Une lectrice passionnée faisait remarquer récemment à San-A qu’il s’adressait toujours à un homme dans ses digressions. Frappé par cette vérité, et ne voulant plus être taxé de racisme, l’illustre romancier a décidé de prendre également une lectrice à témoin. Toi, en l’eau cul rance. Tu peux être fière, petite salope !
Tu vois bien, Jean, que je ne veux pas en faire partie !
Lui, il est maire de Lyon. Je le cite parce que c’est mon pote et qu’il a découvert la Croix-Rousse, ce qui est bien plus avisé que d’aller découvrir l’Amérique, ces cons !
Béru ne confondrait-il pas amulette avec azimut ?
Merde, y a des dictionnaires, t’as qu’à chercher ! Tu ne veux pas que j’aille faire ton ménage, par-dessus le marché !
Comme si une décoration pouvait jamais en avoir une, hé ! pauvre con !
Le comité littéraire réuni au grand complet des dimanches a fini par conclure que Béru voulait dire antédiluvienne.
L’admirable comité du Fleuve, toujours lui, pense qu’ici il s’agirait d’« effervescence ».
Notamment dans « Meurs pas on a du monde », dont M. Maurice Schumann disait dernièrement au banquet des Écrivains en cale sèche qu’il en a préféré la lecture à celle de « Résurrection ».
Quand tu as besoin d’un mot que ta langue te refuse, invente-le.
Astuce du premier degré, lequel, chez moi, est également le dernier.
En anglais dans le texte.
C’est moi qui emploie « dysentrique », mais t’es pas obligé.
L’antonyme de prématuré est tardif, ce mot étant, à mon grand regret, trop faible pour appuyer ma pensée, j’invente postmaturé (mûr après) et le dédie à la faculté des lettres de Bordeaux en souvenir de l’époque où j’enseignais là-bas.
J’hésitais à le faire, çui-là ; j’ai pu me dominer la première fois, mais je ne peux pas y tenir.
Béru veut probablement parler des antipodes.
Béru a voulu dire : C.Q.F.D., très probablement.
Je pourrais t’écrire une pleine page de ce tonneau, mais ça ferait chasseur à la ligne, alors que je ne suis que pêcheur.
Bon, d’accord : mais pourquoi pas inflammatoire ? Les mots sont comme les hommes : tous se valent.
Ça, c’est « non » écrit en chinois avec un clavier universel français.
Ledit silence est si épais que de le déclarer « général » me paraît insuffisant.
Ici, San-A. est victime de ses propres calembours. En effet, il parle souvent « d’attaché d’embrassade », d’où la confusion.