Chapitre XV

Le ciel était merveilleusement étoilé, avec la Croix du Sud, très bas sur l’horizon. Dans l’hémisphère austral, les constellations semblaient plus brillantes que sous les climats du nord.

Malko gagna le parking duMogambo, obsédé par l’idée fixe qui l’avait taraudé durant tout le dîner : Marcello, le directeur des jeux. Le seul homme qui pouvait le mener à Wanda. Il travaillait jusqu’à deux heures, donc Malko avait le temps. Devant lui, Carol chantonnait gaiement. Elle avait dû vider à elle seule deux bouteilles de vin du Cap. Il la rattrapa et prit sa main. L’air embaumait, à cause des massifs de fleurs. Ils firent quelques pas ainsi, main dans la main, vers sa voiture, une nouvelle Sierra, blanche cette fois, relouée chez Budget dans la journée.

— C’est très romantique, remarqua Carol en riant, on dirait deux amoureux. Il ne manque qu’un long baiser de cinéma…

Malko la fit pivoter ; aussitôt Carol se colla à lui et l’embrassa, sa langue dansant un ballet endiablé. Ses seins étaient tendus, pleins et lorsqu’il les caressa, elle sursauta comme si elle avait reçu une décharge électrique.

Ils continuèrent à flirter, appuyés contre la voiture, s’explorant mutuellement. Carol essaya de s’arrêter.

— C’est fou ! dit-elle. On pourrait venir.

Malko avait relevé la robe en panthère et caressait l’intérieur de ses cuisses, montant lentement vers le sexe. Il se mit à effleurer le renflement de nylon et sentit la jeune femme frémir de tout son corps. Son propre sexe était tendu à lui faire mal. Il la massa doucement puis se faufila sur le nylon, atteignant ce qu’il cherchait. Carol émit une sorte de sanglot bref, mais ne se déroba pas.

Malko continua de l’effleurer avec de petites caresses concentriques, accroissant son excitation. Soudain, les doigts de Carol se refermèrent sur lui, le caressant aussitôt à un rythme frénétique, comme pour le pousser à la rejoindre.

C’était trop bête : interrompant son flirt, Malko saisit l’élastique du slip et le tira vers le bas. Carol protesta mollement, mais il n’eut aucun mal à faire descendre le petit triangle de nylon, jusqu’à ses chevilles. Entravée, Carol dut, pour ne pas tomber, soulever un de ses escarpins rouges et s’en dégager. La petite boule de nylon resta accrochée à sa cheville gauche.

Malko n’eut plus qu’à la pousser en arrière, lui appuyant le dos au capot de la voiture. Il se pencha et son sexe trouva le ventre ouvert, où il s’enfouit d’un coup.

Carol, avec un grognement ravi, jeta son bassin en avant, coinça un de ses escarpins rouges contre le pare-chocs puis replia son autre jambe presque verticalement dans une position acrobatique, offrant son ventre grand ouvert. Piqué par cette insolite posture, Malko s’y engouffra à grands coups de reins. Très vite, Carol se mit à trembler, à gémir, avec de bizarres sanglots ininterrompus qui ne cessèrent qu’avec son orgasme. La jambe dressée vers le ciel étoilé retomba, s’appuyant au dos de Malko et la jeune femme soupira :

— C’était bon, mais ce n’est pas très confortable…

Ils se redressèrent. Au moment où elle remontait son slip, un Noir surgit de l’obscurité pour leur ouvrir la portière. Malko ne put faire moins que lui donner cinq pulas. En plus du spectacle.

Carol pouffa de rire. À peine dans la voiture, elle se pencha sur lui et entreprit de le remettre dans un état convenable. Visiblement, à ses yeux, la soirée n’était pas terminée. Elle avait presque achevé son œuvre quand ils franchirent le portail duGaborone Sun. Avant de suivre Carol, Malko récupéra discrètement le gros Browning glissé sous le siège de la voiture.

Dès qu’ils eurent pénétré dans la chambre, elle vint s’enrouler autour de Malko, et ses doigts trouvèrent le pistolet glissé sous la ceinture. Elle le soupesa, ses yeux verts brillèrent encore plus.

— Alors, vous êtes vraiment ce qu’on dit, murmura-t-elle.

Malko ne répondit pas, jeta l’arme sur le lit, et l’embrassa, la caressant à travers sa robe. Quand il s’attaqua à ses seins, elle se mit à gémir de plus en plus fort. Il voulut lui ôter sa robe, mais elle l’arrêta :

— Non, je préfère rester comme ça, c’est plus excitant.

Elle le poussa sur le lit et s’installa à genoux à ses pieds, reprenant Malko dans sa bouche. Un doigt s’insinua plus loin, dans une caresse particulièrement audacieuse, vrillante, qui lui arracha un sursaut de plaisir. Il continuait à lui malaxer la poitrine, faisant tomber une pluie de paillettes de strass, tordant les pointes, crispant ses doigts sur la chair tendre. La bouche ouverte, les yeux fous, Carol poussait des petits grognements de plaisir. La radio diffusait une sorte de musique folklo africaine, très sensuelle, très rythmée.

La robe de panthère sur les hanches, Carol enjamba Malko et s’empala sur lui. Puis, les bras tendus au-dessus de la tête, les mains nouées, elle se mit à fléchir le bassin de droite et de gauche, dansant sur le sexe qui l’empalait, une espèce de salsa érotique.

Lorsqu’elle sentit Malko à bout, les mouvements de ses hanches devinrent circulaires, presque hélicoïdaux, jusqu’à ce qu’elle se laisse tomber sur lui avec son sanglot habituel quand elle le sentit se déverser dans son ventre. Comme un cobra las d’onduler devant son charmeur…


* * *

La chambre ressemblait à la scène duCasino de Paris, semée de paillettes, qui s’étaient incrustées également sur la peau de Carol et de Malko. Jusque dans les endroits les plus inattendus… À petits coups de langue, la jeune femme rousse était en train de débarrasser le membre de Malko de celles qui s’y trouvaient encore. Elle glissa alors dans son ventre le sexe fatigué de Malko et lui dit :

— Laisse-toi faire.

Couché sur le dos, il obéit. Les yeux fermés, le buste très droit, les mains posées à plat sur ses cuisses, Carol commença une gymnastique invisible et surprenante. Contractant rythmiquement les muscles de son vagin autour du membre qu’elle y avait fait pénétrer, elle donnait à Malko l’impression que des dizaines de doigts minuscules le massaient, l’agaçaient, le revigoraient. Au fur et à mesure que le sang affluait dans son sexe, la caresse des muscles secrets se faisait plus lente, plus appuyée.

Aucune fatigue ne pouvait résister à ce tam-tam.

— Où as-tu appris cela ? demanda-t-il.

— Le yoga, dit Carol. Attends, tu n’as pas tout vu…

Décidément, le yoga menait à tout.

Elle se souleva, estimant Malko assez revigoré. Puis, dans un mouvement inattendu, se dressa, les jambes jointes, verticalement, les pieds vers le plafond. Lentement, elle les replia derrière sa tête. Jusqu’à ce que ses genoux, qui se touchaient maintenant, atteignent le lit. Ses fesses, merveilleusement surélevées, offraient à Malko tout ce dont un homme peut rêver.

— Fais-moi l’amour maintenant, dit Carol. Comme tu veux.

Elle n’était même pas essoufflée de cette position acrobatique qui renforçait encore le désir de Malko.

D’abord il retourna dans son ventre, l’ouvrant lentement et profondément. Carol haletait, frémissait. Il se retira au bout d’un certain temps et glissa jusqu’à l’orifice voisin. Carol ne chercha pas à se dérober. Elle eut seulement un violent sursaut quand il s’enfonça dans ses reins. Malko crut l’avoir blessée et demanda :

— Tu veux que j’arrête ?

— Non, fit-elle d’une voix rauque. Continue. Fais-moi mal. Baise-moi.

Il obéit au moins au dernier de ses commandements… C’était la première fois qu’il prenait une femme de cette façon. Repliée dans sa posture acrobatique, Carol soutenait son assaut. Comme il s’emballait, elle se mit à crier chaque fois qu’il l’ouvrait un peu plus. Jusqu’à ce qu’il explose, et que les membres de Carol reprennent une position normale avec lenteur, comme une fleur qui s’ouvre.

Malko demeura abuté en elle, pensant à la croupe somptueuse d’Alexandra. Quand celle-ci jouissait vraiment, les nerfs à vif, elle poussait des cris qui, d’après Ilse, la vieille cuisinière, faisaient tourner les sauces et la mayonnaise… Carol écarta les cheveux roux collés à son visage par la transpiration.

— Je suis contente que tu n’aies pas gaspillé tout ça avec une Botswanaise, dit-elle. Il y a longtemps que je n’ai pas joui aussi fort. Ici, je n’ai que le yoga et un magnétoscope Akaï pour me distraire…

Discrètement, Malko regarda sa Seiko-quartz. Une heure et demie.

— Merci, dit-il. À propos, tu sais quelque chose sur ce Marcello ?

Elle lui jeta un regard bizarre :

— Oui. C’est un salaud. Un mac. Il se fait ristourner du fric par toutes les petites putes qui draguent dans le casino. Sinon, il les vire. Moi, il m’avait proposé quelques week-ends agréables dans les Game Park si j’acceptais de me faire sauter par un de ses copains botswaniens…

— Et politiquement ?

— Il s’en fout, je crois.

Elle s’étira, se leva et lui sourit.

— Je crois que je vais aller dormir. Merveilleusement.

Ramassant sa robe, elle la remit avec ce qui restait de paillettes, roulant son slip en boule dans son sac.

— Quand tu veux, tu me trouves à la réception, dit-elle. Tu seras toujours le bienvenu.


* * *

Malko entra dans la salle de jeux vers deux heures moins cinq. Il avait mis, par-dessus un pantalon d’alpaga, une saharienne qui lui permettait de dissimuler son Browning glissé dans la ceinture. Il y avait encore beaucoup de monde. Il repéra le directeur des jeux, debout près de la caisse. Un brun, mince, au visage émacié avec une fine moustache, style maltais, pète-sec. Personne n’avait remplacé lapit-girl.

En passant près de Marcello, Malko lui fit un signe de tête et l’autre se fendit aussitôt d’un sourire commercial.

— Lucky, to-night ?

— Ça va, dit Malko. Pas trop mal.

Ils engagèrent la conversation sur des banalités, puis Marcello regarda sa montre, un énorme chrono en or :

— Bon, on va fermer.

— Vous avez le temps de boire un verre ? proposa Malko.

— Bien sûr, pourquoi pas ?

— Je vous retrouve au bar.

Le directeur des jeux fit la grimace :

— Je n’aime pas beaucoup ici. Par contre, je connais un endroit plus sympa, dans Notwane Road. Après, je vous ramène. Je vous retrouve dans cinq minutes, dans le lobby.

Malko eut beaucoup de mal à repousser les vagues d’assaut des pûtes énamourées en attendant l’Italien. Ce dernier surgit enfin et d’une brève interjection, chassa les importunes.

— Heureusement que je me suis mis au tswana, remarqua-t-il. Elles parlent à peine anglais.

Il précéda Malko jusqu’à sa voiture, une grosse Jaguar 4,2 litres, noire, insolite sous ce climat brûlant. Au moment où il allait démarrer, Malko se tourna vers lui :

— Attendez, je voudrais vous parler tranquillement.

L’Italien tourna vers lui un regard surpris :

— De quoi ?

— De votre amie, Louisa. Ou Wanda, si vous préférez…

Brutalement, les yeux de l’Italien devinrent aussi expressifs que des canons de fusil.

— Qui êtes-vous ? demanda-t-il sèchement. Je ne parle pas de ma vie privée.

— Je suis l’ami des deux Sud-Africains qui ont été assassinés ces derniers jours, dit Malko. Et votre employée Louisa a tenté de me tuer hier soir. Depuis, elle a disparu. Vous n’êtes au courant de rien ?

Le visage déjà mince de l’Italien sembla encore rétrécir.

— Non, je… pas vraiment… La police est venue chez moi, ils m’ont dit que Louisa avait été mêlée à une attaque à main armée. Je n’ai rien pu leur dire. D’ailleurs, fit-il d’un ton plus ferme, je ne sais rien.

— Louisa est votre maîtresse, dit Malko. Vous devez savoir des choses sur elle.

Marcello se tourna nerveusement vers Malko.

— Écoutez, fit-il, je ne veux pas qu’on m’embête avec tout ça. Il…

Il s’arrêta brusquement. Paisiblement, Malko venait de sortir son Browning et en appuyait le canon sous l’oreille du directeur des jeux. Son pouce releva le chien extérieur et cela fit un petit « clic » très net dans le silence de la voiture.

— Monsieur Dente, fit-il. Si vous refusez de m’aider, je vais considérer que vous êtes le complice de Louisa et vous traiter en conséquence…

— Qu’est-ce que vous voulez dire ? balbutia l’Italien, livide.

— Je pourrais aller à la police parler de votre métier de maquereau, dit Malko mais je m’en moque. Seulement, si vous ne répondez pas à mes questions tout de suite et clairement, je vais appuyer sur la détente de cette arme et je vais vous faire sauter la tête. Vous êtes à quelques millimètres de l’éternité, monsieur Dente…

L’Italien demeura muet comme une carpe, sa pomme d’Adam jouant au yo-yo le long de son larynx. Le bruit d’une altercation entre deux putes, à l’entrée duGaborone Sun, leur parvint faiblement. Malko appuya un peu plus le canon du Browning.

— Je parle sérieusement, monsieur Dente.

Marcello Dente tourna vers lui des yeux chavirés par la peur et demanda d’une voix mal assurée :

— Qu’est-ce que vous voulez savoir ?

— Vous saviez que Louisa était une activiste politique ?

— Oui, fit-il dans un souffle.

— Vous avez travaillé avec elle ?

— Non. Mais un jour, au début où nous étions ensemble, elle a commencé à disparaître plusieurs soirs de suite. J’ai cru qu’elle me trompait. Alors, je l’ai suivie. Jusque dans le quartier de Bontleng. Elle s’en est aperçue et nous nous sommes disputés. Elle m’a avoué alors qu’elle allait retrouver des activistes noirs qui préparaient la révolution en Afrique du Sud. C’était leur quartier général. Depuis, je ne lui ai plus posé aucune question…

— Elle est retournée là-bas ?

— Oui, je crois.

— Vous en avez parlé à la police ?

— Non.

— Vous pensez qu’elle s’y trouve ?

— Je ne sais pas…

— Bien, allons-y.

L’Italien sursauta :

— Maintenant ?

— Maintenant, dit Malko. Et vous avez intérêt à retrouver cet endroit…

L’Italien résista encore quelques secondes, puis lança son moteur. Malko maintenait le pistolet braqué sur lui. Dissimulant son excitation. Il était peut-être enfin sur la bonne piste ! Ils suivirent Nyerere Drive et l’Italien tourna dans Kaunda Road.

— Vous connaissez une fille qui se fait appeler Greta Manstein ? demanda Malko. Une Allemande qui serait passée ici il y a quelque temps…

— Greta Manstein ? Ce n’est pas une femme brune, mince, jolie ? Je l’ai vue à l’hôtel avec Louisa. Je pensais que c’était une cliente.

Là, il paraissait sincère. Il tourna à droite dans une petite voie sans nom et s’enfonça dans un quartier pauvre. Jusqu’à une allée en terre battue où la Jaguar se mit à cahoter.

— C’est là, dit l’Italien d’une voix étranglée.

Malko aperçut, sur leur gauche, un long bâtiment gris au toit de tôle ondulée au milieu d’un jardin maigrichon. Ils parcoururent encore quelques mètres et l’Italien dut faire demi-tour, la voie se terminant en impasse. Les phares de la Jaguar éclairèrent un panneau : Phuku Close.

Au moment où ils repassaient devant le bâtiment, un projecteur s’alluma, prenant la voiture dans son pinceau lumineux ! L’Italien jura et accéléra brutalement, suivi par le faisceau.

Malko se retourna au moment où le projecteur s’éteignait. Cet incident confirmait les dires de l’Italien. Il venait probablement de trouver la planque secrète des assassins de Johanna et de Ferdi.

Il fallait agir vite.

— Ramenez-moi auGaborone Sun, dit Malko, et ne parlez de cette promenade à personne.

L’Italien ne répondit pas, crispé sur son volant, blanc comme un linge.


* * *

Gudrun Tindorf, les pupilles agrandies par la peur, un Beretta au poing, vêtue du T-shirt qu’elle mettait pour dormir, surveillait la porte par où Wanda était allée aux nouvelles, quelques minutes plus tôt. L’Allemande, qui ne dormait pas, avait entendu le bruit de la voiture dans Phuku Close. Un véhicule, à cet endroit et à cette heure, c’était un signal d’alarme. Elle était arrivée la veille au soir d’Afrique du Sud, après un voyage de cauchemar et ses nerfs étaient à bout. D’où elle était, elle entendait les Noirs s’interpeller dans le hangar. Joseph Grodno devait être réveillé aussi.

Wanda réapparut. Elle avait juste passé un jean et un T-shirt blanc.

— Ils ont reconnu la voiture de mon Jules, dit-elle avec un sourire contraint. Il doit me chercher.

Gudrun eut l’impression qu’une main glaciale lui serrait le cœur.

— Ton Jules ! Il connaît cet endroit ?

Wanda baissa les yeux. La gifle de Gudrun partit à toute volée. Jetant le pistolet sur le lit, elle marcha sur la métisse. Cette fois, de la main droite, elle la frappa de nouveau, les lèvres serrées, les yeux glacés, et continua, alternativement des deux mains, de toutes ses forces. Jusqu’à ce que Wanda s’effondre à ses pieds, en larmes.

— Imbécile ! Pauvre conne ! siffla l’Allemande. Tu veux nous faire prendre !

D’un coup de genou, elle repoussa Wanda qui sanglotait toujours, puis revint, rampant comme un chien puni, serrant les jambes de Gudrun Tindorf.

— Je te demande pardon, je ne savais pas, bredouilla-t-elle.

— Imbécile !Dummkopf[39] ! répéta l’Allemande.

Peu à peu, elle se calmait, reprenant son sang-froid.

Doucement, Wanda se redressa puis l’étreignit, le visage baigné de larmes.

— Pardon ! Pardon !

— Bon ça va, arrête ! fit sèchement Gudrun.

Wanda rapprocha son visage du sien, murmura :

— Tu m’aimes quand même ? Dis ?

— Oui, oui, fit Gudrun d’un ton excédé, mais tu es une conne imprudente.

Wanda l’entraîna vers le lit, l’y poussa et sans cesser de pleurer, enfouit son visage entre les cuisses musclées de l’Allemande. Celle-ci, les yeux au plafond, n’était guère sensible aux efforts de sa compagne. Son cerveau s’était remis en marche, cherchant le meilleur moyen de limiter les conséquences de l’imprudence de la métisse.

Il fallait agir vite.

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