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Et maintenant, Véritable Lecteur, suis-moi ! On va pérégriner.

Dans cette enquête pire mieux que celles de Mme Alasachristie, faut se remuer le panier. Oublille pas, Lecteur à Tête de Linotte chercheuse, que désormais j’agis en marge de la Rousse et que je dois donc fonctionner avec mes propres éléments. Et fonctionner vite, pour pouvoir obtenir un résultat avant que mes anciens collègues n’interviennent.

Comprends-tu cela, ô Lecteur Insexué ?

Oui ? C’est vrai ? C’est bien vrai ? Alors, bon, je continue.

Béru aux talons.


Dans les vastes et clairs burlingues de la Société Lhurma, reine incontestée du bidet naufrageur, façon Versailles, c’est la fièvre de bon ton. Chacun sait ce qu’il a à faire et fait semblant de le faire avec une telle conscience professionnelle que c’est comme s’il le faisait pour de bon. D’ailleurs, le rendement est éloquent chez Lhurma, et sa courbe de rendement évoque irrésistiblement le tracé d’une étape de montagne du Tour à la page sportive de ton canard habituel.

Je suis reçu par un monsieur dont c’est la fonction, puisqu’il justifie ses émoluments derrière un bureau vitré où est écrit « Réception ». Visiblement, personne ne sait encore le décès du big boss et chacun comporte comme si l’ami de mon ancien espion pouvait surgir inopinément, ce qui est la garcerie favorite des patrons, même à notre époque que la révolution économique leur pend aux noix comme des hémorroïdes.

Après quelques parlementations énergiques, on consent à m’annoncer au directeur commercial, petit homme gras et vilainement chauve qui pousse son besoin de ressembler à une savonnette de bain jusqu’à ne pas avoir de cils et à se parfumer à la violette.

Il m’annonce d’entrée qu’il est terriblement pris, et je lui réponds que je n’ai qu’une idée en tête : le laisser ; seulement qu’auparavant, j’ai besoin de quelques renseignements.

L’homme-savonnette fait un pli amer avec sa bouche, comme ça, tu vois ? Et jette une œillade hostile à Bérurier, lequel vient de s’installer confortablement sur le canapé, avec une jambe sur l’accoudoir, ce qui donne à craquer au fond de son futal.

— L’on m’informe que vous êtes de la police, attaque le vieux Bébé Cadum, qui, celui-là, entretient également la beauté, mais dans un meublé des Ternes.

— L’on vous informe bien, cher monsieur. Je voudrais savoir quelles raisons ont amené Stéphane Lhurma à se rendre à Amsterdam, hier ?

— Pourquoi ?

— Parce que j’aimerais le savoir.

— Qu’est-ce qui motive ce questionnaire ?

Un grincheman. T’as les gonziers qui prennent la vie par le manche, d’autres qui cherchent à l’empoigner par la tête, histoire de compliquer le jeu. Mon terlocuteur appartient à la seconde catégorie. C’est l’instant que choisit Béru pour évacuer un borborygme capable de démastiquer les vitres de la fenêtre. Le dirlo sursaute. Il va probablement se fâcher rouge et mousser. Alors je le foudroie opportunément.

— La mort de M. Lhurma, je jette en baissant le ton.

Tu le verrais, comme il est rigolo, avec sa bouille toute lisse, qui devient rouge, puis violette, ses yeux de goret cocu, son cou absent (il serait inguillotinable, cézigue), ses petites manuches potelées.

— La momo… la momo…

Ne peut en proférer davantage.

Glutit. Déglutit. S’agglutine. S’englue. Glousse. Glapit. Glaglate. Glougloute. Glatit. Glabrit. Glaireuse. Déglande.

— La momo…

— Oui, monsieur : la momo de Stéphane Lhurma. Décédé à un âge qui n’était point trop avancé en l’hôtel Van de Schishoon, face au Licebrock Kanal. Rupture de, devinez quoi ? D’anévrisme. Ploum !

« Et moi, je vous demande quelles raisons l’ont fait se rendre en ce vaillant pays de Hollande dont Louis Napoléon fut roi, je me plais à vous le rappeler au passage.

Le dir-com finit par répondre, mais comme on répond que l’on entend encore à l’anesthésiste qui vient de vous injecter une dose massive de sirop de dorme :

— Les affaires…

— Son voyage était-il prévu ?

— Nnnnnnnn…

— Il a été décidé brusquement ?

— L’un de nos gros foufou… fourni… sseurs de là-bas. Spécialisé dans le Delft… Faillite… Nos intérêts… Urgent… Le papa… tron… Immédiatement…

— Donc, ce voyage a été décidé brutalement ?

— En cinq mimi… miminutes…

— Merci. M. Lhurma avait de la famille ?

— Non. Plus. Fini. Femme. Morts. N’avait ni froeurs ni sères. Un oncle. Si : oncle ! Tonton. On l’appelait Tonton… Il vit t’encore t’en Touraine. Très beaucoup vieux. Tonton Lhurma… à Saint-Jurier… A droite quand on arrive… Dites, c’est vraiment vrai ce que vous me dites là ? Le patron est mort ?

— Oui, mon cher, fais-je en me dressant, vous pouvez mettre les bidets en berne.


Tu vois la rue Dunœud ?

Eh ben, pas celle-là, l’autre !

Au troisième. Immeuble moderne qui comporte un ascenseur. Le tire-viande va vite. T’appuies sur le trois et t’as pas le temps de compter jusqu’à trois que tu y es.

Un couloir, ambiance clinique cossue. Gris et blanc. Portes laquées bordeaux (à la tienne)… Sur la celle de Maâme Angèle, il y a une délicate plaque argentée « Soins du Visage ». Dieu qu’en termes de galanterie ces choses-là sont tues !

On sonne… Le froissement d’une tenture soulevée. Le cliquetis neutre d’un judas dont on écarte le disque obturateur. La porte s’ouvre enfin, furtive, vicelarde déjà.

Nous nous trouvons en présence d’une personne en blouse blanche, grande, quinquagénaire, blonde platinée qui ressemble à une Marilyn Monroe qui aurait quitté le cinoche au lieu de la vie pour se lancer dans les produits laitiers. Sa bouche a été peinte par un Japonais, avec une laque sombre. Ses pommettes sont ocre, sur un fond blafard, ses paupières d’un vert à la Renoir, et ses sourcils totalement épilés ont été remplacés par deux traits de crayon gras pour clown blanc.

Elle rechigne qu’on soit deux, la mère. Et aussi que Bérurier pue le flic et l’étable. Faut lui voir arrondir la bouche pour formuler un hostile :

— Vous désirez, messieurs ?

— Ce serait pour un massage de prostate, blague l’Incorrigible.

— Je vous en prie ! fait la Marilyn enrouée.

Moi, pas fou, j’ai conservé ma brème policière. La produis séance à la tenancière.

— Je suis en règle ! elle objecte.

— Je n’en doute pas, ma bonne dame.

Et d’entrer en l’écartant d’un geste souple mais ferme, comme t’écartes le rideau de perles pour pénétrer dans le troquet à Titin.

Nous voici dans une vaste pièce, très fraîche, très agréable, avec des canapés modernes et des sous-verres consacrés à la flore alpestre. Deux dames en jupe et pull, d’exquis maintien, s’activent en devisant, l’une sur une broderie d’inspiration hongroise, l’autre sur un jeu de cartes dont elle attend qu’il lui fournisse les grandes lignes de son futur.

Elles abandonnent leurs occupations en nous voyant débouler dans l’appartement, nous sourient, mais avec mesure. Pas du tout le côté : « Tu viens, chéri ? ». On se sent tout de suite en présence de personnes bien élevées, pour qui accorder l’usage de son cul en échange d’espèces sonnantes n’est pas chose trébuchante.

Un regard de la dame en blouse blanche les renseigne : nous sommes des poulets. Elles nous saluent brièvement et se rassoient.

— Ecoutez, messieurs… attaque notre bonne Angèle.

Je la jugule de ma dextre placée à la verticale entre nous.

— Non : vous allez, vous, écouter, madame.

Bérurier, à qui personne ne fera jamais perdre ses manières de soudard, ouvre les portes à la ronde. Les pièces voisines sont désertes. Il désigne la tireuse de cartes, une gentille personne bien prise, comme on dit (et pour elle, tu parles si c’est vrai !).

— Du temps que tu causes avec maâme, j’ pourrais mettre à profit pour déguster cette colombe ? implore le cher Goret.

Je feins de ne pas avoir entendu la question afin de ne pas y apporter de réponse. Prenant mon silence pour un assentiment — et comme il a raison ! — il fait claquer ses doigts.

— C’est cent cinquante francs ! prévient la jeune femme convoitée.

— J’ sus flic, répond Béru.

— Pas une raison pour qu’on majore les tarifs, répond l’autre sans s’émouvoir.

Il en est cisaillé, le Formide.

— Dis, ma gosse, t’as le valseur prétentieux, déclare-t-il enfin. Bon, d’ac, t’as du volume et une gentille frime, mais réclamer quinze tickets pour te laisser bilboquer le fouinozoff, c’est de l’abus, môme. Un manque d’esprit réaliss à une époque qu’on récesse à tout crin. Quoi, merde, tu vas pas me dire que t’as des frais d’entretien ! De l’eau chaude et un savon, c’est pas féroce : comme frais généraux ! Et c’est pas, non plus, le temps perdu, qui va loin pour c’qu’est de l’immobilisation du matériel. Moi, en cinq minutes, inclus le tombage du calbute, je te joue à l’aise d’Eden. Un cul neuf, c’t’un gain de temps. Tu déclenches l’alarme illico. Y a que sur les baigneurs de l’habitude que t’étales, que tu rêvasses à aut’ chose. Quand l’aut’ chose t’arrive, tu peux pas promener Popaul dans les langueurs. Il s’emballe aussi sec, le gredin.

— Cent cinquante francs, obstine la gueuse, insensible à l’exposé. On ne discute pas.

Comprenant qu’il n’obtiendra aucun rabais, Béru soupire et demande à Mme Angèle :

— Vous prenez les chèques ?


— C’est, pour vous entretenir d’un de vos clients, madame Angèle, annoncé-je, en accompagnant d’un sourire large de trente-trois centimètres, stéréo.

— Si je parlais de mes clients, il y a belle lurette que ma boîte serait fermée, répond la chère femme.

— Les silences ne sont pas toujours d’or, il en est d’empoisonnés.

Sa moue dubitative m’informe qu’elle jouit d’un condé à toute épreuve. Seulement, moi, tu me connais ? j’aime qu’on me prenne au sérieux, et ceux qui ont tendance à me prendre pour une noisette véreuse s’en repentent toujours.

Je la prends, non a rebrousse-poil, car ceux de son pétard usagé doivent ressembler à un paillasson de concierge d’immeuble pauvre, mais à rebours, comme le faisait le cher Napoléon avant d’être baisé en levrette par Blücher.

— Le pédégé des conserves a perdu patience ? demandé-je tout de ce que tu sais quoi ? Go ! Tout de go, oui.

Parfaite, cette phrase. Si inattendue. Confondante. Basourdisseuse. La blondinette retapée en a un mouvement de dentier téméraire qui pourrait donner à croire qu’elle va glavioter ses dominos sur le tapis de tout beauté, ocre avec un motif aux quatre z’angles qui représente un éléphant blanc stylisé. Dans un claque, l’éléphant est de rigueur : il apporte la note phallique.

— Pourquoi me demandez-vous ça ? Oh ! c’est vous que j’ai eu au téléphone, naguère ?

Naguère ! C’est rare dans la bouche d’une personne qui a plutôt l’accoutumé d’y héberger des pafs. C’est un mot élégant, qui te pose. Pour peu que tu réussisses une bath concordance de temps tout de suite derrière, ton capital standing se met à gonfler comme la braguette d’un collégien dans un sex-shop.

— Bravo, madame Angèle. En effet, c’est moi.

C’est une femme d’instinct, mistress Angèle. Elle flaire les choses.

— Julie ? s’écrie-t-elle.

La Pénélope largue sa tapisserie pour se dresser, tout angoissée.

— Elle a des ennuis ?

— Assez, oui. Enfin, disons qu’elle en a eu.

— Vous voyez, madame Angèle, quand je vous disais que Juju n’est pas le genre de fille à oublier un rendez-vous important, lance la donzelle brodeuse.

— Qu’est-il arrivé ? demande la taulière, s’efforçant au calme et y accédant.

— Je vous ai prévenue que c’était moi qui posais les questions. Julie a été expédiée à La Celle-Saint-Cloud sur la demande de Stéphane Lhurma, n’est-ce pas ?

— Oui.

Tant que je la surprendrai, elle ne regimbera pas. Aussi dois-je ménager mes munitions. L’intriguer pour la dominer, cette maîtresse femme.

— Car Lhurma est un de vos habitués ?

— Monsieur, le secret professionnel…

— Tombe, madame ! Lhurma est décédé cette nuit dans un hôtel d’Amsterdam. Vous n’aurez plus jamais à craindre de représailles de sa part.

— Il est mort !

— Subitement, donc proprement, sans importuner ses contemporains. C’était un client régulier ?

— Assez, oui.

— Du genre à manies ?

— Pas particulièrement. De temps en temps il s’enfermait avec deux demoiselles en même temps, mais son comportement restait normal.

— Lui est-il déjà arrivé d’engager l’une de vos aimables collaboratrices pour la nuit ?

Elle me sait gré du mot « collaboratrices » et m’en remercie d’un battement de cils de gazelle humide.

— Une ou deux fois, mais pour son propre compte. Il les recevait chez lui, à La Celle, pendant l’absence de sa domestique.

— Ce fut le cas pour Julie ?

— Et pour Maud, complète la claquetière en montrant la brodeuse.

Je me tourne vers la désignée.

— Ça se passait comment ?

Elle quête une approbation de sa patronne.

— Parlez, petite, l’engage Mme Angèle dont la bienveillance à mon égard s’accentue à la vitesse grand « S » (supersonique).

Maud s’empresse.

— Il était très gentil. Il me faisait habiller avec des fringues ayant appartenu à sa femme et on regardait la télé. Dans le noir, il me caressait. Ensuite on allait se coucher. On faisait l’amour gentiment, papa-maman, si vous voyez… et le lendemain matin, il m’apportait le petit déjeuner au lit.

Une histoire d’homme seul. Donc, une histoire triste.

— Revenons à la journée d’hier, il vous a donc « commandé » Julie ?

— Pas elle particulièrement. Il m’a appelé d’Orly. J’entendais les appels dans le hall. Il m’a expliqué qu’il partait en voyage en laissant un vieil ami d’enfance étranger, seul, chez lui. Qu’il voulait lui faire une agréable surprise en lui dépêchant une dame de compagnie. Et qu’il me réglerait les frais dès son retour. J’ai envoyé Julie parce qu’elle connaissait déjà la maison.

Je pose la question idiote de la dame qui a offert deux cravates à son singe et qui, lui en voyant mettre une, lui dit : « Alors l’autre ne te plaît pas ? »

— Pourquoi pas Maud ?

— Parce que Maud était en main au moment du coup de fil.

Dans la pièce voisine, une discussion rageuse éclate. Les portes étant capitonnées, l’on perçoit mal l’objet du conflit. Mais la lourde s’ouvre et Béru surgit dans une tenue que je serais impardonnable de ne te point décrire, ô mon Lecteur Compétent. Magine-toi que le Gros a posé son futiau et son calbute, mais en gardant tout le reste : chapeau, souliers, veston, cravate. Il a le panoche qui sonne le tocsin. Un bath chibroque chevalin qui vient de se déglander les tourments, mais conserve encore des volumes qui impressionneraient la femme d’un cornac.

— Dites, la mère, je vous préviens que j’vas faire supposition à mon chèque ! barrit le Jumbo des salons. Y a estorsion de foutre caractérisé. M’est déjà arrivé de me faire éponger à la sauvette, mais je douillais pas 15 lacsés pour ! Faut pas prend’ Bérurier pour un mouflet de la maternuche ! Vot’ gueuse comporte av’c moi comme av’c un maquignon.

— Qu’est-ce qui motive ce différend, Mathilde ? s’enquiert dame Angèle avec quelque humeur.

— Dites, la vioque, permettez : c’est moi le plaignant ! enrogne le Mastar. Si vous l’oublilleriez, je porte le pet pour copulation de fonctionnaire, fausses agaceries et usage de branlette ! Non, mais, nous à témoins-prend-il, voualatil pas que cette carne, du temps que je me décarpis l’entresol, me montre une revue dégueulasse, dannemarkaise, j’ crois bien, ou suédine, enfin brèfle slave comme qu’il en soye. Comme quoi ça montre une partouze en couleurs, avec des gros plans qui te feraient goder une photo du général Franco. Et tandis qu’elle la feuillette d’une main, de l’autre, elle me démarre à la manivelle, dont moi, ça me porte aux sens, un traitement de c’t’ampleur, rendez-vous compte. Surtout qu’elle a les mains chaudes, l’infamure !

— J’ai une angine ! plaide l’accusée.

— C’est pas un prétesque valable pour escroquer le client ! égosille mon pote. Ce qui devait pas arriver arrive. Moi, dans la foulée, j’y vais au yaourt, le moillien de comporter autrement quand une gonzesse t’astique le pommeau en te montrant des revues que si je serais le pape, j’interdirais qu’on les vendisse dans les églises à la fin de la grand-messe. Hein ? Le moillien ? Répondez ! Bon, bien que je fusse dégorgé au dépourvu, je fais bonne bouille. Je me dis, tiens, elle a eu raison après tout de me faire un petit abattement au pré à l’able, de cette manière, j’épanouirai mieux ma vraie crampette. Et vous savez quoi ? Non, je vous jure, des choses pareilles… C’est là que t’aperçois combien les époques révolent, et la mesquinerie des gens. Cette morue m’annonce tranquillement que je peux rentrer dans mon bénouze, que la représentation est finie.

La fille mise en cause y va au pétard.

— Sans blague, fait-elle, pour quinze sacs, je t’assure une mise à jour, pas une liaison ! Vous l’entendez, ce gros sac ? Parce qu’il a casqué cent cinquante balles, il se figure avoir maqué Juliette Drouet ! Non mais, mon gros bonhomme, regarde-toi : t’es pas Victor Hugo !

Cette violente réaction littéraire sidère le Gros. Lui cisaille les rancœurs. L’abat. Albatros au soi, il a des flageolances dans la voix :

— Ah, j’ sus pas Victor Hugo ! bougonne-t-il.

— Non, mon loup, t’es pas Victor Hugo !

Béru me mendie de l’aide.

— Tu l’entends, Sana ? J’ sus pas Victor Hugo ! Elle est raide, celle-là : j’ sus pas Victor Hugo ! Se laisser traiter de pas Victor-Hugo par une pute qui fait son boulot du bout des doigts, merde !

Soudain, le naturel reprenant le dessus, il beigne le museau de la Mathilde et, d’un coup de son genou frisé aux fesses, la refoule dans la piaule.

— Je te vais montrer, salope, si j’ sus pas Victor Hugo !

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