’est vrai que si le meurtrier (supposé) de « Cousin frileux « loge chez un pote, ça ne va pas être de la tarte aux poils que de lui mettre la main dessus.
L’hôtel Thagada Veutu domine la Corne d’Or. C’est un établissement moderne, mais de style mauresque qui se dresse sur une éminence de terrain, non loin de l’ancien palais de l’émir Kitankül.
Accueil princier. Le personnel de réception est vêtu à l’ancienne, de pantalons bouffants blancs, de gilets rouges brodés de dorures, et coiffé de turbans immaculés, énormes comme des courges de comice agricole.
J’ai retenu deux chambres communicantes, mais au service des réservations ils se sont mépris et nous ont attribué une seule chambre flanquée d’un minuscule salon. Moi, je ferme ma gueule et rejoins Violette, à l’affût devant une vitrine de l’hôtel où sont exposés des bijoux un peu trop orientaux pour qu’on les puisse porter à une sauterie de la mère Elizabeth (de mes) II d’Angleterre. Je la récupère en lui expliquant comme quoi l’hôtel est archicomplet et qu’à la guerre comme à la guerre, je dormirai au salon.
Un ascenseur en forme de cage à oiseaux nous hisse au quatrième. Notre accueilliste délourde une porte et nous voici dans un endroit merveilleux de grâce, avec un immense lit bas, des tapis, des tentures, des meubles byzantins, des miroirs biseautés et une descente de lit en bison teint. La salle de bains est carrelée de fines mosaïques reconstituant l’entrée de Mehmet II à Constantinople en 1453, c’est te dire que ça ne nous rajeunit pas ! Tous les fastes de l’Orient ! Là-dedans, je vais me prendre pour le calife Halhuil Dar Hachid !
Je fais un rapide tour du propriétaire. Le salon est trop exigu pour permettre l’adjonction d’un lit. La môme Violette le constate en même temps que moi, mais reste sur sa réserve, comme ce chef indien qui refusait d’aller au cinéma avec sa squaw.
Sans mot dire, elle débonde sa valdingue et accroche ses harnais dans une des deux penderies ; elle place ensuite, et sans ostentation, de fines et affriolantes lingeries au fond de tiroirs ombreux.
— Aimeriez-vous que je défasse votre bagage ? me demande-t-elle une fois terminée sa propre installation.
— Pensez-vous que je vais vous laisser batifoler dans mes slips de don Juan ! ricané-je-t-il.
Je procède à de hâtifs rangements ; ce qui — s’explique par le fait que je trimbale toujours, tu le sais, un minimum d’effets, conscient qu’un flic qui doit faire le tapin dans la salle de délivrance des bagages à sa descente d’avion est un flic entravé.
Lorsque j’en ai terminé, la môme se plante devant ma pomme.
— Quelles sont vos instructions, commissaire ? Attendre les résultats de l’enquête conduite par nos collègues turcs ?
— Nous sommes tributaires d’eux, souligné-je, du fait que nous ne parlons pas la langue de ce pays. Dans le cas présent, il faudrait retourner à l’aéroport, questionner les préposés des services de police et des douanes, le personnel au sol, les chauffeurs de taxi. Nous en trouverions quelques-uns qui parleraient anglais, peut-être, mais ce serait insuffisant pour mener des investigations cohérentes. Les flics turcs sont nos chiens de chasse, attendons qu’ils nous lèvent le gibier.
— Et en attendant, on fait un peu de tourisme dans la ville ?
— En attendant, moi j’attends, réponds-je non sans finesse. Mais nous ne sommes pas obligés d’attendre à deux et vous pouvez parfaitement aller faire un peu de lèche-vitrines dans le quartier.
Je m’attends à ce qu’elle proteste, me réponde que pas du tout ! qu’elle va rester avec moi à couver le téléphone. Pour être franc jusqu’aux testicules, cette vaste piaule me porte aux langueurs et, franchement, je lui déclencherais volontiers mes manœuvres — d’automne en mer de Marmara. Je m’imagine déjà en séance de décarpillage. Ça s’arrangerait impec, dans des pénombres savamment composées et le silence. La douce décarrade des loques sur sa peau d’ancienne rousse. Froissements polissons. Souffle à peine accéléré. De ci et là, un baiser furtif sur une fossette culière ou un mamelon érectile. La nudation progressive. Les ondes moelleuses. Des fragrances subtiles. Du tiède. Du ouaté. La mise en train de la menteuse aux points stratégiques de la jeune vierge pâmoiseuse. Le départ lent dans la nacelle du plaisir, comme l’écrit Jean-François Revel, à moins que ce ne soit Tailleur-Grillet (on est en automne).
Je me sens en volupté, comme on se sent en colère. C’est incontrôlable. Suave. Un lit pareil, tu penses ! La manière que j’allais me laisser saliver l’archet ; en amour, y a pas de panard géant sans lubrification appro-fondie. La mouillance est la garantie de réussite. Tout envisagé, j’ai déjà. Plus fort que moi. La reniflade des aisselles, par exemple, la pourlèche des orteils, le petit bonjour familier à l’œil de bronze, les battements de cils sur la tronche du gland ! Tout ça faut le prévoir, s’y préparer. Et tu sais quoi ? cette connasse qui murmure :
— Bon, eh bien, puisque vous me le proposez, je vais aller faire un tour.
La vachasse ! J’en suis soufflé. Me voilà avec le dardillon en berne. Il allait se déguiser en chapiteau de cirque et, par sa légèreté insouciante, cette morue le mue en tagliatelle trop cuite ! Elle joue pas le jeu, Violette. Est-ce qu’il nous l’aurait « dévoyée » en la façonnant, Chilou ? Cependant, dans l’avion, il m’a semblé qu’elle était coopérante, la greluse. Certains frémissements ne trompent pas.
Elle va se mignarder le museau devant la grande glace du lavabo, me décoche un beau sourire éclairé au néon et s’emporte.
Seul !
Charognasse !
J’en ai des crispations dans le poitrail. Dis, elle va pas m’infarctuser, la sagouine, avec sa désinvolture ! J’ai toujours eu le pressentiment que je périrais d’un coup de rapière rentrée. Moi, le côté résignance et bite sous le bras, j’sais pas faire. Je suis un inadapté de la membrane foireuse.
Je branche la télé, mais à la tienne ! Y a un gusman aux baffles larges comme un râteau à feuilles mortes qu’est en train de dégoiser plein écran dans son dialecte loukoum. Je vais pas me mettre à apprendre le turc, non ! Je coupe, largue mes pompes, dépose mon bénoche sur un dossier et me flanque à plat ventre sur le lit. Ça ajoute à mes regrets charneux. Un pucier comme je les aime : ni dur, ni mou, avec la flexibilité qui te répercute le coup de tringle dans les bourses par un merveilleux effet de boomerang.
Elle me le paiera.
Je mâchouille de sombres représailles jusqu’au sommeil qui me gagne.
Là, je vais déposer des astérisques, c’est ce qui se fait de mieux, en imprimerie, pour marquer qu’un laps de temps s’écoule.
Mon sub l’attendait intensément, cette sonnerie téléphonique. Eh ben voilà, ça y est : elle se produit. Une ronflade caverneuse, étudiée, faite pour t’appeler sans trop te casser les couilles.
Je me mets à genoux sur mon pieu. C’est crépusculaire autour de moi. Putain, combien de temps ai-je dormi ? Je cherche le biniou près de ma couche. Pas duraille à retapisser, il est pourvu d’un voyant lumineux qui palpite en cas d’appel. Pendant le temps assez bref que je mets à décrocher, je me dis que la Violette n’est pas encore rentrée et qu’elle attige dans son rôle de touriste.
Je porte le combiné couleur d’ivoire à ma frime. Voix mélécassiste d’un standardiste turc qui parle le français comme un acadien ayant vécu en Amérique latine :
— Un téléphone pour vous, Monsieur !
— Merci, feulé-je, biscotte le monstrueux bâillement dont je suis obligé de me séparer.
— Commissaire ?
Merde : Violette !
— Qu’est-ce que vous foutez, bordel ? C’est ça que vous appelez « faire un tour » ?
Elle, calmos :
— Je crois que j’ai retrouvé notre homme.
Alors là, la foudre ! Le seau d’eau ! Le coup de gourdoche !
Je ne peux qu’égosiller :
— Hein ?
Et c’est pas fastoche à égosiller, une exclamation style « Hein ? ». « Comment », ça va encore, c’est expulsif, tu comprends ; tandis que « Hein ? » est un verbe aspiratif. Et du troisième groupe : le plus chenillard !
— Je vous répète que je crois avoir déniché notre type. Sautez dans un taxi et venez dans le quartier de Bézatouva, je vous attendrai devant le tombeau de Fépaça-Gamel.
Elle raccroche, me froissant le tympan.
Hébété, je remets mes grolles, enfile ma veste, me recoiffe et fonce à la lourde.
Il me semble que j’oublie quelque chose ?
Ah ! oui : mon pantalon.