[1] Le Fils de Pardaillan a été publié en 1913 et 1914, en 154 feuilletons, dans le journal Le Matin, puis édité en deux volumes en 1916, chez Tallandier «Le Livre national», sous un titre unique mais avec un tome I et un tome second (numérotation continue des chapitres, le tome second commençant au chapitre XXXIV). Plus tard d'autres éditions ont repris Le Fils de Pardaillan en un seul volume et en deux parties, la continuité des chapitres restant inchangée. Enfin les éditions abrégées ont donné un titre à la seconde partie: Le Trésor de Fausta. Toutefois ce titre n'apparaît jamais dans les éditions originales. Nous avons repris pour cette édition, un titre unique en conservant la mention livre 7 et livre 8 et en respectant la continuité des chapitres.

[2] Madame d’Entraigues: Henriette de Balzac d’Entraigues, marquise de Verneuil, maîtresse de Henri IV (1579-1633).

[3] Cette formule de politesse qui peut paraître singulièrement familière, Henri IV avait l’habitude de l’employer indistinctement pour toutes les personnes de sa connaissance qu’il rencontrait. De même il appelait les gens par leur nom, sans aucun titre. Le plus souvent il disait: «Mon ami», et ne disait: «Monsieur» que lorsqu’il était fâché. (Note de M. Zévaco.)

[4] Les édits contre le duel.

[5] On nommait ainsi les nobles qui vivaient du vol à main armée. On raconte que Sancy, qui fut ministre, chargé par Henri IV de lever des troupes en Suisse et n’ayant pas d’argent pour les payer, alla se poster sur le chemin d’une troupe de voyageurs qu’on lui avait signalés comme portant des sommes considérables. Sancy les dépouilla complètement, et avec cet argent, put payer ses troupes. Il est vrai que c’était pour le roi!… (Note de M. Zévaco.)

[6] Boulaie: gros bâton dont les sergents se servaient pour écarter la foule. (Note de M. Zévaco.)

[7] Bon vivant. (Note de M. Zévaco.)

[8] Épisode des Tomes V et VI (Pardaillan et Fausta et Les amours de Chico), les amours de la Giralda et du torero don César.

[9] Épisode du Tome I Les Pardaillan (chapitre XIX).

[10] Épisode du Tome 4: Fausta vaincue (chapitre XXII).

[11] Valeur réelle de notre monnaie actuelle: 27 millions 1/2 et en valeur relative; près de 83 millions 1/2 (Note de M Zévaco).

[12] Ces rumeurs, dont quelques-uns de nos personnages se sont entretenus, ne sont pas placées ici pour la commodité du récit. Elles ont réellement existé. L’Histoire en fait mention. (Note de M. Zévaco).

[13] Oh! lâche!… Je te mangerai le foie!… Je te mangerai les tripes!… Descends ici, lâche!… (Note de M. Zévaco.)

[14] En 1607, des livres d’astrologie furent vendus à la foire de Francfort, annonçant la mort du roi dans sa 59e année. Ces livres furent diffusés à Paris, Pierre de l’Estoile, valet de chambre du roi, les a vus avant que le Parlement ne les fasse saisir.

[15] Dans l’enceinte même, toujours à ciel ouvert, il y avait un égout qui allait de la place Royale (alors inachevée) en longeant le mur de clôture du Temple, jusqu’à la rue Saint-Denis, à l’endroit appelé le Ponceau. Un autre coulait dans les mêmes conditions, le long de la vallée de Misère, aujourd’hui quai de la Mégisserie. (Note de M. Zévaco.)

[16] Le coquemar est un pot de métal, sorte de bouilloire à couvercle, bec et anse.

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