RAJOUTS

Maman sent la naphtaline parce qu’elle a sorti son vieux manteau de drap noir pour se rendre à l’enterrement du père Constaman, mort avant-hier d’une crise d’urémie.

— Je vais aller avec toi, décidé-je. Comme cela, nous serons au moins deux à ses funérailles, et puis je lui dois bien cet hommage.

* * *

Mathias affiche une frime décomposée. Figure-toi qu’il a ramené une bonne vieille chaude-pisse d’autrefois des Etats-Unis. Comme il n’a tiré qu’elle, là-bas, c’est fatalement Mary Princeval qui la lui a filée. Et tu diras, après ça, que les States sont en avance sur nous !

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Bérurier s’est fait radier de sa banque à cause de ses caillettes qui ont empesté pendant plusieurs jours la salle des coffres, bien qu’il les eût mises « sous vide ».

Cela dit, il a une belle consolation : Pinaud vient de le mettre en cheville avec un fabricant de préservatifs qui va lui confectionner des capotes à ses mesures. Il faut vivre avec son temps ! En contrepartie, Alexandre-Benoît permettra qu’il fasse photographier son gros mandrin, habillé par ses soins, et s’en serve pour sa publicité. Le nom de la nouvelle marque est trouvé : les préservatifs « Al Capote » ! Ça va faire fureur et Béru percevra des royalties.

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Quant à moi, R.A.S.

Ah ! si : une petite étudiante friponne que j’ai rencontrée au ciné, en faisant la queue.

Peu après, c’est elle qui a fait la mienne !

Le train-train habituel, tu vois.

Juste de quoi fouetter un chat !

FIN
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