Les patates, les locdus, les manches, les branques, les turpides, les insignifiants, les sans-importance, les diminués mentaux, les négligeables, les grinçants, les catastrophés, les verrouillés de la coiffe, les non partants du calbar, les effrayés, les effrayants, les qu’ont-qu’eux-en-tête, les sempiternels, les malséants, les pauvres d’eux, les inopportuns, les chiatoires, les déclamateurs, les coupeurs de paragraphes en quatre, les sinistres sinistrés, les crétins, les verts baveurs, les vers galeux, les mal torchés, les torchonneurs, les brutes et leurs camarades, tous ceux qui bougonnent, ceux qui fréquentent les maisons d’intolérance, ceux qui prennent le jour pour l’ennui, ceux qui prennent les putains pour des putes, ceux qui mangent froid pour ne pas se brider, ceux qui convolent bas, ceux qui, enfin, font à l’existence cette fâcheuse, cette effrayante réputation, peuvent de nouveau regagner ce livre en serrant bien la file de droite pour ne pas gêner le débit des rapides. La pénétration sur les voies à grande circulation est toujours délicate et dangereuse.
Merci de votre attention.
Bientôt, chers vous tous et néanmoins amis[24], après la forte dépense physique dont certains ont eu vent, je dors à cerveau fermé.
Mais est-ce du sommeil, de l’épuisement, ou…
Ou autre chose ?