1 Teilhard de Chardin tel que je l'ai connu, par G. Magloire, revue Synthèse, novembre 1957.
2 Un des signes les plus étonnants de l'ouverture qui se produit dans le domaine de la physique est l'introduction de ce que l'on appelle le « nombre quantique d'étrangeté ». Voici en gros ce dont il s'agit. On pensait naïvement au début du XIXe siècle que deux nombres, trois au plus, suffiraient pour définir une particule. Ce nombre aurait été sa masse, sa charge électrique et son moment magnétique. La vérité était loin d'être aussi simple. Pour décrire complètement une particule il a fallu ajouter une grandeur intraduisible en paroles et qu'on appelait spin. On avait cru d'abord que cette grandeur correspondait à une période de rotation de la particule sur elle-même, quelque chose qui pour la planète Terre, par exemple, correspondrait à la période de vingt-quatre heures réglant l'alternance des jours et des nuits. On s'est aperçu qu'aucune explication simpliste de ce genre ne pouvait tenir. Le spin était simplement le spin, une quantité d'énergie liée à la particule, se présentant mathématiquement comme une rotation sans que quoi que ce soit dans la particule tourne.
De savants travaux, dus surtout au professeur Louis de Broglie, n'ont réussi que partiellement à expliquer le mystère du spin. Mais brusquement, on s'est avisé qu'entre les trois particules connues : protons, électrons, neutrons (et leurs images dans le miroir antiproton négatif, positron, antineutron), il existait une bonne trentaine d'autres particules. Les rayons cosmiques, les grands accélérateurs en produisaient d'énormes quantités. Or, pour décrire ces particules les quatre nombres habituels, masse, charges, moment magnétique, spin ne suffisaient plus. Il fallait créer un cinquième nombre, peut-être un sixième et ainsi de suite. Et c'est d'une façon tout à fait naturelle que les physiciens ont nommé ces grandeurs nouvelles des « nombres quantiques d'étrangeté ». Ce salut à l'Ange du Bizarre a quelque chose de grandement poétique. Comme bien d'autres expressions de la physique moderne : « Lumière Interdite », « Ailleurs Absolu », le « nombre quantique d'étrangeté » a des prolongements au-delà de la physique, des liaisons avec les profondeurs de l'esprit humain.
3 Un des aperçus de la Théorie unitaire de Jean Charon.
4 Éric Temple Bell : Le Flot du temps, Gallimard Édit., Paris.
5 R. P. Dubrale : Débat radiophonique, 12 avril 1957.
6 « Le chercheur a dû reconnaître qu'à l'instar de tout être humain, il est autant spectateur qu'acteur dans le grand drame de l'existence. » Bohr.
7 Arthur Clarke : Les Enfants d'Icare (Éd. Gallimard).
8 Serge Hutin : Histoire des Rose-Croix, Gérard Nizet, édit., Paris.
9 Mon ami Rajah Raô.
10 Voir la troisième partie du présent ouvrage : « L'homme, cet infini. »
11 Une tradition moins sûre ferait des Rose-Croix les héritiers de civilisations englouties.
12 Robert Jungk : Plus clair que mille Soleils ou la Tragédie des Atomistes. Traduit de l'anglais. Éd. Arthaud, Paris.
13 Walter Dornberger : L'Arme secrète de Peenemünde. Éd. Arthaud, Paris.
14 Millikan : L'Électron.
15 Technique Mondiale, Paris, avril 1957.
16 Edwin Armstrong : The Inventor as Hero, article du Harper's Magazine.
17 Frazer : Le Rameau d'Or.
18 L'auteur du Mystère des Cathédrales et des Demeures philosophales.
19 Dans sa geôle de Reading, Oscar Wilde découvre que l'inattention de l'esprit est le crime fondamental, que l'attention extrême dévoile l'accord parfait entre tous les événements d'une vie, mais sans doute aussi, sur un plus vaste plan, l'accord parfait entre tous les éléments et tous les mouvements de la Création, l'harmonie de toutes choses. Et il s'écrie : « Tout ce qui est compris est bien ». C'est la plus belle parole que je connaisse.
20 Cf. le Miroir de la Magie, par Kurt Seligmann. Éd. Fasquelle, Paris.
21 Aspects de l'Alchimie Traditionnelle. Éd. de Minuit, Paris.
22 Newton Tercentenary Celebrations. Université de Cambridge, 1947.
23 Nous empruntons ce récit à l'ouvrage de Kurt Seligmann, déjà cité.
24 Des travaux sont en cours, dans divers pays, sur l'utilisation de particules (produites par de puissants accélérateurs) pour catalyser la fusion de l'hydrogène.
25 « La Tourbe des Philosophes » in « Bibliothèque des Philosophes Chimiques », 1741.
26 La stéréotronique est une science toute nouvelle qui étudie la transformation de l'énergie dans les solides. Une de ses applications est le transistor.
27 Ces deux ouvrages ont été réédités par l'Omnium Littéraire, 72, Champs-Élysées, Paris. La première édition date de 1925. Elle était depuis très longtemps épuisée et les curieux achetaient les rares exemplaires en circulation des dizaines de milliers de francs.
28 « L'opinion des plus instruits et des plus qualifiés est que celui qui se cacha, ou se dissimule encore de nos jours sous ce fameux pseudonyme de Fulcanelli, est le plus célèbre et sans doute le seul alchimiste véritable (peut-être le dernier) de ce siècle où l'atome est roi. » Claude d'Ygé, revue Initiation et Science, n° 44, Paris.
29 Cette méthode consiste à suspendre le mélange à fondre dans le vide, hors de tout contact avec une paroi matérielle, au moyen d'un champ magnétique.
On fond alors par un courant à haute fréquence.
L'hebdomadaire américain Life, en janvier 1958, a publié de très belles photos d'un four de ce genre, en action.
30 Jacques Bergier déclare avoir assisté à ce phénomène.
31 Le professeur Ralph Milne Farley, sénateur des États-Unis, et professeur de physique moderne à l'École militaire de West Point, a attiré l'attention sur le fait que certains biologistes pensent que le vieillissement est dû à l'accumulation de l'eau lourde dans l'organisme. L'élixir de longue vie des alchimistes serait une substance éliminant sélectivement l'eau lourde. De telles substances existent dans la vapeur d'eau. Pourquoi n'en existerait-il pas dans l'eau liquide traitée d'une certaine façon ? Mais une découverte de cette importance pourrait-elle être propagée sans danger ? Mr. Farley imagine une société secrète d'immortels, ou quasi-immortels, existant depuis des siècles et se reproduisant par cooptation. Une telle société, qui ne se mêlerait pas de politique et n'interviendrait nullement dans les affaires des hommes, aurait toutes chances de passer inaperçue…
32 René Alleau : Préface à l'ouvrage de M. Le Breton : Les clefs de la Philosophie spagyrique. Éd. Caractères, Paris.
33 Éd. des Deux-Rives, Paris, Coll. « Lumière interdite », dirigé par Louis Pauwels.
Après Le Livre des Damnés, Fort publia, en 1923, Terres Nouvelles. Parus après sa mort : Lo ! en 1931 et Talents sauvages, en 1932. Ces œuvres jouissent d'une certaine célébrité en Amérique, en Angleterre et en Australie.
J'emprunte de nombreuses données à l'étude de Robert Benayoun.
34 M. Tiffany Thayer déclarait notamment :
« Les qualités de Charles Fort séduisirent un groupe d'écrivains américains qui résolurent de poursuivre, en son honneur, l'attaque qu'il avait lancée contre les prêtres tout-puissants du nouveau Dieu : la Science, et contre toutes les formes de dogmes. C'est dans ce but que fut fondée la Société Charles Fort, le 26 janvier 1931.
« Parmi ses fondateurs se trouvaient Théodore Dreiser, Booth Tarkington, Ben Hecht, Harry Leon Wilson, John Cowper Powys, Alexander Woollcott, Burton Rascoe, Aaron Sussman, et le secrétaire soussigné Tiffany Thayer.
« Charles Fort mourut en 1932, à la veille de la publication de son quatrième ouvrage. Talents sauvages. Les innombrables notes qu'il avait recueillies dans les bibliothèques du monde entier, par le truchement d'une correspondance internationale, furent léguées à la Société Charles Fort : elles constituent aujourd'hui le noyau des archives de cette société, lesquelles s'accroissent chaque jour grâce à la contribution des membres de quarante-neuf pays, sans compter les États-Unis, l'Alaska et les îles Hawaï.
« La société publie une revue trimestrielle, Doubt (Le Doute). Cette revue est en outre une sorte de chambre de compensation pour tous les faits « maudits », c'est-à-dire ceux que la science orthodoxe ne peut ou ne veut assimiler : par exemple, les soucoupes volantes. En effet, les renseignements et les statistiques que possède la société sur ce sujet constituent l'ensemble le plus ancien, le plus vaste et le plus complet qui soit.
« La revue Doubt publie également les notes de Fort. »
35 Les monnaies bactriennes, frappées par le roi Euthydémus II, 235 ans avant J.-C. (Scientific American, janvier 1960).
36 Préface à l'Île magique de William Seabrook. (Firmin Didot Édit Paris, 1932.)
37 Autres mystères de l'histoire des techniques :
La méthode d'analyse spectrale a été récemment utilisée par l'Institut de physique appliquée de l'Académie des sciences chinoise pour examiner une ceinture avec ornements ajourés, vieille de 1600 ans, trouvée enterrée au milieu de maints autres objets dans la tombe du fameux général des Tsin de l'Ouest, Chou Chu, contemporain de la fin de l'empire romain (265-316 après J.-C.). Il apparut que le métal de cette ceinture était composé de 85 pour 100 d'aluminium, 10 pour 100 de cuivre et 5 pour 100 de manganèse.
Or, bien que l'aluminium soit largement répandu sur la terre, il est difficile à extraire. Le procédé d'électrolyse, qui est jusqu'à maintenant le seul connu pour extraire l'aluminium de la bauxite, ne s'est développé que depuis 1808. Que des artisans chinois aient été capables d'extraire de l'aluminium d'une telle bauxite, il y a 1600 ans, est donc une importante découverte dans l'histoire mondiale de la métallurgie (Horizons, n° 89, octobre 1958.)
38 Celle des anneaux à huit atomes de carbone.
39 Voir la seconde partie de cet ouvrage.
40 Sprague de Camp et Willy Ley : De l'Atlantide à l'Eldorado, Plon, Édit., Paris.
41 Travaux du professeur Tolkien, de l'Université d'Oxford.
42 Daniel Ruzo : La culture Masma. Revue de la Société d'Ethnographie de Paris, 1956 et 1959.
43 Cynthia Fain : Bolivie. Éd. Arthaud, Paris.
44 Docteur Bowen : The exploration of time, Londres, 1958.
45 Pour prouver le bien-fondé de sa thèse, Washburn a modifié le crâne des rats en le faisant passer d'une forme « néandertaloïde » a la forme « moderne ».
46 New York Herald Tribune, 11 juin 1958.
47 Toute cette affaire a été examinée au cours d'un débat organisé à la Georgetown University en décembre 1958. Voir l'étude de Ivan T. Sanderson, dans Fantastic Universe, janvier 1959.
48 Professeur à Oxford, membre à la Société Royale de Londres. Ces lignes sont extraites de son ouvrage, Le Radium, traduit par Adolphe Lepage, chef de laboratoire de Chimie-physique de l'Institut d'Hydrologie et de Climatologie de Paris.
49 1959.
50 Cette idée de l'existence d'Univers parallèles à l'Univers visible se retrouve partout dans la recherche contemporaine. Voir, par exemple, la revue Industries Atomiques, n° 1, 1958, p. 17, article de E.C.G. de Stuckuelberg.
51 La Somme, de saint Thomas d'Aquin, de toute évidence.
52 Définition exacte (donnée par le Pr Léon Brillouin, puis reprise par Robert Andrews Mullikan, prix Nobel). Elle est en effet incompréhensible si l'on n'a pas le contexte, c'est-à-dire toute la complexe structure de notre physique.
53 Terrifié aussi par le fait que ces satellites apparaissent brusquement. Des télescopes plus importants que le sien ne les avaient pas perçus la veille. Il semble simplement qu'il ait été le premier à examiner Mars cette nuit-là. Depuis le lancement du Spoutnik, des astronomes, aujourd'hui, commencent à écrire qu'il s'agirait peut-être de satellites artificiels lancés le jour de l'observation de Hall.
(Robert S. Richardson, de l'observatoire du mont Palomar. Communication à propos de la position de Mars, 1954.)
54 Préface au Napoléon de Notting Hill, de Chesterton, 1898.
55 C.S. Lewis, professeur de théologie à Oxford, avait, en 1937, annoncé dans un de ses romans symboliques : Le Silence de la Terre, le début d'une guerre pour la possession de l'âme humaine, dont une terrible guerre matérielle ne devait être que la forme extérieure. Il est revenu depuis sur cette idée dans deux autres ouvrages : Perelandra et Cette Force Hideuse (non traduits).
Le dernier livre de Lewis s'intitule : Jusqu'à ce que nous ayons des visages. C'est dans ce grand récit poétique et prophétique que l'on trouve la phrase admirable : « Les dieux ne nous parleront face à face que lorsque nous aurons nous-mêmes un visage.
56 The Anatomy of Tobacco (1884), The Great God Pan (1895), The House of Souls (1906), The Hill of Dreams (1907), The Great Return (1915), The Bowmen (1915), The Terror (1917), The Secret Glory (1922), Strange Roads (1923), The London Adventure (1924), The Carning Wonder (1926), The Green Round (1933), Holy Terrors (1946).
Posthume : Tales of Horror and the supernatural (1948).
57 Machen en avait lui-même conscience : Le M. Wells dont vous parlez est certainement un très habile homme. J'ai même cru un moment qu'il était quelque chose de plus. » (Lettre à P.-J. Toulet, 1899.)
58 Henri Martineau : Arthur Machen et Toulet, correspondance inédite. Le Mercure de France, n° 4, janvier 1938.
Henri Martineau : Toulet et Arthur Machen, Monsieur du Paur et le Grand Dieu Pan. Le Divan, Paris.
59 Réédité en 1938 pour Émile Paul avec une préface d'Henri Martineau, c'est le seul livre de Machen paru en France.
60 En Angleterre, M. Paul Jordan Smith le loue dans un chapitre de son livre : On Strange Altars (Londres, 1923). Henri Martineau signale qu'en Amérique une petite chapelle se forma autour de son nom aux environs de 1925 et que d'assez nombreux articles lui furent consacrés. Dès 1918, M. Vincent Starett lui avait consacré un livre : Arthur Machen, a novelist of ecstasy and sin (Chicago). Après sa mort a paru un ouvrage de W.F. Gekle : Arthur Machen, weaver of fantasy (New York).
61 Il devait publier ces révélations dans les numéros 2 et 3 de la revue La Tour Saint-Jacques, en 1956, sous le nom de Pierre Victor : « L'Ordre hermétique de la Golden Dawn. »
62 L'idée du « vril » se trouve, à l'origine, dans l'œuvre de l'écrivain français Jacolliot, consul de France à Calcultta sous le second Empire.
63 Non traduit en français.
On trouve la même indication dans Les Étoiles en temps de guerre et de paix, de Louis de Wohl, écrivain hongrois qui dirigea pendant la guerre, le bureau d'investigation sur Hitler et les nazis du Service de renseignements anglais (non traduit).
64 Le but d'Hitler n'est ni l'établissement de la race des seigneurs, ni la conquête du monde ; ce ne sont là que les moyens du grand œuvre rêvé par Hitler ; le but véritable, c'est de faire œuvre de création œuvre divine, le but de la mutation biologique ; le résultat en sera une ascension de l'humanité, non encore égalée, « l'apparition d'une humanité de héros, de demi-dieux, d'hommes-dieux ». Dr Achille Delmas.
65 Hermann Rauschning : Hitler m'a dit. Éd. Coopération. Paris, 1939. D'Achille Damas : Hitler, essai de biographie psycho-pathologique. Librairie Marcel Rivière. Paris, 1946.
66 Wel = Welteislehre : la doctrine de la glace éternelle.
67 Il le fut.
68 Philipp Fauth est né le 19 mars 1867 et mort le 4 janvier 1941. Ingénieur et constructeur de machines, ses recherches sur la Lune lui valurent une certaine notoriété : il avait tracé deux cartes de la Lune, et un cratère double, au sud du cratère de Copernic, porte le nom de Fauth, par décision de l'Union Internationale de 1935. Il fut nommé professeur en 1939 par mesure spéciale du Gouvernement national-socialiste.
69 L'archéologue allemand Von Hagen, auteur d'un ouvrage publié en français sous le titre : Au royaume des Incas (Plon, 1950), a recueilli près du lac Titicaca une tradition orale des Indiens locaux selon laquelle « Tiahuanaco a été construit avant que les étoiles n'existent dans le ciel. »
70 Nous reviendrons longuement sur les étranges rapports entretenus par Hitler et son entourage avec le Tibet.
Les journaux anglais, au moment de la publication du Troisième Œil, se sont interrogés sur la personnalité cachée derrière le nom de Lobsang Rampa, sans être en mesure de conclure, les services de renseignements officiels étant restés muets. Ou bien, il s'agit d'un authentique lama initié, l'auteur se disant fils d'un des hauts dignitaires de l'ancien gouvernement de Lhassa et ainsi obligé de travestir son nom, ou bien il s'agit d'un des Allemands des missions tibétaines entre 1928 et la fin du régime hitlérien. Dans ce cas, il fait, soit état de découvertes réelles, soit de propos transmis, soit de thèses horbigériennes et nationales-socialistes auxquelles il donne une illustration fantastique. Il faut toutefois retenir qu'aucun démenti catégorique n'a pu être donné à l'ensemble des « révélations » qu'il apporte, par les spécialistes du Tibet.
71 Il est à noter qu'on a trouvé dans une caverne du Bohistan, au pied de l'Himalaya, une carte du ciel très différente des cartes établies aujourd'hui. Les astronomes estiment qu'il s'agit d'observations ayant pu être faites voici treize mille ans. Cette carte a été publiée par le National Geographical Magazine, en 1925.
72 L'Homme sans qualités, publié en français aux Éditions du Seuil.
73 La quatrième lune se rapprochera de la Terre, la gravitation se trouvera modifiée. Les eaux monteront, les êtres connaîtront une période de gigantisme. Sous l'action des rayons cosmiques plus forts se produiront des mutations. Le monde entrera dans une nouvelle phase atlantidéenne.
74 Non pas munichois, mais autrichien ; il s'agit d'Horbiger, dont Rauschning parle par ouï-dire.
75 La période sous l'influence du soleil. Les hautes périodes sont sous l'influence de la Lune, quand le satellite se rapproche de la Terre.
76 Traduit en français. Éd. Plon.
77 M. Nobécourt : dans l'hebdomadaire Carrefour, 6 janvier 1960.
78 Konrad Heiden : Adolf Hitler, traduit par A. Pierhal. Grasset.
79 Dr Achille Delmas.
80 Jack Fishman : Les sept hommes de Spandau.
81 En 1931, dans son ouvrage Le Symbolisme de la Croix, René Guénon note en bas de page :
« Nous avons relevé récemment, dans un article du Journal des Débats, du 22 janvier 1929, l'information suivante, qui semblerait indiquer que les hautes traditions ne sont pas aussi complètement perdues qu'on le pense :
« “En 1925, une grande partie des Indiens Cuna se soulevèrent, tuèrent les gendarmes de Panama qui habitaient sur leur territoire, y fondèrent la République indépendante de Tule dont le drapeau est un svastika sur fond orange à bordure rouge. Cette république existe encore à l'heure actuelle.” On remarquera surtout l'association du svastika avec ce nom de Tule qui est une des plus anciennes désignations du centre spirituel suprême appliquée par la suite à quelques-uns des centres subordonnés. »
82 Cf. Mémoires de Kersten et le livre de Joseph Kessel : Les Mains du Miracle. Éd. Gallimard.
83 Moine= monos = seul.
84 La plupart des astronomes et des théologiens pensent que la vie de la terre a commencé sur la terre. Non, pense l'astronome de Cornell, Thomas Gold. Dans un rapport lu à Los Angeles au congrès des savants de l'espace, qui eut lieu en janvier 1960, Gold a suggéré que la vie pouvait avoir existé autre part dans l'univers pendant d'innombrables milliards d'années avant de prendre racine sur terre. Comment la vie a-t-elle atteint la terre et commencé sa longue ascension vers l'humain ? Peut-être a-t-elle été apportée par les navires de l'espace.
La vie existe sur la terre depuis un milliard d'années environ. Gold fait remarquer. Elle a commencé par des formes simples d'une taille microscopique.
Après un milliard d'années, selon l'hypothèse de Gold, la planète ensemencée peut avoir développé des créatures suffisamment intelligentes pour voyager plus avant dans l'espace, visitant des planètes fertiles mais vierges en les ensemençant à leur tour avec des microbes adaptables. En fait, cette contamination est probablement le commencement normal de la vie sur toute planète, y compris la terre. « Des voyageurs de l'espace – dit Gold – peuvent avoir visité la terre il y a un milliard d'années, et leurs formes résiduaires de vie abandonnées ont proliféré de telle sorte que les microbes auront bientôt un autre agent (les humains voyageurs de l'espace) capable de les répandre plus loin sur le champ de bataille. »
Qu'advient-il des autres galaxies qui flottent dans l'espace bien au-delà des limites de la Voie lactée ? L'astronome Gold est un des tenants de la théorie de l'univers à l'état fixe.
Quand alors a commencé la vie ? La théorie de l'univers à l'état fixe pose que l'espace n'a pas de limites et que le temps n'a ni commencement ni fin. Si la vie se propage des anciennes aux nouvelles galaxies, son histoire peut se remonter dans le temps éternel : elle est sans commencement ni fin.
85 1815-1880, philosophe français méconnu. Son œuvre principale L'Unité Spirituelle.
86 Le Figaro illustré, novembre 1891.
87 Apollinaire : Calligrammes.
88 Le Temps et le Rêve. Traduction française aux Éditions du Seuil. J.W. Dunne rêva, en 1901, que la ville de Lowestoft, sur les côtes de la Manche, était bombardée par une flotte étrangère. Ce bombardement eut lieu en 1914 avec tous les détails consignés en 1901 par Dunne. Ce même Dunne vit en rêve les titres des journaux annonçant l'éruption du mont Pelé, quelques mois avant l'événement.
89 Traduction française aux Éditions des Deux Rives, Paris.
90 Dans sa nouvelle : Au-delà du Mur du Sommeil.
91 31 août 1958. Rapport de la Rand Corporation.
92 Jacques Bergier : Constellation, n° 140, décembre 1959.
93 Le docteur Lindner décrit cette expérience dans un livre de souvenirs : L'Homme de Cinquante Minutes.
94 Chiffres cités par François Le Lionnais dans son étude : Une maladie des civilisations : les Fausses Sciences, La Nef, n° 6, juin 1954.
95 Chesterton : Father Brown.
96 Moscou, n° 7, 1956, p. 21.
97 1613 : Lettre sur les prodiges.
98 Charles-Noël Martin : Les Vingt Sens de l'Homme.
99 Bien entendu, notre comparaison avec la machine électronique n'est pas absolue. Comme toute comparaison, elle n'est qu'un point de départ et elle-même une maquette d'idée.
100 Cantor : L'essence des mathématiques, c'est la liberté.
Mittag-Leffler à propos des travaux d'Abel : Il s'agit de véritables poèmes lyriques d'une beauté sublime ; la perfection de la forme laisse transparaître la grandeur de la pensée et comble l'esprit d'images d'un monde plus éloigné des banales apparences de la vie, plus directement surgi de l'âme que la plus belle création du plus beau poète au sens ordinaire du mot.
Dedekind : Nous sommes de race divine et possédons le pouvoir de créer.
101 Là, tout est ouvert : les techniques de pensée, les « logiques », les « ensembles », tout est vivant, tout sans cesse se renouvelle, les conceptions les plus étranges et les plus transparentes naissent les unes des autres, se transforment, pareilles aux « mouvements » d'une symphonie ; nous sommes dans le domaine divin de l'imagination. Mais d'une imagination abstraite si l'on peut dire. En effet, ces images de la technique mathématique n'ont rien à voir avec celles du monde illusoire où nous pataugeons, bien qu'elles en détiennent la clef et le secret. (Georges Buraud : Mathématique et Civilisation, revue « La Table Ronde », avril 1959.)
102 Fulcanelli : Le Mystère des cathédrales.
103 Extrait de la nouvelle : À travers les Portes de la Clef d'Argent, que Bergier et moi avons publiée en français dans un recueil intitulé : Démons et Merveilles. (Coll. « Lumière Interdite », Éd. des Deux Rives, Paris.)
104 Bulletin de Liaison des Cercles de Politique Économique, mars 1959.
105 René Alleau De la nature des Symboles (Flammarion, édit.).
106 Mircea Eliade : Images et Symboles.
107 « Les Centres du plaisir du cerveau », dans Scientific Americain, oct. 1956.
108 Dans un roman : The Black Cloud. Des nuages noirs dans l'espace, entre les étoiles, sont des formes supérieures de la vie. Ces super-intelligences se proposent d'éveiller les hommes de la Terre en envoyant des images lumineuses qui produisent dans les cerveaux des connexions réalisant « l'état de conscience éveillée ».
109 Farther Outlook, non traduit.
110 « Or, j'ai découvert, par des moyens que je ne comprends qu'imparfaitement, le secret de remonter le cours des événements. C'est comme nager. Une fois qu'on a attrapé le coup, on ne l'oublie jamais. Mais l'apprendre exige une pratique constante et il faut pour y arriver une certaine crispation involontaire de l'esprit ou des muscles. Je suis sûr de ceci : il n'est pas d'homme qui sache exactement comment il a, la première fois, surmonté la difficulté de nager, et sans aucun doute les voyants les plus experts eux-mêmes, ne peuvent expliquer aux autres le secret de remonter le flot du temps. »
Comme Fred Hoyle et comme beaucoup d'autres savants anglais, américains ou russes, Eric Temple Bell écrit des essais ou des romans fantastiques (sous le pseudonyme de John Taine). Bien sot le lecteur qui ne verrait là qu'une distraction de grands esprits. C'est la seule façon de faire circuler certaines vérités non admises par la philosophie officielle. Comme dans toute période prérévolutionnaire, les pensées de l'avenir sont publiées sous le manteau. La jaquette d'un ouvrage de « science-fiction », voilà le manteau de 1960.
111 Cf. L'ouvrage de Yoseph Millard sur Cayce, non traduit, Copyright Cayce Foundation, et l'étude de John W. Campbell dans Astounding S.F., de mars 1957, et Thomas Sugrue : Edgar Cayce Dell Book.
112 Theoria philosophiœ naturalis redacta ad unicam legem virium in natura existentium.
113 Voir : La Lévitation, par le R.P. Olivier Leroy. Éd. du Cerf, Paris.
114 Si la plupart des archéologues s'accordent pour nier totalement l'existence dans le passé de civilisations avancées, disposant de moyens matériels puissants, la possibilité de l'existence à toute époque de l'humanité d'un petit pourcentage d'êtres éveillés, utilisant les forces naturelles avec « les moyens du bord », ne peut guère être démentie.
Nous pensons même qu'un examen méthodique des données archéologiques et historiques confirmerait cette hypothèse.
Comment cet éveil aurait-il commencé ?
On peut évidemment invoquer des interventions du Dehors. On peut également imaginer une interprétation purement matérialiste, rationaliste.
C'est une telle interprétation que nous voudrions proposer. La physique des rayons cosmiques a découvert depuis plusieurs années ce qu'elle appelle des événements extraordinaires. On appelle « événement » en physique cosmique la collision entre une particule venant de l'espace et notre matière.
En 1957, comme nous le signalons dans notre étude sur l'alchimie, on a détecté une particule exceptionnelle d'une énergie fantastique, énergie atteignant 1018 électrons-volts, alors que la fission de l'uranium ne produit que 2 108.
Admettons qu'une fois seulement, depuis la naissance de l'humanité, une telle particule ait frappé un cerveau humain. Qui sait si les énormes énergies dégagées ne pourraient pas produire une activation et si le premier « homme éveillé » n'est pas né ainsi.
Cet homme éveillé aurait pu découvrir, aurait pu appliquer des techniques pour transmettre l'éveil. Sous des formes diverses, cette technique se serait prolongée jusqu'à notre époque et le Grand Œuvre des Alchimistes, l'Initiation seraient peut-être plus que des légendes. Notre hypothèse n'est évidemment qu'une hypothèse. Elle ne paraît pas être vérifiable expérimentalement, car on ne peut même pas concevoir un accélérateur artificiel produisant d'aussi formidables, d'aussi fantastiques énergies. Tout ce que nous pouvons dire, c'est que le très grand savant anglais, sir James Jeans, avait écrit : « C'est peut-être la radiation cosmique qui a fait du singe l'homme » (cette citation provient de son livre : Le Mystérieux Univers, Hermann éd., 1929).
Nous ne faisons que reprendre ces idées, avec des données modernes que sir James Jeans ignorait et qui nous permettent d'écrire : « C'est peut-être les événements cosmiques exceptionnels aux énergies fantastiques qui ont fait de l'homme le surhomme. »
115 Publiée par la revue Les Temps modernes en juin 1957 et traduite de l'espagnol par Paul Bénichou, on en lira un extrait à la fin de ce chapitre.
116 Ce sont des mathématiciens polonais contemporains. Banach fut assassiné par les Allemands à Auschwitz. Tarski est encore vivant et traduit actuellement en français son monumental traité de logique mathématique.
117 New York Herald Tribune, 23 novembre 1959.
118 On a publié en U.R.S.S., au début de 1959, le journal du père de l'astronautique, Tsiolkovski. Il écrit qu'il a pris la plupart de ses idées dans les travaux de Boscovitch.
119 Cf. Nouvelles littéraires, 2 mars 1950, article intitulé : « Qu'est-ce que la vie ? »
120 P. Morand et H. Laborit Les Destin de la vie et de l'homme, Masson, éd., Paris, 1959.
121 Loren Eiseley.