Les sept collines
(Dessins tirés des Rouleaux de Sang d’Otchi, avec les commentaires de Jasper)
Cette scène-là est plus complexe que celle du rouleau précédent, qui dressait un état des lieux du monde et des pouvoirs du chamane. Ici, Otchi raconte une histoire (sa propre initiation ?).
En effet, un individu est allongé sur le sol (Otchi ? Dans le doute, je vais l’appeler le « jeune chamane »). C’est la nuit. Un homme (son maître ?) invoque des esprits. Le jeune chamane commence alors un voyage immobile par l’intermédiaire de son corps astral.
Le corps astral du jeune chamane se rend dans un lieu où se dressent sept collines (d’où le titre de la séquence… je suis perspicace, je sais !).
Dans ce lieu (très certainement) sacré, le jeune chamane rencontre un homme (je vais l’appeler « forgeron », à cause du marteau qu’il brandit) qui l’attrape et le met à bouillir dans un chaudron. Puis il le sort et frappe dessus avec un marteau.
La symbolique est évidente : le forgeron fabrique un homme nouveau, sans doute doté de capacités exceptionnelles.
L’initié, transformé, est rendu à sa vie. C’est à présent un chamane accompli (il a un tambour dans la main et un esprit qui l’accompagne).
Il chemine, peut-être pour regagner son corps, sur lequel veille l’homme au feu (son maître ?).
Mais il arrive un incident imprévu (voir les tremblements d’effroi de l’esprit) : le jeune chamane tombe dans un trou, en direction des mondes inférieurs…