CHAPITRE XIX

STOP : panneau de signalisation intimant l’ordre de s’arrêter.

Nous sommes dans la salle d’embarquement quand nous la voyons surviendre. Elle porte un imperméable bleu phospho à boutons d’or de chez Moschino ; elle a un sac Vuitton, également bleu, en bandoulière (forme besace : jadis, c’étaient les trimardeurs ou les mendigots qui en portaient une) et un fourre-tout de voyage assez modeste de taille pour qu’elle puisse le faire admettre comme bagage accompagné. Jolie « à croquer », dirait ma Félicie. Le fait est que je la croquerais volontiers !

Sa survenance nous époustoufle, mes deux compères et moi. Elle vient à nous en souriant.

— Ça consiste en quoi ? je lui questionne.

— Ça consiste en une pugnacité rare, pouffe Marie-Laure. J’ai convaincu mon rédac-chef de me débloquer le prix d’un voyage au Brésil ; mes récentes prestations l’ont incité à accepter et me voilà !

Elle nous dévisage alternativement.

— Ma présence ne semble guère vous combler d’aise ?

— C’est la surprise, dit Pinaud. Nous nous attendions si peu à vous voir surgir, comme un charmant diablotin !

— Vieux nœud ! ricane Béru, tu n’ pourrerais pas t’esprimer comme tout l’ monde ! Faut toujours qu’y va faire des phrases cis’lées d’vant les gonzesses. Notez qu’il a plus qu’ la menteuse pour les régaler, av’c sa pauv’ bistounette qui ressemb’ à un vieux god’miché déglingué !

Il vient de faire l’emplette, au duty free, d’une boutanche de Ricard qu’il a déboulonnée séance tenante et au goulot de laquelle il tute comme à celui d’une bouteille de bière. Pour justifier ces vigoureuses libations, il argue d’une andouillette consommée au déjeuner alors qu’elle avait dépassé le seuil de tolérance du comestible et faisait bien davantage que de se parer du goût de merde préconisé par le bon Édouard Herriot.

— Vous comprenez, ajoute le Pimpant, é n’ pouvait plus avoir s’l’ment l’ goût d’ la merde vu qu’ c’en était carrément. Trop, c’est tout moche, comme dit les Anglais !

Et de balancer, en manière de preuve de ses dires, un rot qui, sous couvert de l’anis, exhale de rares putricités.

Là-dessus, nous sommes appelés et donc élus.

Pinuche nous a offert des « business » et la petite Pontamousson n’a obtenu qu’une touriste de son journal. Je demande à Bérurier d’échanger sa place contre celle de Marie-Laure. Il rechigne, puis transige : il prendra d’abord son repas dans notre classe, beaucoup plus élaboré que celui des touristes, ensuite il ira cuver en queue d’avion. Mais le sort en décide autrement. Ma présence à bord étant connue, le chef steward vient m’annoncer qu’on me propose une place vacante en first.

Je remercie chaudement et délègue ce privilège à Bérurier qui, du coup, irradie de bonheur.


Vol faisant, nous nous livrons, ma gentille journaleuse et moi, à une récapitulation minutieuse de cette époustouflante affaire. Avant notre départ, le complice de Tabriz qui était repéré a été interpellé sans dommage, c’est le Gros que nous avons chargé de démarrer l’interrogatoire. Alexandre-Benoît s’est montré flatté de cette marque de confiance. Il a enfilé une moufle droite (afin d’éviter d’éventuelles « bavures ») et a administré quarante-deux gifles au bédouin avant que lui soit posée la première question. Ce profond psychologue a en effet remarqué, au long de sa vie professionnelle, qu’un prévenu avait le moral vite sapé quand on le frappait sans le moindre préambule en observant un mutisme absolu. Aux premiers horions, il proteste ; aux suivants, il implore des explications et, aux derniers, se contente d’émettre des cris inarticulés. Alors Béru interrompt la séance, se fait apporter un sandwich et un pot de beaujolpif. Il consomme les deux, libère quelques incongruités inhérentes, tombe la veste, remet sa moufle et reprend la séance.

Une nouvelle salve de vingt-quatre mandales est programmée. Toujours dans un silence de crypte.

Le visage du Mastard confine au sublime dans ces cas d’exception. Tu sais que, quelque part, il reflète la complète sérénité de la Joconde ?

Il y a quelque chose de religieux dans ses traits boursouflés. C’est ce qui impressionne le plus son « client ». Cette certitude d’accomplir une mission sacrée. Ce dépouillement de tout sentiment, charitable ou cruel. Il n’est plus que volonté radieuse, certitude d’obtenir la finalité souhaitée. Irrévocable, tu comprends ? Et dans ce cas, il a une sorte de droit sacré à la vengeance, puisque l’individu l’avait condamné à mourir par les rats dans la putricité obscure du cachot. N’a-t-il pas au mollet une blessure suppurante causée par les dents d’un des immondes rongeurs ?

Pour la seconde fois, il pose la moufle, pète un grand coup sonore, joyeux comme un chant de coq à l’aube, va à sa « victime » et demande :

— Prêt pour les réponses ?

Si le mec ne répond pas, ou qu’il hésite, le Dodu remet son gant de travail et poursuit sa claquerie feutrée. Elle ne marque pas tout de suite, mais à la longue, tu constates que la gogne du gazier a enflé et s’est colorée sans comporter d’ecchymoses ; que ses yeux sont troubles avec l’air indélébilement pensif du bovin qui n’a jamais pensé.

Ce prolongement de l’épreuve a vite raison du coriace. Estourbi, la cervelle en porte-à-faux, les portugaises vibrantes, il a bientôt un geste des deux mains pour demander grâce.

Dès lors, le Mastard décroche le biniou et dit à Honnissoit :

« — Commissaire, tu pourrais-t-il v’nir me remplacecer pour l’interrogatoire, si tu voudrais bien ? »

Ange se la radine alors, innocent.

« — Où en êtes-vous ? »

Et le Maffu, paterne :

« — Môssieur voudrerait soulager sa conscience en f’sant un lessivage complet. J’ reste à promiscuité, des fois qu’il nous f’rait des absences d’ mémoire. »


L’homme en question, un sujet syrien du nom de Kaarâ Melmouh a bonni ce qu’il savait : que Tabriz était un agent de l’Irak, ami personnel de Saddam Hussein, qui, depuis Paris, servait de plaque tournante à différents pays musulmans pour des transactions occultes. Dans son « Palais du Tapis », certaines personnes gênantes étaient « liquidées », du matériel « top secret » partait à l’étranger à l’intérieur de certains tapis « conçus pour ». Bref, l’homme régnait sur une partie des Services secrets irakiens, syriens et palestiniens. Kaarâ Melmouh n’était pas dans les confidences du « patron », pourtant, ses fonctions d’équarrisseur et d’homme de main lui permettaient de découvrir pas mal de choses. Ainsi, il était au courant des tractations en cours avec le couple Hans Scheunburger-Elsa Braker ; il savait qu’elles étaient plus qu’épineuses car les deux Allemands avaient les Services israéliens aux trousses. C’est à cause de ceux-ci qu’ils ont dû abandonner le fusil dans l’apparte du colonel Lemercier. Ils sont repartis de l’immeuble en passant par les combles, « les autres » ayant investi le rez-de-chaussée. Par contre, il ignore tout de leurs démêlés avec Antonin Pétsek et les Masturbeaux. De même, il n’a pas la moindre idée de ce qu’Elsa est allée récupérer chez les voisins de l’officier.


On papote de tout cela, Marie-Laure et moi, pendant que Pinuche en écrase dans le troisième fauteuil. La bouffe est terminée, le film aussi (un naveton sud-amerloque dans lequel les actrices ressemblent à des putes de la rue Saint-Martin et les acteurs à des nervis montmartrois de l’époque Lapin à Gil). Les loupiotes sont en veilleuse. C’est le moment des respirations nocturnes, des vilaines petites odeurs lâchées en loucedé dans des calbars plus très clean.

Le bruit sifflant et monotone (fasse Dieu qu’il continue !) des réacteurs berce les franchisseurs d’océan. Depuis l’escale de Dakar, notre navire volant semble se dissoudre dans le ciel étoilé. Quelques insomniaques s’obstinent à écouter de la musique transmise par casque. Une vieille asthmatique grommeluche de la gargane en se vaporisant des pharmachieries dans la clape.

Et nous deux, la petite chérie, on est blottis, ma main caressant le couvercle de sa petite culotte, là où les poiluchards font doucement ressort ; que, temps en temps, mon médius fourvoie sous l’étroite étoffe pour s’engager dans des humidités fabuleuses. J’adore ces douces caresses à dix mille mètres ! Dans la pénombre collective. Un baiser « bu » à la sauvette, sur le zinc des lèvres. Ensorcellerie des ondes qui se mêlent, douce tiédeur d’un visage jeune, pas complètement dégagé de l’enfance. Ah ! merci la vie ! Voilà qui compense tes merderies infâmes, tes sales niqueries, arnaques salopes, trahisons, coups et blessures pouvant entraîner l’amor.

Je quitte un peu sa chatte pour ses seins, modestes mais fermes. Prends tes belles années, chérie, ne les laisse pas moisir sur un compte épargne où elles se dévalueraient plus vite que tes jours. Profite, profite ; dis merci à Dieu et murmure-Lui « encore », ce mot qui va avec « merci », mais qu’il ne faut jamais prononcer le premier.


Sur le coup du petit matin, il y a un incident. L’hôtesse-cheftaine vient de découvrir qu’un passager a chié dans le conteneur du petit déje. Un passager des first ! Et il était bourré au point de se gourer de lourde ! Or, à la connaissance de cette vaillante employée de la Varig, seul le gros type qui s’est éclusé trois whiskies, deux bouteilles de blanc, trois de rouge, une rouille de Moët et Chantons, quatre poires Vilaine-Mine et un nombre inchiffré de bières s’est trouvé dans l’état d’ivresse nécessaire à l’exécution d’un pareil forfait. Elle interpelle Bérurier qui, d’ailleurs, pue sa culpabilité. Il vagit des imprécations, comme quoi il veut dormir et que si la porte des tartisses avait été indiquée en français, il n’aurait pas eu à s’hisser le fion jusqu’au tiroir du haut, se coupant la peau roustonne, pour se séparer de son colombin de l’aube.

La rancœur de Maria Da Silva est intense ; le stoïcisme du chieur inconscient à toute épreuve. Les vitupérations de la cheftaine passent du français zozoté au portugais concassé pour pouvoir atteindre un paroxysme.

Ce qu’entendant, le Gros, à bout de patience et d’arguments, tire sur la fermeture Éclair de son futal et dégage sans trop d’encombre son paf de quarante centimètres hors tout !

L’hôtesse suprême se tait devant une anomalie de nature aussi phénoménale.

— Dans la vie, faut choisir, ma poule, déclare l’Immense : ou tu fermes ta gueule, ou tu suces cette chopine pour t’en avoir l’ cœur net !

La brunette (qui trimbale le contenu de son matelas de crin sous ses deux bras) se tait, mais sans pour cela passer à la deuxième suggestion du Gravos.

Comme toutes les dames confrontées pour la première fois à ce zob classé monument historique, elle contemple « la chose » d’un air absent ; puis elle avance la main et se saisit du formidable gland violet.

— Eh bien…, soupire-t-elle ; eh bien…

Elle lâche à regret cette rosette de trois livres et se rend dans le poste de pilotage pour sucer le commandant pendant qu’il est en automatique.

* * *

Je vais te dire, Recife, c’est pas là que je me retirerais pour planter mes goyaviers et mes papayers. Pas bandant comme coinceteau, autrefois, ça s’appelait Pernambouc et ça devait être plus sympa. À présent c’est une ville grouillante, industrialisée et plutôt cradoche. Rien qui incite trop au tourisme, si ce n’est quelques églises baroques.

Comme nous sommes au début de l’après-midi, je me dis qu’il serait bon de se mettre dare-dare en quête d’un z’avion pour Manaus, manière de ne pas perdre davantage de temps. Je vais donc à une agence de la Varig dans le centre de la ville et m’enquiers des vols. Justement, il y en a un de prévu dans trois heures. Au moment où je m’apprête à retenir nos places, Marie-Laure me tire par la manche.

— Vous ne croyez pas qu’on pourrait s’assurer que la dame Braker a bien pris un vol pour Manaus ?

— Tu deviens une vraie pro, applaudis-je.

Et je demande à une préposée moustachue, qui a sur la joue gauche un morceau de pelage fauve (sa maman a dû rêver à un renard quand elle l’attendait), la liste des passagers qui se sont embarqués pour Manaus à partir de lundi dernier.

Si je lui demandais d’enlever son slip, elle serait davantage consentante.

— À quel titre ? interroge-t-elle, outragée.

Je tire une liasse de dollars de ma poche revolver, l’écosse d’un talbin de cent points que je plie en quatre et conserve dans le creux de la main.

— Quand vous me passerez les listes, je m’arrangerai pour vous glisser ça discrètement dans le creux de votre jolie menotte, roucoulé-je en jouant des mirettes.

C’est soudain comme si je me trouvais en prise directe avec son clito.

Elle s’approche d’une table-bureau chargée d’appareils vidéeux, ouvre des tiroirs, manigance, et revient avec ce que j’ai demandé, ce qui augmente le capital de la dame de cent dollars.

Elle lit des mots, des chiffres, pianote des claviers. J’en piaffe d’impatience.

Je la vois tressaillir (c’est-à-dire avoir une brusque secousse du corps). Elle ne se rembrunit pas, étant déjà très foncée, mais ses grands yeux un tantisoit proémineurs prennent des tons hépatiques. Elle revient à son comptoir et s’informe :

— C’est quelqu’un qui vous touche de près ?

Drôle de question.

— Pas tellement, réponds-je.

Ça paraît la soulager.

— Tant mieux.

— Pourquoi ?

— Parce qu’elle est morte dans le crash du vol Recife-Manaus de mardi.

— Le crash ?

— Oh ! oui ! s’exclame Marie-Laure. Effectivement, j’ai vu passer une nouvelle à la rédaction ; je n’y avais pas pris garde ; les accidents d’avion qui surviennent sur d’autres continents ne font pas nos choux gras : trois lignes en bas de page intérieure, tout au plus.

Comme la préposée fixe ma main avec insistance (et inquiétude), je lui délivre la coupure verte que ma transpiration palmaire a rendu poisseuse. Elle s’humecte davantage que le billet en s’en emparant.

— Parlez-moi de ce crash, bonita senhora.

Elle rougit comme si elle était responsable des infortunes de la compagnie aérienne qui l’emploie.

— Un attentat, assure-t-elle, car notre compagnie est la meilleure du monde. L’appareil a explosé en vol ; les membres du poste de pilotage n’ont pas eu le temps de prononcer la moindre parole.

— On a retrouvé l’épave ?

— Impossible ! L’avion s’est désintégré à onze mille mètres au-dessus de « l’Enfer Vert », dans la région inextricable du Toutétinclu. Là-bas la végétation est si forte qu’on dit, en plaisantant, que les branches d’arbres coupées ont déjà fourni d’autres arbres avant qu’on ait eu le temps de les tronçonner !

— Mais… les corps ?

Elle se signe.

— Ils sont dévorés dans les heures qui suivent. « L’Enfer Vert », vous dis-je !

— Il n’empêche : on pourrait tenter une expédition de repérage ?

Elle hausse les épaules.

— Il faudrait y consacrer beaucoup de temps et d’argent, tout ça pour ne trouver, en mettant les choses au mieux, qu’un morceau de carcasse disloquée qu’il serait impossible de ramener dans un lieu civilisé !

— Une commission d’enquête parviendrait peut-être à déterminer les causes de la catastrophe ?

— Une commission d’enquête ! Oh ! senhor, on voit que vous ne connaissez rien à l’Amazonie. Qui accepterait de partir sans données précises dans « l’Enfer Vert » ? Les experts tiennent à leur peau autant que les autres hommes !

Je lui vote un sourire navré, m’incline et m’en vais en prenant Marie-Laure par la main.

— Dans le cul la balayette, soupiré-je en retrouvant la forte lumière de l’avenue. Nous avons traversé l’Atlantique en diagonale pour découvrir un fait que nous aurions aussi bien appris depuis Paris-sur-Seine !

Pour un peu, je m’insulterais in petto devant ma légèreté. Elle n’est pas digne d’un Big Boss de la Rousse. On n’abandonne pas la ferme et les chevaux pour venir bavarder dix minutes en Amérique du Sud avec une dame moustachue, en pleine méno. D’un seul coup d’un seul, ma décision est arrêtée : en rentrant je présenterai ma démission pour incompétence lubrique ! Quand on est un excellent capitaine, on ne fait pas nécessairement un général valable !

On retrouve les compères à la terrasse d’un restaurant « typique » auquel une tête de toro énorme, naturalisée, sert d’enseigne. Pinaud boit une batida[18], Béru mange le contenu d’une immense assiette ovale où se trouvent rassemblés sur un lit de petits haricots noirs : des saucisses de porc, des côtes de veau et de mouton grillées, un quartier de bœuf qui suffirait à assumer un banquet de trente personnes, des rognons flambés et autres babioles comestibles que je renonce à identifier. Sa bouche dégouline de graisses multiples, unies par la fondaison. Il mange lourdement, pareil à un molosse affamé. Manger est un verbe du premier groupe, mal utilisé dans le cas présent. Je te l’échange contre un autre, du deuxième, qui fait son infinitif en « ir » et son participe présent en « issant » et qui est le verbe « remplir ».

Un instant interloqués par sa capacité à engloutir, beaucoup à la fois et rapidement, nous différons le moment de raconter la mort tragique d’Elsa Braker à ces compagnons émérites.

Nous regardons disparaître le monticule de viande presque non mâchée. Un être doté d’une pareille voracité a quelque chose d’inatteignable. Ayant becté la bidoche, puis craqué les os, « il boit » pratiquement les haricots à même le plat, les considérant comme liquides après avoir ingéré des viandes si compactes.

Je crois déjà entendre le récital de l’artiste à l’heure de vérité des digestions laborieuses.

— Ça baigne ? parvient-il à proférer.

— Non : ça flotte !

Et je leur sors le sale coup dont nous sommes victimes.

— En bref, récapitulé-je, on rentre dans nos bercails.

— Dommage, se lamente Alexandre-Benoît ; la tortore d’ici est de mansuétude 5 sur l’échelle des riches terres !

César sirote une goulée de son breuvage.

— Je ne vois pas ce qui motive un retour précipité, assure le Bêlant.

— Et le combat cessa faute de combattants ! objecté-je.

Il sourit rond autour de son chalumeau.

— Exit la cavalière Elsa, mais il reste son correspondant de Manaus, mes amis, déclare cet être pertinent. Puisque nous avons pris la peine de venir au Brésil, allons au moins lui rendre visite !

« C’était bien dit à lui, j’approuve sa prudence », comme l’écrivait ce grand lâche de Jean de La Fontaine qui utilisait des animaux pour dire aux nantis ce qu’il avait sur la patate.

Sa motion est votée à l’unanimité des quatre membres en séance.

En route pour la capitale de l’Amazonas !

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