En général, un auteur, après une allusion de ce genre, prie son lecteur de se reporter à un ouvrage paru. Moi, c’est un ouvrage à paraître que je vous recommande. Un énorme bouquin intitulé « Béru-Béru » dont une grande partie de l’action se déroule en Afrique. Veinards, va ! Ce que je voudrais être à votre place !
Oh oui : lisez Béru-Béru, je suis sûr que vous vous marrerez bien. Figurez-vous qu’à un moment donné, Berthe… Mais non, je vais pas vous filer deux bouquins pour le prix d’un, mon éditeur me renverrait. Notez que ça doit être chouette d’être licencié, mais quand même…
Que voulez-vous, j’ai toujours appelé un chat un chat !
C’est très mauvais, mais je vous ai habitués à pire.
Ne croyez pas que je viens de l’inventer, il est question de mon charme dans tous mes autres bouquins.
Excusez-moi, je laisse passer des anglicismes dans l’aversion française !
Je me suis toujours montré d’une grande objectivité avec moi-même.
Ce diable de San-Antonio parvient à faire des calembours, même anglais : Duc d’Édimbourg (la reine) !
Là, je lui ai dit mon ami en français, mais comme j’exprime en français ce qui est fait se dit en anglais, pour marquer la nuance, force m’est d’écrire en anglais ce qui se dit en français. C’est en ordre ? Bon.
Les rugbymen n’ont certes pas des sourcils particuliers, et si mon gars avait été footballeur, j’eusse dit « ses sourcils de footballeur ». Plus on écrit connement, mieux ça plaît !
Yeoman : hallebardier.
Il est de règle, dans un roman français dont l’action se déroule en Angleterre, que l’expression « my dear » soit utilisée. De même, vous aurez remarqué l’emploi de « sir » qu’il est bon de ne pas traduire si l’on entend conserver un certain climat au récit.
Lequel Saumur n’est pas un endroit où l’on se dessale, vous vous en doutez !
Vous savez tous qu’en anglais, figure se dit face ?
Vous l’aviez compris puisque, en vertu de nos conventions collectives, je l’ai écrit ici en anglais.
Note pour les incultes : François II épousa Marie-Stuart reine d’Écosse qui devait laisser son nom à une omelette fameuse.
Raymond Oliver.
Chips est un mot au pluriel, mais il me plaît de le singulariser ! Si ça vous déplaît, vous n’avez qu’à appeler ça des frites.
Quel nom ridicule !
Je l’ai appelée Ferguson parce que ça fait plus anglais ! J’ai souvent rencontré des Ferguson dans les bouquins britannouilles. C’t’une espèce de petit cadeau que je me fais, pratiquement. Autrement je l’aurais baptisée Mrs Véryviock ou un truc comme ça !
Vaticanais moderne, s’écrit « Chat-Pie X ».
Comme quoi je peux m’exprimer en style romanesque quand je me force.
Étant donné la brièveté du mot, ça ne valait pas le coup de traduire, n’est-ce pas ?
J’ai l’air comme-ça de faire de la pub, mais croyez pas c’est gratuit.
Ce que je peux être hypocrite, par moment.
Et alors ? Ça vous gêne ?
Les dons en nature peuvent être expédiés chez mon éditeur qui fera suivre. Merci.
On oublie son accent allemand, hein ? Écrit, il est encore plus c… que parlé.
Là, je mets Ya wohl pour bien vous montrer qu’il est allemand.
Si on ne met pas Otto devant, c’est moins marrant, vous êtes d’accord ?
Puisque c’est vrai, pourquoi ne pas le dire ?