Merci à M. Circonflexe pour son accent du même nom. Accent grâce auquel le même mot peut revêtir deux sens absolument différents. Quand je pense que ce pauvre Circonflexe est mort sans la Légion d’honneur, j’ai honte d’être Français !
Je m’aperçois que j’ai fait prononcer plus haut le mot directeur à Poilalat sans qu’il quadruple le premier « r ». Je vous prie de m’excuser et de trouver ci-joint les trois « r » que je vous dois. « R R R. »
Depuis le temps que je leur fais de la pube, à ceux-là, ils pourraient m’envoyer une babiole. Mais y’a que chez Opinel et chez Banania qu’on sait vivre. Quand je pense que des boîtes me proposent une fortune pour que je les mentionne et que je les envoie chez Plumeau ! Je suis dingue, je vous jure.
Pas si cher que ça d’ailleurs. Visez un peu les prix des bouquins chiants, comparés aux miens. Je suis donné !
Les auteurs de romans font souvent appel à des subterfuges grammaticaux pour éviter les répétitions. L’expression piège qu’ils essaient le plus souvent de contourner est « dit-il » (ou dit-elle), d’où le « note Roro » que je vous ai servi ci-dessus. Ce souci de ne pas tomber sous la mitraille des redites entraîne les romanciers à d’étranges excès. J’ai lu récemment les phrases suivantes : « Ma chère, il n’en est pas question, ferma-t-il la fenêtre » et « S’il en était ainsi, je préfèrerais mourir, découpa-t-il le jambon ». Ah ! notre métier est difficile !
Bérurier a voulu dire « sébile », mais c’est un sébile mental.
Pour carnassière, vous vous en doutez !
Je vous rappelle que le verbe encorne-d’abondance-de-bien-n’ennuie-pas est un verbe du 4e groupe et qu’il se conjugue comme le verbe pompe-moi-l’haineux-errant-moi-dissous, sauf qu’il prend trois « S » au subjonctif chromé.
Note pour mes potes de l’imprimerie : Si, si : écrivez « Crûlment » qui est un néologisme résultant de crûment et de culment. Merci.
J’écris ce blabla pour faire plaisir à mes collègues qui, trop souvent, me reprochent de les traiter comme des paillassons dans mes polars. J’espère que cette courte digression leur aura plu et qu’ils voudront bien me rendre toute leur confiance, dont je ne sais pas quoi foutre d’ailleurs, mais que je mettrai précieusement de côté.
Celui-ci n’est pas de moi, mais des Frères Ennemis qui m’ont inclus dans l’un de leurs sketchs désopilants. Je renvoie l’ascenseur, hein ? Notez que j’ai été fumier avec Antoine, lequel m’avait cloqué le larfouillet de la Justice à l’occasion d’une de ses chansons, y’a quéques années. J’aurais dû lui remercier la gentillesse. Mais moi je prends mon temps. La chanson que je vous raconte n’a pas plu chez les Haut-Lieux et le ministère d’Antoine est tombé. Mais ça n’a pas porté bonheur à Haut-Lieux. T’inquiète pas : je t’aime bien, Antoine. T’as du chou, donc la vie est à toi.
Béru veut sans doute dire fouette cocher. Qu’en pensez-vous ?
Vous ne pouvez pas savoir combien cette interjection « hein » est utile à un romancier. Elle évite bien des répétitions et simplifie à l’extrême les questions, voire les exclamations. Pour être franc, je dois reconnaître que « Non ? » et « Quoi ! » ne sont pas dégueulasses non plus dans le genre.
Les Tathmaziziens n’ont pas de montre, ils évaluent le temps en prenant comme unité la durée nécessaire pour porter un litre d’eau froide à ébullition.
Pour acoustique.
À propos de cette pièce, faut reconnaître que les rosbifs sont incorrigibles. Bon, ils se convertissent enfin au système décimal. Mais les v’là qui frappent une pièce de monnaie septogonale. C’est bien pour dire, hein ? Je voudrais voir dans un bocal, une cervelle d’Anglais, à quoi ça ressemble.
Expression extraite du Croix-roussien ancien.
Ne cherchez pas à comprendre, c’est moi qui me fais des gâteries. D’ailleurs vaut mieux que vous ne compreniez pas car çui-là il est par trop minable. Quand je suis seul, je fais flesh de tout boa, comme disent les Anglais.
Hognon est un mot dérivé de horions et de gnons.
Notons au passage que les plus longues années n’excèdent pas 366 jours.
Ces c… — là, ils ont créé apostasie, mais avaient oublié « apostasique ». Ah, la langue française, si on ne la terminait pas soi-même…
Çui-là, y’a longtemps que je m’en suis pas servi !
Transcription faite, Béru aurait voulu dire « anachronique ».
Dans son état, avec toutes ses mutilations, on ne peut qualifier Von Dechich de « grand blessé ».
Si vous trouvez que c’est trop, vous n’avez qu’à barrer.
Note pour les cons : un danger « épinalien » est un danger à grand spectacle digne d’inspirer les imagiers d’Épinal et de sa périphérie.
Ne cherchez pas à comprendre : on pige tout de suite ou pas. Et puis d’ailleurs elle est insipide !
Ordinairement, on dit « En bouquet de violettes », mais je suis un auteur qui se renouvelle.
Toujours se le tenir pour dix, ça devient fastidieux.
J’ai essayé : je peux !
Phrase admirable qui révèle un styliste de classe. Admirez sa puissance évocatrice. Son rythme. Son raccourci magistral. San-Antonio est un maître. Il s’élève de plus en plus : le maître décolle !
Quel talent ! Quel talent ! Quel talent ! Ah ! si seulement je…
Tellement dernier, même, qu’on pourrait l’appeler épilogue.
Ce n’est pas vrai, voyez la page suivante !