1 Voyage dans les Steps (sic) d’Astrakhan et du Caucase, etc., édité par Klaproth, Paris, 1829, pp. 168-169.


2 Il avait déjà publié, sur le même sujet, un premier mémoire intitulé : Dynasties du second Livre de Manethon (Florence, 1803).


3 Un autre ouvrage de Potocki sur le même thème, signalé par M. Kukulski, est intitulé : Principes de Chronologie pour les quatorze siècles qui ont précédé la première Olympiade vulgaire (Krzemieniec, 1815).


4 Pour cette biographie sommaire de Jean Potocki, ma principale source est l’ouvrage d’Edouard Krakowski, Le comte Jean Potocki, Paris, 1963. J’ai profité largement des remarques et des suggestions de M. Leszek Kukulski qui a eu la grande amabilité de lire très attentivement le manuscrit et de me permettre, par ses observations, de rectifier maints détails contestables ou franchement inexacts. Je lui en exprime ma vive gratitude.


5 Les mots placés entre crochets droits sont raturés à l’encre.


6 Histoires d’Athénagore (Pline, Lettres, VII, 27) et de Ménippe (Philostrate, Vil. Apoll., IV, 25).


7 Voyage dans les Steps (sic) d’Astrakhan et du Caucase, etc., Paris, 1829, t. I, p. 16.


8 Voyage dans les Steps (sic) d’Astrakhan et du Caucase, etc., Paris, 1829, t. I, p. 16.


9 J.-M. Quérard : Les Supercheries littéraires dévoilées, t. I, Paris, 1847, s.v° Cagliostro, pp. 177-193.


10 Le chevalier Landolini, rencontré par Irving à Malte, en 1805 ou 1806. Cf. Stanley T. Williams : The Life of Washington Irving, New York, 1935, I, 62 ; II, 325.


11 Voir la préface à L’Ile fantôme et autres Contes, par Washington Irving, traduits par R. Benayoun, Paris, 1951, p. 12.


12 Une nouvelle édition, revue et corrigée, a paru en 1965.


13 Par commodité, je lui ai donné le titre, qui n’est évidemment pas dans Potocki, de Quatorze journées de la vie d’Alphonse van Worden (1966).


14 Ce récit, sous le titre Le Paradis sur Terre, est déjà donné textuellement par Courchamps à titre d’échantillon des mémoires de Cagliostro dans les Souvenirs de la Marquise de Créquy, Paris, 1834-1835, t. III, pp. 323-350.


15 Pour cette nouvelle édition, j’ai adopté la forme française du prénom de l’auteur, plus utilisée de son temps et par lui et pour lui (1966).


Note manuscrite jointe à l’exemplaire de la bibliothèque de Leningrad.


16 1804 : Zoto.


17 1804 : que nous avions.


18 Le passage entre asterisques a ete repris par l’editeur des Dix Journees et transpose sous une forme legerement differente a la fin de l’Histoire de Rebecca (voir ci-dessous p. 243)


19 Dans les Dix Journées de la Vie d’Alphonse van Worden, ici commencent deux pages de transition qui servent à introduire directement l’Histoire de Rébecca, les Journées 12 et 13 étant transportées dans Avadoro, et la journée 11 n’ayant trouvé place dans aucune des éditions parisiennes. Voici le texte de ces deux pages Après le dîner, la jeune Israélite me prit à part et me dit :


— Alphonse, vous avez regardé ce malin très attentivement les Bohémiens qui dansaient au pied de cette terrasse. Leur avez-vous trouvé quelque ressemblance frappante avec d’autres personnes ?


Je la priai de ne point me faire de questions sur ce sujet. Elle me répondit :


— Estimable étranger, je le vols, voire réserve ne se dément jamais.


Heureux qui peut trouver un confident tel que vous ! Nos secrets sont de nature à n’être connus que de gens qui ne vous ressemblent guère, mais nous avons besoin de vous. Mon frère vous prie de passer dans le camp des Bohémiens et d’y rester même quelques jours. Il pense que vous y trouverez des informations sur les aventures de la venta ; elles doivent vous intéresser autant que lui. Voici les clefs d’une grille qui est au pied de la terrasse et qui vous ouvrira le chemin de la campagne, du côté où les Bohémiens ont placé leur camp. Ne vous refusez pas à nous rendre ce service : observez les filles du chef et tâchez de répandre quelque jour sur un mystère qui trouble les nôtres et va peut-être décider nos destins. Ah ! que n’ai-je eu la vie de la plus simple mortelle ! J’eusse été plus à ma place que dans ces sphères [éthérées] 1 où l’on m’a transportée malgré moi.Après ce discours, Rébecca s’éloigna. Elle paraissait émue. Je m’habillai à la hâte ; Je jetai ma cape sur mes épaules, je pris mon épée et, passant par la grille de la terrasse, je m’avançai dans la campagne vers les tentes des Bohémiens.


Je vis de loin le chef de la bande. Il était assis entre deux jeunes filles, qui me parurent avoir quelque ressemblance avec mes cousines, mais elles entrèrent dans la tente avant que j’eusse le temps de les examiner.


Le vieux chef s’avança vers mol et me dit d’un air malin :


— Savez-vous bien, Seigneur cavalier, que vous êtes au milieu d’une troupe de gens dont on dit du mal dans ce pays ? N’avez-vous pas quelque peur de nous ?


Au mot de peur, j’avais mis la main à la garde de mon épée, mats le Bohémien me dit affectueusement en me tendant la main :


— Pardon, Seigneur cavalier, je n’ai pas voulu vous offenser. J’en suis si éloigné que je vous prie de passer quelques jours avec moi. Venez dans ma lente, elle sera votre demeure comme la meilleure que nous ayons.


Je ne me fis pas prier, il me présenta ses deux filles, mais, à ma grande surprise, je ne leur vis plus aucune ressemblance avec mes cousines.


Nous nous promenâmes dans le camp jusqu’à ce que l’on vînt nous avertir que le souper était servi. Le couvert avait été mis sous un arbre d’un épais feuillage ; la chère fui bonne, surtout en gibier, le vin délicieux et, voyant le chef en train de causer, je lui témoignai le désir de le connaître plus particulièrement. Il ne fit pas de difficulté de me conter son histoire. Cet homme s’appelait Avadoro, et la première partie de ses aventures a été déjà donnée au public.


20 Pythagore (1813).


21 Avec beaucoup d’humeur (1813).


22 D’argent vif (1813)


23 Alexandre VI (1813).


24 Dîges (sic). Éd. de Saint-Pétersbourg.


25 C’est ici que se raccorde le texte de Saint-Pétersbourg avec l’histoire de Rébecca dans les Dix Journées d’Alphonse van Worden, où elle succède presque sans transition à celle d’Orlandine. La page 48 et dernière de l’édition de Saint-Pétersbourg contient encore les trois lignes suivantes. La phrase, brusquement interrompue, devait continuer sur la page 49, probablement jamais composée :


« Puis l’on dîna, et comme le chef avait encore des occupations, je pris mon fusil et j’allai chasser. Je gravis quelques sommets et ayant jeté les yeux sur la vallée…»


26 Cette indication est évidemment restituée. Dans le texte parisien de 1814, cet ultime récit conclut la dernière des Dix Journées de la Vie d’Alphonse van Worden.


27 Ce passage figure déjà au début de la Dixième Journée (voir p. 172). Il ne semble avoir été transporté ici que pour préparer l’annonce qui le suit immédiatement.


28 Par « la première partie de cette histoire », il va de soi qu’il faut entendre ici les Dix Journées de la Vie d’Alphonse van Worden, c’est-à-dire les Journées 1 à 10 et la Journée 14 de l’ouvrage complet.


29 Hervas est mort vers l’an 1660 ; ses connaissances en physique ne pouvaient être que très bornées ; on reconnaît ici l’acide principe de Paracelse. (Note de l’édition de 1813.)


30 Ici se place dans l’édition de 1813 une courte interruption du récit : le conteur et l’auditeur se donnent rendez-vous pour le jour prochain.

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