Il y a dix ans paraissait Le Matin des magiciens, Introduction au réalisme fantastique, premier ouvrage dû à la collaboration de Louis Pauwels et de Jacques Bergier. Devant le retentissement considérable de cet ouvrage, ses auteurs décidèrent de publier de nouvelles recherches sur l'homme, son passé, son espace intérieur.

Ainsi naquit L'Homme éternel, premier volume d'une série qui constituera, dit Louis Pauwels, un « Manuel d'embellissement de la vie ».


« Les esprits sont comme les parachutes : ils ne fonctionnent que lorsqu'ils sont ouverts », dit encore Pauwels. En prenant soin de nous rappeler que leur patrie est la poésie, les auteurs nous proposent une méthode d'ouverture : celle du réalisme fantastique. Ils ne prétendent pas qu'elle est la seule valable. Ils pensent seulement qu'elle est très utile pour nous rendre le sens du merveilleux et nous inviter à aborder avec du rêve, de l'optimisme et du défi le vaste domaine des sciences humaines.

Ce premier tome, L'Homme éternel, est un « voyage d'agrément » dans le lointain passé. La remise en cause de l'évolution ; les cataclysmes ; la dérive des continents ; une étude de Paul-Émile Victor sur l'énigme des cartes de Pirî Reis ; le langage et l'écriture de la préhistoire et des primitifs : l'unique hypothèse sur une visite d'extra-terrestres ; l'art métaphysique des cavernes ; les mystères de l'Australie et de la Nouvelle-Guinée ; les énigmes d'Amérique du Sud ; la technique et la science des Anciens ; les ingénieurs de l'Antiquité ; le Celtisme ; les fouilles en Turquie, etc., tels sont quelques-uns des sujets traités dans ce volume d'une encyclopédie d'un nouveau style, accompagnée d'une bibliographie qui « donne des biscuits pour continuer la chevauchée sauvage ».


Jacques Bergier, né en 1912, ingénieur chimiste, licencié ès sciences, a fait des études de physique nucléaire qui lui ont permis de jouer un rôle d'une particulière importance dans la Résistance. Il fut arrêté et déporté à Mautthausen.

Louis Pauwels, né en 1920, a été, au lendemain de la guerre, animateur d'un organisme de culture populaire, Travail et Culture.

Il fut ensuite journaliste : rédacteur en chef de Combat, de Arts, éditorialiste de Paris-Presse. En 1961, il fonda la revue Planète dont le succès fut immédiat. Il a accompli en même temps son œuvre d'écrivain : Saint Quelqu'un, Le Château du dessous, Monsieur Gurdjieff, L'Amour monstre, La Confession impardonnable, Lettre ouverte aux gens heureux, etc.

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