Je constate que les astuces relatives à l’expression « branler le chef » constituent une constante chez San-Antonio. Moi qui ai lu toutes ses œuvres, j’en ai dénombré seize mille trois cent huit.
Pour varier un peu, j’ai écrit San-Antonio en mettant les consonnes d’un côté et les voyelles de l’autre, ça ne fait chier personne et ça m’amuse.
C’est à des astuces de ce genre, hermétiques pour le con analphabète, et seulement perceptibles par le con instruit, qu’on mesure la culture de San-Antonio. Alfred de Musset, entre autres z’œuvres a écrit « Il ne faut jurer de rien. » Si on se rapporte à l’expression « T’as le bonjour d’Alfred ! », la phrase s’éclaire et le con lettré condescend (il ne peut pas toujours monter) à sourire. Merci, San-Antonio !
Comme cette phrase ferait souffrir le bon Roger Peyrefitte, si puriste de partout, si magistral manieur de la langue française. Heureusement qu’il ne me lit pas !
Je sais bien qu’on ne s’excuse pas, mais qu’on prie quelqu’un de vous excuser, seulement quand t’écris en bon français les lecteurs débandent.
Tout laisse à supposer que le Vieux a voulu dire dare-dare, mais qu’au paroxysme de la fureur, une double confusion s’est faite en ricochet dans son esprit.
Il s’agit bel et bien du participe passé du verbe démesurer, premier groupe.